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Exo roman : Titre pas encore trouvé...

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Lucy
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Exo roman : Titre pas encore trouvé... Empty Exo roman : Titre pas encore trouvé...

Message  boc21fr Ven 27 Nov 2009 - 12:54

I- Sur une route de Bretagne

Lorsque Bertrand-Môgendre jeta négligemment un œil à son rétroviseur, ce dernier lui réfléchit une voiture de police dument clonée par la courageuse lézarde qui le fendillait de haut en bas.
Seul sur la route depuis plus de 200 bornes, il n’avait certes pas entendu le moteur électrique de la voiture qui prenait sa source et ses ordres du roi soleil.
Quand je pense que j’étais favorable à l’énergie solaire… de toute évidence on n’a pas assez anticipé ses effets pervers.
Sans se retourner, avisant négligemment son rétroviseur, il réalisa que la voiture des policiers se rapprochait lentement mais sûrement.
Ils pourraient arriver sur nous en batteries, on entend plus venir les cognes, et ça, on n’y a pas pensé…
L’écrivain conduisait une antique quatre-ailes doté d’un moteur à explosion tout à fait capable de rivaliser avec le poussif véhicule de la loi : une espace MO5 de la firme Thompson (1) à la vitesse plafonnant à 70 kilomètres par heure et équipée de pédales pour aider les policiers à franchir certaines cotes.
Espiègle, il appuya négligemment sur l’accélérateur.
Il leur faudrait au moins deux jours d’immobilité sur une aire d’autoroute en plein soleil pour que les panneaux du véhicule les dédommagent d’une poursuite, jugea l’auteur en souriant.
Ils n’insisteront pas.
Il ne se donna même pas la peine de réveiller ses amis Chako et Lyra qui dormaient encore, partageant le mince espace arrière avec Lyko, leur adorable fille de 7 ans, et quelques dizaines de kilos de pommes de terre, courges, laits et fromages.
Une voiture de police qui avance grâce à des panneaux, y’a surement un truc sympa à en faire sur le plan littéraire, faudra que je le note pour les « enragés ».
Comme en réponse à la pensée de Bertrand, le véhicule électrique des policiers émit un son de sirène qui mourut bientôt dans un concert de trompettes enrouées, ultime et dérisoire champ du cygne des batteries.
Eh merde ! pensa Bertrand qui fit alors lentement demi-tour pour se porter au niveau des policiers immobilisés sur le bas-côté de la route.
Sortant de son véhicule, il approcha de la vitre du conducteur.
Le policier se rappela que l’ouverture électrique des vitres ne fonctionnerait pas et ouvrit une portière fort heureusement dotée d’un dispositif mécanique.
- Je peux vous être d’une quelconque assistance ? demanda l’écrivain sur un ton volontairement ironique et agacé.
- Tout va bien monsieur : nous procédons actuellement à des contrôles d’identité, déclara un jeune gaillard de 25 ans de grande taille, aux mollets vigoureux.
- Sur cette route ? Mais personne n’y passe ! Surtout à 6 heures du matin : le soleil n’est même pas encore levé.
Un léger tic nerveux acheva d’informer Bertrand sur les véritables raisons de l’immobilisation du véhicule.
Un second policier, nettement plus petit et sec que le précédent et au regard vague et constipé (révélant une personnalité problématique selon Bertrand) s’en extirpa à son tour, armé de son PDA de taille A4.
- Veuillez présenter votre téléphone et nous télétransmettre vos fichiers identitaires je vous prie, exigea ce dernier sur un ton monocorde qui inquiéta franchement l’écrivain.
Son collègue émit un franc et chaleureux soupir en levant les yeux vers la pleine lune, rassurant quelque peu le simple et honnête citoyen tandis qu’il pianotait sur les touches de son portable.
J’ai toujours su que la technologie changeait les hommes, pensa-t-il pendant que les informations se téléchargeaient : disposer d’une voiture à l’autonomie de 100 bornes, d’une vitesse de pointe ridicule, dépendre du climat et de la durée du jour, cela a de quoi rendre fou un jeune homme désireux de représenter l’ordre et la loi…ou bien l’inciter à renouer avec les cycles naturels, se poser. J’ai l’impression qu’ici on a à la fois l’un et l’autre.
- Veuillez nous décliner votre identité, Monsieur, exigea le policier tout en lisant les informations s’affichant sur son PDA.
Ce fut au tour de Bertrand de soupirer.
- Je crois que vous les avez sous les yeux, monsieur l’agent, fit-il simplement remarquer, passant sous silence une théorie qui avait pour thème général la faculté de l’agent à lire.
- C’est votre identité que je contrôle, pas celle de votre téléphone monsieur, lui répondit-on sur un ton sec, cassant et autoritaire.
« Quel connard » laissa involontairement échapper le gaillard blond en un murmure, seul au monde, tournant le dos à l’interrogatoire, le regard tourné vers la lune.
L’auteur déclina son nom prénom, adresse, sa situation familiale…
- Et vous êtes ? Gérant d’une exploitation agricole !? déclara l’officier de police sur un ton fort peu assuré.
Bertrand savoura pleinement la bourde de celui qui venait bêtement de lui souffler la bonne réponse. Répondre « écrivain » aurait pu l’exposer à de nombreuses tracasseries, mais…
Exploitant agricole !
Ces simples mots avaient eu la force d’arracher un jeune policier à ses rêveries : il s’était retourné en direction de Bertrand et lui affichait maintenant un sourire si ouvertement amical
qu’il se distinguait nettement, même à contre-lune.
