EXO lecture 3

Commandé.

Je viens de le lire. Suis séduite.

Je l'ai acheté, commencé, pas terminé, mais ce soir si je ne m'endors pas entre deux pages ce sera fait (non pas qu'il ne me plaise pas, mais je tombe facilement de sommeil, ces temps-ci !)
Bon, pour ceux qui ne l'ont pas reçu et qui voudraient le lire en attendant de l'avoir en vrai de vrai entre les mains avec la couverture et toutes les autres nouvelles, suffit de demander !

Voilà, je l'ai terminé ! C'est fort, très fort !

C'est long ?

29 pages en livre de poche (10/18), ça se lit vite.

Ça va alors ! Merci.

Halicante a écrit:Voilà, je l'ai terminé ! C'est fort, très fort !

oui et pas complètement loufoque... on s'imagine facilement à la même place, je dirais même qu'on serait tenté de s'y mettre....

Easter(Island) a écrit:on s'imagine facilement à la même place, je dirais même qu'on serait tenté de s'y mettre....

pas moi

Bon, pour ceux qui ne l'ont pas reçu et qui voudraient le lire en attendant de l'avoir en vrai de vrai entre les mains avec la couverture et toutes les autres nouvelles, suffit de demander !

Je veux bien que tu me l'expédies.
Pas encore commandé ce que je vais faire sans faute.

grieg a écrit:

Easter(Island) a écrit:on s'imagine facilement à la même place, je dirais même qu'on serait tenté de s'y mettre....

pas moi

ça dépend de qui on parle, of course....

Reçu.

J'attends

vendredi normalement....

J'ai le texte (merci à ma pourvoyeuse), je le lis à mon aise.

On fait comme l'autre fois? Chacun donne son ressenti et à partir de là, on dégage des pistes ?

Reçu.
Finalement, d'occasion un livre est tout aussi beau.

Commencé.

bertrand-môgendre a écrit:Reçu.
Finalement, d'occasion un livre est tout aussi beau.

Même plus beau, il a vécu.

Lu, non commenté.

Lu, pas emballée !

 
Dix petits indiens de Sherman Alexie Traducteur : Michel Lederer
Albin Michel collection Terres d'Amérique.
ISBN : 9782226154965

Présentation de l'éditeur.
« Une voix irrévérencieuse, sardonique, mais sentimentale et rebelle (...) Imprévisible, inclassable, Sherman Alexie nous rappelle le jeune Philip Roth. » Joyce Carol Oates

« Quel genre d'Indien est capable de perdre la raison devant un livre de poèmes ? Eh bien, elle était ce genre d'Indien, exactement ce genre d'Indien, et le seul genre d'Indien qu'elle savait être » : la première nouvelle, dans laquelle une jeune femme part à la recherche d'un poète disparu, donne le ton de ce recueil audacieux. Dans une Amérique désormais fragilisée par la menace terroriste, tout peut être source de divisions : les sexes, les races ou les classes sociales. À la fois drôle et grave, mais toujours radicale dans son exigence de justice et de liberté, la voix de Sherman Alexie, récemment récompensé avec Richard Ford par le Bernard Malamud Award for Excellence in Short Fictio n, puise à la source même de l'expérience humaine. C'est la voix d'un irréductible, d'un magicien de la langue qui nous offre, avec Dix petits Indiens, son livre le plus étonnant.

Mon commentaire.

Neuf nouvelles, une seule à la barre : Y a-t-il un témoin ?

Avant l'action, l'histoire est d'une banalité déconcertante. Elle ressemble à celle que vivent des millions de cons citoyens d'une ville grande ou petite. Le mot terroriste fout la trouille dès qu'il franchit la porte de notre univers proche. L'action du terrorisme est de saborder notre navire qui, même s'il prend l'eau, un peu, a le mérite de naviguer en tout lieu par tout temps. Quelqu'en soient les raisons, l'acte est cruel, car meurtrier. L'onde de choc provoque les dégâts non visibles en partie ceux que nous relate l'auteur.

