Exo live du jeudi 3 juin 20h30

Plotine est ravissante ce soir !

Nechez a écrit:Plotine est ravissante ce soir !

On y va

Oubliez l'Oulipo

Je commence : de toute évidence il m'est impossible de retenir des consignes donc go...

Nechez a écrit:Plotine est ravissante ce soir !

J'allais me coucher mais je me suis rappelée de l'exo, alors je suis redescendue en vitesse... sur la rampe.

Vous avez choisi une lettre, adonc vous avez choisi le début d’un dialogue, et, bien sûr, un dialogue se poursuit. Vous insérez la poursuite où vous voulez : centre, début, fin, qu’importe, mais le texte se compose d’un minimum de cinq échanges dialogués et groupés, et de deux paragraphes.
(Sauf pour Boc qui a gagner le droit de faire tout, ça mais sans A.)
On ferme à 2000 signes maximum.

— A)h si seulement t’étais un peu moins conne que ta mère, ma fille. Ben si t’étais moins conne, j’aurais pas l‘impression que ma vie chavire des deux côtés en même temps.

— E)t puis quoi encore : ma chemise ? Mon futal ? Mes bijoux de famille ? Le reste ? Et quoi d’autre ? Vas y demande, ce soir je suis prêt à tout. Même à négocier, c’est dire…

— I)l m’avait pourtant pas l’air bien méchant ce couillon. Juste un peu mufle et mal habillé, mais méchant, non ! Je l’ai pas vu venir. Tu l’as vu venir toi ?

— O)scar tu m'ennuies, et pas qu’un peu. Et encore-là je suis poli. Parce que si je l’étais pas, je te dirais volontiers que tu m’emmerdes, ou, pire : que tu me broutes méchamment les nougats. Tu vois ?

— U)trillo peignait comme un ivrogne, d’ailleurs c’en était un ! Et toi, t’es pas loin d’égaler son absence de talent mon pote.

— Y) a qu’à l’enterrer dans le jardin, ni vu ni connu et puis voilà. De toute manière, personne ne l’aimait celle-là !

Plotine a écrit:J'allais me coucher mais je me suis rappelée de l'exo, alors je suis redescendue en vitesse... sur la rampe.

t'as de jolies fesses !

Il faut commencer le texte avec la réplique donc?

Alors là... deux paragraphes, qu'est-ce que ça veut dire exactement ?

Ça marche !

Nechez a écrit:Il faut commencer le texte avec la réplique donc?

Tu la glisses où tu veux dans le corps des dialogues

Plotine a écrit:Alors là... deux paragraphes, qu'est-ce que ça veut dire exactement ?

Un paragraphe est un texte sans renvoi à la ligne.

Ah bon ??? Ce n'était pas le sens de ma question mais ça fait rien.

bonsoir,
bon je prends le truc en route, je pense avoir compris même si les dialogues ben ce n'est pas vraiment ma tasse de thé.

Suis là, je couche mon pioupiou et je commence. j'ai vu les contraintes, je m'y attèle...

Plotine a écrit:

Yali a écrit:

Plotine a écrit:Alors là... deux paragraphes, qu'est-ce que ça veut dire exactement ?

Un paragraphe est un texte sans renvoi à la ligne.

Ah bon ??? Ce n'était pas le sens de ma question mais ça fait rien.

Dialogue
Paragraphe
Paragraphe

ou

Paragraphe
Dialogue
Paragraphe

ou

Paragraphe
Paragraphe
Dialogue

T'as pas soupiré un peu, là ? :-)

Bon, pas mal , cette histoire, je le ferai avec un café à l'aube. à +

Salut

Gobu's on the run.

Ca tombe bien j'adore les dialogues.

Voilà voilà.
En route !

Ho Hali ! Contente de te voir :-)

Hi, Sahkti ! Depuis le temps !
(Alors, t'es devenue calife à la place du calife ?!)