Le visage de son collègue, éclairé par la lueur blafarde de son PDA, s’enlaidissait au contraire de rides dues à la tension nerveuse. Il se rappelait avec douleur d’une des plus terribles colères de son chef :
Faut-il que je vous rappelle que l’économie s’est écroulée, que les magasins sont vides et que le pays crève la dalle ? Le premier connard qui fera chier, de près ou de loin, un type qui sait élever des bêtes ou faire pousser un truc du sol, qui lui fera perdre de son temps, je vous jure que je lui fous ma main dans la gueule et l’affecte au sauvetage en mer sur un pédalo.
- Voila où on en est avec tes conneries ! fit remarquer le policier selenophile. Tu aurais dû te douter que monsieur était quelqu’un d’important : qui a aujourd’hui les moyens de circuler dans une voiture thermique à 500 euros or le litre ? Un ex-tradé (2) peut-être ?
Bertrand ne s’y ferait jamais, mais pourtant c’était vrai : à cinquante ans, le corps meurtri et blessé par ses travaux de ferme, il avait néanmoins fait face à l’effondrement économique et social global de 2013, rassemblé, engagé et nourri autour de lui, des amis d’abord, des amis d’amis ensuite, puis des inconnus affamés. Il était rapidement devenu, à sa grande surprise, un notable aimé et respecté. Riche ? Dans un sens, oui : suffisamment en tout cas pour se permettre le confort d’une voiture à essence pour rejoindre ses amis au rendez-vous littéraire annuel de Crozon.
Un voyage en calèche de plus d’une semaine, début Octobre, aurait été trop éprouvant. Sans parler des nombreuses haltes imposées par une éventuelle voiture électrique.
- Toutes mes excuses pour la gêne occasionnée, se démonta l’appareil cantonal de surveillance à l’intention de Bertrand tout en donnant son PDA à son collègue.
L’interpellé eut le temps de voir apparaître, sur le visage du policier, les tristes stigmates de l’envie, d’une colère couvant sous les cendres de la soumission. Un état d’esprit dévastateur qu’il rencontrait fréquemment chez certains de ses amis il y a plus de dix ans.
C’était l’époque d’avant, celle de la grande injustice et de la profusion des richesses. La petite Lyco ne pourra jamais imaginer la réalité d’un centre commercial, ni que ce monde d’abondance portait en lui une minorité grandissante de pauvres laissés sur le carreaux ; se recroquevillant sur eux-mêmes, haïssant l’injustice, et reportant leur colère et leur envie sur les « privilégiés », les « riches » ou les politiques.
Et aujourd’hui, c’est moi que l’on regarde de cette manière. Je ne sais toujours pas comment m’y faire…ni si c’est seulement possible…de s’y faire.
En toute logique, l’auteur/cultivateur aurait du profiter de l’aubaine pour s’éclipser, mais un indéfinissable flottement d’âme l’en empêcha.
Compassion ? Sociabilité ? Désir de s’informer ? Un peu de tout ça sans doute…
- Et ici, comment ça se passe ? demanda-t-il à l’agent qui rangeait le PDA dans la voiture.
- Comme chez vous j’imagine, répondit l’agent en faisant face à l’écrivain. Il y a dix, lorsque tout a foutu le camp, et que seul l’or, ce qui se mange ou permet de se chauffer a gardé de la valeur, des personnalités locales ont émergées. Après, tout dépend du caractère des dites personnalités. Ici, on n’a pas trop à se plaindre, mais les types sympas comme vous se font rares.
- Comment pouvez-vous penser que je suis quelqu’un de « sympa » s’étonna Bertrand ?
- Disons que d’années en années, ceux qui ne le sont pas font de moins en moins de manières, vous voyez ce que je veux dire ? Ils se retrouvent les rois de leur région, de leur petite ville ou de leur département, et souvent sans y avoir été préparés. Je peux vous dire que ça fait souvent du vilain.
Personne n’a jamais été préparé à ça, pensa Bertrand, amer.
Et surement pas moi.
Pourtant, la fortune verte de l’auteur/exploitant fut habilement et démocratiquement exploitée et utilisée, grâce à sa nature équilibrée, mais aussi par l’aide inattendue qui lui était venue de ses amis Véliens : Silène n’avait pas son pareil pour seconder le chef d’exploitation et diriger des équipes de travailleurs. Ces derniers avaient souvent non seulement tout à apprendre des bases de l’agriculture, mais aussi de la vie en commun. Chako et Lyra avaient été parmi les premiers à se remettre de la chute du monde moderne, et à faire le deuil de la vie qu’ils s’étaient préparée. Tristan s’était montré d’une aide remarquable, sentant venir les difficultés inhérentes à la toute jeune démocratie bien avant qu’ils ne surviennent.
Easter et son compagnon, ainsi qu’Arielle et Coline, avaient réussi à établir une communauté qui accueillait, entre autres, les anglais fuyant la rigueur du climat d’Albion.
Depuis la fin de l’économie et la désastreuse crise énergétique, le village global ne l’était définitivement plus que virtuellement : les villes et régions se trouvaient d’un seul coup situées à des jours d’un transport souvent coûteux, trop pour que l’état ruiné puisse encore maintenir une présence centralisée crédible.
Chaque localité ressemblait de plus en plus souvent à des cités-état indépendantes : une mosaïque de régimes politiques dessinait dorénavant la France, de la ploutocratie à l’anarchie.
Bertrand présidait pour sa part une bonne vieille démocratie directe où quelques milliers d’agriculteurs et employés agricoles se retrouvaient pour voter ou soumettre des « propositions ».

