Nos aphorismes et pensées insensées
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Re: Nos aphorismes et pensées insensées
heu.......... ça m'en rappelle une assez naze, mais je résiste pas :coline Dé a écrit:Dans une rue déserte, un aveugle braille son désespoir.
L'aveugle :
- putain, c'est écrit petit...
- normal, c'est du papier de verre
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
naze, banale, bachée et rabachée.
Tu peux faire mieux que ça mentor. ^^
Tu peux faire mieux que ça mentor. ^^
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
j'aime beaucoup tes "baché et rabaché" :-))Evanescent a écrit:naze, banale, bachée et rabachée.
Tu peux faire mieux que ça mentor. ^^
oui, je peux surtout faire PIRE !
mais j'ose pas
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Oui, ça sera pas la peine, einh.
(faut que je le place dans un texte le "baché et rabaché" ^^)
(faut que je le place dans un texte le "baché et rabaché" ^^)
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Des fois je me demande si les gens qui lisent dans le train vieillissent plus vite à force de ne pas voir le temps passer...
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Quand j'eus pratiquement broyé tout le noir dont je disposais, je pensai à l'inscrire sur la liste des courses.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
L'écureuil s'est fait bouffé des noisettes à la bourse ....
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Frustration quotidienne: allez pisser et se faisant, interrompre un cd et le reprendre après.(je ne peux pas le mettre au maximum; colocs, voisins etc.) Les choses ne sont plus pareils la vessie vide.
Deuxième frustration quotidienne: Avoir le sentiment intense et incontournable qu'il me faut une autre tasse de thé et se faisant interrompre un cd et le reprendre après.
Ça m'arrive à chaque putain de jour docteur.
Deuxième frustration quotidienne: Avoir le sentiment intense et incontournable qu'il me faut une autre tasse de thé et se faisant interrompre un cd et le reprendre après.
Ça m'arrive à chaque putain de jour docteur.
Bunje- Nombre de messages : 215
Age : 109
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Je te ferais bien une ordonnance !
"Chaque fois que le symptôme apparait, si vous pouvez remplacer "se" par "cela", prendre un petit "ce"
Pour la frustration, consultez un psy ou achetez un moyen moderne d'écouter non stop.
Ca fait trente deux €. Vous avez votre carte vitale ?"
"Chaque fois que le symptôme apparait, si vous pouvez remplacer "se" par "cela", prendre un petit "ce"
Pour la frustration, consultez un psy ou achetez un moyen moderne d'écouter non stop.
Ca fait trente deux €. Vous avez votre carte vitale ?"
Invité- Invité
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Bunje a écrit:Frustration quotidienne: allez pisser et se faisant, interrompre un cd et le reprendre après.(je ne peux pas le mettre au maximum; colocs, voisins etc.) Les choses ne sont plus pareils la vessie vide.
Deuxième frustration quotidienne: Avoir le sentiment intense et incontournable qu'il me faut une autre tasse de thé et se faisant interrompre un cd et le reprendre après.
Ça m'arrive à chaque putain de jour docteur.
On doit trouver sur la net, un site japonais (ils sont très forts pour ce genre d'objets) une théière- lecteur de C-D qui fasse aussi pissotière.
muzzo- Nombre de messages : 618
Age : 90
Localisation : Va savoir...!
Date d'inscription : 13/07/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Allô docteur? Quoi de neuf? Ha-ha, c'était drôle, non? Non? Bon, d'accord. C'était juste pour un rendez-vous. De quoi je souffre? Mais si je le savais, vous croyez que je prendrais un rendez-vous? J'irais direct aux urgences! Oui, voir le docteur House, c'est cela même. Votre humour est encore pire que le mien, doc. Oui, certes, c'est vous l'doc, doc. Non je n'ai pas de fièvre. Ma température est normale, je n'ai pas de bouton, je n'ai pas le teint pâle, je n'ai mal ni au dos ni à la gorge. En fait je n'en sais rien du tout. Peut-être que j'avais simplement besoin de parler. Un psy, c'est cela. Mais pourquoi aller voir un psy quand je vous ai au bout du fil? Vous ne faites pas payer les consultations téléphoniques, que je sache? Ah, vous m'emmerdez, doc. J'crois que je prendrai une aspirine.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
L’amour fiction
Saloperie
La vie à deux
Amour fiction
La vie quotidienne
Identique à hier
Amour fiction
Les nerfs à vif
Saloperie
Les sentiments
Entremêlés
Âme sœur
Nous, nous
Sales arriérées
Amour fiction
La réalité
S’enfonce
Amour fiction
Je saute
Une brique au pied
Amour fiction
Tricoter serré
Par grand-mère
La vieille crisse
Oublié
Saloperie
La vie à deux
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La vie quotidienne
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La vieille crisse
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Bunje- Nombre de messages : 215
Age : 109
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Je ne suis pas croyant, mais même quand on ne croit pas, il y a des limites. On ne peut pas ne pas croire sans limites, vu qu'il y a des limites à tout.
