Exo live jeudi 14 octobre 20h30

Belle et douce nuit, socque !

Je file aussi
Bonne nuit tout le monde et encore merci pour la soirée Pili.

Un grand bravo à tous les participants ! J'ai trouvé les textes particulièrement réussis.

Avant de lever le camp (Halicante tu m'as contaminée), je reposte les contraintes

pour les exoïstes en différé:


Contraintes pour ceux qui ont choisi un chiffre pair : Sahkti, Chako, alex ...

• Thème : l’attente, mais ni le verbe « attendre » ni le mot « attente » ne peuvent être employés.

• La première phrase devra contenir (si possible en tête de phrase) la locution adverbiale suivante : sans doute.
• La forme géométrique , le carré aura une importance significative dans le texte
• Le verbe aliéner sera présent dans le texte
• Le substantif la steppe sera présent dans le texte et qualifié d’une manière ou d’une autre par l’adjectif ovipare mais pas tel quel, de manière détournée : soit par l’emploi d’un synonyme, d’une périphrase, d’une métaphore, …
• La dernière phrase du texte devra se terminer par un point d’interrogation


Contraintes pour ceux qui ont choisi un chiffre impair : Yali, Gobu, Polixène…

• Thème : l’attente, mais ni le verbe « attendre » ni le mot « attente » ne peuvent être employés.

• La première phrase devra contenir (si possible en tête de phrase) la locution adverbiale suivante : à tue-tête
• La forme géométrique triangle isocèle aura une importance significative dans le texte
• Le verbe ronronner sera présent dans le texte
• Le substantif timbre-poste sera présent dans le texte et qualifié d’une manière ou d’une autre par l’adjectif épastrouillant mais pas tel quel, de manière détournée : soit par l’emploi d’un synonyme, d’une périphrase, d’une métaphore, …
• La dernière phrase du texte devra se terminer par un point d’interrogation

elea a écrit:Je file aussi
Bonne nuit tout le monde et encore merci pour la soirée Pili.

Chaud dodo à toi aussi, elea.

- socque : agréable et intéressant voyage sur le carré, la fin m’a fait sourire.
- Pili : Toujours cet art de planter un personnage dans une histoire en deux, trois phrases et de nous faire partager une tranche de vie imaginaire. J'applaudis.
- Coline : Quel humour ! Rafraîchissant, enivrant, hilarant ! Lucifer qui ronronne à tue-tête ! Et « Je voudrais pouvoir les condamner à dix ans de cuisine forcée avec leur gamelle à la con ! » « C’est toujours ça que ma chérie ne boira pas. Nous formons un couple très uni. » Morte de rire à la fin ! Ouf, ça me sort de mon histoire sordide…
- Panda : Je me suis dit : "Tiens, c'est marrant, Panda aussi il a mis un chat dans son histoire, comme Coline..." J'ai cru à une coïncidence jusqu'à ce que je me souvienne des contraintes. Marrante, la démonstration sur le langage avec le triangle isocèle. J’ai bien aimé la fin, aussi, parce que jusque là je les imaginais en planque quelque part en banlieue parisienne, alors, forcément, je suis tombée de haut (enfin, non, l’inverse.)
- Elea : Ha ! Ha ! « Je ne peux même pas tourner en rond. », trop bon ! Et puis j’aime cette manie (que je cultive aussi) d’imaginer mille scenarii quand quelqu'un est en retard, des plus loufoques aux plus sordides… Et la fin, oui, très bonne aussi.
- Bertrand : Chouette rencontre, chouette ambiance, chouette souvenir à raconter : que demander de plus ?

Sur ce, je vous souhaite à tous bonne et douce nuit, et merci Pili pour cet exo, les contraintes étaient parfaites ! (et loin de moi l'idée de te refiler un virus, quel qu'il soit ! ;-))

Socque : jamais vu un tel shaker de références, et pourtant, le tout fonctionne bien.
Pili: difficile d'établir les contraintes et d'écrire long. Un texte éthéré, pas ennuyeux pour deux sous, mais l'impression que je suis un peu refait, avec deux personnages, au final;, plus mystérieux l'un que l'autre.
Coline : Je me suis douté qu'un truc allait se passer à : Les claques subissent une dévaluation : je n’ai plus que des tapes dans les mains. Les violents n'abdiquent jamais. Le texte est tout simplement "très bien".
éléa : Bon texte, je ne suis pas certain d'avoir bien saisi la dimension humoristique. Et si c'était pas drôle ? que les morts planaient ?
bertrand : bon courage avec la glaise sur le tour du potier.
Halicanteça rigole pas didonc. Quelle idée aussi, la marine...;-)

socque : voyage, voyage, le texte me lie au paysage, un instant, c'est déjà pas mal. Cette histoire d'œufs couvés par le steppe me rappelle la méthode de conservation des paysans chinois.
La coquille qui les contient – mon crâne – s’est fendue...pourquoi préciser ?
... je me demande si les changements climatiques qu’ont nous annonce... une coquille ?

