Exercice : L'idiot dans "Mademoiselle"
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Exercice : L'idiot dans "Mademoiselle"
Mr Boudoin marchait tous les matins dans cette rue pour se rendre au travail depuis 10 ans mais il ne l’avait jamais vu. La seule chose qu’il n’ai jamais vu dans sa vie, c’était sa femme, encore que ça n’avait pas duré longtemps.
- Bonjour Baudoin, alors quel temps il fait aujourd’hui ? On lui demande.
- Bas ça, t’en a de bonnes toi, le Baudoin, il ne regarde que ses pieds, comment veux-tu qu’il te réponde.
- Baudoin, tu nous fais du théâtre ?
Et toute l’équipe se mettait à rire.
- Laissez-le un peu tranquille, dit le responsable en souriant néanmoins, lui ne passe pas son temps à discuter et raconter des ragots, n’est-ce pas mesdames. Aller au travail.
Et l’équipe s’alignait le long d’une chaîne où couraient des petites pièces mécaniques de précision destinées à l’aéronautique dans un bain d’Albumate. Quand de petites bulles remontaient au dessus d’une pièce, c’est qu’elle était défectueuse.
Ainsi les journées passaient et on avait mis Baudoin au bout de la chaîne, car bien qu’il ne parlait jamais, et qu’il était toujours ailleurs, dans un autre monde, il ne laissait passer aucune pièce avec des bulles !
Toutefois, Baudoin se faisait souvent rappeler à l’ordre. Son problème était principalement qu’il PENSAIT. Mais il pensait beaucoup trop, même peut-être ne pensait-il plus vraiment tellement tout cela s’était embrouillé dans sa tête. Il s’oubliait donc assis sur des toilettes, assis sur un banc après une pause, ou à l’extérieur, se réveillait-il soudain au milieu d’un parc alors que la nuit était tombée depuis longtemps.
Quelque fois, les gens disaient qu’il faisait du théâtre dans sa tête. En effet, il bourdonnait à loisir des sons parfois plus aigus parfois plus graves comme si deux interlocuteurs invisibles se partageaient sa carcasse pour mieux s’adonner au lyrisme. Souvent, on le faisait taire comme on effraie un oiseau. Baudoin sortait alors de ses marasmes et marmonnait qu’il était tout à fait réveillé et n’avait pas parlé. Cependant quelques fois, les gens ne faisaient pas de bruit et s’approchaient pour entendre :
- « Il est des yeux qui ne trompent pas et je vous incite à les cacher davantage. A moins que vous ne désiriez compromettre ma timidité et m’encourager dans une certaine impertinence qui m’élancerai vers vous ! Seulement je ne suis pas de ceux qui ménagent les femmes dans le seul but d’émouvoir leur sens en profanant leur corps. J’essaie d’être, et je suis quelqu’un dont le seul rêve est de trouver celle qui pourrait ravir mon âme de subtiles délicatesses et de jeux d’esprits. » Etc…
Alors, les gens éclataient de rire et passaient les heures suivantes à répéter ce qu’ils avaient compris et à inventer de nouvelles strophes :
- Mademoiselle, vous avez des yeux à faire tourner les manèges avant la fête, je vais vous casser les deux pattes arrières que ça va pas traîner, Hein Baudoin, t’es un pouète !
Et Mr Baudoin se fâchait bien un peu mais il avait surtout honte. Il se surveillerait dorénavant pensait-il. Le responsable quand à lui intervenait un peu pour le défendre, surtout que ces moments d’hilarité laissaient partir les petites bulles. Alors, il lui disait : « Baudoin, t’es bien un Français, à faire que penser et fantasmer, on en a eu assez des penseurs, il y en a plein les bibliothèques pour plusieurs siècles, c’est pas ça qui va nous faire bouffer, aller maintenant, on retrousse ses manches*. »
Baudoin se remettait à inspecter les petites pièces métalliques qui défilaient devant lui pour extraire celles avec les petites bulles. Puis ce transport l’envoûtait, à nouveau il délirait :
- « L’enveloppe, si jolie soit elle, de votre corps charnel, contient toute une vie, une histoire et une personnalité et je ne veux pas de tout cela sans en connaître le moindre aspect. Pour tout dire, une nuit de tumultueuses aventures sexuelles avec vous ne me satisferai jamais en soi puisque je ne comprendrai pas un seul souffle de votre cœur, pas une seule ondulation de votre âme. » Etc.
Un jour on l’a retiré de la chaîne comme une pièce défaillante ; il avait trop de petites bulles dans la tête.
