Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
+10
Nothingman
Bluewitch
Kilis
Giny
grieg
Krystelle
Jonjon
mentor
Sahkti
Loupbleu
14 participants
Page 3 sur 3
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Sujet pour Kicilou qui va se joindre à nous :
Une vingtaine de poneys se sont échappés de leur écurie en banlieue parisienne dans la nuit de samedi à dimanche à la suite d'un acte de malveillance et ont été retrouvés divaguant dans la ville et aux alentours.
Une vingtaine de poneys se sont échappés de leur écurie en banlieue parisienne dans la nuit de samedi à dimanche à la suite d'un acte de malveillance et ont été retrouvés divaguant dans la ville et aux alentours.
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Vi ! suis là! je m'y mets !
Kicilou- Nombre de messages : 290
Localisation : île de france
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
C'est du fait vite fait car occupé et avec un mal de crâne certain
donc désolé :-(
Retardataire numéro 1 :
Ne sachant comment s'y prendre, un apprenti braqueur est allé demander directement conseil dans une banque, s'est fait éconduire et s'est blessé tout seul. L'employé a alors alerté un de ses collègues, qui a demandé au cambrioleur de filer. "Il a obéi et est parti calmement", a expliqué la police. En escortant l'homme à l'extérieur de la banque, l'employé a remarqué un couteau qui dépassait de sa poche et une tache de sang sur son pantalon. "Il n'a menacé personne avec son couteau (...) mais s'est blessé tout seul à la jambe", a précisé le porte-parole de la police.
La vie à vau-l’eau. Comme un liquide gras avec du dépôt au fond, la sienne n’avait plus rien d’un long fleuve tranquille. Chaque jour, touchant à sa fin, lui laissait en bouche ce goût âcre et rance : celui du regret. Goût d’irréversible.
Alors, pour vivre un peu plus, il avait trouvé quelques idées. Faire le méchant par exemple. Car, quitte à jouer un personnage dans le théâtre de la vie… et des stéréotypes, autant les pousser à bout...
On vantait tant les bienfaits de l’adrénaline : ça lui donnait envie. Une envie farouche et obscure, trépidante comme une bête vorace. Elle donnait à l’eau une autre saveur, une densité trouble ou soudaine, proche de l’alcool.
Et puis, un brin réservé, il avait besoin de discuter, de rencontrer du monde : si être lui-même ne lui permettait pas, peut-être que…
Sa première idée ne l’avait pas menée loin. A bord de sa voiture, il guettait les personnes isolées. S’arrêtant à leur hauteur, il jaillissait et, sous la menace de son arme (un vieux révolver), il enlevait sa « victime ». Le reste se résumait, dans son projet, à un contact beaucoup plus… convivial : le prisonnier ou la prisonnière devait parler, parler et parler encore, de sa vie, de tout, de rien. Lui écoutait, remarquait, s’agaçait quand l’autre, effrayé ou complètement angoissé restait aphone ou lorsque son discours se limitait à des plaintes stridentes et répétitives. Ce qui était le cas la plupart du temps : les gens peinaient à se raconter. Alors peu à peu, il en était venu à prendre la parole à leur place, à se confier, les ensevelissant des heures durant de souvenirs, d’espoirs, d’anecdote. Sous ses dents, les mots crissaient plus qu’ils chantaient, à lui faire oublier la rumeur entêtante du moteur.
Car la voiture poursuivait son chemin, engloutissant les kilomètres, comme pour vouer à une circularité improbable la détresse de celui qui en cherchant l’autre se trouvait, lui. Et en demeurait effrayé.
D’entendre sa vie passée défiler, ça l’angoissait.
Alors il arrêta.
Il pensa aux braquages, comme solution de rechange. Elle le reléguait encore à la solitude mais il restait ce brin de… folie.
La foudre dans un verre d’eau.
Juste pour rire.
Un braqueur comédien vaut mieux qu’un clown triste.
Ne sachant pas comment faire, il s’en été allé se renseigner. Se sentant de par lui-même benêt d’effectuer cette demande incongrue…
Il avait troqué son vieux révolver piqué de rouille contre un couteau à cran d’arrêt des plus banals.
Et, un matin, penaud dans son costume étriqué, il s’était présenté à un guichet.
Le rire stupéfait puis franchement sarcastique de l’employé l’avait peiné. Puis ébranlé comme une morsure.
Encore une blessure en forme de mépris pour lui alors que… qu’avait-il fait pour mériter ce…
En réponse, un point, quelque part dans son corps, déchargea un long frisson du cou aux pieds. Le long de sa cuisse vibrante, sa main se crispa sur le manche du couteau, sans parvenir à contenir le bref élan de la lame sur…
Comme dans un rêve, un homme lui demanda de sortir. Humilié, mais soumis, il se domina... obtempera
Et alors que l’air du dehors venait à sa rencontre, il sentit le sang battre à ses tempes et coller à sa paume droite.
[/b]
donc désolé :-(
Retardataire numéro 1 :
Ne sachant comment s'y prendre, un apprenti braqueur est allé demander directement conseil dans une banque, s'est fait éconduire et s'est blessé tout seul. L'employé a alors alerté un de ses collègues, qui a demandé au cambrioleur de filer. "Il a obéi et est parti calmement", a expliqué la police. En escortant l'homme à l'extérieur de la banque, l'employé a remarqué un couteau qui dépassait de sa poche et une tache de sang sur son pantalon. "Il n'a menacé personne avec son couteau (...) mais s'est blessé tout seul à la jambe", a précisé le porte-parole de la police.
L'eau et le sang
La vie à vau-l’eau. Comme un liquide gras avec du dépôt au fond, la sienne n’avait plus rien d’un long fleuve tranquille. Chaque jour, touchant à sa fin, lui laissait en bouche ce goût âcre et rance : celui du regret. Goût d’irréversible.
Alors, pour vivre un peu plus, il avait trouvé quelques idées. Faire le méchant par exemple. Car, quitte à jouer un personnage dans le théâtre de la vie… et des stéréotypes, autant les pousser à bout...
On vantait tant les bienfaits de l’adrénaline : ça lui donnait envie. Une envie farouche et obscure, trépidante comme une bête vorace. Elle donnait à l’eau une autre saveur, une densité trouble ou soudaine, proche de l’alcool.
Et puis, un brin réservé, il avait besoin de discuter, de rencontrer du monde : si être lui-même ne lui permettait pas, peut-être que…
Sa première idée ne l’avait pas menée loin. A bord de sa voiture, il guettait les personnes isolées. S’arrêtant à leur hauteur, il jaillissait et, sous la menace de son arme (un vieux révolver), il enlevait sa « victime ». Le reste se résumait, dans son projet, à un contact beaucoup plus… convivial : le prisonnier ou la prisonnière devait parler, parler et parler encore, de sa vie, de tout, de rien. Lui écoutait, remarquait, s’agaçait quand l’autre, effrayé ou complètement angoissé restait aphone ou lorsque son discours se limitait à des plaintes stridentes et répétitives. Ce qui était le cas la plupart du temps : les gens peinaient à se raconter. Alors peu à peu, il en était venu à prendre la parole à leur place, à se confier, les ensevelissant des heures durant de souvenirs, d’espoirs, d’anecdote. Sous ses dents, les mots crissaient plus qu’ils chantaient, à lui faire oublier la rumeur entêtante du moteur.
Car la voiture poursuivait son chemin, engloutissant les kilomètres, comme pour vouer à une circularité improbable la détresse de celui qui en cherchant l’autre se trouvait, lui. Et en demeurait effrayé.
D’entendre sa vie passée défiler, ça l’angoissait.
Alors il arrêta.
Il pensa aux braquages, comme solution de rechange. Elle le reléguait encore à la solitude mais il restait ce brin de… folie.
La foudre dans un verre d’eau.
Juste pour rire.
Un braqueur comédien vaut mieux qu’un clown triste.
Ne sachant pas comment faire, il s’en été allé se renseigner. Se sentant de par lui-même benêt d’effectuer cette demande incongrue…
Il avait troqué son vieux révolver piqué de rouille contre un couteau à cran d’arrêt des plus banals.
Et, un matin, penaud dans son costume étriqué, il s’était présenté à un guichet.
Le rire stupéfait puis franchement sarcastique de l’employé l’avait peiné. Puis ébranlé comme une morsure.
Encore une blessure en forme de mépris pour lui alors que… qu’avait-il fait pour mériter ce…
En réponse, un point, quelque part dans son corps, déchargea un long frisson du cou aux pieds. Le long de sa cuisse vibrante, sa main se crispa sur le manche du couteau, sans parvenir à contenir le bref élan de la lame sur…
Comme dans un rêve, un homme lui demanda de sortir. Humilié, mais soumis, il se domina... obtempera
Et alors que l’air du dehors venait à sa rencontre, il sentit le sang battre à ses tempes et coller à sa paume droite.
[/b]
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
.
Il y a des adages qui perdurent, des aphorismes qui blessent, des devises qui restent.
On dit « con comme un pigeon »
Et moi, je crie à l’injustice.
Alors si j’étais poète, je réinventerais le monde, j’écrirais une Ode à la palombe, je raconterais comment elle a porté au cours des siècles l’humanité sur ses ailes, je détrônerais l’hirondelle et ferais du pigeon l’emblème des saisons.
Si j’étais peintre, j’auréolerais l’oiseau d’une sainteté florentine, les angelots déchus grimaceraient dans un coin du tableau et la Madone coulerait des jours heureux quelque part à l’ombre de mes fresques.
Si je savais chanter j’écrirais des couplets entiers sur ces oiseaux qu’on bague un jour de noce, qui se font messagers le temps d’un trajet, qui vont, qui volent mais qui toujours reviennent.
Si j’étais écrivain j’offrirais au pigeon une majuscule et des lettres de noblesse, je poserais sur papier quelques images et un peu de lyrisme aussi. Il s’envolerait sous ma plume et mes mots avec…
Mais je suis journaliste et j’écris des dépêches à la con :
Un pigeon qui s'est faufilé mardi dans l'hémicycle du Parlement français a dû être abattu par les pompiers avec une carabine à plombs, impuissants à l'en déloger.
Chanson pour un pigeon
Il y a des adages qui perdurent, des aphorismes qui blessent, des devises qui restent.
On dit « con comme un pigeon »
Et moi, je crie à l’injustice.
Alors si j’étais poète, je réinventerais le monde, j’écrirais une Ode à la palombe, je raconterais comment elle a porté au cours des siècles l’humanité sur ses ailes, je détrônerais l’hirondelle et ferais du pigeon l’emblème des saisons.
Si j’étais peintre, j’auréolerais l’oiseau d’une sainteté florentine, les angelots déchus grimaceraient dans un coin du tableau et la Madone coulerait des jours heureux quelque part à l’ombre de mes fresques.