Contraintes: lettre O

L'art de monter une sauce

— T'as remué la sauce ?
— J'en reviens
— T'as pas oublié l'origan ?
— Non
— Et le basilic ?
— Non plus
— L'ail ?
— Pareil...
— Parce que sinon, ça n'aura pas de goût tu sais
— Je sais, je sais...
— Pas des tomates en boîte, j'espère ?
— Non, non, celles de l'épicier italien du coin
— Ha... bien

— Des poivrons ! T'y as pensé j'espère ?
— Evidemment ! Pour qui tu me prends ?!
— Pas des surgelés, hein ?
— Nan ! Viennent aussi de chez l'escroc rital
— Et les champignons ? T'en a mis au moins ?!
— Mais oui !
— Des frais ?
— Hallucinogènes pur jus
— T'es pas drôle...

— T'as utilisé quel sel ?
— Le sel de mon cul !
— Hé ! Ça va pas la tête ?! Qu'est-ce qui te prend ?
— Oscar, tu m'ennuies et pas qu’un peu. Et encore, là, je suis polie. Parce que si je l’étais pas, je te dirais volontiers que tu m’emmerdes ou, pire, que tu me broutes méchamment les nougats. Tu vois ?
— Ça veut dire quoi se faire brouter les nougats ? T'es pas un mec que je sache ? Et puis c'est d'un vulgaire...
— Ha parce que môssieur connaît le broutage de nougats chez les mecs ?!
— C'est pas ce que je voulais dire, tu sais bien !
— Non, je sais rien et tu m'emmerdes ! Voilà, c'est dit. Bouffe-la ta sauce spaghetti et j'espère qu'elle te sortira par les narines !

Lettre O

À la tête du client

— J’ai faim !
— Comment ça, t’as faim ? Tu viens de t’enfiler un kebab avec tellement de frites qu’en Belgique ils ont peur de la pénurie…
— Comment ça, des frites ? Où t’as vu des frites, toi ? Tu veux parler de ces trucs jaunes tout gluants et mous qui flottaient dans la mayo, c'est ça ?
— Oscar, tu exagères, OK, elles étaient peut-être pas terribles, ces frites, mais les Turcs, c'est pas des spécialistes en frites, si tu veux mon avis...
— Ils sont spécialistes en quoi, les Turcs ?
— En… En… Oscar tu m'ennuie, et pas qu’un peu. Et encore-là je suis poli. Parce que si je l’étais pas, je te dirais volontiers que tu m’emmerdes, ou, pire : que tu me broutes méchamment les nougats. Tu vois ? Je sais pas, moi ! Tiens, si, je sais : les Turcs sont spécialisés dans les têtes, voilà !
— Les têtes ? Mais les têtes de quoi ?
— Les têtes de lard, tiens, comme toi !

Sahkti a écrit:(ben, pas encore... deux directions se profilent et je sens qu'ils vont décider à ma place... :-(

Bouh... pas cool...

— T'as utilisé quel sel ?
— Le sel de mon cul !

Ha ! Ha ! Morte de rire !

Contrainte : lettre A



Son corps entier trempait de transpiration. Elle courait aussi vite qu'il était possible. La tempête giclait dans son esprit. Ô, qu'elle aurait voulu aller encore plus vite. Une fois, deux fois, trois fois, si seulement. Était-ce entendu de revenir en arrière ?

Un tourbillon de tonnerre jaillit des cieux desquels surgit la voix du grand architecte :

- Ah si seulement t’étais un peu moins conne que ta mère, ma fille. Ben si t’étais moins conne, j’aurais pas l‘impression que ma vie chavire des deux côtés en même temps.

Sur l'immense plaine, la lionne ne cessait de la poursuivre. Ève n'en pouvait plus. «Ta conne m'a tentée ! », hurla t-elle à voix basse. Elle suffoquait, se sentait perdue, mécaniquement capturée.

- Arrête, je t'en supplie !
- Tu as joué.
- Arrête, je t'en supplie !
- Tu continue à jouer.
- Arrête, je t'en supplie !
- Que s'éternise la flamme.