- Mais où est-ce que vous allez comme ça ? reprit l’agent en considérant le visage pensif de l’agriculteur.
- Sur la presqu’île de Crozon, revoir des amis et la mer, avoua Bertrand à sa propre surprise.
- Vous dépensez une fortune et prenez des risques inconsidérés uniquement pour faire ce que vous pourriez aussi bien faire de chez vous par Gougueule Talk et Gougueule View ?

- Ce n’est pas la même chose : j’ai besoin de voir la mer, son infinie profondeur de vue, son odeur, son sel, sa vie, je dois sentir, m’immerger dans cette origine de toute vie.

- Et vos amis ?

- Oui…oui mes amis…il y a des choses que les corps se disent pendant que les esprits se parlent, et que nous ne nous exprimons pas, même par caméras 3D interposées.

- Ah ah ! Je comprends mieux maintenant, sourit l’agent à la mention des corps communiquant. D’un sourire qui prouvait à l’auteur que ce gaillard n’avait au contraire absolument rien compris.

Mais pourquoi lui dis-je tout cela, comment puis-je mettre notre rassemblement clandestin en péril, et où vais-je trouver ces idées sur l’océan ? Et pourquoi l’ai-je appelé la mer ?Bon sang, voyager de nuit n’est plus de mon âge.

- Je vais devoir reprendre la route si vous n’avez plus besoin de moi : je me sens vraiment fatigué.
- Bien sur, lui répondit l’agent en raccompagnant l’usager de la route jusqu’à son véhicule : Vous saluerez Mr Quiniou pour moi !

La main de Bertrand se crispa sur la poignée de la porte de la quatre-ailes.
Je me suis fait avoir : ils savent.