ça n'est pas de moi mais de R. Gary, et c'est génial !
ça n'est pas de moi mais de R. Gary, et c'est génial !
Invité- Invité
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
J'avais tellement mangé que mon ventre venait de s'asseoir sur mes genoux.
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Zou a écrit:J'avais tellement mangé que mon ventre venait de s'asseoir sur mes genoux.
;-) Ça sent le vécu.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Petite réflexion inspirée par Kazar :
"Je dissèque le texte et taille dans le vif. Toi tu tranches. La littérature est une boucherie."
"Je dissèque le texte et taille dans le vif. Toi tu tranches. La littérature est une boucherie."
Invité- Invité
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Moi, c'est plutôt peinture ou jardinage :
"Elle a repéré un concours qui lui fait moins peur que les autres : le thème en est le jardin, un sujet qu'elle connait bien. C'est l'occasion de s'essayer à l'art de semer les mots. Il lui semble que ce doit être un peu du même ordre que de composer un massif : définir une structure, évaluer les points de vue, disposer les phrases en fonction de leur harmonie, donner une couleur, créer une ambiance…
Très vite elle s'aperçoit que la comparaison ne s'arrête pas là : elle sème et quelque chose lève, mais il y a beaucoup d'adventices, pas toujours identifiables au premier coup d'œil, et elle a peur d'arracher – peut-être de saccager le travail qu'elle a effectué. Elle se donne du temps pour réfléchir. Après, c'est enraciné, et il faut suer davantage pour extirper les indésirables. Cela pousse, peu à peu, pas toujours droit, pas souvent comme elle l'avait imaginé, mais une partie du charme vient justement de la surprise.(...)"
"Elle a repéré un concours qui lui fait moins peur que les autres : le thème en est le jardin, un sujet qu'elle connait bien. C'est l'occasion de s'essayer à l'art de semer les mots. Il lui semble que ce doit être un peu du même ordre que de composer un massif : définir une structure, évaluer les points de vue, disposer les phrases en fonction de leur harmonie, donner une couleur, créer une ambiance…
Très vite elle s'aperçoit que la comparaison ne s'arrête pas là : elle sème et quelque chose lève, mais il y a beaucoup d'adventices, pas toujours identifiables au premier coup d'œil, et elle a peur d'arracher – peut-être de saccager le travail qu'elle a effectué. Elle se donne du temps pour réfléchir. Après, c'est enraciné, et il faut suer davantage pour extirper les indésirables. Cela pousse, peu à peu, pas toujours droit, pas souvent comme elle l'avait imaginé, mais une partie du charme vient justement de la surprise.(...)"
