Arrold Clark

Je vous présente un nouveau texte et je crois que je ne vais continuer que celui-ci et laisser tomber les autres. Bonne lecture et merci à ceux qui me lisent :>


Sûrement était-il pressé pour avoir quitté aussi promptement la cérémonie qui commençait à peine. Il s’empressa de rejoindre le premier tabac. Il s’engouffra dans le nuage de fumée épais qui stationnait dans celui-ci.
Il s’assit à une table pour deux personnes, seul problème demeurant il était seul. Et enfin, seulement son visage se décrispa, pourtant il n’était pas de coutume, même en cette époque-là, de filer avant la fin de la cérémonie de mariage de sa fille et ce seul fait aurait dû suffire à l’angoisser pour de bon, mais il n’en était rien.
D’un geste qui paraissait époustouflant pour quelqu’un dans un tel soulagement, il leva la main pour appeler le serveur. « Un thé ! Je bois plus de café ! » Voila ce qu’il cria au milieu du tabac qui faisait office de bar.
Seulement, sa remarque ne fit pas grand effet dans le bistrot parce que seuls les gens avec moins de sept virgule huit grammes d’alcool y prêtèrent attention. Plus simplement le policier qui venait de débarquer fût l’unique personnage à ouvrir de grands yeux devant la remarque de notre ami. Lui devait stationner à quatre grammes, néanmoins il fut celui qui amorça le tout commencement de notre histoire. Il arrêta notre bon M. Clark pour « non-respect au personnel du San Francisco Bar ». A vrai dire je ne saurais dire si ce motif était potable mais il n’en demeura pas moins qu’Arrold Clark passa l’après-midi et la nuit au commissariat.
M. Clark était un homme grand au sourire large, au nez galoché, à la pomme d’Adam roulante. Ses paupières exerçaient un mouvement synchronique bien que je ne juge pas cette précision indispensable. Il détestait les journaux que l’on ne pouvait pas brûler dans la cheminée et pleins d’autre chose sans trop d’importance.
Par-dessus tout ce furent les mariages et les solennités qu’Arrold Clark ne put supporter pendant une longue période de sa vie. Et ce fut la raison de son absence au mariage de sa fille. Il avait prévu de revenir après le cérémonial mais dans l’état où il était ce fut chose dure.

Bonsoir Le Greico,

Pas de fautes d'orthographe ... c'est bien à votre âge ... et surtout aujourd'hui, où l'on annonce un test de certification en orthographe que les candidats à un emploi beaucoup plus âgés que vous, pourront joindre à leur curriculum vitae ...
Par contre, beaucoup de répétitions, de lourdeurs, de tournures gauches et de formules inutiles ou sans queue ni tête ...
Mais bon, vous n'avez que treize ans. Vous semblez avoir le goût de l'écriture et je pense que vous pourrez progresser ...

Amicalement,
midnightrambler

Un début marrant je trouve, vif, qui me donne envie de savoir ce que devient ce monsieur Clark. Je le trouve déjà sympathique.

Mes remarques :
« Et enfin, seulement (le virgule disposée telle quelle brouille le sens de la phrase à mon avis ; je pense que vous auriez intérêt plutôt à mettre en incise, entre deux virgules, le membre de phrase « enfin seulement ») son visage se décrispa »
« Voilà ce qu’il cria »
« Plus simplement le policier qui venait de débarquer fut (et non « fût » qui est la marque du subjonctif imparfait) l’unique personnage »
« Ses paupières exerçaient un mouvement synchronique bien que je ne juge pas cette précision indispensable. » : marrant !
« plein (et non « pleins ») d’autres choses sans trop d’importance »

La description de Arrold est bien croquée.
Mais pourquoi Arrold ? N'aurais-tu pas créé un hybride entre Arnold et Harold ?

Bien vu, ça me rappelle comme j'ai souffert au mariage de mon fils.
Début amusant et intéressant même si le style est un peu chaotique mais les évènements le sont aussi alors, finalement, il est bien adapté.

Ce style un peu improbable est rigolo . J'attends de voir la suite.

Un drôle de personnage qui va sans doute vivre des aventures peu communes.

La description de Arrold est bien croquée.
Mais pourquoi Arrold ? N'aurais-tu pas créé un hybride entre Arnold et Harold ?

m'est avis qu'un auteur à le droit d'appeler ses personnages de la manière qui lui fait plaisir, après tout il suffit de voir (d'entendre plutôt) le prénom de certains enfants pour s'apercevoir qu'un peu de nouveauté ne fait pas de mal...
Quand au récit en lui-même, je trouve que la construction des phrase est un peu déstabilisante, mais que l'histoire est intéressante...

J'attends de voir la suite