* Lagarde devant le parlement
- Bonjour Baudoin, alors quel temps il fait aujourd’hui ? On lui demande.
- Bas ça, t’en a de bonnes toi, le Baudoin, il ne regarde que ses pieds, comment veux-tu qu’il te réponde.
- Baudoin, tu nous fais du théâtre ?
Et toute l’équipe se mettait à rire.
- Laissez-le un peu tranquille, dit le responsable en souriant néanmoins, lui ne passe pas son temps à discuter et raconter des ragots, n’est-ce pas mesdames. Aller au travail.
Et l’équipe s’alignait le long d’une chaîne où couraient des petites pièces mécaniques de précision destinées à l’aéronautique dans un bain d’Albumate. Quand de petites bulles remontaient au dessus d’une pièce, c’est qu’elle était défectueuse.
Ainsi les journées passaient et on avait mis Baudoin au bout de la chaîne, car bien qu’il ne parlait jamais, et qu’il était toujours ailleurs, dans un autre monde, il ne laissait passer aucune pièce avec des bulles !
Toutefois, Baudoin se faisait souvent rappeler à l’ordre. Son problème était principalement qu’il PENSAIT. Mais il pensait beaucoup trop, même peut-être ne pensait-il plus vraiment tellement tout cela s’était embrouillé dans sa tête. Il s’oubliait donc assis sur des toilettes, assis sur un banc après une pause, ou à l’extérieur, se réveillait-il soudain au milieu d’un parc alors que la nuit était tombée depuis longtemps.
Quelque fois, les gens disaient qu’il faisait du théâtre dans sa tête. En effet, il bourdonnait à loisir des sons parfois plus aigus parfois plus graves comme si deux interlocuteurs invisibles se partageaient sa carcasse pour mieux s’adonner au lyrisme. Souvent, on le faisait taire comme on effraie un oiseau. Baudoin sortait alors de ses marasmes et marmonnait qu’il était tout à fait réveillé et n’avait pas parlé. Cependant quelques fois, les gens ne faisaient pas de bruit et s’approchaient pour entendre :
- « Il est des yeux qui ne trompent pas et je vous incite à les cacher davantage. A moins que vous ne désiriez compromettre ma timidité et m’encourager dans une certaine impertinence qui m’élancerai vers vous ! Seulement je ne suis pas de ceux qui ménagent les femmes dans le seul but d’émouvoir leur sens en profanant leur corps. J’essaie d’être, et je suis quelqu’un dont le seul rêve est de trouver celle qui pourrait ravir mon âme de subtiles délicatesses et de jeux d’esprits. » Etc…
Alors, les gens éclataient de rire et passaient les heures suivantes à répéter ce qu’ils avaient compris et à inventer de nouvelles strophes :
- Mademoiselle, vous avez des yeux à faire tourner les manèges avant la fête, je vais vous casser les deux pattes arrières que ça va pas traîner, Hein Baudoin, t’es un pouète !
Et Mr Baudoin se fâchait bien un peu mais il avait surtout honte. Il se surveillerait dorénavant pensait-il. Le responsable quand à lui intervenait un peu pour le défendre, surtout que ces moments d’hilarité laissaient partir les petites bulles. Alors, il lui disait : « Baudoin, t’es bien un Français, à faire que penser et fantasmer, on en a eu assez des penseurs, il y en a plein les bibliothèques pour plusieurs siècles, c’est pas ça qui va nous faire bouffer, aller maintenant, on retrousse ses manches*. »
Baudoin se remettait à inspecter les petites pièces métalliques qui défilaient devant lui pour extraire celles avec les petites bulles. Puis ce transport l’envoûtait, à nouveau il délirait :
- « L’enveloppe, si jolie soit elle, de votre corps charnel, contient toute une vie, une histoire et une personnalité et je ne veux pas de tout cela sans en connaître le moindre aspect. Pour tout dire, une nuit de tumultueuses aventures sexuelles avec vous ne me satisferai jamais en soi puisque je ne comprendrai pas un seul souffle de votre cœur, pas une seule ondulation de votre âme. » Etc.
Un jour on l’a retiré de la chaîne comme une pièce défaillante ; il avait trop de petites bulles dans la tête.
* Lagarde devant le parlement
Dilo- Nombre de messages : 65
Age : 46
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Exercice : L'idiot dans "Mademoiselle"
Je ne sais pas qui est ce Baudouin, pas non plus qui ou qu'est cette "Mademoiselle". Le portrait m'a plu.
