Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
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silene82
Rebecca
Ba
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Un, deux, trois, oseille
Entre les filets sans lignes que nous lancent les médias, je retiens au passage le joli bandeau d'une fille contemporaine : L'héritière des hôtels où je ne mettrai jamais ma chemise de nuit en coton tige.
A peine descendue des escaliers de l'avion privé ( un jet disent les riches langues) que la voici voilà stoppée net aux portes du Rapadis.
"Ballot" dira le SDF du coin, lequel ne va jamais plus loin que ses cartons pâte.
" La pauvre " soufflera madame Giaccobi en refermant Nice-Matin sur les galets durs aux culs.
Je me demande s'il n'y aurait pas collusion entre mamie " je jette mes sous par les enveloppes " et le sanglier sauvage du maquis.
Jalousie ?
Mépris ?
Quand l'or et la halle se rencontrent, forcément cela remue le mou.
Toujours est-il qu'elle a fait une grosse boulette la gosse aux mille ( non, pas le millénium ) et un ennuis, elle avait dans son cabas qui "dior ruine ", de la marijeanne.
La vilaine.
Les Corses ont bien fait de la refouler.
Les bergeries sont déjà pleines à fumer.
Il paraîtrait que la Suisse n'en veut pas non plus depuis qu'elle a digéré le Paul ( non pas le poulpe ) en ski.
Si elle veut, elle peut descendre à ma maison, nous hébergeons Liliane en ce moment et le sous-directeur de BP et nous attendons prochainement madame de Chantilly.
De votre envoyée spéciale au pays des verts tutus.
Ba entrechat.
A peine descendue des escaliers de l'avion privé ( un jet disent les riches langues) que la voici voilà stoppée net aux portes du Rapadis.
"Ballot" dira le SDF du coin, lequel ne va jamais plus loin que ses cartons pâte.
" La pauvre " soufflera madame Giaccobi en refermant Nice-Matin sur les galets durs aux culs.
Je me demande s'il n'y aurait pas collusion entre mamie " je jette mes sous par les enveloppes " et le sanglier sauvage du maquis.
Jalousie ?
Mépris ?
Quand l'or et la halle se rencontrent, forcément cela remue le mou.
Toujours est-il qu'elle a fait une grosse boulette la gosse aux mille ( non, pas le millénium ) et un ennuis, elle avait dans son cabas qui "dior ruine ", de la marijeanne.
La vilaine.
Les Corses ont bien fait de la refouler.
Les bergeries sont déjà pleines à fumer.
Il paraîtrait que la Suisse n'en veut pas non plus depuis qu'elle a digéré le Paul ( non pas le poulpe ) en ski.
Si elle veut, elle peut descendre à ma maison, nous hébergeons Liliane en ce moment et le sous-directeur de BP et nous attendons prochainement madame de Chantilly.
De votre envoyée spéciale au pays des verts tutus.
Ba entrechat.
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Balivernes et bavardages font plus que force ni qu'orage.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Eh, eh, il semble bien que l'humour fonde au soleil...
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
oh ben j'avais oublié le smiley sans doute...
sinon de Radio Ba je suis baba
entrechat et téléchat mon coeur ba...lance
sinon de Radio Ba je suis baba
entrechat et téléchat mon coeur ba...lance
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Merci Rebecca pour le téléchat ! ;-)
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Hé hé, s'il suffisait de lancer la ligne pour qu'elle nous hisse à Ba, ce que ne pouvons faire, réduits à n'être qu'ébahis.
Si c'est la nouvelle formule des infos, je vais les suivre dévotement.
Bien joué, en badinant.
Si c'est la nouvelle formule des infos, je vais les suivre dévotement.
Bien joué, en badinant.
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Je veux pas cancaner, hein, mais franchement y'a de la joie dans l'air !
Entre les feet et le ballon qui rencontrent des filles nubiles habiles, lesquelles ne campent pas sous les réverbères mais dans des chambres avec vue sur le topaze et le lapi; pris la main dans le sac, l'innocent noceur de stade me dit par le biais de la TSF qu'il ignorait complètement la " vie de ma mère dans le bac à sorbets", qu'elle était inférieure à l'âge légal de sauter dans les genoux du gaule ?
Madame Giaccobi n'a pas gobé l'histoire.
Et l'autre qui mousse à Chantilly dans la crème des crèmes des chants d'ours, qui à défaut de harem entretient un haras, et qui, la main sur le cœur et la bouche en croix, jure devant la jument infra-rouge qu'il n'a jamais, jamais, jamais trempé sa collusion dans la tasse de la marquise "sort à cinq heures" ?
Monsieur Giaccobi non plus qui soulève sa retraite de Russie avec les bons de 17 sans parachute.
Même les couleuvres ont du mal à avaler de tels fakirs !
Voilà, il fait 39 à l'ombre, nous pourrissons sur pied de biche mais tout va bien tant que moral flotte dans le formol.
De l'envoyée spéciale azotée.
Entre les feet et le ballon qui rencontrent des filles nubiles habiles, lesquelles ne campent pas sous les réverbères mais dans des chambres avec vue sur le topaze et le lapi; pris la main dans le sac, l'innocent noceur de stade me dit par le biais de la TSF qu'il ignorait complètement la " vie de ma mère dans le bac à sorbets", qu'elle était inférieure à l'âge légal de sauter dans les genoux du gaule ?