Invité- Invité
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Un dimanche à la campagne
Nous étions assis à sa bouche
Langue pendante et canne à pêche
Mouettes criardes et chapeau baissé
Sa barbe hirsute, ses dents sorties
Trois tonalités : noir, gris et blanc
Rien ne sortait, ou presque
Son nez allongé faisait danser nos cordes
Et l’eau blanche baignait nos pieds
Car dans sa bouche il n’y avait rien
Rien à pêcher, alors nous pensions
Nous étions assis à sa bouche
Langue pendante et canne à pêche
Mouettes criardes et chapeau baissé
Sa barbe hirsute, ses dents sorties
Trois tonalités : noir, gris et blanc
Rien ne sortait, ou presque
Son nez allongé faisait danser nos cordes
Et l’eau blanche baignait nos pieds
Car dans sa bouche il n’y avait rien
Rien à pêcher, alors nous pensions
Bunje- Nombre de messages : 215
Age : 109
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Je t’attendais sur une île
Celle qui n’a plus de nom depuis que tu lui as pris le sien
Je me rappelle mes rêves d’antan où tu vivais en image
Les nuages passent en accélérés
Par le ciel gris de novembre, que les huards ont déserté
Leurs chants sur cette île sont partis
Et mes songes paraissent bien tristes
Alors je pense aux oiseaux
Le matin arrive
Le lac miroite l’aurore
Les oiseaux sont gravés à sa surface
Je saute et les rejoins, mes rêves
haha, excusez-moi ce retour aux sources que je vous fait subir
Celle qui n’a plus de nom depuis que tu lui as pris le sien
Je me rappelle mes rêves d’antan où tu vivais en image
Les nuages passent en accélérés
Par le ciel gris de novembre, que les huards ont déserté
Leurs chants sur cette île sont partis
Et mes songes paraissent bien tristes
Alors je pense aux oiseaux
Le matin arrive
Le lac miroite l’aurore
Les oiseaux sont gravés à sa surface
Je saute et les rejoins, mes rêves
haha, excusez-moi ce retour aux sources que je vous fait subir
Bunje- Nombre de messages : 215
Age : 109
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
pas désagréable du tout, ces sources, le matin comme ça !
Je me rappelle mes rêves d’antan où tu vivais en image J'aime beaucoup ça et ça :
Les oiseaux sont gravés à sa surface
Je me rappelle mes rêves d’antan où tu vivais en image J'aime beaucoup ça et ça :
Les oiseaux sont gravés à sa surface
Invité- Invité
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
coline Dé a écrit:Le monde m'affame. Empathie ?
L'immonde ta femme, c'est pire. (Et partie ? Qui plus haït ?)
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Island a écrit:Petite réflexion inspirée par Kazar :
"Je dissèque le texte et taille dans le vif. Toi tu tranches. La littérature est une boucherie."
Là aussi, je m'inscris en faux.
Même si écrire ne sert à rien s'il ne s'agit pas de s'en prendre à "la mer gelée qui est en nous" (Kafka), les armes du boucher ne servent que fort peu, pour y parvenir.
Il me semble que l'on fait trop référence au tripal, à la boucherie, etc. C'est quand même plutôt au niveau du coeur et du cerveau que ça se passe, non ?
Je crois davantage aux métaphores du tisserand, par ex., ô Pénélope !
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
...Bunje a écrit:L’amour fiction
Saloperie
La vie à deux
Amour fiction
Ouipre, mais tu connais mieux ? Ou moins pire ?
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
la vie de chien
Bunje- Nombre de messages : 215
Age : 109
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Il me semble que l'on fait trop référence au tripal, à la boucherie, etc. C'est quand même plutôt au niveau du coeur et du cerveau que ça se passe, non ?
T'as bien raison, le cœur ouvert et sanglant, suintant et puant, qu'il faut disséquer au scalpel rouillé de minces couches de sang noire séché que le cerveau à relégué au cœur comme un enculé à qui l'on refile un rhume.
Bunje- Nombre de messages : 215
Age : 109
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Merci Coline,
Bunje- Nombre de messages : 215
Age : 109
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Bunje a écrit:Il me semble que l'on fait trop référence au tripal, à la boucherie, etc. C'est quand même plutôt au niveau du coeur et du cerveau que ça se passe, non ?
T'as bien raison, le cœur ouvert et sanglant, suintant et puant, qu'il faut disséquer au scalpel rouillé de minces couches de sang noire séché que le cerveau à relégué au cœur comme un enculé à qui l'on refile un rhume.
T'es cool, toi.
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Narcisse noyé dans son Écho
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
pierre-henri a écrit:Bunje a écrit:Il me semble que l'on fait trop référence au tripal, à la boucherie, etc. C'est quand même plutôt au niveau du coeur et du cerveau que ça se passe, non ?
T'as bien raison, le cœur ouvert et sanglant, suintant et puant, qu'il faut disséquer au scalpel rouillé de minces couches de sang noire séché que le cerveau à relégué au cœur comme un enculé à qui l'on refile un rhume.
T'es cool, toi.
T'a mère est tellement grosse que...
À quoi bon chercher du bouc-émissaire une once d'humour. Condamné à l'exil, incompris, comme il est heureux, le bouc émissaire, derrière ses hautes tours en briques de victime.