S'en suivit un tonnerre de tourbillon qui fit rugir le félin. Ève en sentit son haleine. Ses yeux firent trembler l'horizon. Inexorablement, la boule se rapprochait. Dans quelque instant, ça allait finir. Elle se remit en transe et fit une dernière prière :

- Dit-lui d'arrêter !
- Souviens-toi, le temps des premières idées, tu n'étais qu'une goutte, tu es devenue poisson et partout tu as nagé !
- Dit-lui d'arrêter !
- Tu as fui l'océan et partout tu as rampé.
- Je t'en supplie, dit à maman d'arrêter !
- Tu as marché sur tous les continents, aujourd'hui il faut courir !

Nechez : Ah, j'aime le ton impitoyable du GAdlU qui se venge de l'immonde créature humaine !

Le plus ennuyeux, avec les gamins, c’est quand tu sais pas à quoi ils pensent, parce qu'alors il y a toute une partie de leur vie qui t'échappe, et là ça peut partir dans n'importe quel direction dans leur tête (...)

Mince, relu trop vite ! il faut lire "dans n'importe quelle direction", natürlich ! (j'avais mis "dans n'importe quel sens", au départ, voilà pourquoi.)
Schnourf...

Hé hé Hali, on dirait bien que toi comme moi avons associé ce pauvre Oscar à la (mal)bouffe !
Je me suis bien amusée en te lisant ! Ça sonne assez vrai en plus :-)

(pauvre Boc sans A quand j'y pense :-))

Sahkti a écrit:(pauvre Boc sans A quand j'y pense :-))

Tu crois qu'il est assez fou pour le faire ?

Nechez, impitoyable ce grand architecte ! Ça doit l'amuser quelque part.
J'aime bien l'idée mais te connaissant, tu aurais pu la rendre plus cruelle et plus grinçante encore. Ceci dit, j'ai déjà aimé de la sorte.

PS: pour info, dis-lui et non dit-lui.

Halicante a écrit:

Sahkti a écrit:(pauvre Boc sans A quand j'y pense :-))

Tu crois qu'il est assez fou pour le faire ?

ho oui !

Chouette alors !

- Il est en retard. Savais bien qu’il fallait pas venir, Frangin. Je te l’avais dit. Et Mimi aussi.
- Parle pas de Mimi !
- Oui, mais n’empêche, elle était d’accord avec moi. Elle avait bien dit qu…
- Parle pas de Mimi !
- Tu sais, Frangin, Mimi c’est une fille comme ça. Et des comme ça, y en a pas des tas.
- Parle pas de Mi…
- C’est vraiment une chouette fille, Mimi. Et belle en plus. Moi, si une fille comme ça m’aimait, tu peux être certain…
- Tu es borné ou quoi, Oscar. Trois fois que je te dis. Tu le fais exprès ou t’entend pas.
- N’empêche que Mimi, moi j’en prendrais mieux soin que toi !
- Oscar tu m'ennuie, et pas qu’un peu. Et encore-là je suis poli. Parce que si je l’étais pas, je te dirais volontiers que tu m’emmerdes, ou, pire : que tu me broutes méchamment les nougats. Tu vois ?
- Si Mimi était là, t’oserais pas me parler comme ça. Quand elle est là, t’es plus gentil avec moi, Frangin, vraiment….
- Arrête Oscar. M’appelle pas Frangin, tu veux ! Et ferme là. On n’es pas là pour jacter. Ici, on se connaît pas, TU me connais pas. Je Te connais pas. Tu t’arraches, tu m’oublies, pfft, tu t’évapores…
- Et je fais comment pour rentrer, Frang…
- Mais pourquoi t’es là à me pourrir l’air… Tu vas finir par y arriver, hein. Je vais m’énerver… Pourquoi tu comprends jamais rien, Oscar ? Pourquoi tu me casses les noix comme ça, là ? T’es pire que de la super Glue. Déjà petit, il fallait que tu me colles aux basques. Arrête un peu, tu veux. Je peux plus te voir. Je supporte plus. T’es là, avec tes yeux de merlan qui comprend jamais rien. Va voir ailleurs, p’tit frère. Prends le large, mets les voiles. Sois gentil, dégage de mon atmosphère avant que je m’énerve pour de bon !
- Mais Frangin…
- Tas pas l’air de comprendre, Oscar. Je ne suis pas venu me mettre au vert à la campagne pour faire un tiercé. Ici, j’ai un boulot. Un boulot qui pue autant que ce troquet, mais un boulot qui paie. Tu peux comprendre ça ?
Alors tu la mets en veilleuse, le temps que je négocie avec le gar, sinon, je te jure que je te bouffe et te recrache en petites bulles. Et encore, je reste poli parce que c’est toi. Je me suis bien fait comprendre ?

