Sur l'ivoire de ton corps
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Sur l''ivoire de ton corps
D'une humilité-crasse suffisante
à pleurer ses désillusions
j'ai percuté tes dents tes riens
à grands coups de poings aigre-laids
à t'en arracher des beuglements
(plutôt jouasses)
des rires asymétriques
inspirés en fafales polychromes
mêlée de sang de mien
sur les touches carbonées de tes tourmentes
ont perlées quelques gouttes
de cris éructés en orgasmes incendiaires
dans la fumée graisseuse de mon sexe échaudé
ma raison s'évacue
un peu sur la droite
un peu sur la gauche
et ton immobilisme toujours
à vomir sa soumission
en petites touches chaudes
sur l'ivoire de ton corps
à pleurer ses désillusions
j'ai percuté tes dents tes riens
à grands coups de poings aigre-laids
à t'en arracher des beuglements
(plutôt jouasses)
des rires asymétriques
inspirés en fafales polychromes
mêlée de sang de mien
sur les touches carbonées de tes tourmentes
ont perlées quelques gouttes
de cris éructés en orgasmes incendiaires
dans la fumée graisseuse de mon sexe échaudé
ma raison s'évacue
un peu sur la droite
un peu sur la gauche
et ton immobilisme toujours
à vomir sa soumission
en petites touches chaudes
sur l'ivoire de ton corps
Re: Sur l'ivoire de ton corps
Je n'ai pas beaucoup aimé, je crois que j'ai trouvé le texte vulgaire pour le plaisir d'accrocher le badaud : putassier, quoi, un mélange de grossièreté gratuite et de fausse sophistication. (Ne le prenez pas mal, c'est mon impression telle que.)
Ceci, notamment, me chagrine :
"ont perlé (et non "perlées") quelques gouttes
de cris éructés en orgasmes incendiaires
dans la fumée graisseuse de mon sexe échaudé"
Ceci, notamment, me chagrine :
"ont perlé (et non "perlées") quelques gouttes
de cris éructés en orgasmes incendiaires
dans la fumée graisseuse de mon sexe échaudé"
Invité- Invité
Re: Sur l'ivoire de ton corps
Il est plus que probable que le poème vise à provoquer sinon choquer ; j'ai toutefois le sentiment de quelque chose d'inachevé dans l'intention, comme une espèce d'auto-censure.
J'aime bien le contraste apporté par le vers final.
Remarque :
des rires asymétriques
inspirés en fafales polychromes rafales ?
J'aime bien le contraste apporté par le vers final.
Remarque :
des rires asymétriques
inspirés en fafales polychromes rafales ?
Invité- Invité
Re: Sur l'ivoire de ton corps
bonsoir
merci soque pour la remarque pour "perlé", faute de français, et non d'inattention, par contre pour "fafales" je m'excuse, faute de frappe.
En un sens putassier et un peu provoque, oui, mais ce n'est pas le "but" non plus.
j'étais parti sur la relation entre un pianiste et son piano sur un ton plus neutre, et puis au fil de l'écriture et des retouches, ça a viré ainsi.
pour le sentiment d'auto-censure que tu as évoqué easter, je pense que c'est ce que j'ai tenté de faire ressortir, en alternant allusions/images quelque peu déplacés et d'autres plus communs. pour souligner la confusion du pianiste face à son instrument.
pour le surplus d'adjectifs tu as surrement raison socque, je vais essayer de retravailler tout ça.
Au plaisir
merci soque pour la remarque pour "perlé", faute de français, et non d'inattention, par contre pour "fafales" je m'excuse, faute de frappe.
En un sens putassier et un peu provoque, oui, mais ce n'est pas le "but" non plus.
j'étais parti sur la relation entre un pianiste et son piano sur un ton plus neutre, et puis au fil de l'écriture et des retouches, ça a viré ainsi.
pour le sentiment d'auto-censure que tu as évoqué easter, je pense que c'est ce que j'ai tenté de faire ressortir, en alternant allusions/images quelque peu déplacés et d'autres plus communs. pour souligner la confusion du pianiste face à son instrument.
pour le surplus d'adjectifs tu as surrement raison socque, je vais essayer de retravailler tout ça.
Au plaisir
Re: Sur l'ivoire de ton corps
Je suis ravie que vous ne preniez pas mal mes remarques, Pink1000, elles sont le reflet de mon intérêt ! Maintenant, peut-être aurez-vous remarqué que je vous vouvoie... Merci de faire de même, je préfère.