Si je savais chanter j’écrirais des couplets entiers sur ces oiseaux qu’on bague un jour de noce, qui se font messagers le temps d’un trajet, qui vont, qui volent mais qui toujours reviennent.
Si j’étais écrivain j’offrirais au pigeon une majuscule et des lettres de noblesse, je poserais sur papier quelques images et un peu de lyrisme aussi. Il s’envolerait sous ma plume et mes mots avec…
Mais je suis journaliste et j’écris des dépêches à la con :
Un pigeon qui s'est faufilé mardi dans l'hémicycle du Parlement français a dû être abattu par les pompiers avec une carabine à plombs, impuissants à l'en déloger.
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Quand la Chine pleut
Je suis dans une brume totale. La raison c’est que je viens de siroter deux fois un quart de vin blanc en plein soleil. Ça allait , me sentais bien, très bien tant que j’étais assise. Même un brin euphorique.
Puis me suis dit qu’il était temps de rentrer vu que j’avais un exercice d’écriture à assurer avec des zamis. Alors, dans un effort crépusculaire, me suis rassemblée à peu près dignement pour quitter la terrasse et rejoindre mon home, un seul m, et pourtant deux chambres avec double lit chacune mais bon… et, contre toute attente, j’y suis arrivée.
Ensuite.
Allumage du mac réussi,
Contraintes reçues,
Compte à rebours effectué :
C’est parti.
C’est pas Cap Canaveral, mais tout de même !
Bon.
Lecture attentive de ladite contrainte. Il s’agit d’une dépêche AFP.
Première lecture : rien compris
Deuxième lecture : no comprendo
Troisième lecture : no more.
Donc
Autant vous faire un copié-collé : « La Chine, qui subit régulièrement des phases de sécheresse, utilise un arsenal de fusées, de canons et d'avions pour ensemencer des nuages et produire de la pluie, et se pose en "leader mondial" en termes de pluies artificielles. »
Paske mon cerveau mou ( comme il se doit, notez) se demande pourquoi les chinois subissent des phrases de sécheresse. Et moi donc ! Passons sur « arsenal, fusées, canons », ça m’inspire pas des masses, mais…
Mais « ensemencer les nuages ». Alors là je dis oui, ça me parle. Je me demande… c’est comment des graines de pluies ? Où chat chassette ? Où Sacha sept ? Où , hein ?
Pis, comment qu’on fait ? Pour planter la graine ? On fait un petit trou dans la nuage ? On laboure la nue ?
Bon.
C’est vrai, suis dans la brume.
Y’a pas faute ho !
C’est pas chinois !
Sauf…
Sauf en termes de pluie artificielle.
Qui, soit dit en passant, ne mouille même pas.
Donc
Donc faut arroser ça !
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Suis pas sûre de pouvoir commenter tout le monde ce soir, alors is jamais... ce sera pour demain!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Suis un peu en retard, j'arrive !
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Le monopole exclusif de la télécommande aux femmes: c'est l'une des 10 règles du jeu qu'un collectif de femmes saturées de football veulent imposer à leurs maris et compagnons pendant le Mondial-2006 en Allemagne (9 juin-9 juillet)
Desperate housewife
J’ai tout essayé, vraiment tout essayé. Je lui ai proposé un nouvel abonnement, parabole et bouquet de chaînes à n’en plus finir. Mais il a vu que je n’avais pas coché la chaîne sport 24h/24, a annulé la demande et transformé la parabole en plateau à fruits… Un mois de location DVD gratuit, avec dix chèques cinéma en prime pour son anniversaire. Il l’a offert à son neveu de 13 ans (du coup, je n’ai jamais osé lui avouer que ça comprenait aussi une réduction de 50% sur les films érotiques). J’ai prétendu que la télévision était en panne, et l’ai cachée chez ma tante Julienne, mais elle a appelé chez nous pour réclamer la télécommande... Le jour même, il l’avait récupérée. Les vacances aux Canaries que nous proposent les beaux-parents depuis trois ans, j’étais prête à accepter. Pire, j’ai accepté. J’ai appelé moi-même ma belle-mère qui, sur un ton de femme soumise, stupide et docile m’a répondu : « Oh, Babette, c’est tellement dommage que vous soyez justement libres cette année… Mon Roger a dit qu’il ne se sentait pas très bien et n’avait pas envie de prendre l’avion. Alors comme il y a le football à la télévision, on pourra tout de même organiser un ou deux petits repas ensemble, il aime tellement suivre les matchs avec son fils ! ». D’abord, Babette est le nom de sa femme de ménage, pas le mien. Et s’il y a quelque chose de pire que de regarder le Mondial de football chez soi, c’est de le regarder chez et avec ses beaux-parents.
Après ce coup de fil, je pense avoir ressenti comme une envie de suicide. Par chance, avant de passer à l’acte, cherchant sur Internet une manière poétique, originale et symbolique pour mettre fin à mes jours, je suis tombée sur ce site salvateur… « Non au monopole du Mondial de football sur nos écrans ! Toutes ensemble !» Des tracts, des calicots ! Descendre dans la rue, prôner la justice et l’égalité cathodique des sexes ! Ah, des sœurs m’attendaient, je pourrais donc noyer mon désespoir dans la manifestation sereine et partagée de mon écoeurement face à ces ridicules bonshommes transformés en joueurs de baby-foot sur un écran 16/9.
J’ai envoyé aussitôt un mail, et la réponse n’a pas tardé. Du moins, pour réponse, il y avait juste un compte à rebours : les jours et heures avant d’atteindre l’apocalypse médiatique. Oui, le message était passé… Il ne nous restait plus beaucoup de temps pour agir !
Je me suis inscrite, j’ai noté les coordonnées et, en cachette, me suis rendue à une réunion afin de rencontrer mes sœurs d’infortune. Je dois l’avouer, le premier contact m’a inquiétée. L’endroit était très Tupperware-like. Leur allure aussi.
Mais je me suis laissée gagner par la force de cohésion, par la détermination générale et, surtout, par cet inqualifiable besoin de dépasser notre condition de femme-apporte-moi-une-bière-chérie, de femme-tu-te-rends-pas-compte-il-a-annulé-le-penalty-ce-putain-d’arbitre, de femme-ça-t’ennuie-pas-si-je-ramène-Jean-Pierre-à-la-maison ?. Nous nous étions trouvées : les suffragettes du XXIe siècle…
Le boycott du Mondial en monopole à la télé n’était pas une mince affaire… C’était une œuvre d’ampleur internationale. Mais nous nous sommes mises d’accord : d’abord régler le problème domestique de chacune.
Il nous a fallu pas mal de débriefings. Et puis j’ai décidé que, le 9 Juin…
- Chérie, bon sang, où as-tu mis la télécommande ?
- Ici, mon amour !
J’étais allongée nue dans la chambre lorsqu’il m’a rejointe. Sur mon ventre, un ballon peint autour de mon nombril. J’avais tendu un filet au-dessus du lit et allumé quelques bougies odeurs gazons sur la commode. Dans ma main, la télécommande.
- C’est elle ou moi.
Il a souri, surtout du côté droit de son visage. S’est rapproché sournoisement.
- Attention au hors-jeu, mon ami.
- Tu fais aussi arbitre ?
- Trop près.
Son genou était déjà posé sur le lit mais il s’est relevé sans un mot pour ouvrir la fenêtre…
- T’as raison, tu as droit au penalty. Surtout, ne rate pas le tir, le gardien est justement sorti de son secteur…
C’était ce que je voulais entendre. J’ai balancé la télécommande par la fenêtre. 1-0, j’avais passé le premier tour…
Desperate housewife
J’ai tout essayé, vraiment tout essayé. Je lui ai proposé un nouvel abonnement, parabole et bouquet de chaînes à n’en plus finir. Mais il a vu que je n’avais pas coché la chaîne sport 24h/24, a annulé la demande et transformé la parabole en plateau à fruits… Un mois de location DVD gratuit, avec dix chèques cinéma en prime pour son anniversaire. Il l’a offert à son neveu de 13 ans (du coup, je n’ai jamais osé lui avouer que ça comprenait aussi une réduction de 50% sur les films érotiques). J’ai prétendu que la télévision était en panne, et l’ai cachée chez ma tante Julienne, mais elle a appelé chez nous pour réclamer la télécommande... Le jour même, il l’avait récupérée. Les vacances aux Canaries que nous proposent les beaux-parents depuis trois ans, j’étais prête à accepter. Pire, j’ai accepté. J’ai appelé moi-même ma belle-mère qui, sur un ton de femme soumise, stupide et docile m’a répondu : « Oh, Babette, c’est tellement dommage que vous soyez justement libres cette année… Mon Roger a dit qu’il ne se sentait pas très bien et n’avait pas envie de prendre l’avion. Alors comme il y a le football à la télévision, on pourra tout de même organiser un ou deux petits repas ensemble, il aime tellement suivre les matchs avec son fils ! ». D’abord, Babette est le nom de sa femme de ménage, pas le mien. Et s’il y a quelque chose de pire que de regarder le Mondial de football chez soi, c’est de le regarder chez et avec ses beaux-parents.
Après ce coup de fil, je pense avoir ressenti comme une envie de suicide. Par chance, avant de passer à l’acte, cherchant sur Internet une manière poétique, originale et symbolique pour mettre fin à mes jours, je suis tombée sur ce site salvateur… « Non au monopole du Mondial de football sur nos écrans ! Toutes ensemble !» Des tracts, des calicots ! Descendre dans la rue, prôner la justice et l’égalité cathodique des sexes ! Ah, des sœurs m’attendaient, je pourrais donc noyer mon désespoir dans la manifestation sereine et partagée de mon écoeurement face à ces ridicules bonshommes transformés en joueurs de baby-foot sur un écran 16/9.
J’ai envoyé aussitôt un mail, et la réponse n’a pas tardé. Du moins, pour réponse, il y avait juste un compte à rebours : les jours et heures avant d’atteindre l’apocalypse médiatique. Oui, le message était passé… Il ne nous restait plus beaucoup de temps pour agir !
Je me suis inscrite, j’ai noté les coordonnées et, en cachette, me suis rendue à une réunion afin de rencontrer mes sœurs d’infortune. Je dois l’avouer, le premier contact m’a inquiétée. L’endroit était très Tupperware-like. Leur allure aussi.
Mais je me suis laissée gagner par la force de cohésion, par la détermination générale et, surtout, par cet inqualifiable besoin de dépasser notre condition de femme-apporte-moi-une-bière-chérie, de femme-tu-te-rends-pas-compte-il-a-annulé-le-penalty-ce-putain-d’arbitre, de femme-ça-t’ennuie-pas-si-je-ramène-Jean-Pierre-à-la-maison ?. Nous nous étions trouvées : les suffragettes du XXIe siècle…
Le boycott du Mondial en monopole à la télé n’était pas une mince affaire… C’était une œuvre d’ampleur internationale. Mais nous nous sommes mises d’accord : d’abord régler le problème domestique de chacune.