La porte du bar tabac s’ouvre, et laisse apercevoir le brouillard et la nuit. Un type entre et s’installe au comptoir à côté des deux frères. Il leur sourit, pose son journal et le fait glisser à côté de leurs bières. Sans rien consommer, il repart comme il est venu.

Sur le siège arrière de la voiture, Oscar remarque quelque chose de noire qui dépasse du journal.
Pour une fois, il a l’air de comprendre. Il se tait.

Je croyais que c'était 2000 signes ?

Pas inspirée du tout par la phrase mais alors... pas du tout.

Soirée "Techno"

Au « New Feeling » le D.J. s'en donnait à cœur joie et les habitués étaient au bord de l'extase. Les boîtes à rythmes imposaient la cadence sur un tempo rapide et agressif. Lasers et stroboscopes balayaient la salle en parfaite synchronisation avec la musique. Depuis plusieurs heures, Barbara, surexcitée, abrutie de décibels, enchaînait les soubresauts sans faiblir jusqu'où moment, où, vaincue, elle alla s'échouer sur un coin de banquette. Britney ne tarda pas à la rejoindre. Elles étaient inséparables et n'auraient pour rien au monde voulu rater leur soirée de week-end dans leur discothèque préférée. Elles en avaient bien besoin après leur semaine de travail au supermarché.

Elles étaient en train de se siroter une boisson gazeuse lorsqu'un garçon vint s'asseoir en face d'elles. Il leur sourit. Il était vêtu d'un pantalon beige, d'un polo bleu-marine et il était chaussé de mocassins. Les filles firent celles qui ne l'avaient pas vu. D'abord elles ne le connaissaient pas et puis il avait un accoutrement tellement étrange dans cette boîte techno qu'elles n'avaient aucune envie de sympathiser avec cet énergumène. Elles se mirent à parler à voix basse comme s'il n'était pas là tout en pouffant. De temps en temps, elles lui jetaient un coup d'œil et reprenaient leur conciliabule, riant sous cape.
Finalement Barbara eut une idée,

_Tu nous offres à boire ?
_ Cela me semble difficilement faisable, répondit le garçon,
_ Ah bon et pourquoi, tu es fauché ?
_ Pas vraiment,
_ Eh bien alors, commande quelque chose, on a soif,
_ C'est que, répondit le garçon en se levant, je n'offre à boire qu'aux jolies filles.
_ Qu'est-ce qui lui prend à ce pingouin s'exclama Britney pendant que le jeune homme s'éloignait.
_ Il n'avait pourtant pas l'air bien méchant ce couillon, ajouta Barbara. Juste un peu mufle et mal habillé, mais méchant, non ! Je l'ai pas vu venir. Tu l'as vu venir toi ?

Non, Britney ne l'avait pas vu venir non plus. Il faut dire que ni l'une, ni l'autre n'avaient une très bonne vue.

Je viens d’un pays où l’on ne peut imaginer un coin de rue sans bistrot. Parait pourtant qu’ils disparaissent, que la bière ne se déverse plus autant des pompes, que le vin c’est tellement plus chic que le demi pression.

