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Le club-cinéma

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Rebecca
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M-arjolaine
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Le club-cinéma Empty Le club-cinéma

Message  M-arjolaine Dim 17 Jan 2010 - 16:55

Je ne connaissais aucun des invités assis à notre table. Anna ne m'avait pas laissé le choix: ce n'était pas comme si elle m'avait habitué au contraire. A les écouter parler de panoramiques, contre-plongées et autres termes techniques, je me doutais que ce devaient être ses amis du club cinéma de la ville. Elle m'en parlait toujours dans les meilleurs termes: comparé à eux, je faisais pâle figure. Ils étaient beaux, cultivés, intelligents, drôles, brillants. A présent que je les découvrais, je les trouvais laids, stupides, plats, insignifiants. Ils riaient grassement aux mauvaises plaisanteries de ma femme et je ne parvenais pas à détacher mon regard de leurs lèvres luisantes de sauce, ni de leurs yeux éteints. Les invités allaient par deux: un homme, une femme, un homme, une femme, et ils se ressemblaient tous tellement que je me demandais s'il ne leur était pas déjà arrivé de repartir chez eux avec le mauvais partenaire. Peut être même les couples n'étaient ils pas du tout ceux-là lorsque cette dizaine de créatures s'étaient rencontrées pour la toute première fois, et peut être ne s'étaient ils pas rendus compte qu'ils avaient échangé leurs partenaires des dizaines, voire des centaines de fois! Je me demandai tout à coup si Anna était bel et bien Anna, et l'idée qu'elle puisse ne pas l'être me glaça de terreur.

Il n'y avait qu'un seul personnage pour être venu seul, et je me tournai vers lui parce qu'il ne parlait pas beaucoup, et qu'il n'avait pas touché à son assiette. Il écoutait les bavardages vides de sens de mes convives avec beaucoup d'intérêt.
- Vous n'aimez pas la viande ?
Il parut me remarquer pour la première fois depuis que le repas avait commencé, et me sourit d'un large sourire auquel il manquait des dents.
- Si, si, beaucoup. Pardonnez moi, je mange lentement.
- Vous faites partie du club-cinéma ?
- Non, non...
Il souriait toujours, et son regard me suggérait de continuer mon inquisition. Je ne m'en privai pas.
- Vous passez une bonne soirée ?
- Sympathique. Vous avez remarquablement décoré votre maison ! Guirlandes, sapin, et boules de gui. Joyeux Noël ! Vous savez nous mettre dans l'ambiance dès qu'on pousse votre porte.
- C'est Anna qui s'est chargée de la décoration.
- C'est Anna qui s'est chargée de tout, je parie.
J'acquiesçai d'un signe de tête. Du plus loin que je me souvienne, Anna s'était toujours chargée de tout, même de notre mariage. Avant de me retrouver dans le lit de noces avec elle, je n'avais aucune idée de ce que nous étions en train de faire: et pour cause, je ne voulais pas l'épouser. Non que ce soit une méchante femme, ni particulièrement laide, même si elle n'était pas terrible, mais je ne l'aimais pas, et ne parvenais pas à l'aimer. Tout juste parvenais-je de temps à autre à me dire « au moins, je ne suis pas tout seul ». C'était la seule raison pour laquelle je ne l'avais pas quittée. J'avais affreusement peur de la solitude.
- Vous la connaissez bien ?
- Elle fait partie des gens qu'il n'est pas difficile de connaître, répondit il, au même titre qu'eux.
Il me montra du doigt tous les invités qui se disputaient à présent pour une histoire de mauvais cadrage dans tel ou tel navet que je n'avais pas vu. J'esquissai un sourire.
- Vous êtes critique!
- Vous aimez toujours votre femme?
Je choisis d'être honnête, et répondis simplement que je ne l'avais jamais vraiment aimée.
- Elle ne vous aime plus non plus. Mais c'est bien d'être accompagné. C'est mieux que d'être seul. Surtout le soir de Noël.
Il avait toujours son drôle de sourire. De plus en plus, je remarquais qu'il dégageait une drôle d'odeur.
- Comment avez vous rencontré Anna ?
- C'est incroyable non ? continuait-il comme s'il ne m'avait pas entendu, rester avec une vieille matrone fade aux seins tombants pour ne pas être seul. Rester avec un vieil homme triste qui n'élève jamais la voix et qui regarde la télé tous les soirs en espérant que sa bonne vieille épouse rentrera le plus tard possible du club-cinéma. Il faut vraiment craindre la solitude.
J'étais de plus en plus mal à l'aise. Son pantalon était troué au genou.
- Regardez les! me murmura-t-il, regardez votre femme, et regardez ses amis. Regardez comme ils ont l'air heureux d'être ensemble, comme ils sont contents de se sentir entourés! Mais surtout, regardez comme ils sont seuls.
Il but une gorgée de vin « pour se dessécher le gosier » m'assura-t-il, avant de reprendre le fil de son monologue.
- A la fin de cette soirée, les amis de votre femme partiront, vous vous direz « quelle bonne soirée nous avons passé! », vous ferez la vaisselle, et vous irez vous coucher. Avant de vous endormir, elle vous demandera « tu as vu, ils sont gentils les gens du club-cinéma! » et tu lui répondra qu'ils étaient adorables. Après quoi, tu les oubliera. Mais ne vous prenez pas pour un cas unique. Votre femme aussi les a oublié des tas et des tas de fois, elle les redécouvre chaque jeudi soir lorsqu'elle assiste à ces soirées. Et elle même, le club-cinéma la redécouvre chaque fois qu'elle vient à leur rencontre. Ce sont les gens les plus seuls que j'aie jamais vus.
- Je croyais que vous ne faisiez pas partie de ce club.
Il me sourit avec tristesse.
- C'est vrai, je ne fais pas partie de ce club. Mais j'en sais quelque chose. Votre femme m'a laissée entrer, pourtant, je ne l'avais jamais vue auparavant. Elle m'a traité comme si j'étais son meilleur ami. J'ai accepté son offre, pour passer Noël au chaud. Pas pour le passer entouré: nous sommes tous en compagnie des uns des autres, mais vous comme moi, votre femme comme celle de Monsieur Bérard, nous sommes seuls, affreusement seuls, et nous ne distinguerions même pas un clochard dans la rue de notre ami le plus proche.