Il nous a fallu pas mal de débriefings. Et puis j’ai décidé que, le 9 Juin…
- Chérie, bon sang, où as-tu mis la télécommande ?
- Ici, mon amour !
J’étais allongée nue dans la chambre lorsqu’il m’a rejointe. Sur mon ventre, un ballon peint autour de mon nombril. J’avais tendu un filet au-dessus du lit et allumé quelques bougies odeurs gazons sur la commode. Dans ma main, la télécommande.
- C’est elle ou moi.
Il a souri, surtout du côté droit de son visage. S’est rapproché sournoisement.
- Attention au hors-jeu, mon ami.
- Tu fais aussi arbitre ?
- Trop près.
Son genou était déjà posé sur le lit mais il s’est relevé sans un mot pour ouvrir la fenêtre…
- T’as raison, tu as droit au penalty. Surtout, ne rate pas le tir, le gardien est justement sorti de son secteur…
C’était ce que je voulais entendre. J’ai balancé la télécommande par la fenêtre. 1-0, j’avais passé le premier tour…
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
La date du mardi 6 juin 2006, soit le 06/06/O6, correspondra pour certains au signe maléfique 666, chiffre biblique du diable, soupçonné de provoquer d'épouvantables désastres, et peut-être même la fin du monde. Les bookmakers américains ont pris des paris sur les catastrophes attendues en ce jour (...)
Le café des sports n'a pas de terrasse. Pourtant, cette après-midi là, il faisait beau, pas un nuage, et j'y étais quand même entré : par habitude, aussi parce que le ballet des mamans à poussettes du square me déprimait autant que la conversation dse camarades chômeurs encore plus mal rasés que moi. Et probablement que les mioches, dans cette ambiance, finiraient schizophrènes, cons, chômeurs, ou un peu tout à la fois, comme moi.
- Regardez-moi qui c'est qui débarque !
Polo doit trouver ses vannes dans les fonds de cendrier ou derrière les sous-bock des demis qu'il s'envoie : on était le 6 Juin. Et la seule consolation était qu'il n'allait pas la ressortir avant l'année prochaine.
- Eh oui, le 6 Juin 2006, ça fait six-six-six, c'est pas rien ça ! a enchaîné René, le patron.
- Pourquoi c'est pas rien ? je lui ai demandé
- Ben six-six-six, t'es con ou quoi ?
- Ouais et alors ...
J'ai cru que René allait finir par s'énerver pour de bon, sans doute qu'inconsciemment, je voulais ça, qu'il me vire du bar où je perdais mes heures, les belles après-midi de printemps... René était devenu rouge, j'ai cru qu'il allait me casser la gueule, quand l'intello est intervenu :
- 666, c'est le chiffre du diable, vous savez pas ça ? Vous avez pas lu les journaux, il paraît qu'aux Etats-Unis, il y a des gens qui ont parié sur la fin du monde ...
Il y a eu un silence, exactement le type de silence qu'il y a avant qu'il se passe quelque chose
- Qu'est-ce qu'y nous fait chier ? l'a enchaîné René
- N'importe quoi, lui ...
- T'es pas là pour faire chier les clients toi !
- N'importe quoi a repris Polo qui ne voulait pas lâcher pas son idée. Imagine, tu paries sur la fin du monde, tu gagnes, et après comment tu touches, pissque c'est la fin du monde ?
L'intello est vite sorti avant de se faire casser les lunettes et Polo qu'était pas peu fier de ses capacité intellectuelles du jour a proposé :
- René, ça te dirait pas de faire un tiercé ? On joue le numéro 6 dans la sixième à Longchamp !
- T'es con toi aussi quand tu veux. Y s'appelle comment ton bourrin ?
- Zébra 3
- Zébra 3 ?
- Ouais !
- C'est pas logique, zébra 3. Ca serait zébra 6... Eh tu sais quoi ?
- Quoi ?
- Ton canasse, ça se trouve y va finir sixième !
- Ouais mais y s'appelle zébra 3, pas zébra 6, alors c'est pas sûr ! Eh, tu restes pas prendre un coup ?
Je ne suis pas resté, je suis allé m'allonger dans l'herbe, j'étais bien, et en attendant la fin du monde, j'ai mis les yeux dans le ciel : pas un nuage.
* * *
Zébra 3 dans la sixième
Zébra 3 dans la sixième
Le café des sports n'a pas de terrasse. Pourtant, cette après-midi là, il faisait beau, pas un nuage, et j'y étais quand même entré : par habitude, aussi parce que le ballet des mamans à poussettes du square me déprimait autant que la conversation dse camarades chômeurs encore plus mal rasés que moi. Et probablement que les mioches, dans cette ambiance, finiraient schizophrènes, cons, chômeurs, ou un peu tout à la fois, comme moi.
- Regardez-moi qui c'est qui débarque !
Polo doit trouver ses vannes dans les fonds de cendrier ou derrière les sous-bock des demis qu'il s'envoie : on était le 6 Juin. Et la seule consolation était qu'il n'allait pas la ressortir avant l'année prochaine.
- Eh oui, le 6 Juin 2006, ça fait six-six-six, c'est pas rien ça ! a enchaîné René, le patron.
- Pourquoi c'est pas rien ? je lui ai demandé
- Ben six-six-six, t'es con ou quoi ?
- Ouais et alors ...
J'ai cru que René allait finir par s'énerver pour de bon, sans doute qu'inconsciemment, je voulais ça, qu'il me vire du bar où je perdais mes heures, les belles après-midi de printemps... René était devenu rouge, j'ai cru qu'il allait me casser la gueule, quand l'intello est intervenu :
- 666, c'est le chiffre du diable, vous savez pas ça ? Vous avez pas lu les journaux, il paraît qu'aux Etats-Unis, il y a des gens qui ont parié sur la fin du monde ...
Il y a eu un silence, exactement le type de silence qu'il y a avant qu'il se passe quelque chose
- Qu'est-ce qu'y nous fait chier ? l'a enchaîné René
- N'importe quoi, lui ...
- T'es pas là pour faire chier les clients toi !
- N'importe quoi a repris Polo qui ne voulait pas lâcher pas son idée. Imagine, tu paries sur la fin du monde, tu gagnes, et après comment tu touches, pissque c'est la fin du monde ?
L'intello est vite sorti avant de se faire casser les lunettes et Polo qu'était pas peu fier de ses capacité intellectuelles du jour a proposé :
- René, ça te dirait pas de faire un tiercé ? On joue le numéro 6 dans la sixième à Longchamp !
- T'es con toi aussi quand tu veux. Y s'appelle comment ton bourrin ?
- Zébra 3
- Zébra 3 ?
- Ouais !
- C'est pas logique, zébra 3. Ca serait zébra 6... Eh tu sais quoi ?
- Quoi ?
- Ton canasse, ça se trouve y va finir sixième !
- Ouais mais y s'appelle zébra 3, pas zébra 6, alors c'est pas sûr ! Eh, tu restes pas prendre un coup ?
Je ne suis pas resté, je suis allé m'allonger dans l'herbe, j'étais bien, et en attendant la fin du monde, j'ai mis les yeux dans le ciel : pas un nuage.
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Un homme a obtenu près de 1.000 dollars de dommages et intérêts pour avoir été mordu par un chien puis par son maître
- Accusés levez-vous !
- Vos noms et prénoms ainsi que vos adresses, s’il vous plait.
- Jacquou le Croquant, Souillac
- Et vous ?
- Le Chien même adresse, Votre honneur
- Vous regardez trop de séries américaines, on ne dit pas Votre honneur, mais Môssieur le Président, entendu ?
- Oui.
- Wouarf.
- Vous avez un avocat ?
- Oui, Maître Fontgrave, nous l’attendons.
- Oui et bien vous serez les seuls parce que le Tribunal n’attend pas. Y a t il des parties civiles dans la salle ?
- Oui, Môssieur le Président, Moi, Comte de Nansac.
- Approchez, Monsieur le Comte. Que réclamez vous ?
- 1000 dollars et je sollicite une expertise médicale.
- M’est avis que vous en avez bien besoin ! Il paraît que le toit du château est à refaire. Mais vous n’irez pas loin avec 1000 dollars . Vous savez depuis que l’euro a été remplacé par cette monnaie de singe, c’est une peccadille. Que diriez vous de majorer votre demande ?
- C’est à titre provisionnel bien sur que je réclame 1000 dollars. Je n’ai pas encore reçu les devis…pour le toit s’entend.
- Sans compter évidemment ce que décidera l’expert médecin. Je puis déjà vous dire du haut de mon banc que votre visage a autant besoin d’un ravalement que le château. Je vous remercie. Greffier, avez vous noté la réclamation de mon ami… euh de Monsieur le Comte de Nansac ?
- Oui et bien c’est parfait. Monsieur le Procureur, vous avez la parole pour votre réquisitoire. Monsieur le Procureur ! Réveillez-vous ! Et on appelle ça la magistrature debout !
- Je demande l’application de la loi, Monsieur le Président. Œil pour œil, dent pour dent !
- Merci Monsieur le Procureur pour ce brillant réquisitoire ! Voilà, je reviens à vous, manants. Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? Je vous rappelle que vous êtes poursuivis pour coups et blessures volontaires sur la personne de Monsieur le Comte de Nansac. Pouvez-vous m’expliquer les circonstances de cet acte d’une lâcheté indescriptible. S’en prendre ainsi à un homme sans défense.
- Sans défense, sans défense … Je vous arrête Môssieur le Président. Libre à lui de se choisir un avocat. M’est avis qu’il est même dans les condition pour un avoir un pro deo.
- Taisez-vous le Croquant ! Je ne vous permets pas.
- Bon je peux m’expliquer ?
- Allez-y mais je lève mon audience dans cinq minutes. Pause syndicale. Vous et vos syndicats n’avez pas eu que du mauvais.
- Voilà, Môssieur le Président, Le Chien a flairé un maraudeur dans notre petit verger. Nous vivons exclusivement de la vente de nos cueillettes, vous savez.
- Le Chien s’expliquera lui-même. Poursuivez, je vous prie.
- Je n’ai pas pu le tenir, il a foncé sur l’intrus et l’a attrapé par le fond du pantalon. J’ai alors entendu un cri animal.
- Je vous arrête. Vous insinuez que la victime s’en est prise à Le Chien avant même d’être agressée par lui ? Si vous comptez plaider l’excuse de provocation, je vous arrête tout de suite. Vous n’y avez pas droit ! Seul celui qui paie des impôts y est autorisé.
- Je n’ai pas dit ça, Môssieur Votre Honneur…
- Môssieur le Président , vous ai je dit, pauvre hère.
- ‘Scusez Votre Président.
- Vous le faites exprès ?
- No man.