Invité- Invité
Re: Sur l'ivoire de ton corps
Je n'aime pas du tout ce genre de sujet et je pense que socque a plus, disons, "d'expérience" en la matière... Mais globalement je n'ai pas trouvé cela si grossier, sur la fin une vraie chaleur poisseuse et bestiale ce dégage de tout cela, contrastée à merveille, je trouve, pas l'ivoire froid et figé du corps.
Donc même si je suis mauvais public, je pense que la violence de la situation est bien retranscrite, provocant presque du dégoût chez moi par ses images évocatrices : en cela, le poème est réussi.
Donc même si je suis mauvais public, je pense que la violence de la situation est bien retranscrite, provocant presque du dégoût chez moi par ses images évocatrices : en cela, le poème est réussi.
Loreena Ruin- Nombre de messages : 1071
Age : 34
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: Sur l'ivoire de ton corps
Je me suis laissé prendre, évidemment ... Quand j'ai lu qu'il s'agissait d'un pianiste aux prises avec son instrument, j'ai apprécié le double sens mais comme Easter, je trouve quelque chose d'inachevé dans ce texte qui mériterait d'être retravaillé en gardant ses deux interprétations possibles jusqu'à la toute fin qui pourrait être plus explicite.
J'ai particulièrement aimé :
j'ai percuté tes dents tes riens
à grands coups de poings aigre-laids
J'ai particulièrement aimé :
j'ai percuté tes dents tes riens
à grands coups de poings aigre-laids
Re: Sur l'ivoire de ton corps
encore une fois merci pour vos commentaires, ils m'aident beaucoup à prendre du recul par rapport à mes textes.
Arielle j'ai tenté de suivre tes conseils :
D'une humilité-crasse suffisante
à pleurer ses désillusions
j'ai percuté tes dents tes riens
à grands coups de poings aigre-laids
à t'en arracher des beuglements
(plutôt {jouasses)
de rires inspirés
en rafales polychromes
mêlée de sang de mien
sur les touches carbonées de tes tourmentes
ont perlé quelques gouttes
d'insalubrité
orgasmes incendiaires
dans la fumée graisseuse de mon sexe échaudé
ma raison s'évacue
un peu sur la droite
un peu sur la gauche
et ton immobilisme toujours
à vomir sa soumission
en petites touches chaudes
sur l'ivoire de ton corps
sauf pour la fin, que je n'ai pour l'instant pas réussi à améliorer.
Au plaisir
Arielle j'ai tenté de suivre tes conseils :
D'une humilité-crasse suffisante
à pleurer ses désillusions
j'ai percuté tes dents tes riens
à grands coups de poings aigre-laids
à t'en arracher des beuglements
(plutôt {jouasses)
de rires inspirés
en rafales polychromes
mêlée de sang de mien
sur les touches carbonées de tes tourmentes
ont perlé quelques gouttes
d'insalubrité
orgasmes incendiaires
dans la fumée graisseuse de mon sexe échaudé
ma raison s'évacue
un peu sur la droite
un peu sur la gauche
et ton immobilisme toujours
à vomir sa soumission
en petites touches chaudes
sur l'ivoire de ton corps
sauf pour la fin, que je n'ai pour l'instant pas réussi à améliorer.
Au plaisir
Re: Sur l'ivoire de ton corps
Dommage de nous avoir donné la clé, le poème dans la limpidité trouvée perd pas mal de son charme provocateur !!!
Invité- Invité
Re: Sur l'ivoire de ton corps
mais pourquoi donc ce besoin d'expliquer ???PinK1OOO a écrit:j'étais parti sur la relation entre un pianiste et son piano s
quel dommage !
Re: Sur l'ivoire de ton corps
pardon ! je viens de voir que Easter disait quasiment pareil, en mieux ;-)
Re: Sur l'ivoire de ton corps
En lisant le texte, j'ai d'abord pensé à une relation de violence physique, avec un plaisir cruel à assouvir chez le narrateur. Ce thème pouvait parfaitement correspondre à cette manière, parfois brutale, d'aborder les choses, notamment par des accents provocateurs.
Puis je lis l'explication et là, ça me gâche tout parce qu'il manque dès lors énormément de dimensions dans cette relation pianiste-piano (ma maman était pianiste, je suis donc subjective, je sais...).
Je passe donc à côté du texte en tenant compte de cela, alors que je lui trouvais beaucoup de force autrement. Parfois, l'explication tue tout, c'est dommage :-(
Puis je lis l'explication et là, ça me gâche tout parce qu'il manque dès lors énormément de dimensions dans cette relation pianiste-piano (ma maman était pianiste, je suis donc subjective, je sais...).
Je passe donc à côté du texte en tenant compte de cela, alors que je lui trouvais beaucoup de force autrement. Parfois, l'explication tue tout, c'est dommage :-(
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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