Seconde lecture, apparaît forte, la présence de l'Indien dans ce monde américanisé. Issus d'un peuple exterminé, luttent vaillant, debouts et obstinés les rares résistants diffuseurs d'une culture abandonnée voire gadgétisée. La comptine dix petits indiens nous le révèle, n'en resterait qu'un seul, son cycle de survie sera perpétuel : tu cultives, tu sèmes, tu récoltes. Image idoine, même si chez Sherman, son rapport avec la nature est très urbanisé (pour ne pas dire inexistant.)

Je ressens à la lecture de cette nouvelle comme un besoin de la part de l'auteur de donner un peu de lui-même suite aux attentats du onze septembre. Chaque Américain s'est senti blessé au sortir de ce drame, et il me semble que Sherman se devait de participer à son niveau en publiant ce récit.

La peur rapproche les êtres au point de se toucher, se caresser, s'aimer, juste le temps de se rendre compte que d'autres individus vivent à proximité. Sans l'écoute ni le voir, ton voisin demeure indifférent. Sherman rend l'Homme responsable de toutes ses actions aussi minimes soient-elles,
Personne n'est innocent,
mais nous sert un discours défaitiste,
alors, pourquoi s'étonner que des hommes précipitent des avions sur des immeubles.
L'auteur se livre à conjuguer les déraisons d'un fatalisme affligeant.
Avec cette allégorie des bienfaits du vivre ensemble, l'héroïne secouée par les effets de la bombe arrivera-t-elle à convaincre son hôte ?
Oui, mais pas assez longtemps.

Puisque tu donnes ton avis, je vais donner le mien.
Sempiternelle histoire des deux inconnus qui se rencontrent (Ogawa nous l'avait déjà servie). Les personnages ne sont même pas sympathiques. La bouffeuse-de-hot-dogs-insatisfaite d'un côté, l'imbécile-raconteur-d'histoires-que-sa-femme-a-plaqué de l'autre, bref rien de bien original. Des ratés, il y en a plein la littérature américaine.
Bon, là, il y a un attentat. Je serais tentée de dire : heureusement c'est au moins un petit quelque chose d'original.
Mais alors, le couplet sur ces salauds d'Américains qui violent leurs enfants - oui, vous avez bien lu, encore de l'inceste, mais il faut bien respecter les modes je suppose si on veut être un écrivain dans le coup - et qui, finalement ont bien mérité que de gentils arabes les pulvérisent, alors là : non, c'est trop pour moi.
Je sais que les Américains adorent s'auto-flageller mais quelque chose m'intrigue quand même et je lis la bio de l'auteur : un Indien ! C'est sûr que ça doit être beaucoup mieux dans les tribus indiennes !
Mon avis : histoire sans grand intérêt.

gaffe !
va voir ton libraire, plotine, et dis-lui qu'un plaisantin a changé le texte de la nouvelle de Alexie à son insu

Et puis et puis, Plotine, il y a tout un monde de possibles !

"Je savais que je n'allais pas mourir. J'allais vivre. J'allais m'extirper des décombres et j'allais échapper à ma vie. Je savais qu'ils ne me retrouveraient jamais et qu'ils me croiraient morte. Et moi, je serais vivante, bien vivante, et je partirais, je partirais et je referais ma vie. J'aurais une vie meilleure et je serais sauvée." (p.113)

BDM, ça te botte pas ça Plotine ?!!

Impression de déjà lu cent fois ! Le thème : "j'ai une vide de merde mais je recommence tout à zéro" !
Quand on a une vie de merde c'est qu'on en est une, généralement et c'est donc illusoire de croire pouvoir changer de vie.

Cela dit, le problème ce n'est pas les personnages. Ils peuvent bien être comme ils veulent - ou plutôt comme il le veut - mais c'est plutôt que le thème me paraît rebattu (mais je me répète).
Je serai curieuse, quand même, de voir ce que vous comptez en faire...

Merde alors, Plotine ! Faut lire avec sa tête, avec ses tripes .

Pardon, mais je suis sidérée que l'on puisse dire de ce texte ce que tu en dis.

Plotine a écrit:Quand on a une vie de merde c'est qu'on en est une, ...