Invité- Invité
Re: Exercice : L'idiot dans "Mademoiselle"
Bonjour Dilo,
j'ai pas le temps de commenter là maintenant tout de suite, mais c'est Mr Boudouin ou Mr Baudoin ? :-)
j'ai pas le temps de commenter là maintenant tout de suite, mais c'est Mr Boudouin ou Mr Baudoin ? :-)
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 49
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Exercice : L'idiot dans "Mademoiselle"
Trés attachant ce personnage perdu dans ses bulles.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Exercice : L'idiot dans "Mademoiselle"
Cependant des maladresses , des répétitions inutiles, et beaucoup trop de que et de qui alourdissent le texte. Allégé et corrigé , il deviendrait plus aérien et gracieux et le personnage le vaut.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Exercice : L'idiot dans "Mademoiselle"
Je verrai peut-être ce texte ainsi , mais ce n'est qu'une proposition.
Mr Boudoin marchait tous les matins dans cette rue pour se rendre au travail depuis 10 ans mais il ne l’avait jamais vue. La seule chose qu’il ait jamais vue dans sa vie, c’était sa femme, encore que ça n’avait pas duré longtemps.
- Bonjour Baudoin, alors quel temps il fait aujourd’hui ? On lui demande.
- Bah ça, t’en as de bonnes toi, le Baudoin, il ne regarde que ses pieds, comment veux-tu qu’il te réponde.
- Baudoin, tu nous fais du théâtre ?
Et toute l’équipe se mettait à rire.
- Laissez-le un peu tranquille, dit le responsable en souriant néanmoins, lui ne passe pas son temps à discuter et raconter des ragots, n’est-ce pas mesdames. Allez au travail.
Et l’équipe s’alignait le long d’une chaîne où couraient des petites pièces mécaniques de précision destinées à l’aéronautique dans un bain d’Albumate. Quand de petites bulles remontaient au dessus d’une pièce, c’est qu’elle était défectueuse.
Ainsi les journées passaient et on avait mis Baudoin au bout de la chaîne, car même s’il ne parlait jamais, étant toujours ailleurs, dans un autre monde, il ne laissait passer aucune pièce avec des bulles ! (j'ai retiré les "qu'il")
Toutefois, Baudoin se faisait souvent rappeler à l’ordre. Son problème était principalement qu’il PENSAIT.Mais il pensait beaucoup trop, même peut-être ne pensait-il plus vraiment tellement tout et cela s’était embrouillé dans sa tête. Il s’oubliait donc, assis sur des toilettes, assis sur un banc après une pause, ou et à l’extérieur, se réveillait-il il se réveillait soudain au milieu d’un parc alors que la nuit était tombée depuis longtemps.
Quelque fois Parfois, les gens disaient qu’il faisait du théâtre dans sa tête. En effet, il bourdonnait à loisir des sons parfois plus aigus parfois plus ou graves comme si deux interlocuteurs invisibles se partageaient sa carcasse pour mieux s’adonner au lyrisme. Souvent, on le faisait taire comme on effraie un oiseau. Baudoin sortait alors de ses marasmes et marmonnait qu’il était tout à fait réveillé et n’avait pas parlé. Cependant quelques fois, les gens ne faisaient pas de bruit et s’approchaient pour entendre :
- « Il est des yeux qui ne trompent pas et je vous incite à les cacher davantage. A moins que vous ne désiriez compromettre ma timidité et m’encourager dans une certaine impertinence qui m’élancerait vers vous ! Seulement je ne suis pas de ceux qui ménagent les femmes dans le seul but d’émouvoir leur sens en profanant leur corps. J’essaie d’être, et je suis quelqu’un dont le seul rêve est de trouver celle qui pourrait ravir mon âme de subtiles délicatesses et de jeux d’esprits. » Etc…
Alors, les gens éclataient de rire et passaient les heures suivantes à répéter ce qu’ils avaient compris et à inventer de nouvelles strophes :
- Mademoiselle, vous avez des yeux à faire tourner les manèges avant la fête, je vais vous casser les deux pattes arrières que ça va pas traîner, Hein Baudoin, t’es un pouète !
