Le couteau des tournesols
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Arascaskaracallas
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Le couteau des tournesols
Vibre
Ondes de chaque
Choc des pigments
Guerre de Pygmés
D'un oeil aussi austère que la raison impose
Entourais-je le vide au flou de chaque chose
Et mes absinthes vierges.
Croit
Volutes de femmes
Fumées aux thé vert
Pris au bar arlésien
D'un oeil aussi cerné que la rançon impose
Encourais-je le risque au bout de chaque chose
Et mes absinthes vierges.
Taille
Boutons de fellure
Florissante verue
Verdure de la vermine qui souille ma vertue
D'oreille plus esseulée que l'oeil au borgne impose
Entourais-je le reste de l'ouïe pour toute chose
Et mes absinthes rouges.
Ondes de chaque
Choc des pigments
Guerre de Pygmés
D'un oeil aussi austère que la raison impose
Entourais-je le vide au flou de chaque chose
Et mes absinthes vierges.
Croit
Volutes de femmes
Fumées aux thé vert
Pris au bar arlésien
D'un oeil aussi cerné que la rançon impose
Encourais-je le risque au bout de chaque chose
Et mes absinthes vierges.
Taille
Boutons de fellure
Florissante verue
Verdure de la vermine qui souille ma vertue
D'oreille plus esseulée que l'oeil au borgne impose
Entourais-je le reste de l'ouïe pour toute chose
Et mes absinthes rouges.
Arascaskaracallas- Nombre de messages : 60
Age : 31
Date d'inscription : 02/06/2010
Re: Le couteau des tournesols
si c'est de la poésie, c'est ici
si c'en est pas, merci de me le dire, que je le remette d'où il vient
et que je supprime mon message
et au fait : merci de veiller à l'ortho !
si c'en est pas, merci de me le dire, que je le remette d'où il vient
et que je supprime mon message
et au fait : merci de veiller à l'ortho !
Re: Le couteau des tournesols
Je n'ai rien compris au sens de ce texte.
Fauve noir- Nombre de messages : 147
Age : 33
Date d'inscription : 03/04/2010
Re: Le couteau des tournesols
Il y a du meilleur et du pire dans ce poème ;car c'en est un!
Qui sonne bien, à mes oreilles : rassurante symétrie, rythme étudié, le côté ritournelle, volontaire on s'en doute .Agréable .
Mais, parallèlement, ces procédés sont tellement visibles, les reprises lourdes et trop nombreuses ,que cela plombe l'ensemble . Dernier reproche: le bar arlésien, insupportable à prononcer .
Qui sonne bien, à mes oreilles : rassurante symétrie, rythme étudié, le côté ritournelle, volontaire on s'en doute .Agréable .
Mais, parallèlement, ces procédés sont tellement visibles, les reprises lourdes et trop nombreuses ,que cela plombe l'ensemble . Dernier reproche: le bar arlésien, insupportable à prononcer .
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Le couteau des tournesols
Fauve noir a écrit:Je n'ai rien compris au sens de ce texte.
moi aussi
akdonf- Nombre de messages : 81
Age : 67
Localisation : Mir bouteille.
Date d'inscription : 03/09/2010
Le couteau des Tournesols
A mes yeux il s'agit clairement d'un texte autour de Van Gogh et de son oreille coupée.
Quant à savoir si le texte illustre un tableau en particulier, je ne vois pas. Il y a bien un autoportrait de VG avec son pansement sur fond rouge violent, mais les indices sont insuffisants, l'ensemble trop "flou" - c'est vous qui le dites, VG ne l'est pas en aucun cas.
Troublé c'est certain, mais dans ce texte au contraire les mots s'enchaînent de façon quasi mécanique (pigments/ Pygmés, verdure/ vermine).
Quant à savoir si le texte illustre un tableau en particulier, je ne vois pas. Il y a bien un autoportrait de VG avec son pansement sur fond rouge violent, mais les indices sont insuffisants, l'ensemble trop "flou" - c'est vous qui le dites, VG ne l'est pas en aucun cas.
Troublé c'est certain, mais dans ce texte au contraire les mots s'enchaînent de façon quasi mécanique (pigments/ Pygmés, verdure/ vermine).
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Le couteau des tournesols
Je pense qu'il s'agit bien de Vincent, de ses fameux tournesols, du couteau avec lequel il se coupa l'oreille, mais l'histoire est racontée d'une façon maladroite et plutôt nébuleuse. On dirait que l'auteur a voulu balancer ses idées et ses mots sur le papier comme Vincent flanquait ses couleurs sur la toile, d'une manière tourmentée. Hélas, pour moi en tout cas, l'effet n'est pas le même.
Invité- Invité
Re: Le couteau des tournesols
wouh, voilà un texte qui force à la concentration :0)
J'aime bien le jeu sur les sonorités, le titre, et quelques formulations qui produisent des images intéressantes. Cela dit, les vers sont parfois difficiles d'accès, les liens ont du mal à se faire d'une évocation à l'autre, on se demande d'ailleurs s'il y en a, ou si l'on privilégie le son, le décousu, bref, si c'est accessoire, ce qui, du coup, pousse un peu à abandonner la recherche du sens, dommage, parce que, je crois qu'il y avait de bonnes idées!