Il but une autre gorgée de vin, et je l'imitai. Nous restâmes silencieux jusqu'à la fin du repas, et même lorsqu'il partit, nous n'échangeâmes rien de plus qu'une vague poignée de main. Anna referma la porte sans un bruit, et se tourna vers moi avec un large sourire.

- Tu as vu ? demanda-t-elle, ils sont gentils les gens du club-cinéma !
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Message  Invité Dim 17 Jan 2010 - 17:27

Bien vu ! Une saveur aigre-douce que j'ai bien aimée...

Mes remarques :
« peut-être ne s'étaient ils pas rendu (et non « rendus compte » ; l’expression ne s’accorde pas) compte »
« répondit-il »
« avez-vous rencontré »
« Regardez-les »
« quelle bonne soirée nous avons passée »
« tu les oublieras » (pourquoi ce tutoiement subit, qui cesse d’ailleurs tout de suite ?)[/b]
« Votre femme aussi les a oubliés »
« Votre femme m'a laissé (et non « laissée » ; même si c’était une femme qui parlait, il me semble que dans ce cas on n’accorde pas) entrer »

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Message  Invité Dim 17 Jan 2010 - 19:49

Peut-être que certaines ficelles m'ont paru plutôt grosses, le trait forcé. Mais oui, pourquoi pas ?

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Message  Invité Dim 17 Jan 2010 - 19:56

Les ficelles ne sont pas si visibles que ça à mon goût.
J'aime bien ce texte, la dernière réplique (mais pas seulement!), le ton général, le style à l'os.
C'est du tout bon!

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Message  Plotine Lun 18 Jan 2010 - 18:20

Je suis une inconditionnelle de Marjolaine.
Un truc qu'on t'a peut-être déjà signalé : et tu lui répondra qu'ils étaient adorables. Après quoi, tu les oubliera. il me semble qu'il faudrait mettre "vous" là.
Sinon, pour le reste, c'est une excellente observation de caractères et délicieusement désespérant.
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Message  ubikmagic Mar 19 Jan 2010 - 2:15

Hello,

J'avoue être sidéré, voire jaloux, de cette phrase : "ils se ressemblaient tous tellement que je me demandais s'il ne leur était pas déjà arrivé de repartir chez eux avec le mauvais partenaire". Je l'ai pensé tant de fois... J'aurais pu l'écrire. Si si, franchement, c'en est fallu de peu. Et je l'aurais formulé quasiment ainsi. Dingue de le trouver ici... Je suis surpris.