Certes, bertrand-môgendre, une atroce coquille ! Bonjour, et merci de l'avoir signalée...

Pili : Rapide, efficace cette attente laisse ouverte une parenthèse sans fin. Belle ambiance.
Puis ce fut une certitude et je fus saisi du trouble sans fond où me mettait son absence... j'ai du mal avec cette phrase.

coline Dé : Une histoire qui se tient, monstrueuse à souhait.
La voilà qui part en claquant très fort ses semelles de pantoufles comme elle fait lorsqu’elle est … énervéeUn passage visuel et sonore comme je les aime.

Le fumet en suspens dans la pièce suffirait à nourrir douze chinois…Un passage imagé comme je les déteste.

Mais la bouteille a un coup de blues, il doit en rester environ trente centilitres de liquide. le en n'est-il pas de trop ?

Socque : un texte qui m’a semblé moins soigné que ce à quoi vous nous avez habitués : je n’ai pas compris de quel cliché ou image vous parliez au début ( à moins qu’il ne s’agisse du Désert des Tartares, mais ce n’est pas un cliché, ça, si ?)

Sans doute, c’est un cliché qui me vient à l’esprit
Ce qui vient à l’esprit quand on espère en vain, la répétition me semble gênante à deux phrases
d’intervalle

les changements climatiques qu’ont nous annonce
… Il faut dire que vous dégainez plus vite que votre ombre !

Sinon, j’ai beaucoup aimé les réflexions sur la steppe, en particulier ceci :
Je la vois comme une mère primale, convexe… enfin, je suppose ; c’est bien ça avec les terres arides, non ? La faune se réfugie là où la température plus égale lui permet de subsister, de la même manière que les œufs ont besoin de constantes pour que se développe l’embryon. La steppe couve,
J’ai trouvé que l’interrogation et le « je suppose » apportaient une touche d’incertitude inquiète, acheminant vers la question de la fin : panne ou prise d’otages. ?

Pili : joli texte un peu frustrant…et je m’interroge beaucoup sur le côté steppique d’un carré de gazon, tu sais !
Mais être MC requiert beaucoup d’énergie, et l’exo concocté était très sympa !

Panda : J’aurais peut-être préféré rester dans la tête de Joe tout au long. Mais c’est savoureux !


Bertrand : Ah oui, t’en a des choses à raconter, alors ne te/nous prive pas, hein ? Même si tu ne respecte pas les consignes, on en redemande !

Halicante : Juste un petit bémou sur la succession de ma fille, ma pauvre fille que je trouve un poil trop appuyée, sinon le gradoche décrit mérite bien de manger les algues par la racine !
Je trouve la progression des humiliations endurées très efficace.

Elea : J’ai adoré ça : C’est idiot quand même d’avoir choisi comme lieu le carré de bégonias du monument aux morts : je ne peux même pas tourner en rond.
Une séance de psychanalyse dans le carré de bégonias du monument aux morts, tu devrais proposer tes idées à la société freudienne de psychanalyse, ils cherchent désespérément comment renouveler le genre !!! ! Et tu as fait un portrait indirect magistral et absolument convaincant de cette obsessionnelle. ( mais à mon avis, son psy est un charlatan !)

pandaworks : l'attente vire à l'absurde quand elle devient inutile, ainsi parle l'homme de main. Le passage relaté ressemble à du vécu, à croire que tu as déjà habité une station spéciale.
... comme tout les jours... Un jour ils s'endormiraient tout les deux... sans plus aucuns nuages... change de clavier panda, est-ce l'été encore ?

Zut, les italiques n'ont pas franchi la barrière word !