Madame Giaccobi n'a pas gobé l'histoire.
Et l'autre qui mousse à Chantilly dans la crème des crèmes des chants d'ours, qui à défaut de harem entretient un haras, et qui, la main sur le cœur et la bouche en croix, jure devant la jument infra-rouge qu'il n'a jamais, jamais, jamais trempé sa collusion dans la tasse de la marquise "sort à cinq heures" ?
Monsieur Giaccobi non plus qui soulève sa retraite de Russie avec les bons de 17 sans parachute.
Même les couleuvres ont du mal à avaler de tels fakirs !
Voilà, il fait 39 à l'ombre, nous pourrissons sur pied de biche mais tout va bien tant que moral flotte dans le formol.
De l'envoyée spéciale azotée.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Ba , c'est génial, preuve s'il en était besoin que le talent peut faire faux de toute croix.
Encore, c'est excellent !
Encore, c'est excellent !
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Superbe ! De l'actualité comme ça j'en redemande tous les matins au petit déj pour ensoleiller ma journée.
Ah ! VE avec Ba au micro, c'est autrement plus goûteux que France Info.
Ah ! VE avec Ba au micro, c'est autrement plus goûteux que France Info.
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Où en étions-nous ? Ah, oui, "vipère au poing" continue d'alimenter les orties, il semblerait que la balle soit dans le camp de la mère, bien que la fille ait rencardé les meilleurs greffiers du barreau de la chaise percée.
Pendant ce temps-là, notre vedette nationale que la terre entière nous envie sans nous la demander en hébergement, se rétablit lentement de ses sommeils artificiels.
Je sens déjà que le lecteur pointu va me dire " lequel de sommeil artificiel ?".
Celui de la pesée unique devant Thot bien entendu.
Nous suivons l'affaire de près et surtout attendons les produits dérivés : un buste en résine, deux trois CD remastérisés, une adoption exotique, quelques enveloppes...pardon ?
Je confonds les affaires ?
Cela ne m'étonne pas du tout !
Du coup on attend un peu le " cri de la chouette " avant la " mort du petit cheval " tout en songeant vaguement à Honoré, qui, à n'en point douter, aurait gratté terre et boue pour nous dédicacer une nouvelle Comédie Humaine.
Sinon pas de nouvelles de la petite et sa marijeanne.
J'espère qu'elles ne seront pas brûlées vives pour mœurs douteuses...
Pendant ce temps-là, notre vedette nationale que la terre entière nous envie sans nous la demander en hébergement, se rétablit lentement de ses sommeils artificiels.
Je sens déjà que le lecteur pointu va me dire " lequel de sommeil artificiel ?".
Celui de la pesée unique devant Thot bien entendu.
Nous suivons l'affaire de près et surtout attendons les produits dérivés : un buste en résine, deux trois CD remastérisés, une adoption exotique, quelques enveloppes...pardon ?
Je confonds les affaires ?
Cela ne m'étonne pas du tout !
Du coup on attend un peu le " cri de la chouette " avant la " mort du petit cheval " tout en songeant vaguement à Honoré, qui, à n'en point douter, aurait gratté terre et boue pour nous dédicacer une nouvelle Comédie Humaine.
Sinon pas de nouvelles de la petite et sa marijeanne.
J'espère qu'elles ne seront pas brûlées vives pour mœurs douteuses...
Ba- Nombre de messages : 4855
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Ca continue, et c'est toujours bon ; te gêne pas, tu postes quand tu veux, et même tu balances, pas de lézard. Encore.
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
L'affaire se complique car voilà César au milieu de ce Rubicond ( chacun ôtera la syllabe qui chante le mieux à son oseille ) " venir, voir et repartir " à dos de mule tel est le sort de notre cadastre perpétuel.
Sinon, tout le monde s'est éparpillé dans la nature qui n'en demandait pas tant la malheureuse.
Tout le monde ? Non, seul un vaillant gaulois reviendra dans le petit village de l'Isère vérifier si les papiers gras ont bien été ramassés par les pique tronchettes du coin.
En ce moment dans ma boîte mail mes collègues sont sur les dents : ils voient dans l'Histoire contemporaine ( là aussi supprimez la syllabe ) la répétition d'événements passés et plantent le buste du Maréchal sur la borne kilométrique des avatars.
Seigneur ! Le maréchal qui revient en amont et en Laval traîner ses petits regards octogênés sur le bon peuple en panier d'œufs et lapins sous le bras.
Quand je pense que les méduses dorment au fond du gaz oil mexicain...à l'ombre des pélicans imperméabilisés à vie.
Tiens, les bras m'en tombent.
Et César me direz-vous ?
Y'a longtemps que le temps l'a compressé ;-) avec ou sans rythme syllabique.
Sinon, tout le monde s'est éparpillé dans la nature qui n'en demandait pas tant la malheureuse.
Tout le monde ? Non, seul un vaillant gaulois reviendra dans le petit village de l'Isère vérifier si les papiers gras ont bien été ramassés par les pique tronchettes du coin.
En ce moment dans ma boîte mail mes collègues sont sur les dents : ils voient dans l'Histoire contemporaine ( là aussi supprimez la syllabe ) la répétition d'événements passés et plantent le buste du Maréchal sur la borne kilométrique des avatars.
Seigneur ! Le maréchal qui revient en amont et en Laval traîner ses petits regards octogênés sur le bon peuple en panier d'œufs et lapins sous le bras.