- Vous êtes à deux doigts de l’insulte à magistrat, encore un seul mot et je vous interdit de parole
- Bon, en fait le comte hurlait parce que Le Chien l’avait attrapé par les bijoux de famille
- Mmmmm je devrai vous inviter, Monsieur Le Chien, à comparaître volontairement sur une prévention complémentaire : Vol avec violence
- Le Comte maraudait des noix, Votre Altesse. C’est donc bien qu’il en avait pas au départ.
- Le Chien, ta gueule ! Vous insultez la victime, vous vous en rendez-compte au moins ? Vous avez envie que je vous colle les insultes en plus ?
- Wouarf ! Wouarf !
- C’est ça ricaneren plus ! La suite je vous prie, Le Croquant. Il vous reste deux minutes.
- Donc, Môssieur … le Comte a sorti de sa poche un objet métallique. J’ai vu rouge. Pensé qu’il allait saigner Le Chien alors je me suis jeté dessus, je l’avoue et je l’ai mordu au visage.
- Lâche. ! Vous savez que Môssieur le Comte sortait uniquement sa montre gousset parce que sa très chère et tendre épouse l’attendait pour le goûter. C’est bien cela, n’est ce pas, Hubert ? Euh … Monsieur le Comte de Nansac ?
- Parfaitement, Monsieur le Président.
- Je le répète, votre agression est des plus basses que j’aie eues à juger de toute ma longue carrière.
- C’est que Monsieur Votre Président, je me suis servi des seules armes que j’avais pour défendre ce brave Le Chien. Vous savez que je n’ai plus ni bras ni jambes…depuis que le fils de Monsieur le Comte m’a roulé dessus avec son 4 X 4.
- Oui. Et Monsieur le Comte doit aujourd’hui se mordre les doigts, si je peux me permettre hein Hubert, de ce que ce jour là Hugues, son fils, mon si gentil filleul… Hmm hmmm ne soit pas sorti avec la Mini Cooper. Au moins, vous auriez eu les dents moins longues. Je vous remercie Le Croquant, vous pouvez vous asseoir. Enfin vous poser.
- Le Chien, avez-vous quelque chose à ajouter ?
- Ben je suppose qu’on va prendre la pâtée là ?
[/b]
- Accusés levez-vous !
- Vos noms et prénoms ainsi que vos adresses, s’il vous plait.
- Jacquou le Croquant, Souillac
- Et vous ?
- Le Chien même adresse, Votre honneur
- Vous regardez trop de séries américaines, on ne dit pas Votre honneur, mais Môssieur le Président, entendu ?
- Oui.
- Wouarf.
- Vous avez un avocat ?
- Oui, Maître Fontgrave, nous l’attendons.
- Oui et bien vous serez les seuls parce que le Tribunal n’attend pas. Y a t il des parties civiles dans la salle ?
- Oui, Môssieur le Président, Moi, Comte de Nansac.
- Approchez, Monsieur le Comte. Que réclamez vous ?
- 1000 dollars et je sollicite une expertise médicale.
- M’est avis que vous en avez bien besoin ! Il paraît que le toit du château est à refaire. Mais vous n’irez pas loin avec 1000 dollars . Vous savez depuis que l’euro a été remplacé par cette monnaie de singe, c’est une peccadille. Que diriez vous de majorer votre demande ?
- C’est à titre provisionnel bien sur que je réclame 1000 dollars. Je n’ai pas encore reçu les devis…pour le toit s’entend.
- Sans compter évidemment ce que décidera l’expert médecin. Je puis déjà vous dire du haut de mon banc que votre visage a autant besoin d’un ravalement que le château. Je vous remercie. Greffier, avez vous noté la réclamation de mon ami… euh de Monsieur le Comte de Nansac ?
- Oui et bien c’est parfait. Monsieur le Procureur, vous avez la parole pour votre réquisitoire. Monsieur le Procureur ! Réveillez-vous ! Et on appelle ça la magistrature debout !
- Je demande l’application de la loi, Monsieur le Président. Œil pour œil, dent pour dent !
- Merci Monsieur le Procureur pour ce brillant réquisitoire ! Voilà, je reviens à vous, manants. Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? Je vous rappelle que vous êtes poursuivis pour coups et blessures volontaires sur la personne de Monsieur le Comte de Nansac. Pouvez-vous m’expliquer les circonstances de cet acte d’une lâcheté indescriptible. S’en prendre ainsi à un homme sans défense.
- Sans défense, sans défense … Je vous arrête Môssieur le Président. Libre à lui de se choisir un avocat. M’est avis qu’il est même dans les condition pour un avoir un pro deo.
- Taisez-vous le Croquant ! Je ne vous permets pas.
- Bon je peux m’expliquer ?
- Allez-y mais je lève mon audience dans cinq minutes. Pause syndicale. Vous et vos syndicats n’avez pas eu que du mauvais.
- Voilà, Môssieur le Président, Le Chien a flairé un maraudeur dans notre petit verger. Nous vivons exclusivement de la vente de nos cueillettes, vous savez.
- Le Chien s’expliquera lui-même. Poursuivez, je vous prie.
- Je n’ai pas pu le tenir, il a foncé sur l’intrus et l’a attrapé par le fond du pantalon. J’ai alors entendu un cri animal.
- Je vous arrête. Vous insinuez que la victime s’en est prise à Le Chien avant même d’être agressée par lui ? Si vous comptez plaider l’excuse de provocation, je vous arrête tout de suite. Vous n’y avez pas droit ! Seul celui qui paie des impôts y est autorisé.
- Je n’ai pas dit ça, Môssieur Votre Honneur…
- Môssieur le Président , vous ai je dit, pauvre hère.
- ‘Scusez Votre Président.
- Vous le faites exprès ?
- No man.
- Vous êtes à deux doigts de l’insulte à magistrat, encore un seul mot et je vous interdit de parole
- Bon, en fait le comte hurlait parce que Le Chien l’avait attrapé par les bijoux de famille
- Mmmmm je devrai vous inviter, Monsieur Le Chien, à comparaître volontairement sur une prévention complémentaire : Vol avec violence
- Le Comte maraudait des noix, Votre Altesse. C’est donc bien qu’il en avait pas au départ.
- Le Chien, ta gueule ! Vous insultez la victime, vous vous en rendez-compte au moins ? Vous avez envie que je vous colle les insultes en plus ?
- Wouarf ! Wouarf !
- C’est ça ricaneren plus ! La suite je vous prie, Le Croquant. Il vous reste deux minutes.
- Donc, Môssieur … le Comte a sorti de sa poche un objet métallique. J’ai vu rouge. Pensé qu’il allait saigner Le Chien alors je me suis jeté dessus, je l’avoue et je l’ai mordu au visage.
- Lâche. ! Vous savez que Môssieur le Comte sortait uniquement sa montre gousset parce que sa très chère et tendre épouse l’attendait pour le goûter. C’est bien cela, n’est ce pas, Hubert ? Euh … Monsieur le Comte de Nansac ?
- Parfaitement, Monsieur le Président.
- Je le répète, votre agression est des plus basses que j’aie eues à juger de toute ma longue carrière.
- C’est que Monsieur Votre Président, je me suis servi des seules armes que j’avais pour défendre ce brave Le Chien. Vous savez que je n’ai plus ni bras ni jambes…depuis que le fils de Monsieur le Comte m’a roulé dessus avec son 4 X 4.
- Oui. Et Monsieur le Comte doit aujourd’hui se mordre les doigts, si je peux me permettre hein Hubert, de ce que ce jour là Hugues, son fils, mon si gentil filleul… Hmm hmmm ne soit pas sorti avec la Mini Cooper. Au moins, vous auriez eu les dents moins longues. Je vous remercie Le Croquant, vous pouvez vous asseoir. Enfin vous poser.
- Le Chien, avez-vous quelque chose à ajouter ?
- Ben je suppose qu’on va prendre la pâtée là ?
[/b]
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Nous attendons encore Kicilou je pense ... Mais elle a commencé en retard, donc elle a une bonne excuse !
En tous cas, je dis déjà merci à tous ceux qui ont participé !
En tous cas, je dis déjà merci à tous ceux qui ont participé !
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
C'est nous qui te remercions Loup ! C'était très chouette !
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Me v'là !
J'arrive ! Mais faut pas trop vous moquer, hein... J'avais besoin d'une certaine dose de décompression...
J'arrive ! Mais faut pas trop vous moquer, hein... J'avais besoin d'une certaine dose de décompression...
Kicilou- Nombre de messages : 290
Localisation : île de france
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Une vingtaine de poneys se sont échappés de leur écurie en banlieue parisienne dans la nuit de samedi à dimanche à la suite d'un acte de malveillance et ont été retrouvés divaguant dans la ville et aux alentours.
--Hè ! Hihia ! Je crois que notre A.B.S.* cloche ce matin !
-- Qu’est-ce que tu racontes encore comme âneries Huohu ?
-- J’te jure ! Regarde ! Là-bas au fond, ce n’est pas de la même couleur !
-- C’est mon foin vrai ! Tu crois que Surdeuxpattes-àcasquettes a encore repeint les arbres coupés-couchés avec sa mini queue ?
-- Non ! D’après ce que m’a dit Hiuhu, ce serait Surdeuxpattes-àcravache qui n’aurait pas remis les arbres à leur place ! Il trottait après un mini-Surdeuxpattes qui avait l’air de le fuir au grand galop !
-- Celui qui te casse les sabot tous les jour à vouloir emmêler ta queue comme celle qu’il a sur la tête ?
-- Non, un autre… De toute façon, tu sais différencier un mini-Surdeuxpattes d’un autre mini-Surdeuxpattes toi ?
-- Non.
-- Bon alors, me pose pas la question.
-- Hè ! Les Shetland ! On attend nous ! Alors ? C’est quoi cet anomalie dans l’A.B.S. ?
-- Toi le Merens, tu broutes et tu fermes ton râtelier !
-- Nous étions en train de dire que les arbres ont été déplacés.
-- Mais alors, on va pouvoir voir ce qu’il y a derrière !
-- Derrière ? C’est l’U.C.P.P.** , l’endroit dont on ne revient jamais.
-- Tu te trompes ! C’est le lieu qu’on atteint enfin après des années de loyaux broutages et de courbettes devant les Surdeuxpattes ! MES AMIS ! L’U.C.P.P. NOUS ATTEND ! A NOUS LES GRANDS ESPACES DE NOS AÏEUX !
-- Non ! Faut jamais écouter un Mérens ! Ce n’est qu’un cheval dégénéré ! … Non ! … Crottin ! Revenez !
-- Pas la peine de braire Hihia ! Y’a plus qu’à les rattraper maintenant !
-- Mouais… Bah passe devant !
-- Oh là là ! Ça grouille de Surdeuxpattes !
-- Par tous les Etalons ! C’est quoi ces énormes bestioles le long du chemin ? Je dois leur demander tu crois ?
-- Essaye toujours mais elles m’ont pas l’air très causantes…
-- Pardon belles pouliches, êtes vous des Surdeuxpattes ?
