Doux sahara

J’ai vu le coyote
fouler de ses pattes l’été,
au milieu des tipis
et par le sable brûlant,

Le museau entre deux vents,
Siroccos éclairés,
Et il chaussait ses bottes
Pour rentrer au terrier.

J’ai souri, sous mon chapeau,
et ma bougie sursauté.
L’aube est belle quand elle est rouge
Et les nuages détrempés
Gorge volatile, plumes et gazouillis
Que fait l’eau en arrivant jusqu’aux pieds.

J’aime les pluies de mai
Et le vent quand il caresse les champs en douceur
Aout, juillet,
Tant que rien d’écrasant ne profile,
La veille, au soir, me rend heureux.

c'est parce qu'il n'est pas de saison que ce poème est passé au travers nos commentaires ???

il est pourtant
Il est pourtant bien agréable à lire
même en hiver, au coin du feu

Douce évocation d'un Sahara que je ne connais pas. Ça permet de rêver, c'est agréable.
Toutefois, je reste perplexe devant certaines formulations, comme par le sable brûlant; j'aurais plutôt mis sur.
J'ai souri, sous mon chapeau,
et ma bougie sursauté.
Ces deux vers me font un effet bizarre.
Gorge volatile, plumes et gazouillis
Que fait l’eau en arrivant jusqu’aux pieds. Là, sommes-nous toujours au Sahara ?
J'aime beaucoup Le museau entre deux vent.

J'ai beaucoup aimé la simplicité du vocabulaire qui rend bien la pureté des moments évoqués, leur immédiateté.
Je me suis un peu perdue dans ton calendrier (qui par contre m'indique bien qu'on est au sahara: la preuve, il n'y plus de juin, ça fait longtemps qu'il a été fumé...) et dans ta géographie (le coyote habite les déserts américains, au sahara il y a bien les fennecs, mais plus gère de chiens sauvages) !
Peu importe car le charme de l'ensemble a opéré pour moi.

oups
plus guère et Sahara, pardonne-moi.

Ce n'est pas désagréable à lire, mais il y a trop d'incohérences.

Et où est le Sahara ? Je ne l'ai pas reconnu

Ooooh c'est tout doux ! Ca semble avoir été écrit si facilement (je n'en sais rien), si doucement !

Je pensais à un autre désert. Un sahara fictif, venu des jeux et des mots que je partage avec quelqu'un. C'est à cela que j'ai pensé, pendant l'écriture. Je me doute que pour qui n'est pas initié à ce monde, il y a un gout d'inconnu et peut-être des incohérences.

Manon Lunalice a écrit:Ooooh c'est tout doux ! Ca semble avoir été écrit si facilement (je n'en sais rien), si doucement !

Tu vises juste.

Merci en toutcas.

"J’ai vu le coyote
fouler de ses pattes l’été,
au milieu des tipis
et par le sable brûlant,

Le museau entre deux vents,
Siroccos éclairés,
Et il chaussait ses bottes
Pour rentrer au terrier."
Très photographique, je visualise très bien le tableau. "Siroccos éclairés", c'est chouette.
Un peu étrange mais j'aime bien le fait que ça ne soit pas conventionnel