Retour dans la réalité

Le teint pâle lui blanchissait le visage. Sa parole froide et lugubre était aussi méchante que blessante. Son long manteau bourgeois et ses gants en cuirs onéreux l’idolâtraient. Son chapeau melon lui donnait un air gentil mais il n’en était pas grand-chose. Les bourrasques de vents soulevaient par endroits les habits de l’hâbleur laissant voir un petit pantalon en velours comme il est souvent porter par les gens bourgeois. C’était un petit homme trapu qui avait eut de la vie tout ce qu’elle peut donner, il était riche à un tel point qu’il ne se souciait plus de son argent, il habitait un appartement si grand qu’il n’en occupait qu’une certaine partie. Il était veuf et s’en réjouissait, il n’aimait pas vraiment sa femme et ce fut les conformités qui se chargèrent de les marier. Je vous présente ici un personnage avide mais vous l’aurez, cher lecteur, bien compris. Sa seule volonté n’était que de s’épanouir dans l’argent car ce n’était qu’ainsi qu’il pouvait se distinguer du bas peuple. Alors vous me demanderez, mon ami si je puis me le permettre, à quoi bon il est nécessaire d’en raconter l’histoire, et je vous conseillerez vivement de lire la suite, je pense, je l’espère, elle vous plaira. Un beau jour cet homme rencontra l’univers du jeu, idéal pour ses souhaits de richesse absurde. Chose fréquente qu’il n’ignorait pas, il perdit, 125 euros. Je me doute que le lecteur décèle dans mes mots la suite. En effet rejoua t-il le lendemain et finit à terme par se ruiner. C’est histoire n’est que peu rare. Mais lorsque qu’il s’en rendit compte, il avait déjà vendu son appartement pour un autre plus mince. Il se retrouva dans le soi-disant bas peuple qu’il cherchait tant à éviter. Dans l’immeuble on l’appeler le « blaireau » simplement parce que ses attitudes de bourge ne correspondaient pas avec sa nouvelle classe sociale. Il s’enferma durant de longues années rêvant de richesse et de supériorité.


La suite arrivera quand j’aurai réussi à retrouver l’inspiration. Merci de m’avoir lu !

Je profite que le texte soit en haut pour raccommoder une erreur:

C'est Cette histoire n'est que peur rare.
Voilà merci

Quelques corrections à faire, je relève les principales :
- "Son long manteau bourgeois et ses gants en cuirs onéreux l'idolâtraient."
Cela ne veut rien dire : les vêtements ne peuvent idolâtrer. Au choix : il idolâtrait son long manteau etc ; soit : son long manteau ses gants etc.. lui donnaient des airs d'idole, ou je ne sais quoi (ne voyant pas trop ce que tu veux dire)
- "un petit pantalon en velours comme il est souvent porté par les gens bourgeois."
Ici le mot "gens" n'est pas utile, et attention à la répétition ! Éventuellement reformule le précédent long manteau bourgeois, en redingote par exemple, ou long manteau élégant ou bon chic bon genre, un truc comme ça. Ou alors : porté par les gens de condition.
- "ce furent les conformités qui se chargèrent de les marier."
- "s’épanouir dans l’argent" : un peu maladroit. Peut-être "richesse" ou "luxe" à la place d'argent. Tu peux aussi (mais là je chipote) utiliser "prolétariat" pour "bas peuple".
Éventuellement, augmente un peu la somme des 125€, c'est un peu léger pour ruiner un bourgeois, ou alors il faut qu'il répète l'opération pendant un bon bout de temps.
Sinon, sur le texte en lui-même, je ne peux pas encore juger l'histoire parce qu'elle n'est pas encore en place, mais je trouve que tu joue trop avec le lecteur, on a l'impression que tu fais une grosse campagne de pub ("je vous conseille de lire la suite"... oublie cette phrase) pour un événement qui tarde à arriver : ne déçois pas le lecteur !
Ceci dit, que mon commentaire ne te décourage pas pour continuer. :-)

Je suis tout à fait d'accord avec les remarques de Chako Noir, surtout quant à l'effet "publicitaire" qui est de trop, à mon avis.
Cependant, je suis impressionnée de voir un tel effort d'écriture à 12 ans, vraiment, ne te décourage pas car c'est déjà très bien, et profite de ce forum pour t'améliorer le plus possible, car ton écriture est prometteuse !

