nous fûmes belles parfois...

Nous fûmes belles parfois…

Le souffle désarmant d’un gentillet vent d’Est
Fait bruisser les murailles d’un jardin ordinaire.

Le silence d’un été m’apporte la clémence
De ton départ enfin, en chemins millénaires
Sur des routes luisantes incidemment pavées

Mauvaises intentions pour découvrir enfin
De ces nouvelles femmes aux jambes fuselées.


« Vous deviendrez comme nous, des matrones mafflues
Maudissant de concert, vos fesses virevoltantes
Perchées sur ces talons qui nous les rendent fous. »

Nous fûmes belles parfois, mais vos regards de faux
Nous tranchent comme cette herbe qui donnerait du foin.

A part les deux derniers vers, percutants, je trouve l'ensemble plutôt fade...

Je ne trouve pas grand plaisir à lire ce poème dont le sens me paraît manquer de continuité.
Les routes luisantes "incidemment" pavées me laissent perplexe et la répétition de "enfin", me semble-t-il, mériterait d'être corrigée.
Dommage car le titre était prometteur.

J'adhère à l'idée du poème mais n'accroche vraiment qu'à partir de "Mauvaises intentions", ce qui précède me paraissant plutôt facile, bâclé, sans vraie saveur comme le disait socque.

vous avez raison, en fait je vous remercie de votre objectivité...celui là je l'ai mis comme ça pour voir.....
je vais me remmetre aux écritures de jésuite.....:-)))


bon dimanche à vous..

Les fesses "virevoltantes" sont originales mais difficiles à porter.
En fait, j'ai trouvé ce texte trop court. Pourquoi n'en dit-on pas davantage ? ai-je pensé surprise d'arriver - déjà - en fin de lecture.
Cordialement.

J'aime infiniement les deux premiers et les deux derniers vers,
qui à eux-seuls font déjà tout un poème...et un beau...
j'avoue ne pas apprécier les autres...

A l'exception du terme gentillet, j'aime les tonalités douces-amères de ton poème, Loïc.

En particulier:
Fait bruisser les murailles d’un jardin ordinaire
que je trouve visuel et porteur

J'ai ceci dit une légère réserve sur matrones mafflues, en raison de la répétition du son ma au début des mots, mais c'est un tout petit bémol, parce qu'en même temps, cette image me fait sourire par son ampleur :-)