Qui des deux commença ?

Je présente ci-dessous un conte mis en vers et qui se passe en Afrique noire. On pourra y trouver une certaine naïveté ; elle est voulue. J'en profite pour me présenter. Je n'ai aucune formation littéraire, seulement scientifique, mais j'aime néanmoins lire et écrire. Alors, je suis heureux de trouver un site comme celui-ci. Je ne maîtrise pas encore bien son fonctionnement, mais cela viendra à force. Jane Austen fait dire à une de ses héroïnes que la poésie est bien trop souvent morbide, mais il n'y a pas de fatalité.


Un garçon, une fille marchaient près des roseaux
et ils voyaient des anges dans le moiré des eaux.
La lune en amoureuse, dans les arbres, ondulait
et leurs cœurs en secret étaient tout chamboulés.

Le garçon peu à peu devint silencieux.
Avisant des ramilles se détachant des cieux,
sans se hâter vraiment, il rompit la plus belle,
en vérifia la pointe … - Qu'en feras-tu ? dit-elle.

D'un coup vif, le garçon la piqua au derrière.
Poussant un cri d'oiseau, la fille chut par terre.
- Viens tout près, souffla-t-elle, couvre-moi et me baise !
Le garçon s'empressa tout en prenant ses aises.

Qui des deux eut envie ? Le premier, désira ?
Lui sur elle, elle sur lui, qui fut roi ? qui mendia ?
Voilà trop de questions ! Chacun reçut son dû :
un pieu raide, une grotte ; ils s'unirent, c'est tout vu !

J'aime bien, mais je crois que j'aurais mieux apprécié si vous ne l'aviez pas présenté.

Inutile, en effet, de mettre en garde contre l'impression de naïveté qui peut surgir à la lecture de votre texte. Cette impression doit se livrer d'elle-même.
Inutile aussi de mentionner la source (je crois d'ailleurs que vous l'aviez fait dans une précédente publication). Nos inspirations sont diverses et nous n'avons pas besoin d'en justifier.

Permettez-moi donc de vous inciter à plus de confiance en vous et, vous allez voir, ça va bien se passer.


Etranger cette ponctuation, ici : Qui des deux eut envie ? Le premier, désira ?

Sinon, j'aime beaucoup cette dernière strophe.