-- T’es vraiment un âne toi ! Tu vois bien qu’elles en ont quatre !
-- Vos sabots sont d’une originalité folle ! Le rond brillant, c’est d’un chic !
-- Te casses pas, celle-ci dort !
-- Là-bas ! Il y en a une qui galope ! Par mes oreilles, quelle foulée !
-- Par contre sa conversation est pas mal embrouillée… Je ne comprends pas ce qu’elle essaye de dire... On dirait qu’elle renâcle…
-- Tu as vu juste ! Elle ralentit… HHHHHHHiiiiii !
-- Mon Etalon quelle horreur !
-- Découpée de l’intérieur par un Surdeuxpattes !
-- Vengeance !
-- … Mais si ! Je vous assure ! A coup de sabots !
-- Monsieur Dumont, si c’est la seule excuse que vous avez trouvé pour justifier l’état de votre 4L, je pense que ma société ne pourra rien pour vous. De toute façon c’est ridicule puisque vous n’êtes pas assuré contre la charge de poneys furieux. Veuillez sortir je vous pris, nous avons des réclamations plus sérieuses à étudier ici, S.U.R. V.E.*** !
* Air de Broutage Surveillée
** Ultime Chemin du Pré Perdu
*** Société d’Urgent Remplacement de Véhicules Endommagés
--Hè ! Hihia ! Je crois que notre A.B.S.* cloche ce matin !
-- Qu’est-ce que tu racontes encore comme âneries Huohu ?
-- J’te jure ! Regarde ! Là-bas au fond, ce n’est pas de la même couleur !
-- C’est mon foin vrai ! Tu crois que Surdeuxpattes-àcasquettes a encore repeint les arbres coupés-couchés avec sa mini queue ?
-- Non ! D’après ce que m’a dit Hiuhu, ce serait Surdeuxpattes-àcravache qui n’aurait pas remis les arbres à leur place ! Il trottait après un mini-Surdeuxpattes qui avait l’air de le fuir au grand galop !
-- Celui qui te casse les sabot tous les jour à vouloir emmêler ta queue comme celle qu’il a sur la tête ?
-- Non, un autre… De toute façon, tu sais différencier un mini-Surdeuxpattes d’un autre mini-Surdeuxpattes toi ?
-- Non.
-- Bon alors, me pose pas la question.
-- Hè ! Les Shetland ! On attend nous ! Alors ? C’est quoi cet anomalie dans l’A.B.S. ?
-- Toi le Merens, tu broutes et tu fermes ton râtelier !
-- Nous étions en train de dire que les arbres ont été déplacés.
-- Mais alors, on va pouvoir voir ce qu’il y a derrière !
-- Derrière ? C’est l’U.C.P.P.** , l’endroit dont on ne revient jamais.
-- Tu te trompes ! C’est le lieu qu’on atteint enfin après des années de loyaux broutages et de courbettes devant les Surdeuxpattes ! MES AMIS ! L’U.C.P.P. NOUS ATTEND ! A NOUS LES GRANDS ESPACES DE NOS AÏEUX !
-- Non ! Faut jamais écouter un Mérens ! Ce n’est qu’un cheval dégénéré ! … Non ! … Crottin ! Revenez !
-- Pas la peine de braire Hihia ! Y’a plus qu’à les rattraper maintenant !
-- Mouais… Bah passe devant !
-- Oh là là ! Ça grouille de Surdeuxpattes !
-- Par tous les Etalons ! C’est quoi ces énormes bestioles le long du chemin ? Je dois leur demander tu crois ?
-- Essaye toujours mais elles m’ont pas l’air très causantes…
-- Pardon belles pouliches, êtes vous des Surdeuxpattes ?
-- T’es vraiment un âne toi ! Tu vois bien qu’elles en ont quatre !
-- Vos sabots sont d’une originalité folle ! Le rond brillant, c’est d’un chic !
-- Te casses pas, celle-ci dort !
-- Là-bas ! Il y en a une qui galope ! Par mes oreilles, quelle foulée !
-- Par contre sa conversation est pas mal embrouillée… Je ne comprends pas ce qu’elle essaye de dire... On dirait qu’elle renâcle…
-- Tu as vu juste ! Elle ralentit… HHHHHHHiiiiii !
-- Mon Etalon quelle horreur !
-- Découpée de l’intérieur par un Surdeuxpattes !
-- Vengeance !
-- … Mais si ! Je vous assure ! A coup de sabots !
-- Monsieur Dumont, si c’est la seule excuse que vous avez trouvé pour justifier l’état de votre 4L, je pense que ma société ne pourra rien pour vous. De toute façon c’est ridicule puisque vous n’êtes pas assuré contre la charge de poneys furieux. Veuillez sortir je vous pris, nous avons des réclamations plus sérieuses à étudier ici, S.U.R. V.E.*** !
* Air de Broutage Surveillée
** Ultime Chemin du Pré Perdu
*** Société d’Urgent Remplacement de Véhicules Endommagés
Kicilou- Nombre de messages : 290
Localisation : île de france
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Et voilà tout le monde a posté - au moins tous ceux de ce soir- !
Merci encore pour votre participation !
Quant à moi, je finis de vous lire tous et je commente plus tard...
Merci encore pour votre participation !
Quant à moi, je finis de vous lire tous et je commente plus tard...
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Sahkti : Super, on apprend plein de choses passionnantes sur les arcanes des pays du nord Europe avec toi Sahkti ! Je suppose que tout colle bien avec l’actualité vraie étant donné que la seule référence connue de moi est le tennis femmes par exemple... Même ton hypothèse de fliquettes belges prostituées amateurs peut tenir la route ! J Un très bon contre-reportage plein d’humour froid.
Nothingman : Un VRAI reportage ! Bravo ! C’est vivant et plein d’éléments vrais en plus, chiffrés et autres comme ce « temple du sexe » tout neuf de Berlin. Le jeu de mots avec Bitte (2 T…) est bien trouvé, et surtout « la pression monte. Et les pressions sont au frigo », j’adore ! Tu es dans ton élément Not, et ça se sent bien !
Aegis : “touchant à sa femme” ?? Faute de frappe ? Pas compris. Et on dit « troquer contre », pas « troquer à »… La mauvaise forme sans doute, la tienne ! ;-) Ton personnage pitoyable est assez réussi et sa course en avant, vers le vide, est bien rendue. « Pauvre petit gars, triste » Et aussi : je trouve que tu as un peu abusé des points de suspension en fin de phrases. Une raison précise ?
Krystelle : J’ignorais qu’on disait « con comme un pigeon », tu l’as inventé ? J’aime bien : « Si j’étais écrivain j’offrirais au pigeon une majuscule ». Texte court qui souligne le paradoxe entre ce que peut penser un journaliste et ce qu’on lui demande d’écrire.
Kilis : toujours et encore ici de la poésie dans tes textes. Par exemple « comment qu’on fait ? Pour planter la graine ? On fait un petit trou dans la nuage ? On laboure la nue ? ». Très joli. Une belle manière de faire un exo sans avoir l’air d’en faire un, une sorte de détournement sympathique.
Bluewitch : la montée en puissance du texte jusqu’à cette vision d’être obligée de suivre la coupe dans la belle-famille ! Bien vu, angoissant à souhait. Je raffole pas du foot, c’est sans doute pour ça que j’apprécie, et c’est bourré d’humour, celui que j’aime. Et la fin est tellement visuelle (et odorante, j’ai senti le gazon fraîchement tondu). Excellent Bluewitch, de la belle ouvrage.
Loupbleu : petit bout de vie insipide dans un bar insignifiant, conversations sans intérêt entre clients et patron glauques et peu sympathiques, il n’y a aucun élément pour faire un truc bien, et pourtant… Tu as fait ça très bien !
Zou : J’aime pas faire des classements quand il s’agit d’amis, même virtuels, mais là je le dis : ton texte se détache nettement des autres ! J’ai a-do-ré ! Pas décroché du début à la fin avec un sourire devenu rire très rapidement. Quelle verve Zou ! Ca fait plaisir. Je ne cite rien, tout est bon. Mauvais commentaire pour une nouvelle jouissive, merci !
Kicilou : sympa d’être venue Kicilou, ça fait plaisir. 100 % dialogue, et entre 4-pattes shootés au foin trafiqué, visiblement… Quelle aventure ! Tu joues bien avec le vocabulaire équestre, c’est un régal ! Quels connards ces sur-deux-pattes quand même ! :-))
Mentor : un peu mièvre, mais j’aime bien… ;-)
Merci à Loupbleu pour l'idée de l'exo et l'organisation.
Sympa de se retrouver à 10 alors que ça semblait mal barré !
Et je le répète : oui pour un prochain exo un peu plus débile, plus speed aussi, peut-être, du court mais du jouissif ! ;-)
.
Nothingman : Un VRAI reportage ! Bravo ! C’est vivant et plein d’éléments vrais en plus, chiffrés et autres comme ce « temple du sexe » tout neuf de Berlin. Le jeu de mots avec Bitte (2 T…) est bien trouvé, et surtout « la pression monte. Et les pressions sont au frigo », j’adore ! Tu es dans ton élément Not, et ça se sent bien !
Aegis : “touchant à sa femme” ?? Faute de frappe ? Pas compris. Et on dit « troquer contre », pas « troquer à »… La mauvaise forme sans doute, la tienne ! ;-) Ton personnage pitoyable est assez réussi et sa course en avant, vers le vide, est bien rendue. « Pauvre petit gars, triste » Et aussi : je trouve que tu as un peu abusé des points de suspension en fin de phrases. Une raison précise ?
Krystelle : J’ignorais qu’on disait « con comme un pigeon », tu l’as inventé ? J’aime bien : « Si j’étais écrivain j’offrirais au pigeon une majuscule ». Texte court qui souligne le paradoxe entre ce que peut penser un journaliste et ce qu’on lui demande d’écrire.
Kilis : toujours et encore ici de la poésie dans tes textes. Par exemple « comment qu’on fait ? Pour planter la graine ? On fait un petit trou dans la nuage ? On laboure la nue ? ». Très joli. Une belle manière de faire un exo sans avoir l’air d’en faire un, une sorte de détournement sympathique.
Bluewitch : la montée en puissance du texte jusqu’à cette vision d’être obligée de suivre la coupe dans la belle-famille ! Bien vu, angoissant à souhait. Je raffole pas du foot, c’est sans doute pour ça que j’apprécie, et c’est bourré d’humour, celui que j’aime. Et la fin est tellement visuelle (et odorante, j’ai senti le gazon fraîchement tondu). Excellent Bluewitch, de la belle ouvrage.
Loupbleu : petit bout de vie insipide dans un bar insignifiant, conversations sans intérêt entre clients et patron glauques et peu sympathiques, il n’y a aucun élément pour faire un truc bien, et pourtant… Tu as fait ça très bien !