Raccourci affligeant ;-(

Comme Easter ce que j'ai retenu c'est la manière dont le personnage féminin rebondit, tire parti et donne un sens positif à ce qui parait à première vue être n'être qu'une catastrophe sans nom.
Un seul bémol, un peu trop de religion mais après tout nous sommes aux States ;-(

Je vais lire ça ce soir ...

Malgré les commentaires élogieux lus ci et là, j'avoue avoir eu du mal à entrer dans ce texte et surtout y accrocher.
Les phrases longues pleines de détails du début, un style que je trouve maladroit et parfois simplet (la phrase sur hard, soft... page 92 me paraît ridicule par exemple)... Le personnage central est pourtant intéressant et mérite d'être exploré dans ce qu'il peut avoir d'extrême, d'absurde et d'humain. Dommage toutefois qu'il soit noyé sous un propos aussi bavard. Je comprends qu'on puisse noyer la souffrance, la douleur et le malheur sous des tonnes d'apparats, mais ici, c'est un peu trop. Bref, je me suis quelque peu ennuyée, en particulier au début, désolée de le dire (et tant pis si on me dit que je n'ai rien compris), tout en trouvant que cette protagoniste essentielle au récit avait pas mal d'ampleur et que c'est sans doute là que j'aimerais creuser, si jamais.

Comment réagir en pareille situation ? Comment se comporter ? Que s'inventer pour tenir et créer ?
Sur ce point, j'ai trouvé que c'était plutôt bien mené. Malheureusement, je ne suis pas totalement séduite après lecture.

Sahkti a écrit: Bref, je me suis quelque peu ennuyée, en particulier au début, désolée de le dire (et tant pis si on me dit que je n'ai rien compris)

pas de raison d'être ennuyée, tu donnes un avis...

mais ça,

Plotine a écrit:Mais alors, le couplet sur ces salauds d'Américains qui violent leurs enfants - oui, vous avez bien lu, encore de l'inceste, mais il faut bien respecter les modes je suppose si on veut être un écrivain dans le coup - et qui, finalement ont bien mérité que de gentils arabes les pulvérisent, alors là : non, c'est trop pour moi.

c'est un délire provocateur

Lu et vraiment bien aimé. Ce n’était pas du tout ce que je m’attendais à trouver (j’imaginais un récit avec une certaine esthétique de la violence), mais j’ai réellement apprécié la justesse des réflexions de cette femme. Ces petites idées sur la justesse de nos actes, les pensées sur le bienfondé de l’héroïsation de certaines personnes, la marge de manœuvre de liberté qu’il nous reste dans nos quotidiens. Je n’ai pas trouvé que cette femme avait une vie de merde, juste une vie d’une cruelle banalité à laquelle elle a décidé d’échapper.
Il ne me reste plus qu’à lire les autres nouvelles.

Reçu aujourd'hui, pas encore lu, mais je trouve la couverture est horriblement laide ! (10/18)...

Peter Pan a écrit:Reçu aujourd'hui, pas encore lu, mais je trouve la couverture est horriblement laide ! (10/18)...

Oui bof... elle est artificielle.
Tu vas bien mon peter adoré ?

Je dis souvent qu'il ne faut pas demander à quelqu'un comment il va si on n'est pas prêt à ce qu'il nous raconte toute sa vie :-)

Je vais beaucoup moins bien depuis que tu me fais des infidélités avec Chako (tu ne pensais quand même pas que je n'allais pas le voir !), mais si cela te rend heureuse, alors j'accepte que tu sois infidèle :-)

peter magnanime et magnifique

Peter Pan a écrit:Je dis souvent qu'il ne faut pas demander à quelqu'un comment il va si on n'est pas prêt à ce qu'il nous raconte toute sa vie :-)

Je vais beaucoup moins bien depuis que tu me fais des infidélités avec Chako (tu ne pensais quand même pas que je n'allais pas le voir !), mais si cela te rend heureuse, alors j'accepte que tu sois infidèle :-)

Ce fut un moment d'égarement que je regrette amèrement. Me pardonneras-tu ? Pour la peine, je te nomme mon chouchou 1er !

chouchou volontiers, mais pas premier, cela fait trop compétition... je n'aime pas les sentiments compétitifs...

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