Quand je pense que les méduses dorment au fond du gaz oil mexicain...à l'ombre des pélicans imperméabilisés à vie.
Tiens, les bras m'en tombent.
Et César me direz-vous ?
Y'a longtemps que le temps l'a compressé ;-) avec ou sans rythme syllabique.
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Ba, tu es trop géniale, et tu vas avoir ma mort sur la conscience : je me suis percé un poumon d'un coup de côte hoquetante de rire, et tu peux soudoyer les avocats que tu veux, c'est de ta faute, j'ai des témoins.
Ce doit être un régal que de te pratiquer au quotidien - si, bien sûr, tu logorrhes comme tu chroniques -.
Ce doit être un régal que de te pratiquer au quotidien - si, bien sûr, tu logorrhes comme tu chroniques -.
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Tout se complique : depuis que miss Mariole enquête sur la disparition de la mariée noire, les bayous pratiquent la loi du silence. Aucun écho des pélicans, des tortues, des crevettes roses (sic) ni des crabes fouisseurs. Une chape de plomb est tombée des tuyaux dans les sous-préfectures marines où chacun se terre dans l’attente du verdict de Chapichapo.
Nos vizirs sont en vadrouille dans le harem aoûtien en quête de quoi ? Seul Yaka pourrait répondre, oui mais Yaka est en garde à vue pour fraude discale.
Pendant ce temps Jivago étouffe à Moscou sous son petit masque dérisoire de concombre des incendies. Le monde retient son souffle au gré des flammes capricieuses. Les uns périssent sous les cendres, les autres dans les eaux. Chapichapo pédale joyeusement chez le « Nègre », banania usé par les pierres « sales » vieilles comme la corne d’arrogance. Ce ne sont pas les vagabonds des terrains vagues et neutres qui diront le contraire.
Leur rappeler la belle et facile anaphore :
Rome, l'unique objet de mon ressentiment !
Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant !
Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore !
Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore !
Puissent tous ses voisins ensemble conjurés
Saper ses fondements encor mal assurés !
Et si ce n'est assez de toute l'Italie,
Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie;
Que cent peuples unis des bouts de l'univers
Passent pour la détruire et les monts et les mers !
Qu'elle même sur soi renverse ses murailles,
Et de ses propres mains déchire ses entrailles !
Que le courroux du Ciel allumé par mes vœux
Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux !
Puissé-je de mes vœux y voir tomber ce foudre,
Voir ses maisons en cendre, et tes lauriers en poudre,
Voir le dernier Romain à son dernier soupir,
Moi seule en être cause et mourir de plaisir !
C’est « top » dirait madame Giaccobi le nez dans Nice-Matin, « mais c’est qui ce Rom ? »
Nos vizirs sont en vadrouille dans le harem aoûtien en quête de quoi ? Seul Yaka pourrait répondre, oui mais Yaka est en garde à vue pour fraude discale.
Pendant ce temps Jivago étouffe à Moscou sous son petit masque dérisoire de concombre des incendies. Le monde retient son souffle au gré des flammes capricieuses. Les uns périssent sous les cendres, les autres dans les eaux. Chapichapo pédale joyeusement chez le « Nègre », banania usé par les pierres « sales » vieilles comme la corne d’arrogance. Ce ne sont pas les vagabonds des terrains vagues et neutres qui diront le contraire.
Leur rappeler la belle et facile anaphore :
Rome, l'unique objet de mon ressentiment !
Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant !
Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore !
Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore !
Puissent tous ses voisins ensemble conjurés
Saper ses fondements encor mal assurés !
Et si ce n'est assez de toute l'Italie,
Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie;
Que cent peuples unis des bouts de l'univers
Passent pour la détruire et les monts et les mers !
Qu'elle même sur soi renverse ses murailles,
Et de ses propres mains déchire ses entrailles !
Que le courroux du Ciel allumé par mes vœux
Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux !
Puissé-je de mes vœux y voir tomber ce foudre,
Voir ses maisons en cendre, et tes lauriers en poudre,
Voir le dernier Romain à son dernier soupir,
Moi seule en être cause et mourir de plaisir !
C’est « top » dirait madame Giaccobi le nez dans Nice-Matin, « mais c’est qui ce Rom ? »
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Bon sang, quel talent ! Tu me coupes la chique, continue, bravo !
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Je ne veux pas faire remonter systématiquement les " commérages " de Mme Giaoccobi du cours Saleya, mais je salue Silène en ce dimanche des ramages °°-)
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Ba a écrit:Je ne veux pas faire remonter systématiquement les " commérages " de Mme Giaoccobi du cours Saleya, mais je salue Silène en ce dimanche des ramages °°-)
Le cours Saleya, constellé de shorts à ramages et de beautés luisantes ?
Je te salue aussi, reine des mots, pythie du politique, qui transcende l'info et la remet dans une perspective mi Groucho, mi brownienne.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Des pages entières se perdent à décrire le "cours" et ses dépendances " promenade ".
Il faut imaginer août luisant sur les crêtes bleu métal, des tonnes de parasols plantés dans les doigts des galets secs, un peu gras, coffres éphémères de canettes et autres mégots...
Sous les tonnes, les corps aromatisés des otaries, phoques gris, baleines sans corset, vieux beaux échoués des hôtels crémeux, vieilles belles à varices sur talon anguille, jeunes coqs nus du torse, nus de la tête, les yeux recouverts de noir pour glisser entre stéro et type suivis de poulettes frémissantes dorées sur tranche à l'huile de charme.
