Farce-en-ciel

Quatre haïkus de facture honnête, si non tout à fait conformes aux règles traditionnelles.
J'ai bien aimé le contraste du quatrième qui rafraîchit et illumine l'ensemble. Très agréable lecture.

Alex, j'aime énormément ces quatre strophes, parce que j'ai "vu" ce que tu décris de façon sobre mais néanmoins terriblement efficace. On dirait une photographie. Il n'aurait pas fallu un mot de plus (ou de moins, d'ailleurs). Bravo.

Le titres est attirant et j'apprécie d'autant plus le contraste qui naît à la lecture des premiers vers. Nous sommes dans une drôle de farce, oui, entourée d'un mystère que tu cernes et restitue avec justesse.

Juste un petit bémol sur construits, qui n'est pas très heureux à l'oreille, mais c'est un détail.

Un ensemble qui me plaît, chaque partie ayant son indépendance et vivant toutefois en belle harmonie avec ses voisines.

J'ai moi aussi été attirée par le titre.
J'aime beaucup, mais je ne me souviens plus de la rège des haîkus, pourriez -vous me rafraîchir la mémoire ?

Dix sept syllabes, selon le schéma 5 / 7 / 5 ( la plupart du temps, bien que les grands poètes d'haïku s'affranchissent souvent de cette métrique), un poème qui doit, à travers des mots simples évoquant des éléments concrets, rendre compte à la fois de la permanence et du temps qui passe. L'haïku fait souvent référence aux saisons. C'est avant tout l'art de la métonymie : on évoque la partie pour figurer le tout.
Voilà toute ma science à ce propos, Valérie !^^ Mais il y a sûrement encore beaucoup d'autres choses à en dire : curieux comme cette forme si brève a engendré des quantités incroyables de considérations diverses et variées !

Merci pour tes renseignements Corinne Dé. J'essaierai à l'occasion.

J'en oublie de commenter Alex, dont pourtant j'ai apprécié le texte : une simplicité évocatrice qui fait sa force.

C'est Coline ! ;-))

Merci Coline!

J'ai beaucoup aimé cette simplicité honnête. Tu suggères beaucoup de choses avec peu de mots