- Ne faites pas cette tête ! Vous allez à Crozon, êtes agriculteur, il n’y a pas besoin d’être un génie pour en déduire que vous y allez nécessairement pour vendre vos produits à celui qui dirige maintenant le tourisme et l’accueil de luxe en Bretagne.
- Bien vu ! fit Bertrand, amer, tout en essayant de cacher son soulagement.
- Ne vous inquiétez, je ne suis pas du genre à essayer de me payer sur la bête, à prélever une taxe de passage…
- Vous voulez m’acheter une bonne bouteille, c’est ça ? avança Bertrand.
Maintenant c’est moi qui fais les questions et les réponses. Du coup, je ne saurai jamais ce qu’il me veut vraiment.
- C’est possible ça sembla s’émerveiller le jeune agent ?
- Oui : j’ai perdu mon droit à ne pas distiller il y a trois ans en faisant une petite liqueur de prune expérimentale qui n’était pas à jeter aux cochons. Et ça c’est su…hélas.
- Le droit à ne pas distiller ?
- Edit royal du 6 mai 2020 : tout exploitant ayant fait montre de sa faculté à produire un alcool bon, sain, tonique et exempt d’effets secondaires notables sera sommé par la présente d’en produire une quantité égale chaque année dans le cadre de l’édit sur la cohésion et l’identité nationale.
Apparemment, l’absence totale d’alcool est jugé pire que sa profusion.
- Ah oui l’édit de Nantes, parlez si je le connais celui-là ! Y sont pas nombreux à protester dans le milieu d’ordinaire en fait...y sont surtout pas au courant et pas envie d’entendre parler de sa révocation.
Evidement…pensa Bertrand, sauf que gérer des milliers de types bourrés n’est pas de tout repos. Enfin…Paris vaut bien une cuite.
- Allez, je dois bien pouvoir vous offrir une petite bouteille de derrière les fagots et…
- M’offrir ? Vous plaisantez ! Je vous ai déjà dit que je ne buvais pas de ce pain-là !
- J’insiste…
- Vous avez franchement de la chance que je ne sois plus en service depuis que la spasmo 5 a fini de trembler il y a cinq minutes sinon…sinon…
L’agent balbutiait, éprouvait d’évidentes difficultés pour dire ce qu’il pensait et recouvrait sa gêne d’un voile de menaces peu crédibles. Il semblait néanmoins chercher du fond de son cœur une raison oubliée, un souvenir douloureux, un centre humain avec lequel il n’était plus en contact depuis longtemps.
- C’est que…vous comprenez monsieur…nous sommes bien payés, en bon or, ce n’est pas ça le problème…le problème, c’est qu’il n’y a plus rien, nulle part, rien qui s’achète. Alors pour une fois, vous comprenez…
- Oui, je comprends.
Bien sur que je comprends…
Bertrand reprit la route, avec vingt francs or de plus dans sa bourse et deux bouteilles de prune en moins.
C’est comme cela qu’il lui avait bien fallu devenir riche, pour laisser à la plupart des hommes une des rares dignités qu’il leur restait.

Une fois la voiture thermique hors de vue, le jeune policier alla rejoindre son confrère qui disposait un triangle clignotant de signalisation sur le bord de la route.

- Ne me dis pas que nous sommes vraiment en panne !
- C’est toi qui conduisais, c’est à toi de me dire…
- Eh merde…
- Alors, ça a donné quoi ?
- Il n’est définitivement pas venu pour se faire de l’or ou simplement rencontrer des amis avec qui visiter nos plages : il est définitivement un écrivain contrevenant, et je suis sur que les gens qu’il va retrouver le sont aussi.
- D’un autre coté, il est agriculteur exploitant…il a vraiment trouvé la parade celui-là !
- Oui et c’est tant mieux, on retransmettra l’info mais je serais gêné qu’il soit emmerdé, il m’est définitivement sympathique : pas un mot plus haut que l’autre…
- Bah, ils ne risquent pas grand-chose, juste d’être sommés de donner leurs textes à Gougueule pour qu’ils soient édités et offerts à la vue de tous…je me demande même pourquoi on insiste à nous donner pour mission de traquer les contrevenants ; ni pourquoi ces contrevenants insistent pour ne pas être édités. Bordel, la publicité ne sert plus à rien puisqu’il n’y a plus rien à vendre !
- Un édit est un édit…
- Oui et nous on est deux quoi, à ton avis ? A attendre que le soleil se lève pour rejoindre notre poste ?