Un peu d'Allemand passe en souvenir, un poco d'italiano cosi, quelques albionnes, des russes, des vélos, des poussettes folles entrainées sur rollers, des coureurs de fond, des peureux saisis entre deux passages.
Le vent claque le drapeau vert, les pieds grincent entre les pierres qui inspirèrent des Noël Dolla et consorts ( dont Ben abhorré ) aux Ponchettes, dans les années 70.
Il faut voir Mossa perdu chez Matisse, Nietzsche arpentant " rauba capeu " par delà son " bien " et notre mal.
Maupassant au loin flâne sur son voilier, tandis que Maria Baskircheff crève de ne savoir où donner de l'art, il ne reste d'elle qu'une fontaine éloignée à Ferber entre l'aéroport et le traitement des eaux...
L'oseille se prend sur tige dans la tirelire étincelante des 4x4 et décapotables ras le bitume. De soigneux cheveux blancs convolent avec les blondeurs des magazines monégasques ou suisses.
Le vent fouette les petites vagues argentées, nous attendons tranquillement les sentes de l'automne et la chute à bécane de chapichapo ;-)
Il faut imaginer août luisant sur les crêtes bleu métal, des tonnes de parasols plantés dans les doigts des galets secs, un peu gras, coffres éphémères de canettes et autres mégots...
Sous les tonnes, les corps aromatisés des otaries, phoques gris, baleines sans corset, vieux beaux échoués des hôtels crémeux, vieilles belles à varices sur talon anguille, jeunes coqs nus du torse, nus de la tête, les yeux recouverts de noir pour glisser entre stéro et type suivis de poulettes frémissantes dorées sur tranche à l'huile de charme.
Un peu d'Allemand passe en souvenir, un poco d'italiano cosi, quelques albionnes, des russes, des vélos, des poussettes folles entrainées sur rollers, des coureurs de fond, des peureux saisis entre deux passages.
Le vent claque le drapeau vert, les pieds grincent entre les pierres qui inspirèrent des Noël Dolla et consorts ( dont Ben abhorré ) aux Ponchettes, dans les années 70.
Il faut voir Mossa perdu chez Matisse, Nietzsche arpentant " rauba capeu " par delà son " bien " et notre mal.
Maupassant au loin flâne sur son voilier, tandis que Maria Baskircheff crève de ne savoir où donner de l'art, il ne reste d'elle qu'une fontaine éloignée à Ferber entre l'aéroport et le traitement des eaux...
L'oseille se prend sur tige dans la tirelire étincelante des 4x4 et décapotables ras le bitume. De soigneux cheveux blancs convolent avec les blondeurs des magazines monégasques ou suisses.
Le vent fouette les petites vagues argentées, nous attendons tranquillement les sentes de l'automne et la chute à bécane de chapichapo ;-)
Ba- Nombre de messages : 4855
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Magistral ! Quel crobart, rapide, drôle, brillant, quel talent, mazette. J'en reste tout estransiné.
Mais il nous manque la gazette de chapichapo.
Mais il nous manque la gazette de chapichapo.
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Bon, c'est pas le tout mais il va falloir que je révise sérieusement mes classiques : à quelle époque avons-nous commencé le tri de nos chaussettes ?
Alors, je réfléchis, je réfléchis, voyons voir...
Bien sûr, depuis que le bipède à genoux est descendu du gland pour se sacrer roi du pompon, c'est une évidence dont nous tairons le tissage.
Mais, mais…
Après la traque au fil d'Ecosse, le ravaudage à l'œuf, la reprise au dé à coudre, le rempillage de talons, donc depuis quelques décennies… Nous sommes passés du tri de la chaussette sale à la sélection de la chaussette douteuse j’explique : d'un côté je pose ma chaussette crottée, de l'autre sa jumelle lavée de peu, je fais plouf plouf, pendant que des rangées de socquettes tremblent dans le tiroir.
Ce sera toi qui fileras dans la machine à laver !
Et toc.
Les " pue des pieds "disent en jetant leurs chaussettes dans le tambour : " elles le méritent ! Ces foutues synthétiques me bouffent les orteils, me chauffent le talon et m'empêchent de marcher en rond !" Je ne peux prétendre le contraire, ni vous non plus.
Très souvent, parce qu'ils chaussent leurs certitudes comme des tongs , ils mettent programme très sale à 90°, et les chaussettes tournent jusqu'à effilement voire total émiettement.
Pas une larme quand ils retirent l'épave de la machine et la jette à la poubelle conditionnée.
Et ne comptez pas sur une ONG quelconque pour dresser une grève, il y a belle lurette qu'elle va nu-pied sur ses semelles de " vent ".
Je viens même de lire dans NM que des avisés du tricot mettraient en place, en souvenir des soldes, un tri sélectif :
A gauche, la chaussette de ville mi bas mi haut
A droite, la chaussette de montagne montée pure laine peignée des Vosges
Pourvu qu'ils ne les mélangent pas, je me sens déjà ridicule à porter de la laine jusqu'au genou en croyant enfiler des bas rage.
Au tri sélectif qui semble revenir à la mode surtout avec Chapichapo
Alors, je réfléchis, je réfléchis, voyons voir...