Ce côté interchangeable, standardisé, je le ressens si fortement... et je trouve que plus on perd l'habitude de sortir, plus ça saute aux yeux ensuite, par effet rebond ou quelque chose comme ça. On se déshabitue vite de l'hypocrisie et du caractère factice, artificiel, de notre vie à l'occidentale. Beaucoup de technologie, une facilité de communiquer instantanément avec le monde entier, mais plus aucune communication authentique ni sincère, seulement des clichés, des mots-clés, des automatismes de pensées, des paroles convenues et codifiées... La majorité des gens me font l'effet de n'avoir rien à dire, que des échanges creux de cet ordre ( sauf à fréquenter des sites comme celui-ci, mais qui constituent à mon avis une petite enclave bien délimitée. Ils sont plus nombreux, il me semble, à se planter devant les matches de foot ou Patrick Sebastien, qu'à venir lire des textes ici ou ailleurs, ou même seulement ouvrir des livres ).

Du reste, cela me fait penser à un roman de SF où les gens étaient tous des espèces de machines programmées, mais s'imaginant vivre pour de bon, et le titre ne me revient pas ( encore des neurones qui ont grillé )... Ce n'était pas Dick, sinon je l'aurais retenu... Bah, si ça me revient je vous le dirai. C'est un roman que j'ai lu il y a bien longtemps. Une ville entière habitée par des espèces d'ectoplasmes ou de simulacres humains et je ne sais plus pour quelle raison, l'héroïne, qui elle était différente, tout à coup prenait conscience de la supercherie et se retrouvait en grand danger, menacée par ceux qui tiraient les ficelles. Bon, tout ça est brumeux et le récit que j'en fais guère brillant, passons donc. Et revenons-en à vous...

Ce que j'aime dans votre texte, c'est l'insondable solitude, poignante, mais dite avec banalité, presque détachement, résignation. Il y a là quelque chose de l'ordre de l'inexorable et j'adore ce texte car je cherche si souvent à exprimer des émotions dans ce registre... Je trouve que vous le faites très bien. Nous vivons une société hypocrite où les personnes sont écrasées de solitude et entourées de faux amis, bardées de gadgets, de joujoux technologiques, de doudous et si seules, seules, irrémédiablement seules...

Ce n'est pas facile de l'exprimer, d'abord c'est politiquement peu correct et pas du tout tendance, ensuite c'est difficile à rendre car ça ne donne rien de spectaculaire, il n'y a pas d'action, pas de suspense, juste cette morosité, cette vague nausée qui subsiste après les repas familiaux gâchés, auxquels on s'est rendu simplement parce qu'on s'y sentait obligé.

Bravo pour vous être frottée à ce difficile exercice et je trouve que vous vous en tirez avec les honneurs.

Et, à titre plus personnel, merci de l'avoir fait. Vous me l'ôtez presque des doigts... Quelque part, ça rassure de lire des textes comme ça, on se dit qu'on n'est pas le seul à ressentir cette pesanteur, que d'autres l'ont perçue.

Sur la forme, rien à dire non plus, c'est sobre et efficace.

Juste un truc : quand on parle de l'odeur du type, franchement, j'ai cru pendant un moment que le texte allait s'aventurer vers le fantastique, suggérer que ce visiteur, inconnu de tous et pourtant les ayant tous cernés, était le diable ou un de ses envoyés ( d'où un parfum de soufre, non identifié en tant que tel mais suggéré ). J'aurais bien imaginé la suite se présentant sous forme d'une phrase ambiguë mettant la puce à l'oreille du narrateur, une chute qui aurait placé le texte dans l'ordre du fantastique. Ou alors un deal étrange : vous vous enlisez dans votre vie, vous n'aimez pas cette femme, alors voilà, j'ai une solution...

Mais bon, ce sont sans doute mes premières amoures qui m'influencent. A force de fréquenter Seignolle, Bradbury, Ray, Owen et d'autres... Ah, nostalgie...