II- Une quatre-ailes tremble, un Chako s’éveille

Le soleil venait de se lever, lorsque Bertand-Môgendre crût sentir l’odeur de la mer.
Impossible, nous sommes encore à au moins cent bornes.
Puis, rapidement, venant de l’arrière du véhicule, il entendit Chako et Lyra gémir, crier, puis hurler dans leur sommeil, éveillant rapidement la petite Lyco qui, bien entendu, paniqua et hurla à son tour.
Ah, mais merde, quelle journée ! pesta Bertrand tout en garant à nouveau la voiture en catastrophe sur le bas-côté.
Dès qu’il ouvrit la portière du véhicule, la petite Lyko sauta littéralement dans les bras de son parrain, terrifiée.
Lorsque Chako et Lyra s’éveillèrent enfin, ils s’enlacèrent en pleurant.
Ils ne pensent même pas à leur enfant…en sept années, je ne les ai jamais vus réagir de cette manière, jamais…

- Une plante, une monstrueuse plante…, commença Chako.
- Sèche, affamée, avide de la chair des hommes…, continua Lyra.

J’ai dû exagérer, trop insister sur la nécessité de faire gaffe aux mauvaise herbes qui peuvent étouffer les plantes ou dérober leur engrais, se culpabilisa Bertrand.

- La mort, le néant, la désolation…
- Et puis la mer, la mer, l’origine de tout, la vie
- Et cette phrase, un murmure, à peine audible…
- Un matériau révolutionnaire ?
- Oui…peut-être…

Bertand avait à peine saisi les paroles que s’étaient murmurés ses deux amis : désireux de protéger la petite Lyco effrayée, il s’était reculé de quelques pas en tenant toujours la petite accrochée à con coup.
Mais maintenant que le couple semblait réaliser qu’il ne se trouvait pas isolé, seul au monde dans son lit et retrouvait pied avec la réalité des légumes qui l’entourait…

-Tout va bien ? avança Bertand en déposant la petite dans les bras de sa mère.
La récolte a été excellente cette année, nous avons de quoi tenir au moins deux hivers





Notes

(1) Aussi appelée spasmo 5 par ses utilisateurs, en raison des convulsions agitant le véhicule à chaque accélération.
(2) Lorsqu’ils furent traqués puis emprisonnés par les foules américaines qui s’étaient rappelé les sinistres vertus du lynchage, Les traders, réclamant leur extradition à corps et à cris furent bientôt appelés, en France, les ex-tradés.
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Message  Invité Ven 27 Nov 2009 - 14:32

Juste un mot pour vous dire que je ne commenterai pas, et sans doute ne lirai pas la suite (j'ai parcouru la version de ce chapitre que vous avez postée dans le forum "atelier"), tout bêtement à cause de la présence de membres réels de Vos Écrits. Je fais un blocage sur les histoires à clef.
Que cela ne m'empêche pas de vous souhaiter bonne chance dans l'entreprise !

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Message  Invité Ven 27 Nov 2009 - 14:43

Pas de titre à te proposer, mais ça aurait vraiment été dommage de ne pas poster ici ce premier roman rendant justice aux personnages pittoresque que sont les Véliens, Boc ! Je souhaite longue vie à ton inspiration !

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Message  boc21fr Ven 27 Nov 2009 - 14:44

socque a écrit:Que cela ne m'empêche pas de vous souhaiter bonne chance dans l'entreprise !
Merci pour vos encouragements socque !
Je vous sais grès également d'avoir la délicatesse de me faire état de ce "blocage".
Je vous avoue que me sens également gêné de déployer sur le long terme une fiction reprenant les pseudos de personnes réelles...
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Message  Sahkti Ven 27 Nov 2009 - 15:42

J'aime bien l'idée que la mention de Exploitant agricole fasse naître un sourire amical, ça correspond à ma façon de voir les choses.

Sinon, j'avoue d'emblée avoir eu du mal à donner à ce récit le regard qu'il mérite parce que ces mentions véliennes, bof et plus que bof... en ce qui me concerne. J'ai toujours l'impression qu'on est dans la grosse farce quand c'est comme ça, même si ce n'est pas forcément le cas.

