Un petit texte

Un petit texte, page blanche, peu d'idée, une idée, plein d'idées, pas d'idée...


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Pb
La vie est elle compliquée ou cruelle? Alors que je sortais des toilettes c'est la question que je me suis posée; la réponse se trouve encore en moi, dans ma tête. Je revois cette journée encore et encore, et oui la vie est à la fois compliquée et cruelle.

Réveillé seul, j'interroge mon guide, il va pleuvoir, il le sait bien. C'était précisément aujourd'hui, le jour où j'avais besoin d'un peu de soleil. Comment faire la traversée du lac sans visu. J'interroge mon guide, il me demande de rester. Je fais ce qu'il me dit; fainéanter au lit.


Tout aurait pu se passer ainsi si je n'avais eu cette impression que quelque chose d'essentiel, quelque chose de primordiale n'aura pas lieu si je laisse le jour passer. Je ne parle pas de quelque chose de tangible, d'une action forcément matérielle, mais plutôt de quelque chose lié à mon être, à mon "moi" comme tous les charlatans aiment à l'appeler; quelque chose de sensible qui me rappellera que ce que je suis oscille entre un être arrêté, défini, acquis, égoïste et un être mouvant, insaisissable, éternellement changeant, improbable.

Je nourris donc mon guide et me voilà sorti près à saisir l'insaisissable, à profiter un peu de la vie.


Il pleut.


Les rues sont tristes, mon guide me le dit. Je me rend au château, je sais très bien que ce sera la meilleure façon pour moi de provoquer les événements. Les reflets des lumières sur l'eau ruisselante me rappellent cette drôle de saison, le jour ne semble finalement pas s'être levé. Et le voilà cet arc en ciel qui point, fendant délicatement l'obscurité.


Déjà dans la cour mon guide m'alerte, tout le monde écoute le son. Une musique silencieuse qui nous a tous amené, touristes, à nous regrouper en ce lieu si cultuel. Au rythme percutant de la vie je la vois qui danse, elle n'est pas connue de mon guide, c'est une intérieure. Questionnée elle ne sait répondre, je me satisfais de ça. Ma réponse étant la même, mon esprit est apaisé. Je reste avec elle, mon guide me prévient encore du danger. Mais je danse immobile, le monde danse immobile, tout danse et elle rit de moi.

Quelque chose m'a quitté, mais comme toutes les choses qui ne sont pas là, je ne peux savoir ce que c'est ; une de ces infinités de double, de vérité profonde qui sont notre mais qu'on ne pourra pourtant plus retrouver.

Je finis par m'assoir, tout s'est passé, rien ne va plus, j'ai la sensation d'avoir une mâchoire en feu et des dents qui auraient éclatées. Je tourne en rond, j'avale tout ce qui traine, je touche tout, je ne suis plus assis, je cours et pourtant


Mon guide est mort, mon existance n'a plus de fil, je ne suis plus qu'une écriture dans les archives de la vie. Une mémoire morte sous vide, une idée pourtant plus brillante et étincelante que jamais; je suis libre et inexistante.


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Guère convaincue, désolée ; l'ensemble est trop nébuleux pour moi, avec quelques jolis moments, mais trop languissant, sans guère de vigueur je trouve.

Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !

Quelques remarques :
« La vie est elle compliquée ou cruelle? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« Je fais ce qu'il me dit; »
« tous les charlatans aiment à l'appeler; »
« plus brillante et étincelante que jamais; » : typographie, une espace avant le point-virgule
« quelque chose de primordial (et non « primordiale ») »
« me voilà sorti prêt à saisir l'insaisissable »
« Je me rends au château »
« Et le voilà cet arc-en-ciel (traits d’union) qui point »
« Une musique silencieuse qui nous a tous amenés »
« une de ces infinités de double, de vérité profonde qui sont nôtres »
« des dents qui auraient éclaté (et non « éclatées ») »
« mon existence n'a plus de fil »
« je suis libre et inexistante » : c’est pas un principe masculin, le narrateur ? Je crois avoir le des adjectifs masculins attachés à lui… Si oui, il est libre et inexistant

Bonsoir.

Désolé, je n'ai pas vraiment compris ce texte. Tant pis. Le prochain peut-être ?

Un début de frémissement avec l'idée du guide omniprésent, mais on est encore loin du point d'ébullition ; il faudrait déjà clarifier les choses.

Bonjour et bienvenue à toi Petit-Texte (oui, je te colle d'emblée un trait d'union parce que cela me semble illustrer ce que vais dire juste après, deux protagonistes rattachés ensemble ne faisant qu'un)

J'ai immédiatement perçu que c'est la parole d'un aveugle dont la chienne est le guide .
Mais si j'ai persisté à la lecture de ton texte -malgré quelques lourdeurs et erreurs-, c'est que j'y ai trouvé une sève qui ne demande qu'à jaillir ; pourquoi ne pas se débarrasser de ces paravents inutiles (par exemple ce Alors que je sortais des toilettes c'est la question que je me suis posée) et aller à l'essentiel, les sensations intérieures?
J'ai aimé ce genre de phrases :Mais je danse immobile, le monde danse immobile, tout danse et elle rit de moi.

Pourquoi ne tenterais-tu pas d'écrire sous forme de dialogue entre le guide et le personnage, ce pourrait être plus vif? (juste une idée qui passe, hein!)
Alors à te lire!