Et Mr Baudoin se fâchait bien un peu mais il avait surtout honte. Il se surveillerait dorénavant pensait-il. Le responsable quand à lui intervenait un peu pour le défendre, surtout que ces moments d’hilarité laissaient partir les petites bulles. Alors, il lui disait : « Baudoin, t’es bien un Français, à faire que penser et fantasmer, on en a eu assez des penseurs, il y en a plein les bibliothèques pour plusieurs siècles, c’est pas ça qui va nous faire bouffer, aller maintenant, on retrousse ses manches*. »
Baudoin se remettait à inspecter les petites pièces métalliques qui défilaient devant lui pour extraire celles avec les petites bulles. Puis ce transport l’envoûtait, à nouveau il délirait :
- « L’enveloppe, si jolie soit elle, de votre corps charnel, contient toute une vie, une histoire et une personnalité et je ne veux pas de tout cela sans en connaître le moindre aspect. Pour tout dire, une nuit de tumultueuses aventures sexuelles avec vous ne me satisferait jamais en soi puisque je ne comprendrai pas un seul souffle de votre cœur, pas une seule ondulation de votre âme. » Etc.
Un jour on l’a retiré ( on le retira )de la chaîne comme une pièce défaillante ; il avait trop de petites bulles dans la tête.
Mr Boudoin marchait tous les matins dans cette rue pour se rendre au travail depuis 10 ans mais il ne l’avait jamais vue. La seule chose qu’il ait jamais vue dans sa vie, c’était sa femme, encore que ça n’avait pas duré longtemps.
- Bonjour Baudoin, alors quel temps il fait aujourd’hui ? On lui demande.
- Bah ça, t’en as de bonnes toi, le Baudoin, il ne regarde que ses pieds, comment veux-tu qu’il te réponde.
- Baudoin, tu nous fais du théâtre ?
Et toute l’équipe se mettait à rire.
- Laissez-le un peu tranquille, dit le responsable en souriant néanmoins, lui ne passe pas son temps à discuter et raconter des ragots, n’est-ce pas mesdames. Allez au travail.
Et l’équipe s’alignait le long d’une chaîne où couraient des petites pièces mécaniques de précision destinées à l’aéronautique dans un bain d’Albumate. Quand de petites bulles remontaient au dessus d’une pièce, c’est qu’elle était défectueuse.
Ainsi les journées passaient et on avait mis Baudoin au bout de la chaîne, car même s’il ne parlait jamais, étant toujours ailleurs, dans un autre monde, il ne laissait passer aucune pièce avec des bulles ! (j'ai retiré les "qu'il")
Toutefois, Baudoin se faisait souvent rappeler à l’ordre. Son problème était principalement qu’il PENSAIT.
- « Il est des yeux qui ne trompent pas et je vous incite à les cacher davantage. A moins que vous ne désiriez compromettre ma timidité et m’encourager dans une certaine impertinence qui m’élancerait vers vous ! Seulement je ne suis pas de ceux qui ménagent les femmes dans le seul but d’émouvoir leur sens en profanant leur corps. J’essaie d’être, et je suis quelqu’un dont le seul rêve est de trouver celle qui pourrait ravir mon âme de subtiles délicatesses et de jeux d’esprits. » Etc…
Alors, les gens éclataient de rire et passaient les heures suivantes à répéter ce qu’ils avaient compris et à inventer de nouvelles strophes :
- Mademoiselle, vous avez des yeux à faire tourner les manèges avant la fête, je vais vous casser les deux pattes arrières que ça va pas traîner, Hein Baudoin, t’es un pouète !
Et Mr Baudoin se fâchait bien un peu mais il avait surtout honte. Il se surveillerait dorénavant pensait-il. Le responsable quand à lui intervenait un peu pour le défendre, surtout que ces moments d’hilarité laissaient partir les petites bulles. Alors, il lui disait : « Baudoin, t’es bien un Français, à faire que penser et fantasmer, on en a eu assez des penseurs, il y en a plein les bibliothèques pour plusieurs siècles, c’est pas ça qui va nous faire bouffer, aller maintenant, on retrousse ses manches*. »
Baudoin se remettait à inspecter les petites pièces métalliques qui défilaient devant lui pour extraire celles avec les petites bulles. Puis ce transport l’envoûtait, à nouveau il délirait :
- « L’enveloppe, si jolie soit elle, de votre corps charnel, contient toute une vie, une histoire et une personnalité et je ne veux pas de tout cela sans en connaître le moindre aspect. Pour tout dire, une nuit de tumultueuses aventures sexuelles avec vous ne me satisferait jamais en soi puisque je ne comprendrai pas un seul souffle de votre cœur, pas une seule ondulation de votre âme. » Etc.
Un jour on l’a retiré ( on le retira )de la chaîne comme une pièce défaillante ; il avait trop de petites bulles dans la tête.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Exercice : L'idiot dans "Mademoiselle"
Il me plaît bien cet idiot, surtout avec le petit polissage proposé par Reb.
Il a une grâce qui mérite ça .
Il a une grâce qui mérite ça .
Invité- Invité
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