Zou : J’aime pas faire des classements quand il s’agit d’amis, même virtuels, mais là je le dis : ton texte se détache nettement des autres ! J’ai a-do-ré ! Pas décroché du début à la fin avec un sourire devenu rire très rapidement. Quelle verve Zou ! Ca fait plaisir. Je ne cite rien, tout est bon. Mauvais commentaire pour une nouvelle jouissive, merci !
Kicilou : sympa d’être venue Kicilou, ça fait plaisir. 100 % dialogue, et entre 4-pattes shootés au foin trafiqué, visiblement… Quelle aventure ! Tu joues bien avec le vocabulaire équestre, c’est un régal ! Quels connards ces sur-deux-pattes quand même ! :-))
Mentor : un peu mièvre, mais j’aime bien… ;-)
Merci à Loupbleu pour l'idée de l'exo et l'organisation.
Sympa de se retrouver à 10 alors que ça semblait mal barré !
Et je le répète : oui pour un prochain exo un peu plus débile, plus speed aussi, peut-être, du court mais du jouissif ! ;-)
.
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Mentor : J’aime beaucoup la naïveté et la tendresse de ton texte, notamment le yen qui vaut de la roupie de sansonnet ou encore l’idée de rassembler les chaudoudoux. Je trouve qu’il y a plein de poésie la dedans. J’aime un peu moins quand tu pars dans le cucu-mielleux, même si le ton s’y prête ( « ces Africains enchaînés devenus créoles noirs, blancs ou café au lait, bruns, blonds ou roux, heureux aujourd’hui de produire en toute liberté canne à sucre et bananes par centaines de tonnes » )
Sahkti : Encore plein d’idées amusantes et beaucoup de références diverses dans ce texte. Je regrette juste la manière dont elles sont amenées ; tu cherches à tout justifier, tu fais plein de raccords mais comme le tout reste alambiqué et dense ça sonne faux et ça me semble parfois un peu "lourd".
Nothingman : J’ai l’impression que tu t’es lâché au fil de la plume et du coup la seconde partie du texte est vraiment délirante. T’y as été au culot et tu as eu raison! J’adore l’expression « tomber raide mort de baise » !!
Aegis : Le style est peut-être moins travaillé que d’habitude. Quelques phrases sont effectivement un peu maladroites. Tu parviens quand même à dépeindre assez finement le caractère désabusé de ton personnage mais ce texte manque de mordant je trouve.
Kilis : Bien vu ! J’aime beaucoup la manière dont tu t’es mise en scène. Il y a plein d’humour, de trouvailles et de clins d’œil dans ce petit texte, le tout en rythme et dans la cadence… Sourire du début à la fin.
Blue : Un très bon moment de lecture, c’est drôle vraiment, raconté avec un ton juste et acidulé. Joli !
Loup : Tu esquisses une ambiance et des personnages, plante un décors mais tu ne nous laisses pas le temps de nous y poser, de nous l’approprier. C’est bien fait, le ton est bon, mais j’ai l’impression que tu ne fais qu’entre-ouvrir des portes, on sait pas trop où tu veux nous emmener exactement.
Zou : Quand tu revisites Jacquou le croquant c’est déjanté. J’aime l’aspect un peu surréaliste du texte. C’est pas toujours facile de suivre le dialogue mais ça rend le récit très dynamique. J’aime bien aussi l’aspect caricatural de tes personnages ça donne une dimension burlesque qui me plait bien, ceci dit, il n’en fallait pas plus !
Kicilou : Une manière légère et amusée d’aborder la dépêche. Ça se lit avec plaisir même si l’humour y est parfois un peu forcé.
Sahkti : Encore plein d’idées amusantes et beaucoup de références diverses dans ce texte. Je regrette juste la manière dont elles sont amenées ; tu cherches à tout justifier, tu fais plein de raccords mais comme le tout reste alambiqué et dense ça sonne faux et ça me semble parfois un peu "lourd".
Nothingman : J’ai l’impression que tu t’es lâché au fil de la plume et du coup la seconde partie du texte est vraiment délirante. T’y as été au culot et tu as eu raison! J’adore l’expression « tomber raide mort de baise » !!
Aegis : Le style est peut-être moins travaillé que d’habitude. Quelques phrases sont effectivement un peu maladroites. Tu parviens quand même à dépeindre assez finement le caractère désabusé de ton personnage mais ce texte manque de mordant je trouve.
Kilis : Bien vu ! J’aime beaucoup la manière dont tu t’es mise en scène. Il y a plein d’humour, de trouvailles et de clins d’œil dans ce petit texte, le tout en rythme et dans la cadence… Sourire du début à la fin.
Blue : Un très bon moment de lecture, c’est drôle vraiment, raconté avec un ton juste et acidulé. Joli !
Loup : Tu esquisses une ambiance et des personnages, plante un décors mais tu ne nous laisses pas le temps de nous y poser, de nous l’approprier. C’est bien fait, le ton est bon, mais j’ai l’impression que tu ne fais qu’entre-ouvrir des portes, on sait pas trop où tu veux nous emmener exactement.
Zou : Quand tu revisites Jacquou le croquant c’est déjanté. J’aime l’aspect un peu surréaliste du texte. C’est pas toujours facile de suivre le dialogue mais ça rend le récit très dynamique. J’aime bien aussi l’aspect caricatural de tes personnages ça donne une dimension burlesque qui me plait bien, ceci dit, il n’en fallait pas plus !
Kicilou : Une manière légère et amusée d’aborder la dépêche. Ça se lit avec plaisir même si l’humour y est parfois un peu forcé.
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Mentor: les deux fautes que tu as relevées, tu as le droit de les modifier!!
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Ben... pour "touchant à sa femme"... vu que j'ai pas compris et que tu m'expliques pas...Aegis a écrit:Mentor: les deux fautes que tu as relevées, tu as le droit de les modifier!!
Et tu veux pas non plus me répondre pour les phrases inachevées ? ;-)
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Mentor: "touchant à sa femme" pourrait me servir pour autre chose: c'est prometteur comme formule...
mais ici c'était "touchant à sa fin"
Et pour les points de suspensions, c'était pour faire un essai, pour donner un effet de flottement, voire de troncation en fin de phrase :)))
mais ici c'était "touchant à sa fin"
Et pour les points de suspensions, c'était pour faire un essai, pour donner un effet de flottement, voire de troncation en fin de phrase :)))
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Mentor : J’aurais bien aimé savoir ce qu’il allait envoyer dans l’espace. Sinon, je trouve que quelques phrases me paraissent incongrues dans la bouche d’un enfant/ado, par exemple « Alors il y en a enfin qui ont trouvé le moyen de se faire du blé tout en gardant leurs pétards opérationnels ! »
Mais je ne suis pas trop sûr de moi (le vocabulaire et la syntaxe d'un collégien, que peuventt-ils être?)
Sakhti : un bon texte en peu de temps ! Tu te fais l’observatrice sarcastique des mœurs de la société belge qui t’entoure.
Nothingman : après l’enchaînement de clichés (volontaires je suppose), pas mal de piques assez savoureuses. La phrase de chute est très bonne.
Krystelle : le roi des pigeons te remercie !!!
Et le traitement avec le placement de la dépêche en chute et contraste sont très bons !
Kilis : Le « Paske », s’il est volontaire, est vraiment incongru : car le reste du style ne correspond pas ! Ton texte est bien fait dans le rendu de l’indécision mais peut-être aurais-tu pu mieux traiter le sujet à partir justement de ta remarque sur « ensemencer ».
Bluewitch : La fin est… croustillante !
Loupbleu : hé beh, encore une fois les intellos s’en prennent plein la gueule ! quoiqu’on ne voit pas trop quoi sa phrase à d’intello. J’aime beaucoup ton traitement de la consigne et la chute.
Zou : très bonne idée de mise en scène : tout se déroule très bien.
Kicilou : J’aurais fait à peu près la même chose que toi avec la même consigne… enfin, avec moins de dialogue, de vivacité et pas une aussi belle fin… donc heureusement que c’est toi qui as pris cette consigne ! Ah et puis tu aimes toujours les siglaisons !
Mais je ne suis pas trop sûr de moi (le vocabulaire et la syntaxe d'un collégien, que peuventt-ils être?)
Sakhti : un bon texte en peu de temps ! Tu te fais l’observatrice sarcastique des mœurs de la société belge qui t’entoure.
Nothingman : après l’enchaînement de clichés (volontaires je suppose), pas mal de piques assez savoureuses. La phrase de chute est très bonne.
Krystelle : le roi des pigeons te remercie !!!
Et le traitement avec le placement de la dépêche en chute et contraste sont très bons !
Kilis : Le « Paske », s’il est volontaire, est vraiment incongru : car le reste du style ne correspond pas ! Ton texte est bien fait dans le rendu de l’indécision mais peut-être aurais-tu pu mieux traiter le sujet à partir justement de ta remarque sur « ensemencer ».
Bluewitch : La fin est… croustillante !
Loupbleu : hé beh, encore une fois les intellos s’en prennent plein la gueule ! quoiqu’on ne voit pas trop quoi sa phrase à d’intello. J’aime beaucoup ton traitement de la consigne et la chute.
Zou : très bonne idée de mise en scène : tout se déroule très bien.
Kicilou : J’aurais fait à peu près la même chose que toi avec la même consigne… enfin, avec moins de dialogue, de vivacité et pas une aussi belle fin… donc heureusement que c’est toi qui as pris cette consigne ! Ah et puis tu aimes toujours les siglaisons !
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Mentor : Fallait oser : prendre le parti de trouver ça bien de jeter n’importe quoi dans l’espace ! Et tu as osé, donc. Et finalement, ça rend pas mal ton texte, ça souligne l’absurdité de la chose. Bien aimé aussi le passage sur la valeur du yen. Bref un texte drôle et léger et poétique.
Sahkti : Un texte plein de verve qui te permet d’égratigner (le mot est faible) pas mal de monde au passage. Beaucoup d’idées se bousculent, un peu trop à mon goût pour rendre la lecture commode. On a envie de se poser par moment mais tu fonces comme l’express Arlon-Malmédy…
Nothingman : C’est enlevé et joyeux. Surtout la seconde partie du texte. J’aime bien.
Aegis : C’est particulier. Pas complètement abouti parce que un peu confus mais j’aime bien. Beaucoup d’idées et une ébauche d’atmosphère.
(à suivre)
Sahkti : Un texte plein de verve qui te permet d’égratigner (le mot est faible) pas mal de monde au passage. Beaucoup d’idées se bousculent, un peu trop à mon goût pour rendre la lecture commode. On a envie de se poser par moment mais tu fonces comme l’express Arlon-Malmédy…
Nothingman : C’est enlevé et joyeux. Surtout la seconde partie du texte. J’aime bien.
