Nez rêvé

Bonsoir à tous !

Je ne suis pas sûr que ce genre de petite histoire est réellement sa place ici, cependant j'aimerais vous présenter l'histoire du Nez rêvé. J'espère que le véritable sens n'est pas trop difficile à percevoir. Bonne lecture!




Jean-Eudes était un bon gars. Comme tout le monde, il rêvait d'avoir un nez. En ce moment, on le voulait gros. De plus en plus gros d'ailleurs. Un nez dégoulinant de morve, grotesque, plat, placide, plastique, reluisant de gras. Ne pouvant plus résister à l'irrésistible, Jean-Eudes commença à s'extraire la cervelle par ses oreilles. Alors bouchées, il n'entendait plus rien, mais il continua et se colla frénétiquement le cerveau entre les yeux. Dès lors, il ressentit de la satisfaction, puis, brutalement, un manque cruel, un besoin avide, qu'il ne comprenait pas, mais qui l'écrasait. Il constata que sa cervelle tombait au sol, petit-à-petit, puis par gros paquets.
Il faut savoir que Jean-Eudes avait un chien. Il l'avait acheté car il craignait les voleurs, dont on parlait régulièrement, mais qu'il n'avait jamais vu (fort heureusement). Le canin était devenu le maître de l'homme, bien qu'il ne se soit donné que la peine d'être acheté. Le chien se mit donc à dévorer les bouts de matières grises écrasées et, devenant ainsi plus robuste, l'animal entra dans la tête de Jean-Eudes par son oreille droite. Depuis l'intérieur de son crâne il ordonna au pauvre homme de se procurer, à tout prix, (car c'est que J.E. voulait en fait) un nez standard. J.E. se coupa la tête, troqua, après avoir marchandé, son corps contre un nez. Une fois en possession du morceaux de chair pourrissante, le chien dans la simple tête de Jean-Eudes aboya si fort que le crâne explosa. Le chien, dehors dès lors, mangea les petits bouts des restes de son ancien acquéreur. Devenu encore plus fort, l'intégralité de JE dans l'estomac, il fut ensuite acheté par Jeannette, car cette dernière avait si peur de son ombre qu'elle avait besoin du chien pour se protéger. Jeannette eu l'intense besoin d'une bouche. Elle en rêvait, lui dit le chien.

Pas sûre du tout d'avoir compris mais j'ai souvent du mal à m'élever au-delà du premier degré. En tout cas, ça m'a rappelé cette "nursery rhyme" hyper connue : http://www.poppyfields.net/poppy/songs/oldwoman.html

Ceci dit, heureusement que JE avait un chien, que serait-il advenu de ce petit texte dans le cas contraire ? :-)

Malheureusement, je n'ai pas réussi à percevoir le véritable sens...
Suis trop con moi, désolé

Au risque de passer pour un imbécile, j'avoue ne pas avoir compris non plus.
Ou bien serait-ce réellement abscons?

Bienvenue ici!

Bonjour ezekiel,

juste écrit ainsi, sans aucune image, ça me plaît sans plus, mais je me suis dit que ce texte serait peut-être pas mal du tout s'il était accompagné d'animations à la Bill Plympton...

J'aurais dit "Topor" mais question de génération, sans doute.
Cela dit je ne vois pas très bien où a voulu nous entraîner l'auteur mais sans doute lui, le sait-il, et n'est-ce pas le principal ?

sans trop savoir pourquoi (le nez sans doute), ca me fait penser a du Gogol ( culte de l'absurde, j'adore).

l'ecriture fait penser à un conte,
le coté un peu gore ne me rebute pas tant que ca,
bref, je me suis laissée accrochée moi ...

n'empeche, pauvre Jeannette.

Le sens de l'histoire ?
Ne pas rever/envier ce qu'on a deja ? ou ce qu'on a pas ?
se contenter de ce qu'on a ...?

Pas mal. Un peu obscur, mais marrant.
Un nez pour les garçons, une bouche pour les filles, c'est désespérément freudien tout ça !

C'est assez bizarre, et moi non plus je ne pense pas avoir compris... xD