Oui, Bertrand, le en est en trop, j'ai alerté la modération hier, mais pas d'écho dans la vallée du Rhone ni dans les îles !

socque, je n'ai sans doute pas réussi à faire passer l'unité du texte par Lucifer, qui est le point focal de la mésentente de mon petit couple de poivrots. J'espérais pourtant que l'allusion au civet serait suffisante.

elea : Une belle scène intéressante à filmer car le décor, les couleurs, les mouvements sont bien présents.
... 5 pas, 20 mètres, 3 tours minute... c'est bon, ça tourne rondement vite.

plein automne. Les touches de mon clavier tombent, effectivement. Je vais voir pour un grand bain d'hiver, mousseux.

Sans doute fallait-il espérer encore longtemps le retour de de Machmoth.
Un mois, peut-être deux.
Quand il partait travailler dans la grande ville, elle ne savait jamais combien de temps il comptait y rester. Loin d'elle. Loin d'eux.
Lui non plus. Enfin, c'est ce qu'il affirmait. Peut-être pour ne pas l'effrayer.
Alors elle demeurait seule. Avec les trois enfants, le chien, les chèvres. La solitude aussi et pas mal de fantômes.
Des fantômes qui la poursuivaient, lui rendaient le temps passé à se languir totalement insupportable. Les heures s'écoulaient telles un mince filet de sang entre les jambes. Celui qu'à plus d'une reprise elle avait vu couler lorsqu'elle avait décidé qu'un être en plus, ce n'était pas gérable. Plus pour elle, seule dans cette steppe hostile qui n'arrivait même pas à nourrir toute sa famille et obligeait son mari à s'aliéner à l'urbanité.
Quatre fois. Quatre fois le couteau, les doigts plongés, les grimaces de douleur et ces vies qu'elle enfouissait dans le sol, mère ovipare qui faisait de la steppe son champ de morts. Un simple carré, celui-là même dans lequel elle parquait les chevreaux lorsque les mères partaient brouter avec les enfants.
Ironie du symbole.
Lorsque le vent soufflait sur la plaine, elle croyait entendre des pleurs.
C'était le cas ce soir. Une soirée de plus à guetter le retour de l'homme de la maison.
Combien de temps encore ?

je vous lis et commente dans l'aprem

L'oviparité me paraît un peu capilotractée ici... Sinon, oui, j'ai aimé.

Halicante : Pas drôle du tout cet homme là. L'histoire d'une enragée qu'en aurait marre de bouillir. J'aime bien la progression quoique grossièrement traitée, mais faut-il être subtile envers ces infâmes individus ?
... durant les repas dans le carré... n'est-ce pas la ?

Sahkti : dur, aride, glaçant... j'ai aimé, beaucoup.

Bertrand : j'ai pris la définition du carré dans le sens de "la salle à manger d'un navire réservée aux officiers" (c'est d'ailleurs ce qui a orienté le récit), le nom est masculin aussi dans ce sens-là.

Sahkti : c'est pas du tout rose mais cru façon saignante. J'espère tout de même que ce n'est pas le même couteau qui a servi pour découper les chevreaux prêts à cuire ? Horreur.
Celui qu'à plus d'une reprise elle avait vu couler lorsqu'elle avait décidé qu'un être en plus, ce n'était pas gérable Tournure difficile à avaler.

'tain, les contraintes ! Bon, ben quand faut y aller… top chrono.

• Thème : l’attente, mais ni le verbe « attendre » ni le mot « attente » ne peuvent être employés.
• La première phrase devra contenir (si possible en tête de phrase) la locution adverbiale suivante : à tue-tête
• La forme géométrique triangle isocèle aura une importance significative dans le texte
• Le verbe ronronner sera présent dans le texte
• Le substantif timbre-poste sera présent dans le texte et qualifié d’une manière ou d’une autre par l’adjectif épastrouillant mais pas tel quel, de manière détournée : soit par l’emploi d’un synonyme, d’une périphrase, d’une métaphore, …
• La dernière phrase du texte devra se terminer par un point d’interrogation.