J'essaie malgré tout de faire abstraction de cela (pas simple!) pour m'en tenir au corps de l'histoire et à ta manière de la raconter.
Je crois que ça vaudrait la peine de te poser un peu, de ne pas vouloir tout dire ni tout expliquer, d'insuffler une certaine nonchalance au récit qui lui permettrait de tenir sur la durée.
Parce qu'il y a pas mal de trucs intéressants dans tout ceci mais une certaine fébrilité maladroite dans l'écriture que tu pourrais sans doute contenir.
C'est une aventure humaine plutôt riche que tu as entamé là, bonne continuation !
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Message  Chako Noir Ven 27 Nov 2009 - 17:39

Et ben voilà, le boc est de retour =)
Note: (à la fin) "tenant toujours la petite accrochée à son cou"
Et puis tu m'as récidivé Lyco........ :-(
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Message  Lucy Sam 28 Nov 2009 - 3:13

Bien ! Tu as posté dans l'exo.
Tu t'engages dans un sacré truc, mais il est vrai qu'il ne faut pas voir les pseudos véliens comme les personnes qui se cachent derrière, alors pas de misère.
Je ne ferais que me répéter, alors j'attends la suite. Que dire de plus ?
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Message  grieg Sam 28 Nov 2009 - 14:32

je ne pourrai pas commenter ton texte, boc, parce que son côté burlesque n'est pas ma tasse de thé (pas seulement à cause des références véliennes qui ne me dérangent pas plus que ça), et je me montrerais injuste en soulignant les nombreux passages qui me gênent, alors que l'ensemble est plein de qualités.

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Message  Kilis Dim 29 Nov 2009 - 17:37

. Comme d'autres, je suis plus que réticente quant à la formule mise en scène de personnages réels dans un récit de fiction. Je trouve que ça a un côté puéril. Excepté bien entendu, s'il s'agit de relater occasionnellement une anecdote. Mais ici, le thème de l'exo est nettement annoncé comme littéraire puisqu'il s'agit d'écrire un roman.
. Ceci étant, j'ai lu ton texte. Mais, sincèrement, il ne m'a pas emballée. L'histoire ne m'a pas intéressée et j'ai trouvé l'écriture scolaire et maladroite.
. Et boc, cela me pèse beaucoup d'être aussi franche.
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Message  boc21fr Dim 29 Nov 2009 - 17:58

Effectivement Pili et grieg, j'ai plus que le sentiment de ne pas "jouer le jeu" d'une production littéraire et de venir juste livrer une énième potacherie. Sans doutes plaisante, mais aux antipodes, effectivement, de ce que cet EXO nous suggère...
Bon si j'arrive à mettre sur pied une narration un peu plus sérieuse je vous la poste ;o)
Sinon promis j'envoie la suite de cette histoire clin d'œil sur un autre fil.
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Message  bertrand-môgendre Lun 30 Nov 2009 - 14:08

Histoire clin d'œil hors du commun.
Tu joues l'originalité avec des personnages qui ressemblent à certains intervenants de Vos Écrits. Ce Bertrand Môgendre n'est pas de ma lignée puisque je suis du clan des minuscules. Ouf !
Va-t-il y avoir d'autres rencontres ?
Un meurtre peut-être ? Affaire à suivre.
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Message  roudorack Lun 7 Déc 2009 - 21:21

J'ai beaucoup aimé ce début.
Pour ce qui est des pseudos, je crois que c'est sans intérêt : il suffit de les ignorer ou de les changer. Ceci étant, je ne suis pas certain de l'intérêt de livrer aussi explicitement ses sources d'inspiration : c'est bien du boc, ça.
Je trouve que l'essentiel est fait, dit, qu'on se situe fort bien et qu'on est bien pris dans l'univers. On en voit bien l'intérêt, à la lisière de la critique de notre monde et de ce qu'il pourrait produire. De l'anticipation, quoi.
Par contre, je ne vois pas forcément l'intérêt de l'irruption onirique sur la fin. L'histoire ne peut-elle se poursuivre simplement ? Faut-il vraiment lui ajouter du fantastique ? Ce suspens ne gâche-t-il pas, finalement, un récit dont l'intérêt réside dans l'attitude des autorités face à ces écrivains-paysans. Il me semble qu'on a déjà là suffisamment de matière. Par contre, pour une nouvelle, c'est clair. Un roman, j'ai plus de doutes.
En tout cas, de mon point de vue, c'est vraiment un texte sympa.

roudorack

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