Bien sûr, depuis que le bipède à genoux est descendu du gland pour se sacrer roi du pompon, c'est une évidence dont nous tairons le tissage.
Mais, mais…
Après la traque au fil d'Ecosse, le ravaudage à l'œuf, la reprise au dé à coudre, le rempillage de talons, donc depuis quelques décennies… Nous sommes passés du tri de la chaussette sale à la sélection de la chaussette douteuse j’explique : d'un côté je pose ma chaussette crottée, de l'autre sa jumelle lavée de peu, je fais plouf plouf, pendant que des rangées de socquettes tremblent dans le tiroir.
Ce sera toi qui fileras dans la machine à laver !
Et toc.
Les " pue des pieds "disent en jetant leurs chaussettes dans le tambour : " elles le méritent ! Ces foutues synthétiques me bouffent les orteils, me chauffent le talon et m'empêchent de marcher en rond !" Je ne peux prétendre le contraire, ni vous non plus.
Très souvent, parce qu'ils chaussent leurs certitudes comme des tongs , ils mettent programme très sale à 90°, et les chaussettes tournent jusqu'à effilement voire total émiettement.
Pas une larme quand ils retirent l'épave de la machine et la jette à la poubelle conditionnée.
Et ne comptez pas sur une ONG quelconque pour dresser une grève, il y a belle lurette qu'elle va nu-pied sur ses semelles de " vent ".
Je viens même de lire dans NM que des avisés du tricot mettraient en place, en souvenir des soldes, un tri sélectif :
A gauche, la chaussette de ville mi bas mi haut
A droite, la chaussette de montagne montée pure laine peignée des Vosges
Pourvu qu'ils ne les mélangent pas, je me sens déjà ridicule à porter de la laine jusqu'au genou en croyant enfiler des bas rage.
Au tri sélectif qui semble revenir à la mode surtout avec Chapichapo
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Qu'est-ce que j'apprends ? Les clubs de feet seraient au bord du dépôt de bilan ? Mon pays bien-aimé n'aurait pas assez vendu de transfuges ?
Les shorts m'en tombent les uns à la suite des autres.
Dire que je n'en crois pas mes jeux est un pléonasme aussi vicieux que le " cercle " de Ionesco.
Je m'interroge sur la volonté de Chapichapo à dresser la Nation ferme dans ses bottes de pluie. Enfin quoi, il ne suffit pas de jouer les garde-barrière pour s'autoproclamer chef de gare ! Encore faut-il trier les wagons, s'pas ? Et là-dessus nous avons une bonne longueur d'avance...
Pour en revenir aux clubs dont mon petit-fils raffole, je suis très inquiète. Où allons-nous trouver 180 millions d'euros ?
C'est pas avec ma retraite aux bougies que je vais pouvoir les aider. Et mon Pipo ( surnom du petit ) que va-t-il devenir ?
Que regardera-t-il l'après midi avé ses pizzas et son champomy ?
Chapichapo je m'adresse solennellement à ton pouvoir : au lieu de remanier l'école, les vieux sur leur pente savonnée, les étrangers voleurs de paille, les empailleurs violeurs de grange, les enragés mordeurs de poule, et les poules aux œufs carrés, au lieu de discuter avec les chefs africains, les rebelles des montagnes, les colleurs de mazout, et le grand singe en voie de disparition, occupe-toi de nos jeux !
Tel César ceint de lauriers biodégradables, togé jusqu'au cou, lève le pouce dans l'arène fumeuse pour que nos gladiateurs de la chaussette puissent suer dans la poussière et que Pipo ne se morfonde pas devant un écran flasque.
Pour te remercier je t'envoie un dessin du petit, tu te reconnaîtras dans le corner .
Signé : veuve Giaccobi militante à l'oseille.
Les shorts m'en tombent les uns à la suite des autres.
Dire que je n'en crois pas mes jeux est un pléonasme aussi vicieux que le " cercle " de Ionesco.
Je m'interroge sur la volonté de Chapichapo à dresser la Nation ferme dans ses bottes de pluie. Enfin quoi, il ne suffit pas de jouer les garde-barrière pour s'autoproclamer chef de gare ! Encore faut-il trier les wagons, s'pas ? Et là-dessus nous avons une bonne longueur d'avance...
Pour en revenir aux clubs dont mon petit-fils raffole, je suis très inquiète. Où allons-nous trouver 180 millions d'euros ?
C'est pas avec ma retraite aux bougies que je vais pouvoir les aider. Et mon Pipo ( surnom du petit ) que va-t-il devenir ?
Que regardera-t-il l'après midi avé ses pizzas et son champomy ?
Chapichapo je m'adresse solennellement à ton pouvoir : au lieu de remanier l'école, les vieux sur leur pente savonnée, les étrangers voleurs de paille, les empailleurs violeurs de grange, les enragés mordeurs de poule, et les poules aux œufs carrés, au lieu de discuter avec les chefs africains, les rebelles des montagnes, les colleurs de mazout, et le grand singe en voie de disparition, occupe-toi de nos jeux !
Tel César ceint de lauriers biodégradables, togé jusqu'au cou, lève le pouce dans l'arène fumeuse pour que nos gladiateurs de la chaussette puissent suer dans la poussière et que Pipo ne se morfonde pas devant un écran flasque.
Pour te remercier je t'envoie un dessin du petit, tu te reconnaîtras dans le corner .
Signé : veuve Giaccobi militante à l'oseille.