Bon, trêve de radotage. A vous lire,

Ubik.
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Message  Rebecca Mar 19 Jan 2010 - 6:42

J'aime beaucoup comme d'habitude....
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Message  Gobu Mar 19 Jan 2010 - 9:39

ubikmagic a écrit:Du reste, cela me fait penser à un roman de SF où les gens étaient tous des espèces de machines programmées, mais s'imaginant vivre pour de bon, et le titre ne me revient pas ( encore des neurones qui ont grillé )... Ce n'était pas Dick, sinon je l'aurais retenu... Bah, si ça me revient je vous le dirai. C'est un roman que j'ai lu il y a bien longtemps. Une ville entière habitée par des espèces d'ectoplasmes ou de simulacres humains et je ne sais plus pour quelle raison, l'héroïne, qui elle était différente, tout à coup prenait conscience de la supercherie et se retrouvait en grand danger, menacée par ceux qui tiraient les ficelles. Bon, tout ça est brumeux et le récit que j'en fais guère brillant, passons donc. Et revenons-en à vous...

Ubik.
Ta description me rappelle un roman d'Ira Levin, le remarquable auteur - entre autres - de Rosemary's baby. Il s'appelait, si je me souviens bien, "Les femmes de Stepford". En fait c'étaient les épouses qui étaient toutes des robots, à l'exception de l'héroïne. Le roman était plutôt féministe, d'ailleurs...

Pour Marjolaine :

Je trouve intéressante l'idée de départ et l'écriture fluide, mais le traitement me paraît convenu. Il ne suffit pas de dire que les plaisanteries sont grasses, ou que les répliques sont creuses, il faudrait encore le montrer par des exemples. Or, cela n'est pas si simple. Il est facile d'écrire par inadvertance ou manque d'imagination des dialogues bateaux, mais lorsque l'on veut faire passer ce vide dans l'écriture, il ne suffit pas de le dire. De même pour l'interchangeabilité des personnages, le propos gagnerait à être illustré par des descriptions de ceux-ci. Enfin, l'intervention du dernier personnage ne fait que confirmer le propos de départ du récit ; il me semble qu'il aurait pu apporter une rupture, dont aurait pu naître le malaise. Peut-être faudrait-il remanier ce récit en y introduisant une progression dramatique, et en élaguant ce qui relève du commentaire. Le malaise devrait naître de la situation et des dialogues - fussent-ils atrocement plats. Pourquoi ne pas changer de point de vue ? La narration à la première personne, trop affective, ne me paraît pas le meilleur moyen de rendre les idées - intéressantes, je le répète - que contient le récit.

Au plaisir de te relire.

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Message  Iryane Sam 30 Jan 2010 - 17:16

j'ai aimé (aussi) ce texte-ci.
ainsi que " le gamin comestible", "la petite fille mal fichue", et "le rebut"

n'est-ce qu'un hasard, ou tous ces textes ont-il bien un rapport avec la nourriture et/ou le corps ?

en tout cas, moi, j'adore.
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Message  Sahkti Mar 27 Sep 2011 - 10:04

Un texte ancien que je remonte. Je l'ai bien aimé, comme souvent tout ce que tu écris.
Pour une fois, tu n'as joué trop loin la carte de l'absurde, tu es restée dans un domaine plus subtil qui apporte énormément de réalisme au texte dans tout ce qu'il peut avoir d'exceptionnel (repartir avec un autre partenaire, c'est tout de même quelque chose). J'apprécie également que tu ne te sois pas étendue plus longtemps sur certains éléments, car le risque de redondance est présent mais tu l'évites. Bref, un texte qui me plaît, voilà.
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Message  Janis Mar 27 Sep 2011 - 11:02

Quelle bonne idée de remonter ce texte !
Fameux, drôle et cette écriture simple, fluide, et efficace.
J'aime les textes qui ironisent sur le couple, la famille, les repas, le désir, ça me fait penser aux films de W. Allen ou autres cinéastes joyeusement pessimistes. (mieux que l'inverse, tristement optimistes)

Venant de lire les débats sur améliorer le forum, (textes qui descendent, qui remontent, qui passent aux oubliettes ? modérateurs modératus, je n'ai pas tout compris mais j'y travaille) et je trouve heureux de faire redécouvrir des textes qui nous ont plu et d'aller explorer dans ce forum qui est décidément très riche !
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