J'aime bien le jeu sur les sonorités, le titre, et quelques formulations qui produisent des images intéressantes. Cela dit, les vers sont parfois difficiles d'accès, les liens ont du mal à se faire d'une évocation à l'autre, on se demande d'ailleurs s'il y en a, ou si l'on privilégie le son, le décousu, bref, si c'est accessoire, ce qui, du coup, pousse un peu à abandonner la recherche du sens, dommage, parce que, je crois qu'il y avait de bonnes idées!
chapeau!
Ce poème est bon je trouve.
Ce sont des images balancée comme ça - comme je l'ai lu dans un commentaire - mais uniquement dans les vers courts. Ces images se suivent dans des sonorités qui choquent, rythmées, comme des successions de pensées, de vues. Ces vers courts je crois contextualisent.
Les sonorités s'adoucissent dans les vers longs, on y raconte une histoire, il y a une évolution: dans les premiers l'acte de la peinture
D'un oeil aussi austère que la raison impose
Entourais-je le vide au flou de chaque chose
puis la violence de l'exploration sensible, physique d'abord, puis dans le second vers le danger intérieur à repousser ses limites
D'un oeil aussi cerné que la rançon impose
Encourais-je le risque au bout de chaque chose
et enfin, la sentence, la chute, qu'on connait et qu'on a reconnu.
Cette évolution est écrite par le premier de chaque vers: vibre, croit, taille
et les trois moments parfaitement séparés par le vers final au rythme plus lent.
Aussi, je vous ai trouvé bien critique! Ce poème me parait très bon.
Mais j'y vois - car on en trouve toujours - deux petits défauts:
Fumées aux thé vert
Pris au bar arlésien
La liaison entre les deux verts ne me parait pas très bonne. Je trouve que le "pris" gène, le mot s'entend trop. Ce n'est pas la sonorité cassante du "p" qui dérange mais la force du "i". Je le remplacerait bien à ta place.
L'autre petite chose que je retravaillerais si j'étais toi:
Verdure de la vermine qui souille ma vertue
Le vers est beau et pourrait se fondre ailleurs, dans autre chose. Ici il est trop long, trop plein de lien: "de la", "qui". Il devrait être plus brut. Ne pas cassez la symétrie pour donner encore plus de sens au dernier vers.
Bon, ben, sinon félicitation!
Ce sont des images balancée comme ça - comme je l'ai lu dans un commentaire - mais uniquement dans les vers courts. Ces images se suivent dans des sonorités qui choquent, rythmées, comme des successions de pensées, de vues. Ces vers courts je crois contextualisent.
Les sonorités s'adoucissent dans les vers longs, on y raconte une histoire, il y a une évolution: dans les premiers l'acte de la peinture
D'un oeil aussi austère que la raison impose
Entourais-je le vide au flou de chaque chose
puis la violence de l'exploration sensible, physique d'abord, puis dans le second vers le danger intérieur à repousser ses limites
D'un oeil aussi cerné que la rançon impose
Encourais-je le risque au bout de chaque chose
et enfin, la sentence, la chute, qu'on connait et qu'on a reconnu.
Cette évolution est écrite par le premier de chaque vers: vibre, croit, taille
et les trois moments parfaitement séparés par le vers final au rythme plus lent.
Aussi, je vous ai trouvé bien critique! Ce poème me parait très bon.
Mais j'y vois - car on en trouve toujours - deux petits défauts:
Fumées aux thé vert
Pris au bar arlésien
La liaison entre les deux verts ne me parait pas très bonne. Je trouve que le "pris" gène, le mot s'entend trop. Ce n'est pas la sonorité cassante du "p" qui dérange mais la force du "i". Je le remplacerait bien à ta place.
L'autre petite chose que je retravaillerais si j'étais toi:
Verdure de la vermine qui souille ma vertue
Le vers est beau et pourrait se fondre ailleurs, dans autre chose. Ici il est trop long, trop plein de lien: "de la", "qui". Il devrait être plus brut. Ne pas cassez la symétrie pour donner encore plus de sens au dernier vers.
Bon, ben, sinon félicitation!
poèteanachorete- Nombre de messages : 7
Age : 40
Date d'inscription : 10/09/2010
Re: Le couteau des tournesols
j'ai bien aimé les sonorités et les images même si le sens est parfois abscon
le titre m'accrocha
le titre m'accrocha
mitsouko- Nombre de messages : 560
Age : 64
Localisation : Paris
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Le couteau des tournesols
Dommage que cette " vertu " ait pris un gadin dans l'e...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le couteau des tournesols
Il y a du bon et une volonté de jouer sur les procédés, sur les mystères d'une destinée tragique esquissée à travers ces vers, mais il est regrettable que tu ne sois pas allé au bout de l'exercice, que tu n'aies pas torturé ce texte au point d'en faire ressortir une tonailité plus originale que celle-ci. Ceci dit, c'est déjà pas mal ainsi, ça se tient bien.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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