Aegis : C’est particulier. Pas complètement abouti parce que un peu confus mais j’aime bien. Beaucoup d’idées et une ébauche d’atmosphère.
(à suivre)
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
MENTOR: j'aime beaucoup le début, ces illusions que tu décris sur un ton doux et naïf. Par contre, quand tu commences à parler des africains créoles, des créoles, etc, ça fait un peu trop moraliste à mon goût, il y a une certaine rupture avec le ton du début, j'apprécie moins. Vers la fin, tu retrouves la tonalité du début, enfantine et naïve. Je pense comprendre tes intentions et ce souhait de mêler gravité et légèreté mais ça sonne un peu superficiel ce discours du milieu.
NOTHINGMAN: un peu trop journalistique à mon goût, ça manque de tonus et de mordant. Pourtant plein de bonnes idées, dont certaines assez drôles, mais c'est comme si tu te contentais de faire le compte-rendu de quelque chose, sans vraiment t'impliquer dedans. Sinon, l'écriture est toujours aussi agréable et fluide, c'est juste que ça manque un peu d'âme et de chaleur.
AEGIS:J'aime bien ton texte, il a de la gueule ton personnage et tu le noies pas dans des phrases trop longues ou trop chargées, comme tu peux parfois le faire. Ici, c'est agréable et aéré, il prend toute la place et ça le rend attachant. J'apprécie aussi que tu aies fait quelque chose d'aussi dramatique à partir d'une dépêche complètement loufoque!
KRYSTELLE: Je reste sur ma faim et comment dire... j'ai eu à un moment donné qu'il y avait une volonté de faire joli et de bons mots juste pour ça, sans tenir compte de l'ensemble du texte. Du coup, certaines phrases ont pas mal de style, d'autres un peu moins et le tout n'est pas vraiment harmonieux à mes yeux, le texte ne va pas assez en profondeur dans cette démarche d'introspection. Dommage, parce que il y a u bon potentiel avec le pigeon sous l'angle que tu abordes.
KILIS:Détournement habile de contraintes! C'est bien vu et original comme façon de faire, tu as déjà été plus expéditive Ici, ça donne un texte construit et plein de sensibilité, c'est très humain, j'aime ça.
BLUEWITCH: Hé hé Blue! J'aime tout dans ton texte, sauf la fin à partir du moment où elle est sur le lit, c'est "too much", presque un peu lourd. Sinon, plein de belles réparties dans la première partie et de petites vérités assassines qui font sourire et en même temps soupirer, tant c'est du vécu. Saleté de coupe du monde, doivent penser beaucoup!
LOUPBLEU: Imagine, tu paries sur la fin du monde, tu gagnes, et après comment tu touches, pissque c'est la fin du monde ? HAHAHA! Si vrai! J'adore ton texte. Plein d'humour, épuré juste ce qu'il faut et puis ces personnages que tu as le don de rendre si réels et si attachants. J'en veux encore des comme ça!
ZOU: Suis restée un peu en dehors. Il y a pourtant de l'humour et une vivacité qui me plaît en temps normal mais ici, j'ai trouvé ça un peu long et cette longueur fait perdre de sa force au texte. On sent que tu maîtrises ton sujet et que tu es dans ton élément, mais ça ne décolle pas assez pour moi.
KICILOU: C’est mon foin vrai! Jolie expression! Hé hé, la fin de ton texte est absolument géniale et inattendue! J'aime bien aussi ce ton plutôt snob que tu donnes à ces animaux, ça leur donne de suite un genre très particulier qui colle bien avec l'histoire.
NOTHINGMAN: un peu trop journalistique à mon goût, ça manque de tonus et de mordant. Pourtant plein de bonnes idées, dont certaines assez drôles, mais c'est comme si tu te contentais de faire le compte-rendu de quelque chose, sans vraiment t'impliquer dedans. Sinon, l'écriture est toujours aussi agréable et fluide, c'est juste que ça manque un peu d'âme et de chaleur.
AEGIS:J'aime bien ton texte, il a de la gueule ton personnage et tu le noies pas dans des phrases trop longues ou trop chargées, comme tu peux parfois le faire. Ici, c'est agréable et aéré, il prend toute la place et ça le rend attachant. J'apprécie aussi que tu aies fait quelque chose d'aussi dramatique à partir d'une dépêche complètement loufoque!
KRYSTELLE: Je reste sur ma faim et comment dire... j'ai eu à un moment donné qu'il y avait une volonté de faire joli et de bons mots juste pour ça, sans tenir compte de l'ensemble du texte. Du coup, certaines phrases ont pas mal de style, d'autres un peu moins et le tout n'est pas vraiment harmonieux à mes yeux, le texte ne va pas assez en profondeur dans cette démarche d'introspection. Dommage, parce que il y a u bon potentiel avec le pigeon sous l'angle que tu abordes.
KILIS:Détournement habile de contraintes! C'est bien vu et original comme façon de faire, tu as déjà été plus expéditive Ici, ça donne un texte construit et plein de sensibilité, c'est très humain, j'aime ça.
BLUEWITCH: Hé hé Blue! J'aime tout dans ton texte, sauf la fin à partir du moment où elle est sur le lit, c'est "too much", presque un peu lourd. Sinon, plein de belles réparties dans la première partie et de petites vérités assassines qui font sourire et en même temps soupirer, tant c'est du vécu. Saleté de coupe du monde, doivent penser beaucoup!
LOUPBLEU: Imagine, tu paries sur la fin du monde, tu gagnes, et après comment tu touches, pissque c'est la fin du monde ? HAHAHA! Si vrai! J'adore ton texte. Plein d'humour, épuré juste ce qu'il faut et puis ces personnages que tu as le don de rendre si réels et si attachants. J'en veux encore des comme ça!
ZOU: Suis restée un peu en dehors. Il y a pourtant de l'humour et une vivacité qui me plaît en temps normal mais ici, j'ai trouvé ça un peu long et cette longueur fait perdre de sa force au texte. On sent que tu maîtrises ton sujet et que tu es dans ton élément, mais ça ne décolle pas assez pour moi.
KICILOU: C’est mon foin vrai! Jolie expression! Hé hé, la fin de ton texte est absolument géniale et inattendue! J'aime bien aussi ce ton plutôt snob que tu donnes à ces animaux, ça leur donne de suite un genre très particulier qui colle bien avec l'histoire.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
TRONCATIONS ! Bon Dieu mais c'est bien sûr ! Quelle vacuité dans mon vocabulaire tout de même, j'ai honte... ;-)Aegis a écrit:Mentor: "touchant à sa femme" pourrait me servir pour autre chose: c'est prometteur comme formule...
mais ici c'était "touchant à sa fin"
Et pour les points de suspensions, c'était pour faire un essai, pour donner un effet de flottement, voire de troncation en fin de phrase :)))
Je corrige alors pour la fin de la femme :-)))
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
Krystelle
Imagé, poétique et joliment tourné, une sorte de poème en prose. Le texte est court, certes mais il se tient bien et il a du style, oui.
Bluewitch
Un texte inventif, un ton vif, une écriture agréable
J’ai adoré ça : « L’endroit était très Tupperware-like. Leur allure aussi. »
La toute fin du texte est un peu confuse pour moi.
Loupbleu
J’adore ce « j’ai mis les yeux dans le ciel » et tout le reste j’aime beaucoup.
Suis fan de la bluewolf touch, moi.
Zou
J’aime le côté déjanté et la verve habituelle de Zou mais ce texte-ci m’a un peu moins emballée, il y a quelques longueurs. Mais la trouvaille de la fin avec le saut-surprise dans le monde contemporain, c’est bien trouvé.
Kicilou
Un texte tout en dialogue. Pourquoi pas et tu t’en sors assez bien. Cependant je trouve que c’est emprunter la voie de la facilité. J’aurais aimé que tu décrives un peu les lieux, que tu campes un peu le décors… et il y avait matière à images avec cette cavalcade de poneys à travers la ville. Et puis un avis perso : j’aime pas trop quand on fait parler des animaux.
Imagé, poétique et joliment tourné, une sorte de poème en prose. Le texte est court, certes mais il se tient bien et il a du style, oui.
Bluewitch
Un texte inventif, un ton vif, une écriture agréable
J’ai adoré ça : « L’endroit était très Tupperware-like. Leur allure aussi. »
La toute fin du texte est un peu confuse pour moi.
Loupbleu
J’adore ce « j’ai mis les yeux dans le ciel » et tout le reste j’aime beaucoup.
Suis fan de la bluewolf touch, moi.
Zou
J’aime le côté déjanté et la verve habituelle de Zou mais ce texte-ci m’a un peu moins emballée, il y a quelques longueurs. Mais la trouvaille de la fin avec le saut-surprise dans le monde contemporain, c’est bien trouvé.
Kicilou
Un texte tout en dialogue. Pourquoi pas et tu t’en sors assez bien. Cependant je trouve que c’est emprunter la voie de la facilité. J’aurais aimé que tu décrives un peu les lieux, que tu campes un peu le décors… et il y avait matière à images avec cette cavalcade de poneys à travers la ville. Et puis un avis perso : j’aime pas trop quand on fait parler des animaux.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
MENTOR : C’est frais, poétique, ça se laisse lire avec une impression de bonheur. Un beau rêve comme on n’en fait plus : qui se joue des contraintes matérielles…
SAHKTI : :-) T’en a de l’imagination ! C’est drôle, raconté simplement avec un ton entre désabusé et détaché… En tout cas, on en apprend de belles sur les combines belges ! Par contre je perds le fils entre Wallons et Flamands, n’y connaissant rien à l’origine.
NOTHINGMAN : J’ai moyennement accroché sur le début assez article de presse La fin voit éclore tous les traits d’humour du texte en quelques lignes. C’est drôle mais un peu dense. Avec un sujet pareil il y aurait peut-être eu matière à raconter quelques plongeons… ;-)
AEGIS : J’ai beaucoup aimé le début. Une très bonne idée que cet homme qui cherche à changer sa vie de cette manière. C’est original. Sur le coup du braquage, tu finis un peu vite peut-être, il y aurait bien eu matière à en rajouter un peu. Mais j’accroche vraiment sur ton idée de développement.
KRYSTELLE : :-) C’est court mais l’idée est superbe. La chute qui tranche avec la tournure du texte qui précède, c’est excellent ! Le « si j’étais poète » aurait presque mérité une présentation en vers.
KILIS : Détournement de sujet plutôt réussi. Me suis demandée si tu allais en parler un peu tout de même mais oui ! Tu réussis à glisser jeux de mots et franc sourire sur ce sujet prétendument non abordé mais qui l’est tout de même et avec une certaine réussite.
BLUEWITCH : Génial ! Tout simplement génial ! Rien à ajouter ! J’adore ! A quand le deuxième tour ?
LOUPBLEU : J’ai pas trop accroché, un peu trop morcelé pour moi, je perdais le fil quand au pourquoi des réparties de certains personnages… J’ai bien aimé le tiercé tout de même : adorable, la logique de ces parieurs !