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Je viens d'éteindre France Inter, annuler mon abonnement au Point, j'hésite pour Télérama... je plébiscite les informations sensées de Mme Veuve Giaccobi, et n'en veux point d'autres, car enfin je comprends ce qui se passe dans mon beau pays de France. Merci Ba !
PS : Est-ce que vous vous exprimez de la même manière au quotidien (je parle du marché pas du journal) ?
PS : Est-ce que vous vous exprimez de la même manière au quotidien (je parle du marché pas du journal) ?
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Enfin un rééquilibrage des vraies priorités ! O, veuve Giaccobi - je suppose que c'est la pratique du pilpoul de ghetto qui vous donne cette alacrité pleine de vice comica et de comice chapicole -, soyez remerciée de votre ton primesautier nonobstant que géopolitisé qui éclaire pour qui veut l'entendre les glouglous de la bonde enlevée par le gang des égoutiers.
Mas por favor, que me muero del afan...
Mas por favor, que me muero del afan...
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Pasque que des solutions, hein, madame Jacob, yen aurait, des solutions ; pensez un peu, quand le divin Néron allait taquiner le giton du côté de Baies, il avait l'élégance de demander à ses invités d'apporter une petite contribution, afin qu'ils ne se sentissent pas écrasés par sa magnificence : il leur donnait à chacun une bonne et longue rame, et vogue la galère ; on ne me fera pas croire qu'en l'état actuel de la technique il ne soit pas possible d'équiper un goéland 380 d'ailes latérales mues par des demandeurs d'asile raccompagnés jusqu'à leur porche, s'il vous plaît, et des Roms, pour l'exotisme et la note de couleur, qui offrent l'avantage d'être pléthoriques, et joviaux. Les voyages diplomatiques en prendraient une tout autre tournure, et les enfants des maternelles ne seraient plus contraints de brader leurs Ipods pour acheter préventivement des points retraite. Samoyède-longues-cuisses pourrait assurer le service à bord, et ramener autant d'infirmières bulgares qu'elle le souhaiterait, avec modération bien entendu, et pas trop lourdes.
On n'essaie pas tout...
On n'essaie pas tout...
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Monsieur Silène je vous trouve fort sensé, voilà des propositions qui auraient plu à mon défunt Marc Aurèle ( peuchère, que les Olympes garde ses mannes ) j'en toucherai deux mots à mon maire champion des vents tri loques !
Nous avons déjà la galère dans le port 00-)
Sans compter que la Corse reste une terre d'accueil incontournable...
Nous avons déjà la galère dans le port 00-)
Sans compter que la Corse reste une terre d'accueil incontournable...
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Aujourd'hui, sous la bannière " un, deux, trois oseille " certains vont battre le pavé.
- Battre, me direz-vous, encore ?
- Ben oui encore, jusqu'à ce qu'il chauffe un peu ces carcasses de boucher qui congèlent la vie des autres.
- Quels autres ?
- Les ceusses du soleil doré sur tranches
- Tu retardes poulette, plus personne à présent ne se dore quoique ce soit !
- En effet, je pensais à dort
- Adore ?
- Non, le verbe dormir sous les crevasses
- Tu vas y aller toi sur le pavé ?
- Je n'ai pas le choix, avant que d'y dormir
- Rassure-toi biche, il n'est plus de sol où tu poseras la sébile de tes défaites, nous avons mis en place un système très avantageux de retour aux origines, et surtout ne nous dit pas que nous sommes inhumains que tu as déjà vu ça quelque part, enfin tout ce verbiage de vieux réacs coincés des rotules, nous, nous sommes en 3D intel core 5 autant te dire à la pointe de l'épais !
Aujourd'hui, sous la bannière " un, deux, trois oseille " certains vont battre le pavé histoire de garder l'âge de vivre.
- Battre, me direz-vous, encore ?
- Ben oui encore, jusqu'à ce qu'il chauffe un peu ces carcasses de boucher qui congèlent la vie des autres.
- Quels autres ?
- Les ceusses du soleil doré sur tranches
- Tu retardes poulette, plus personne à présent ne se dore quoique ce soit !
- En effet, je pensais à dort
- Adore ?
- Non, le verbe dormir sous les crevasses
- Tu vas y aller toi sur le pavé ?
- Je n'ai pas le choix, avant que d'y dormir
- Rassure-toi biche, il n'est plus de sol où tu poseras la sébile de tes défaites, nous avons mis en place un système très avantageux de retour aux origines, et surtout ne nous dit pas que nous sommes inhumains que tu as déjà vu ça quelque part, enfin tout ce verbiage de vieux réacs coincés des rotules, nous, nous sommes en 3D intel core 5 autant te dire à la pointe de l'épais !
Aujourd'hui, sous la bannière " un, deux, trois oseille " certains vont battre le pavé histoire de garder l'âge de vivre.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Ça se gâte dans les écuelles, voilà qu'on retire un peu plus de pâtée aux bêtes de somme. Je serais le fermier que je ne passerai pas entre les fourches caudines ou sous le pas du cheval.
De la même manière que je changerais mon eau minérale, peut-être Chateau Lapompe au lieu de Vichy ?
De la même manière que je changerais mon eau minérale, peut-être Chateau Lapompe au lieu de Vichy ?