À tue-tête l’image d’un sexe féminin m'envahit, m'obsède les méninges, le sien. Je l’imagine ainsi, comme ci, comme ça, autrement…
Nous ne nous connaissons pas encore, bibliquement s’entend. C’est notre premier rendez-vous et comme pas mal de jolies filles elle met un point d’honneur à ne pas être en avance. Adonc, sous le soleil de juin, tandis que les Parisiens s’activent à tout va, tandis que la rue ronronne de transports en commun, lascif, pensif, je détaille le panel des possibilités esthétiques, et, d’autres moins esthétiques du genre « L’origine du monde ». Je bois une gorgée mousseuse, rafraîchissante, j’écarte cette possibilité, j’aime pas Courbet et la demoiselle ne me semble pas être négligée. Sans parler que depuis Courbet, le poil à fait son chemin vers l’abstraction, voire vers le monochrome. Je suis pas fan non plus dudit monochrome, j’aime qu’une surface ne soit pas tout à fait lisse, qu’elle soit rompu par un élément, aussi insignifiant soit-il. Quelque chose de minuscule m’irait, une simple trace du genre pelouse-rase-timbre-poste me conviendrait, une du genre qui signale, tel un fléchage microscopique, l’époilante luxure à venir.
Je secoue la tête comme pour en extirper l’érotisme qui l’encombre. Je voudrais pas qu’elle me surprenne l’air quasi lubrique, limite extatique, et j’en profite pour recommander un verre qui, derechef se pointe. J’y ai fait ajouter un bout de Picon, et la couleur ambré du breuvage m’incite à revisiter mon manuel d’anatomie. Les aréoles sous dentelles seront-elles de cette couleur-ci ou d’une autre ?

Yali : Un texte aux petits oignons, contraintes respectées, rien à dire : nickel !

Je me rends compte que j'ai zappé la première contrainte, l'attente... Je ne l'avais pas dans mon copié/collé des contraintes sur mon document Word... C'est con, tout ça parce qu'il y a une ligne entre celle-là et les autres. Du coup mon exo est un peu hors jeu !
Et puis le titre n'est pas correct, j'ai oublié un point d'exclamation, ce qui donne :
(ça oriente quand même bien la fin...)

socque : Une réflexion intéressante et la manière de conduire le récit est maîtrisé.
Pili : c’est le privilège du chef que d’en faire le minimum en aval vu qu’il gère en amont, mais me manque un bout pour que ça fonctionne vraiment. Et, répétition malheureuse « […]et soudain l’air me manqua. Je sortis prendre l’air. (je sortis le prendre, m’aurait plu)
coline : gêné par une répétition aussi « habitude », et j’aurais préféré que l’on devine le triangle plutôt qu’il nous soit nommément imposé. Hormis ces détails, j’ai aimé l’humour noir.
Panda : quelle entrée à fixer ? Quelque chose m’a échappé, j’en ai bien peur et c’est dommage parce que sinon c’est parfait.
(Pour ce qui est du «i» de photoshop, faut croire que tu ne possédais pas la police (ttf) mais la police écran. Pour te prémunir contre ce genre de surprise, clique droit sur le calque du texte et « pixelliser le texte » ou alors, sous menu de la palette claque « Aplatir l’image » dans les deux cas vérifier que le «i» est bien là après la manip et envoyer à l’impression.)
elea : j’ai pas vu arriver la chute qui est excellente.
Bertrand : bel extrait de carnet de voyage, pour quand la suite ?
Halicante : j’ai cherché l’attente, mais finalement quelle importance, ça monte bien jusqu'à la chute et la dégringolade tragique.
Sahkti : bon, l’ovipare se pointe un peu sans qu’on y croit mais pour le reste, ça fonctionne très bien.

socque : pousser la réflexion et le questionnement jusqu'à se demander si un carré l'est vraiment, c'est bon. Bémol pour la fin qui me semble jurer un peu avec le reste, de haut niveau.

Pili : l'attente mène décidemment au doute, j'ai bien aimé la progression dans cette pensée qui doute même si ma curiosité a été frustrée sur les personnages.
Merci pour cet exercice que j'ai beaucoup aimé et que tu as mené d'une belle main.

Coline : ou l'art de créer une ambiance et d'y malmener un couple criant de vérité, finesse, belles trouvailles d'humour noir, un bijou. Tu n'oserais pas le civet de chat en vrai, dis ?
Pas grave que le psy soit un charlantan, il est sans doute mort ! :-)

Pandaworks : bonne description de l'enfermement en espace clôt et belle chute surprenante que je n'avais pas du tout vue venir. Et très chouette le schéma, même amputé de son "i".
Il y a effectivement probablement plus une dimension caustique qu'humouristique dans mon exo.

Bertrand-môgendre : jolie tranche de souvenir, attendrissante et légère, une belle rencontre humaine.