Bunje- Nombre de messages : 215
Age : 109
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Bunje a écrit:pierre-henri a écrit:Bunje a écrit:Il me semble que l'on fait trop référence au tripal, à la boucherie, etc. C'est quand même plutôt au niveau du coeur et du cerveau que ça se passe, non ?
T'as bien raison, le cœur ouvert et sanglant, suintant et puant, qu'il faut disséquer au scalpel rouillé de minces couches de sang noire séché que le cerveau à relégué au cœur comme un enculé à qui l'on refile un rhume.
T'es cool, toi.
T'a mère est tellement grosse que...
À quoi bon chercher du bouc-émissaire une once d'humour. Condamné à l'exil, incompris, comme il est heureux, le bouc émissaire, derrière ses hautes tours en briques de victime.
C'est drôle les gens qui veulent inventer des engueulades. Entre Mitsouko et moi, jusque là, pas l'ombre d'une, désolé. Mais une chouille d'humour, justement, ce que certains doivent avoir du mal à l'encaisser...
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
son sang-froid me donne chaud
son sang chaud me fait froid dans le dos
son sang chaud me fait froid dans le dos
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Dans les maisons de retraités:
Trop de veillesse tue la viellesse.
Dans les camps de réfugiés:
Trop de jeûnes tue la jeunesse.
Trop de veillesse tue la viellesse.
Dans les camps de réfugiés:
Trop de jeûnes tue la jeunesse.
choobe- Nombre de messages : 33
Age : 39
Date d'inscription : 19/04/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Sahkti a écrit:son sang-froid me donne chaud
son sang chaud me fait froid dans le dos
ou:
Son sang-froid me glace
son sang chaud m'embrase
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Ha oui, c'est clairement meilleur!Arielle a écrit:Sahkti a écrit:son sang-froid me donne chaud
son sang chaud me fait froid dans le dos
ou:
Son sang-froid me glace
son sang chaud m'embrase
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
mais qui a dit que les bouchers n'avaient pas de coeur ? ou de cerveau ? ;-)pierre-henri a écrit:Island a écrit:Petite réflexion inspirée par Kazar :
"Je dissèque le texte et taille dans le vif. Toi tu tranches. La littérature est une boucherie."
Là aussi, je m'inscris en faux.
Même si écrire ne sert à rien s'il ne s'agit pas de s'en prendre à "la mer gelée qui est en nous" (Kafka), les armes du boucher ne servent que fort peu, pour y parvenir.
Il me semble que l'on fait trop référence au tripal, à la boucherie, etc. C'est quand même plutôt au niveau du coeur et du cerveau que ça se passe, non ?
Je crois davantage aux métaphores du tisserand, par ex., ô Pénélope !
Invité- Invité
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
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A ton rythme, les nuages en purée ne seront que roses,
laisse de coté ton suicide et laisser rentrer le soleil.
Je sais pas, regarde les chattes bondir z'à la bouche sans dégout,
course des souris en te caillant les meules, par exemple.
Rire quoi
Faut en finir avec les étoiles inquiètes,
laisser sortir des bourgeons même à l'hiver.
On va laisser là, les comptes-rendus des caniveaux,
les flaques sourdes d'eau daubée,
parce que c'est l'heure de danser,
parce que la nausée fait chier,
et la vérité fait mal au cul :
les string ne sentent en général absolument rien, surtout ceux en satin.
Tu peux te sentir les doigts après avoir suçoté un cache sexe, vendu séparément.
Essaye de prendre un peu de liberté dans les yeux,
de ne pas manger tes édredons,
tire les rideaux, aère la pièce,
regarde dehors , les boisseaux sont presque agités par le vent,
le train est funambule,
la mer du ciel est agitée par le drapeau rouge.
C'est l'heure de danser le matin :
c'est toujours la bonne heure pour danser.
Tu va pas dire dommage à chaque fois,
tu vas pas faire hommage à chaque froid
Danse, Bordel entre deux verres , Entre-Deux-Mers,
enfile des pipes ou des perles à la queue leu leu devant Dieu mais pas ta mère.
Pas vu pas épris. Pas vu pas mépris.
Répand un peu de foutre d'amour un peu partout :
sois dégueulasse pour de vrai !