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Voilà qui est joliment et justement exprimé !Ba a écrit:Aujourd'hui, sous la bannière " un, deux, trois oseille " certains vont battre le pavé histoire de garder l'âge de vivre.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Tiens... je ne suis jamais intervenu ici pour témoigner du plaisir pris à la lecture des chroniques de Ba.
Voila c'est fait...
Vous aviez déjà une plume avant, Ba, mais maintenant, avec cette chronique, elle prend une teinte, une couleur acide qui vous va à ravir.
J'adore !
Voila c'est fait...
Vous aviez déjà une plume avant, Ba, mais maintenant, avec cette chronique, elle prend une teinte, une couleur acide qui vous va à ravir.
J'adore !
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Demain ça recommence " l'oseille" hop, nous repartons place Masséna les deux trois paumés du bahut qui roupille sans rien dégoupiller; on dirait que le pénible de la vie rêve dans les casiers clos.
Quelle atmosphère !
"Viciée" dirait un dessoudeur.
Il manque un pied de biche aux voleurs de la nuit pour dézinguer ces portes de coffres forts, le blindé de ton œil poivre et sel, tu sais toi qui descendras demain sur les galets de la plage en soupirant à l'oreille ourlée de perles de ta sénile compagne à chaise pliante : " Quel ennui ma chérie, il n'y a pas de tram aujourd'hui, comment allons-nous remonter boulevard Victor Hugo ?"
Vous jetterez derrière vous un regard prudent sur la manif qui bouffe l'espace de vos artères, nous passerons en triturant les mots usés de la contestation " ça suffit, ça suffit, ça suffit " et toi, tu croiras que nous gronderons " pilori, pilori, pilori ". Quelqu'un a écrit quelque part " nous sommes en 1788! " demain, hop, droits dans le vertige nous userons les dernières cartouches des " enfants tristes ".
Si je me regardais profondément dans le creux de la main, je pleurerais sur la dentelle des rêves morts auxquels nous nous évertuons à faire du bouche à bouche.
Il faudrait emballer le courage dans une serviette éponge et le garder au sec.
Pour clore momentanément je reprends les mots de Socque " vomir la balade " j'espère qu'elle ne m'en tiendra pas rigueur, mais l'image parle fort dans le silence brouillé de nos certitudes.
Il manque un pied de biche aux voleurs de la nuit et surtout un trésor à dérober.
Quelle atmosphère !
"Viciée" dirait un dessoudeur.
Il manque un pied de biche aux voleurs de la nuit pour dézinguer ces portes de coffres forts, le blindé de ton œil poivre et sel, tu sais toi qui descendras demain sur les galets de la plage en soupirant à l'oreille ourlée de perles de ta sénile compagne à chaise pliante : " Quel ennui ma chérie, il n'y a pas de tram aujourd'hui, comment allons-nous remonter boulevard Victor Hugo ?"
Vous jetterez derrière vous un regard prudent sur la manif qui bouffe l'espace de vos artères, nous passerons en triturant les mots usés de la contestation " ça suffit, ça suffit, ça suffit " et toi, tu croiras que nous gronderons " pilori, pilori, pilori ". Quelqu'un a écrit quelque part " nous sommes en 1788! " demain, hop, droits dans le vertige nous userons les dernières cartouches des " enfants tristes ".
Si je me regardais profondément dans le creux de la main, je pleurerais sur la dentelle des rêves morts auxquels nous nous évertuons à faire du bouche à bouche.
Il faudrait emballer le courage dans une serviette éponge et le garder au sec.
Pour clore momentanément je reprends les mots de Socque " vomir la balade " j'espère qu'elle ne m'en tiendra pas rigueur, mais l'image parle fort dans le silence brouillé de nos certitudes.
Il manque un pied de biche aux voleurs de la nuit et surtout un trésor à dérober.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Oui Ba...tout à fait...
Cela ne demanderait pas trop d'effort pour prendre -en toute légalité- ce que l'on veut dans ce monde.
Ce qui en demande beaucoup, c'est de trouver quelque chose qui mérite d'être pris.
Il faudrait vraiment être affublé d'une nostalgie bien singulière pour chercher à dézinguer des coffres forts.
L'oseille dégueule de partout, c'en est écœurant.
Par contre un texte aussi sympa, c'est plus rare...
Cela ne demanderait pas trop d'effort pour prendre -en toute légalité- ce que l'on veut dans ce monde.
Ce qui en demande beaucoup, c'est de trouver quelque chose qui mérite d'être pris.
Il faudrait vraiment être affublé d'une nostalgie bien singulière pour chercher à dézinguer des coffres forts.
L'oseille dégueule de partout, c'en est écœurant.
Par contre un texte aussi sympa, c'est plus rare...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Les gars, il est temps de lettre les lies en portefeuille !
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Ba a écrit:Les gars, il est temps de mettre les lies en portefeuille !
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Joli, Panda, joli...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Il n'y a pas que dans les " Bégonias " que ça barde, les rues s'affament et s'affirment en brûlant les poubelles noires.
On entend monter vers un zénith improbable, des cris de voix muantes, mutantes prêtes à piller le sens des slogans pour leur prêter un ton nouveau. " T'es foutu, on est dans la rue "...
Nous sommes sur le seuil à regarder la poussière des horizons affamés, elle entre dans nos yeux curieux sans déranger le cristallin que nous avons crevé.
" L'oseille " tombe des poches sur les godasses cirées.
Les godasses crottées écrasent leurs papiers calcinés.