(Je suis toujours émue de voir des personnes aussi jeunes porter un tel intérêt à l'écriture, à l'époque de msn et des kikoolol)

très bonne continuation

Finalement l'inspiration est venu pendant la journée. Merci encore de me lire!

Jusqu’au petit matin où un individu de très grande taille vint toquer à sa porte. De l’autre côté le vieillard regardai l’entrée. Le grand personnage ranima ses coups de plus en plus régulièrement. Derrière le battant, en un effort qui paraissait époustouflant le vieux se leva en relâchant un soupir fragile puis s’exclama :
« Quoi ?
-M.Terand ?
-Oui ? répondit il sans prendre la peine d’ouvrir la porte.
-Je veux vous proposer quelque chose, ouvrez.
-J’ai besoin de rien ! Rétorqua t-il.
-Ah oui ? Je n’en suis pas sûr.
-Partez, je vais très bien. Renvoya t-il calmement.
-(silence) M Terand vous avez trois seconde pour ouvrir »

L’autre ne répondit rien et l’immense personnage se mit à compter. Trois, deux, et enfin Dominique Terand finit par tourner la poignée. Devant lui un majestueux et ample individu s’affichait fière et impassible. Sa longue redingote tombait sur ses genoux et cachait son buste massif. Ses chaussures cirées, son pantalon déplissé, sa cravate nouée et le chapeau ajusté, il ne laissait aucune imperfection transparaitre. Il avait un petit menton fuyant et un nez en galoche. Ses petits yeux ronds apparaissaient comme de petites billes sur le visage du compère. Il examinait la pièce faisant dos à M. Terand. D’ailleurs celui-ci le rappela à l’ordre en claquant irrespectueusement des doigts. Le haut personnage lui expliqua sa présence. Il était un grand chercheur franco-américain et souhaitait examiner son vieux tableau. A force d’insistance et de politesse Dominique laissa le chercheur observer la nature morte sans intérêt. Cela dura si longtemps que Terand finit par s’en allait lire. A ce moment précis l’immense personnage abandonna sa tâche et discrètement vint fouiller les affaires entreposé sur le pupitre. Il en dénicha une série de compte bancaire douteux que Dominique avait accumulé durant sa vie de riche. De l’argent y entrait et en sortait douteusement. Le faux chercheur engouffra tous ces documents sans soins dans sa grande poche et partit sans prévenir.

alors comme ça, tu écris à l'inspiration, sans vraiment savoir où tu vas
j'aime bien
c'est un peu aussi ce qui m'arrive le plus souvent
et j'ai du mal à m'arrêter une fois que c'est parti

conseil : passe tes textes au correcteur d'orthographe de Word ou sur le site bonpatron.com, ou encore fais-toi relire, car c'est vraiment plein de grosses fautes évitables !
Tu sais, ici, et c'est marqué sur notre page d'accueil, on aime bien les écrits soignés à ce point de vue
merci de faire un effort

et j'attends la suite !
;-)

C'est très sentencieux, un peu trop peut-être, et des mots tels ses attitudes de bourge sont en rupture avec le ton général du texte qui se veut distant et péremptoire. Bourgeois conviendrait mieux dans le cas présent et ceci n'est qu'un exemple parmi d'autres.

Ceci mis à part, l'ensemble n'est pas encore suffisamment touffu pour réellement en sortir quelque chose mais ça semble prometteur, en particulier la seconde partie qui me paraît plus aboutie que la première.