Halicante : chouette (si on peut dire) portrait de femme humiliée, poussée à bout, finalement fragile sous la carapace percée par le biais du coeur, elle en a mis du temps à se rebeller cette marine endurcie. J'ai bien aimé la manière de détourner la contrainte du carré, bonne idée.

Sahkti : une idée sobrement rendue ce qui renforce son poignant, c'est noir, dur, bon. Juste dommage de sentir un peu trop certaines contraintes (je pense à ovipare).

Yali : parfaitement maîtrisé, à faire lire à toute femme pour qu'elle sache à quoi pense un homme lors d'un premier rendez-vous !

Yali : l'entrée du sas d'appontage de la station (pour une éventuelle relève). Sauf que oui, je ne l'ai pas dit avant pour ne pas révéler le bean, et je ne l'ai pas mentionné après.

socque: j'ai beaucoup aimé ! D'abord pour l'histoire qui se tient, mais surtout pour la narration, chaotique, essoufflée et brillamment maîtrisée du début à la fin, jusqu'à cette chute qui ramasse tout. Vraiment bien mené à mes yeux.

Pili: l'attente transparaît bien, teintée de désespoir. Ce carré arpenté joue également un bon rôle dans le récit, court et efficace.

Coline: drôle l'évocation d'un civet après avoir parlé de trucider le chat :-) Peut-être un chouïa trop long, au risque de faire perdre en intensité mais pour le reste, c'est trépidant.

Panda: hé hé, bien placé le coup du triangle et puis j'aime cette relation brute et obligée entre deux types en planques. La fin est vraiment chouette comme conclusion et questionnement.

éléa: chez toi aussi, l'attente transparaît bien sans pour autant être trop présente et j'aime bien ces interrogations incessantes qui rythment le récit et les pensées narratives.

BM: Et les contraintes dis donc ? :-) Un voyage plaisant, doux-amer. J'aime bien la dernière phrase, entre autres.

Halicante: quel salaud cet autre dis donc. Et elle, pour s'engager dans l'armée, n'aurait-elle pas dû être plus dure de caractère? peut-être pas, sont pas tous de grosses brutes là-bas. Un texte agaçant parce que révoltant donc bien fichu !

Yali: Ha ha que j'aime ceci ! Le parallèle avec Courbet, la peur d'être pris en état de lubricité, le délire qui redémarre. Court mais très prenant, rien à redire.

Sahkti : Bien mené ce récit, avec quelques images fortes comme le lieu de l’acte, ce bout de steppe, « ce simple carré, celui-là même dans lequel elle parquait les chevreaux… »
Vrai, ovipare tombe un peu bof…

Yali : J’aime ce cheminement de l’imaginaire masculin qui produit de la poésie à partir du concret. Et ceci , comme c’est bien dit : « Sans parler que depuis Courbet, le poil à fait son chemin vers l’abstraction, voire vers le monochrome. »

socque : texte étrange et envoûtant, un univers qui se dévoile, aride et hostile. On a envie d’en savoir plus, de continuer dans cette ambiance. Belle réussite, surtout dans un exo.

coline dé: hum sympathique petit couple, vraiment. J’ai bien aimé la bouteille qui ale coup de blues et l’idée du chat qui ronronne à tue-tête. Nettement moins convaincue par la casserole en triangle isocèle.

Pandaworks : joli délire spatial, je n’avais rien vu venir. J’aime bien la

«la gueule de la terre d’en haut»

Elea : beaucoup aimé le jeu sur les formes géométriques c’est bien trouvé. L’histoire du psy à la fin est pour moi inutile, ça fonctionne bien sans.

Pili : j’ai trouvé ton texte particulièrement affreux de réalisme. Des jardinets arides, il y en a tant !
Halicante : mais quelle horreur, et le pire, c’est que des types pareils ça doit exister. C’est dur, sec et aride . Bravo.
Sahkti : eh bien, faut croire que c’est l’automne ou la proximité d’Halloween qui inspire une telle noirceur. J’ai apprécié même si le coup de l’ovipare est un peu collé sur le texte.
yali : super l’allusion à Courbet, ton personnage à des phantasmes très esthétiques, me plaît bien ce gars là.

Shakti : bien vu la refonte de l'affaire Cheb Mami.
Yali : pas commun le gars qui parle d'érotisme en le nommant. Manque pas de Picon.