C'est toujours à la bonne heure de bander
ses yeux devant les couleurs :
de vénérer le gris et de se tatouer de noir,
déclencher des cataclysmes pour cerveaux cataplasmes.
Danse à la place au dessus du fleuve qui regarde ahuri la famille goéland qui à élu domicile au pied du Ministère De l'Économie Et Des Finances.
Et si ça te parait dur, t'affoles pas c'est normal, la vie en érection
le ciel bleu comme un Viagra, le soleil naissant comme un Cialis.
L'ère changera autant de fois par seconde, tiens ! Elle se fait belle !
Tu feras le contraire de ce que tu penses, tu souffleras des bougies inutilement rayées. Les cerises du Foret-Noire te paraitront parfaitement infâmes mais tu leurs diras " j'ai aimé merci "
A ton rythme les nuages en purée ne seront que flocons qui dévalent en oblique sur la mousseline qui te recouvre,
parce qu'à la fin, tu ne sais plus à qui tu t'en prends,
tu ne sais plus de qui tu t'éprends,
seulement reste ton cœur a pendre qui se balance
depuis des lustres sous la lumière qui s'en diffuse.
Ça te fait des chaleurs douces,
ça te fait de violentes chaleurs,
avec ce côté chialeur que tu aimerais tant.
Les feux de la rampe rampent si bas alors que le l'astre est déjà si haut.
Toujours le même ordinaire.
En vouloir et aimer.
En vouloir à aimer même,
repasser le temps passé en boucle sur des tables de complications.
Tu mérites d'être tiré par l'oreille de là,
attrape la lassitude au lasso
tiens-toi droit en laisse ou secoue-toi, pour que les pellicules qui tombent des nuages n'ensevelissent pas ton pardessus.
Ma suggestion: danse, tournicote, tricote les bras au ciel
les yeux levés jusqu'au blanc, sinon on va tous mourir.
C'est pas sérieux.
Danse , tournicote, tricote les bras au ciel, prend ce que tu veux.
.
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A ton rythme, les nuages en purée ne seront que roses,
laisse de coté ton suicide et laisser rentrer le soleil.
Je sais pas, regarde les chattes bondir z'à la bouche sans dégout,
course des souris en te caillant les meules, par exemple.
Rire quoi
Faut en finir avec les étoiles inquiètes,
laisser sortir des bourgeons même à l'hiver.
On va laisser là, les comptes-rendus des caniveaux,
les flaques sourdes d'eau daubée,
parce que c'est l'heure de danser,
parce que la nausée fait chier,
et la vérité fait mal au cul :
les string ne sentent en général absolument rien, surtout ceux en satin.
Tu peux te sentir les doigts après avoir suçoté un cache sexe, vendu séparément.
Essaye de prendre un peu de liberté dans les yeux,
de ne pas manger tes édredons,
tire les rideaux, aère la pièce,
regarde dehors , les boisseaux sont presque agités par le vent,
le train est funambule,
la mer du ciel est agitée par le drapeau rouge.
C'est l'heure de danser le matin :
c'est toujours la bonne heure pour danser.
Tu va pas dire dommage à chaque fois,
tu vas pas faire hommage à chaque froid
Danse, Bordel entre deux verres , Entre-Deux-Mers,
enfile des pipes ou des perles à la queue leu leu devant Dieu mais pas ta mère.
Pas vu pas épris. Pas vu pas mépris.
Répand un peu de foutre d'amour un peu partout :
sois dégueulasse pour de vrai !
C'est toujours à la bonne heure de bander
ses yeux devant les couleurs :
de vénérer le gris et de se tatouer de noir,
déclencher des cataclysmes pour cerveaux cataplasmes.
Danse à la place au dessus du fleuve qui regarde ahuri la famille goéland qui à élu domicile au pied du Ministère De l'Économie Et Des Finances.
Et si ça te parait dur, t'affoles pas c'est normal, la vie en érection
le ciel bleu comme un Viagra, le soleil naissant comme un Cialis.
L'ère changera autant de fois par seconde, tiens ! Elle se fait belle !