ZOU : :-) J’adore ! La justice en prend pour son grade et je me marre ! Les idées comiques fusent tout du long du texte. Tu en rajoutes toujours mais ce n’est jamais trop. Tout est bon ! Le nom des personnages, les révélations sur Jacquou, le mauvais esprit du président… Bravo !
SAHKTI : :-) T’en a de l’imagination ! C’est drôle, raconté simplement avec un ton entre désabusé et détaché… En tout cas, on en apprend de belles sur les combines belges ! Par contre je perds le fils entre Wallons et Flamands, n’y connaissant rien à l’origine.
NOTHINGMAN : J’ai moyennement accroché sur le début assez article de presse La fin voit éclore tous les traits d’humour du texte en quelques lignes. C’est drôle mais un peu dense. Avec un sujet pareil il y aurait peut-être eu matière à raconter quelques plongeons… ;-)
AEGIS : J’ai beaucoup aimé le début. Une très bonne idée que cet homme qui cherche à changer sa vie de cette manière. C’est original. Sur le coup du braquage, tu finis un peu vite peut-être, il y aurait bien eu matière à en rajouter un peu. Mais j’accroche vraiment sur ton idée de développement.
KRYSTELLE : :-) C’est court mais l’idée est superbe. La chute qui tranche avec la tournure du texte qui précède, c’est excellent ! Le « si j’étais poète » aurait presque mérité une présentation en vers.
KILIS : Détournement de sujet plutôt réussi. Me suis demandée si tu allais en parler un peu tout de même mais oui ! Tu réussis à glisser jeux de mots et franc sourire sur ce sujet prétendument non abordé mais qui l’est tout de même et avec une certaine réussite.
BLUEWITCH : Génial ! Tout simplement génial ! Rien à ajouter ! J’adore ! A quand le deuxième tour ?
LOUPBLEU : J’ai pas trop accroché, un peu trop morcelé pour moi, je perdais le fil quand au pourquoi des réparties de certains personnages… J’ai bien aimé le tiercé tout de même : adorable, la logique de ces parieurs !
ZOU : :-) J’adore ! La justice en prend pour son grade et je me marre ! Les idées comiques fusent tout du long du texte. Tu en rajoutes toujours mais ce n’est jamais trop. Tout est bon ! Le nom des personnages, les révélations sur Jacquou, le mauvais esprit du président… Bravo !
Kicilou- Nombre de messages : 290
Localisation : île de france
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
MENTOR: un texte doux, qui ballade, mais un peu trop 'sensible' à mon goût à certains moments.
SHAKTI: excellente idée!!! J'ai bien ri, c'est rythmé, vif et intelligent! Bravo.
NOT: je t'imagine te frottant les mains de délectation... Un peu trop journalistique, comme dh'ab, mais bon, si tu prends ton pieds comme ça, c'est ce qui compte!
AEGIS: un texte sympa, bonhomme, mené par un personnage attachant. Tu as bien amené la situation finale, c'est rythmé!
KRYS: il balance bien ton texte, ça rend l'écho dans l'oreille et j'aime cette musique. Si j'étais...
KILIS: comment paraphraser avec poésie et charme! Bien joué! J'aime la manière dont le texte est découpé, se dessine sur l'écran. Comme dirait Grand Corps Malade, toi tu mènes la vie de Poème.
LOUP: t'ai déjà connu plus inspiré. Un peu flou, ton texte, même si j'aime beaucoup cette ambiance bazar de café sympa. Ce ton que tu emploies d'humour tendre et cynique, ça me plait.
ZOU: drôle et grinçant, un joli décalage! Sourires!
KICILOU: amusant et sympa, comme le sont les textes où les animaux ont la vedette, c'est léger et agréable!
SHAKTI: excellente idée!!! J'ai bien ri, c'est rythmé, vif et intelligent! Bravo.
NOT: je t'imagine te frottant les mains de délectation... Un peu trop journalistique, comme dh'ab, mais bon, si tu prends ton pieds comme ça, c'est ce qui compte!
AEGIS: un texte sympa, bonhomme, mené par un personnage attachant. Tu as bien amené la situation finale, c'est rythmé!
KRYS: il balance bien ton texte, ça rend l'écho dans l'oreille et j'aime cette musique. Si j'étais...
KILIS: comment paraphraser avec poésie et charme! Bien joué! J'aime la manière dont le texte est découpé, se dessine sur l'écran. Comme dirait Grand Corps Malade, toi tu mènes la vie de Poème.
LOUP: t'ai déjà connu plus inspiré. Un peu flou, ton texte, même si j'aime beaucoup cette ambiance bazar de café sympa. Ce ton que tu emploies d'humour tendre et cynique, ça me plait.
ZOU: drôle et grinçant, un joli décalage! Sourires!
KICILOU: amusant et sympa, comme le sont les textes où les animaux ont la vedette, c'est léger et agréable!
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
L'idée de l'exercice est une vraie trouvaille et vos textes sont tous marrants.
Ça prend beaucoup de temps de tout lire à la file mais on se marre du début à la fin. C'est bien plus marrant que la lecture des journaux et surtout il y a des trouvailles extraordinaires dans tous vos textes.
Nothingman
Nous fait un reportage très "pro" mais haut en couleurs avec les barbeuc et les pressions sur les terrains et au frigot.
Moi j'ai toujours rêvé d'une finale Esquimaux-Papaousie et à défaut, j'espère un Brésil-Italie.
Mentor
a une drôle d'idée mais au fond très bonne et peut-être prémonitoire... ?!
Sakhti
Nous dévoile le dessous des cartes de la belle politique bien de chez nous, avec magouilles et compagnie, un bien joli tableau, bien réaliste et bien tapé !
Kristelle
Un petit texte désopilant et comme toujours dans un style rapide et facile ; un régal de lecture !
Zou
Alors, là c'est tordant ! Du Courteline amélioré... Ce que nous vaut la fréquentation des tribunaux, qui l'aurait cru ?
Aegis
Le début un rien poussif mais la seconde partie pleine de fine psychologie appliquée, bien vu !
Kilis
Un petit morceau de non-sens dans la brume et l'ensemencement des nuages en Chine avec pluies artificielles, c'est très drôle !
Bluewitch
Nous raconte sa conception vraiment très personnelle des règlements du foot et surtout des tirés de penalties, quelle imagination !... Epoustouflant !
Loubleu
Variations choisies de 6/6/6, chiffre du diable ! Une philo à se coucher dans l'herbe en attendant la fin du monde ... des dialogues plus vrais que nature !
Et pour finir en beauté,
Kicilou
Qui s'est surpassée dans des dialogues extravagants et hilarants :
- Non, crottin ! revenez ! Espèce de casse-sabots ! Et ferme ton râtelier ...mon Etalon, quelle horreur !
Qu'est-ce qu'on gagne quand on comprend le langage des bêtes, et qu'est-ce qu'on se marre !
J'espère que je n'ai oublié personne. Avec ce fichu Mundial, on a plus beaucoup le temps de vivre !
Dans l'ensemble, l'imagination, "le don" de l'écrivain, est toujours bien là, et tous ces textes sont bien rédigés ! Ils ont tous le grand mérite d'être amusant, c'est une qualité qui se fait rare par les temps qui courent !
Une belle cuvée, en vérité ! Bravo à tous !
Ça prend beaucoup de temps de tout lire à la file mais on se marre du début à la fin. C'est bien plus marrant que la lecture des journaux et surtout il y a des trouvailles extraordinaires dans tous vos textes.
Nothingman
Nous fait un reportage très "pro" mais haut en couleurs avec les barbeuc et les pressions sur les terrains et au frigot.
Moi j'ai toujours rêvé d'une finale Esquimaux-Papaousie et à défaut, j'espère un Brésil-Italie.
Mentor
a une drôle d'idée mais au fond très bonne et peut-être prémonitoire... ?!
Sakhti
Nous dévoile le dessous des cartes de la belle politique bien de chez nous, avec magouilles et compagnie, un bien joli tableau, bien réaliste et bien tapé !
Kristelle
Un petit texte désopilant et comme toujours dans un style rapide et facile ; un régal de lecture !
Zou
Alors, là c'est tordant ! Du Courteline amélioré... Ce que nous vaut la fréquentation des tribunaux, qui l'aurait cru ?
Aegis
Le début un rien poussif mais la seconde partie pleine de fine psychologie appliquée, bien vu !
Kilis
Un petit morceau de non-sens dans la brume et l'ensemencement des nuages en Chine avec pluies artificielles, c'est très drôle !
Bluewitch
Nous raconte sa conception vraiment très personnelle des règlements du foot et surtout des tirés de penalties, quelle imagination !... Epoustouflant !
Loubleu
Variations choisies de 6/6/6, chiffre du diable ! Une philo à se coucher dans l'herbe en attendant la fin du monde ... des dialogues plus vrais que nature !
Et pour finir en beauté,
Kicilou
Qui s'est surpassée dans des dialogues extravagants et hilarants :
- Non, crottin ! revenez ! Espèce de casse-sabots ! Et ferme ton râtelier ...mon Etalon, quelle horreur !
Qu'est-ce qu'on gagne quand on comprend le langage des bêtes, et qu'est-ce qu'on se marre !
J'espère que je n'ai oublié personne. Avec ce fichu Mundial, on a plus beaucoup le temps de vivre !
Dans l'ensemble, l'imagination, "le don" de l'écrivain, est toujours bien là, et tous ces textes sont bien rédigés ! Ils ont tous le grand mérite d'être amusant, c'est une qualité qui se fait rare par les temps qui courent !
Une belle cuvée, en vérité ! Bravo à tous !
Saint Jean-Baptiste- Nombre de messages : 440
Localisation : Ottignies Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
C'est gentil à toi SJB de passer nous commenter ;-)
Et ça me donnne encore plus honte de pas l'avoir encore fait ;-(((
Je tente ce week-end.
Et ça me donnne encore plus honte de pas l'avoir encore fait ;-(((
Je tente ce week-end.
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct, Jeudi 8 Juin, 21h
J'avais oublié à quel point c'était agréable de recevoir des commentaires (en particulier les élogieux, c'est vrai) sur un de ses textes...
:-)))
:-)))
Kicilou- Nombre de messages : 290
Localisation : île de france
Date d'inscription : 12/12/2005
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» ? Exercice en direct, jeudi 1er juin, 21h ?
» Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
» Exercice en direct ce jeudi 02 mars
» Exercice en direct jeudi 11-09-08 21h : On t'a pas sonnet !
» Exercice en direct (Poésie) : jeudi 12/2/9 à 21h
» Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
» Exercice en direct ce jeudi 02 mars
» Exercice en direct jeudi 11-09-08 21h : On t'a pas sonnet !
» Exercice en direct (Poésie) : jeudi 12/2/9 à 21h
Page 3 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum