A vous

Nous avons habité le même monde,
Depuis la terre je marche sur vos pas
Puisque je suis encore ici bas;
Et qu’il faut poursuivre la forme de son délire
Je vous rejoindrai bientôt.

Mon corps s’enfonce sous la terre
Pendant que mon âme s’élève dans l’air
Je véhicule encore mes rêves infinis
Puisque dedans je chante encore
Dehors, résonne l’écho de mes cris
Mon être s’épanche de douleur
« Rien ne sert de penser, immortelle est la plaie »
Puisse le monde duquel vous étiez
Apprécier vos détours entre les deux infinis
Et me décharger, au nom des générations
Du deuil de l’humanité

Tiens... c'est étrange, votre poème m'évoque le Christ.
Les deux derniers vers sûrement, qui renvoient à la lecture.
Je lis, relis et mon idée se renforce.
Elle se renforce et émet d'autres hypothèses... il laisse à s'interroger votre poème.

Bien bien,
Merci à vous.

C'est marrant, ça me rappelle un peu certains textes de Pierre Lapointe (Jonjon, si loin, je ne te remercierai jamais assez pour ça!).

Ce texte fait-il partie d'un ensemble plus important? Ou est-ce le reflet immédiat d'une pensée, d'une interrogation, traduite de la sorte sur papier? On dirait qu'il traduit un questionnement plutôt personnel, pas forcément évident à cerner.