Tu feras le contraire de ce que tu penses, tu souffleras des bougies inutilement rayées. Les cerises du Foret-Noire te paraitront parfaitement infâmes mais tu leurs diras " j'ai aimé merci "
A ton rythme les nuages en purée ne seront que flocons qui dévalent en oblique sur la mousseline qui te recouvre,
parce qu'à la fin, tu ne sais plus à qui tu t'en prends,
tu ne sais plus de qui tu t'éprends,
seulement reste ton cœur a pendre qui se balance
depuis des lustres sous la lumière qui s'en diffuse.
Ça te fait des chaleurs douces,
ça te fait de violentes chaleurs,
avec ce côté chialeur que tu aimerais tant.
Les feux de la rampe rampent si bas alors que le l'astre est déjà si haut.
Toujours le même ordinaire.
En vouloir et aimer.
En vouloir à aimer même,
repasser le temps passé en boucle sur des tables de complications.
Tu mérites d'être tiré par l'oreille de là,
attrape la lassitude au lasso
tiens-toi droit en laisse ou secoue-toi, pour que les pellicules qui tombent des nuages n'ensevelissent pas ton pardessus.
Ma suggestion: danse, tournicote, tricote les bras au ciel
les yeux levés jusqu'au blanc, sinon on va tous mourir.
C'est pas sérieux.
Danse , tournicote, tricote les bras au ciel, prend ce que tu veux.
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Re: Nos aphorismes et pensées insensées
![/quote] mais qui a dit que les bouchers n'avaient pas de coeur ? ou de cerveau ? ;-)[/quote]
On vit nos vies d’ garçon boucher
Avec cette chair qui nous commande
On aime l’amour surtout couchés
Et de la viande on en r’ demande
On peut toujours en r’ demander
Ça n’apaise ni l’ cœur ni les glandes
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On peut hisser le drapeau noir
Mettre le feu à la marmite
Il y a toujours quèque chose qui foire
Nos vaches à lait s’font des mammites
Nos vies ne sont que longs couloirs
Nulle étincelle n’y crépite
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On peut toujours gravir l’échelle
Qu’on soit dessus qu’on soit derrière
Y’a des barreaux qui barrent le ciel
Qu’on passe dessous qu’on soit derrière
C’est un peu comme à la marelle
Tu te crois riche et t’es Richter
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On peut toujours la jouer mystique
Et s’oublier à coups de dés
A coups de coups à coups de sticks
Tu peux couler pas t’évader
T’atteindras pas les Amériques
En surfant au fond d’un bidet
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On vit nos vies d’ garçon boucher
Avec cette chair qui nous commande
On aime l’amour surtout couchés
Et de la viande on en r’ demande
On peut toujours en r’ demander
Ça n’apaise ni l’ cœur ni les glandes
On vit nos vies d’ garçon boucher
Avec cette chair qui nous commande
On aime l’amour surtout couchés
Et de la viande on en r’ demande
On peut toujours en r’ demander
Ça n’apaise ni l’ cœur ni les glandes
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On peut hisser le drapeau noir
Mettre le feu à la marmite
Il y a toujours quèque chose qui foire
Nos vaches à lait s’font des mammites
Nos vies ne sont que longs couloirs
Nulle étincelle n’y crépite
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On peut toujours gravir l’échelle
Qu’on soit dessus qu’on soit derrière
Y’a des barreaux qui barrent le ciel
Qu’on passe dessous qu’on soit derrière
C’est un peu comme à la marelle
Tu te crois riche et t’es Richter
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On peut toujours la jouer mystique
Et s’oublier à coups de dés
A coups de coups à coups de sticks
Tu peux couler pas t’évader
T’atteindras pas les Amériques
En surfant au fond d’un bidet
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On peut crier ni Dieu ni maître
C’est naître qu’il fallait pas
On vit nos vies d’ garçon boucher
Avec cette chair qui nous commande
On aime l’amour surtout couchés
Et de la viande on en r’ demande
On peut toujours en r’ demander
Ça n’apaise ni l’ cœur ni les glandes
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
Excellent, pierre-henri, je trouve ! J'ai adoré, et notamment
"T’atteindras pas les Amériques
En surfant au fond d’un bidet"
"T’atteindras pas les Amériques
En surfant au fond d’un bidet"
Invité- Invité
Re: Nos aphorismes et pensées insensées
L'Amérique est à chier, effectivement, les témoignages sont nombreux.
Invité- Invité
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