Au Las Vegas café, quand les employés de la banque de la rue Haute sont rentrés chez eux il ne reste plus que nous. Et nous, c’est la carcasse du grand Paulo qui pend comme un cadavre sur la banquette éventrée, c’est le gros Raph qui pleure dans son verre sa main broyée par une offset et moi qui n’ose pas rentrer dormir dans ma piaule des fois qu’elle serait habitée par un fantôme.

Alors je regarde les deux gros seins de Jacqueline qui se baladent en liberté sous sont t-shirt à trous. Plus elle s’énerve sur sa gamine, plus ses mamelles tressaillent.

— Ah si seulement t’étais un peu moins conne que ta mère, ma fille. Ben si t’étais moins conne, j’aurais pas l‘impression que ma vie chavire des deux côtés en même temps.

— Ben ouai, et si je n’étais pas élevée dans ce trou à rats, ben p’t-être que moi j’aurais une vraie vie, avec des copains de mon âge.

— Danny, mais dis quelque chose là. La gamine elle veut partir faire sa vie avec un homme. Elle a même pas seize ans.

— Qu’est –ce tu veux, elle a des rêves la petite, tu croyais pas qu’elle allait rester toute sa vie avec nous derrière le comptoir. Gaulée comme elle est, normal qu’elle ait envie de voir le monde.

— Voir le monde je dis pas, mais se maquer avec le premier connard qui lui promet la mars…

— La lune Jacqueline, on dit promettre la lune.

Vrai qu’elle est mignonne Sonia, ça fait six mois que je mate son petit cul moulé dans un jean se promener entre les tables. Plus d’une fois j’ai du retenir ma main de s’y poser. Là, avec son sac plus grand qu’elle et son air décidé je me dis que je voudrais être le salaud qui lui a mis le grappin dessus.

Derrière moi, Paulo a déployé sa carcasse, et je vous jure bien que ce fils de pute avait le sourire aux lèvres quand il a passé la porte.

Sahkti a écrit:

Halicante a écrit:

Sahkti a écrit:(pauvre Boc sans A quand j'y pense :-))

Tu crois qu'il est assez fou pour le faire ?

ho oui !

Effectivement :

— Ah si seulement t’étais un peu moins conne que ta mère, ma fille. Ben si t’étais moins conne, j’aurais pas l‘impression que ma vie chavire des deux côtés en même temps.

— Oui effectivement : tu ne peux prendre un peu de recul, et tu vois en moi le miroir bien lissé et non encore fêlé de tes jeunes folies qu'aujourd'hui a bien flêtri.

— Quoi ? Qu'est-ce encore que cette gourderie ?

— Tu es sûre ? Je dois préciser ? Peux-tu encore te dérider un peu, et non tendre cette vielle pe...

— Petite sotte...tu t'enfonces, te noies, rien ne te sert de boussole : une proue te suffit sur un lit de désirs insensés.
Puisses-tu éviter, de tes pleurs, d'emplir une triste mère de regrets décuplés.

— Surveille donc bien de ton coté cette poupe que personne ne peut éviter ! Plus que ton coeur, c'est elle qui t'envoie vers le fond ! Mens si tu veux, illusionne-toi si tu peux...d'un homme nous sommes sirènes et l'écume d'un vit et un seul nous envoie où nous voulons nous rendre.

— Ô ciel !

— Oui, précisément ! Rien ne sert de souffrir et couler, contentons-nous simplement d'y être envoyées.


Une mère souffle et soupire, une fille s'évente et respire : une scène ici posée, promesse de sombres pensées, ne peut que bientôt dégénérer, dès lors que le coq s'est éveillé.

— Bonjour Chéries !

— Le voici donc, ce pluriel si singulier, entonné dès le petit déjeuner.
Chère fille ne vois-tu dans quel péril tu t'es fourrée ?

— Je ne vois, chère mère, que celui dont je suis toute pénétrée.

— Je vous quitte, triste fille et stupide époux, puisque sirène semble trouver son porc.