Une charge monte à l'assaut.
La foule recule, gesticule et s'éparpille.
Ce n'est pas demain la veille que la jeunesse enrouée de n'avoir jamais gueulé plus haut que son c...sera entendu des caillasses célestes.
On entend monter vers un zénith improbable, des cris de voix muantes, mutantes prêtes à piller le sens des slogans pour leur prêter un ton nouveau. " T'es foutu, on est dans la rue "...
Nous sommes sur le seuil à regarder la poussière des horizons affamés, elle entre dans nos yeux curieux sans déranger le cristallin que nous avons crevé.
" L'oseille " tombe des poches sur les godasses cirées.
Les godasses crottées écrasent leurs papiers calcinés.
Une charge monte à l'assaut.
La foule recule, gesticule et s'éparpille.
Ce n'est pas demain la veille que la jeunesse enrouée de n'avoir jamais gueulé plus haut que son c...sera entendu des caillasses célestes.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
" Un bahut en colère "
Nous étions quatre au port
Attendant les renforts
La jeunesse ébranlée filait sur ses ressorts
Loin devant nous éberlués
De n'avoir plus nos nerfs de vingt ans à jeter
Au vent léger
Las, jamais ne partîmes plus loin que le café
Sous le soleil mou d'un octobre finissant
Nous convînmes muets
Que nous errions passants
Sous les reins du hasard ahanant
Et vanné.
Nous étions quatre au port
Attendant les renforts
La jeunesse ébranlée filait sur ses ressorts
Loin devant nous éberlués
De n'avoir plus nos nerfs de vingt ans à jeter
Au vent léger
Las, jamais ne partîmes plus loin que le café
Sous le soleil mou d'un octobre finissant
Nous convînmes muets
Que nous errions passants
Sous les reins du hasard ahanant
Et vanné.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Dites donc en ce moment " ça raffine ! "
Un ministre connu déclare ne pas connaître de riches alors qu'il " mairise " dans un coin crémeux, que sa femme cavale à tour de badine dans les haras.
C'est pas parce qu'on a l'air de...Qu'on est...
Sinon la chef des patrons est d'accord pour discuter des vieux au boulot et des jeunes sans.
On attend l'entrevue au " Pôle empois " !
Moi aussi j'ai plein de petits carnets comme Lol, un exemple :
Sur France 3 le 28 juin 2006 à 19h45 Chapichapo a déclaré " Ces gens-là ont scolarisé leurs enfants à l'école "
Ou d'un député socialiste le 21 septembre 2006 à 19hoo sur France 2 " Raconter la vie quotidienne au jour le jour "
Aller une dernière d'un ancien de la DGSE dans feu l'émission " on a tout essayé " : " Quand j'ai écrit ce livre, j'ai décidé de tourner la page ".
Un ministre connu déclare ne pas connaître de riches alors qu'il " mairise " dans un coin crémeux, que sa femme cavale à tour de badine dans les haras.
C'est pas parce qu'on a l'air de...Qu'on est...
Sinon la chef des patrons est d'accord pour discuter des vieux au boulot et des jeunes sans.
On attend l'entrevue au " Pôle empois " !
Moi aussi j'ai plein de petits carnets comme Lol, un exemple :
Sur France 3 le 28 juin 2006 à 19h45 Chapichapo a déclaré " Ces gens-là ont scolarisé leurs enfants à l'école "
Ou d'un député socialiste le 21 septembre 2006 à 19hoo sur France 2 " Raconter la vie quotidienne au jour le jour "
Aller une dernière d'un ancien de la DGSE dans feu l'émission " on a tout essayé " : " Quand j'ai écrit ce livre, j'ai décidé de tourner la page ".
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Chronique littéraire actu : Un, deux, trois, oseille
Définitivement ça se gâte au sommet de la coupe de fruits.
Les paroles se coupent comme des pastèques.
La " voix de son mètre " mesure l'infinie distance entre le graine et l'oreille, la pomme et la discorde.
Nous sommes assis près de la table basse à nous dire entre deux verres moitié vide, qu'il manque une forme de " rage " non écumante.
Les étoiles tombent dans les bouteilles vides.
Je me demande qui roulera sous la table les ramasser.
La " rage " ou la conviction peut importe comme l'on habille le terme, cette forme d'esprit ou de conscience éclairée qui permettrait d'allumer les balises sur les falaises.
Ce n'est pas en titubant dans les nuits d'octobre que nous éviterons le naufrage.
J'entends d'ici les algues murmurer " bienvenue au fond des temps".
" Au fond des temps " où gît le dernier rafiot des " grandes espérances ".
Les paroles se coupent comme des pastèques.
La " voix de son mètre " mesure l'infinie distance entre le graine et l'oreille, la pomme et la discorde.
Nous sommes assis près de la table basse à nous dire entre deux verres moitié vide, qu'il manque une forme de " rage " non écumante.
Les étoiles tombent dans les bouteilles vides.
Je me demande qui roulera sous la table les ramasser.
La " rage " ou la conviction peut importe comme l'on habille le terme, cette forme d'esprit ou de conscience éclairée qui permettrait d'allumer les balises sur les falaises.
Ce n'est pas en titubant dans les nuits d'octobre que nous éviterons le naufrage.
J'entends d'ici les algues murmurer " bienvenue au fond des temps".
" Au fond des temps " où gît le dernier rafiot des " grandes espérances ".
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
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