Ah que saigner est doux au couteau du silence
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Ah que saigner est doux au couteau du silence
Je sens le pouls du monde en moi se désister
Il me dit Désolé Ailleurs Un rendez-vous
Et d'un air interdit Ah que saigner est doux
Mes lèvres se couper au couteau du silence
On sent naître de soi comme une faim féroce
Et puis soudain la vie plus dure qu'une lame
Perce le ventre comme un panier d'osier
Ça fait mal C'est un air de grande lassitude
Il tombe tous les fruits La viande Il tombe alors
Tout ce qui du panier emprisonne le coeur
Le marché est fini je ne peux plus payer
Que la vie par la vie L'avenir par l'écrire
La vie par la vie C'est ce qu'on ne peut vouloir
C'est l'idée de mourir soudain dans un éclair
Et de naître pourtant Encore Encore Encore
Avec tous les sanglots de cette renaissance
L'avenir par l'écrire Appelons ça mourir
Mais mourir les dix doigts trempés dans leur diamant
Mourir comme un guerrier tout de nuit protégé
Et devenir blessé de guerre infiniment
Il tombe du panier toutes ces illusions
Les marchands ferment caisse et les passants leur bourse
Il pleut soudain Il pleut des cordes virulentes
Un climat à se pendre Oui croyez-moi Pourtant
Sans nourrir Sans tuer le poème fait vivre
Pire C'est un vertige où l'on voit en aveugle
Une confusion qui toujours tranche net
Ah que saigner est doux au couteau du silence
Il me dit Désolé Ailleurs Un rendez-vous
Et d'un air interdit Ah que saigner est doux
Mes lèvres se couper au couteau du silence
On sent naître de soi comme une faim féroce
Et puis soudain la vie plus dure qu'une lame
Perce le ventre comme un panier d'osier
Ça fait mal C'est un air de grande lassitude
Il tombe tous les fruits La viande Il tombe alors
Tout ce qui du panier emprisonne le coeur
Le marché est fini je ne peux plus payer
Que la vie par la vie L'avenir par l'écrire
La vie par la vie C'est ce qu'on ne peut vouloir
C'est l'idée de mourir soudain dans un éclair
Et de naître pourtant Encore Encore Encore
Avec tous les sanglots de cette renaissance
L'avenir par l'écrire Appelons ça mourir
Mais mourir les dix doigts trempés dans leur diamant
Mourir comme un guerrier tout de nuit protégé
Et devenir blessé de guerre infiniment
Il tombe du panier toutes ces illusions
Les marchands ferment caisse et les passants leur bourse
Il pleut soudain Il pleut des cordes virulentes
Un climat à se pendre Oui croyez-moi Pourtant
Sans nourrir Sans tuer le poème fait vivre
Pire C'est un vertige où l'on voit en aveugle
Une confusion qui toujours tranche net
Ah que saigner est doux au couteau du silence
Art. Ri- Nombre de messages : 314
Age : 26
Date d'inscription : 28/10/2010
Re: Ah que saigner est doux au couteau du silence
Oui sans creuser le sens des ondes, remonter ces mots...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Ah que saigner est doux au couteau du silence
J'aime bien ce poème mais j'avoue que j'aime mieux les textes courts.
Sans avoir positivement aucune critique à formuler, je suis convaincue que celui ci gagnerait en force de percussion (j'écarte la persuasion) à être resserré.
je souligne de très beaux vers:
"Je sens le pouls du monde en moi se désister"
"je ne peux plus payer
Que la vie par la vie L'avenir par l'écrire"
"Ah que saigner est doux au couteau du silence"
Sans avoir positivement aucune critique à formuler, je suis convaincue que celui ci gagnerait en force de percussion (j'écarte la persuasion) à être resserré.
je souligne de très beaux vers:
"Je sens le pouls du monde en moi se désister"
"je ne peux plus payer
Que la vie par la vie L'avenir par l'écrire"
"Ah que saigner est doux au couteau du silence"
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
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