Visages

Visages


Il est des visages
Il est des sourires
On dirait des lumières
On dirait des soleils

Il est de voix
Il est des mots
On dirait des musiques
On dirait des caresses

Il est des yeux
Il est des regards
On dirait des ailes
On dirait des perles

Bonjour à toi et bienvenue ici.
Tu peux si tu le souhaites te présenter dans le fil dédié aux nouveaux venus.

En ce qui concerne ce poème, il semble très scolaire, enfantin, brut quoi . Non dénué de recherche, mais voilà : la structure est lourde, réitérée à l'identique trois fois ; ce serait moins visible si les mots employés étaient originaux ou créaient une surprise ou des images...las! ce n'est pas le cas, loin s'en faut.
Le pire, est l'emploi du "on dirait", six fois asséné, (d'où mon adjectif "enfantin", qui n'est pas péjoratif dans ma bouche). Il existe des dizaines de procédés poétiques pour éviter justement ce "on dirait".

Cependant je trouve qu'une idée est à garder et à creuser: le couplage par deux qui pourrait créer un effet de tressage .

C'est vrai, un poème tout simple, non dénué de charme cependant.

Bon alors, pour être franc, je n'aime pas du tout, et ce pour les mêmes raisons que Polixène. Toutefois, et ce n'est qu'une suggestion, il me semble que reprendre ce texte en faisant exploser la syntaxe permettrait de passer d'un poème simpliste à un poème sensitif, essentiel, ce qui, je crois, était le but recherché. Mais dans l'instant, ça me fait plutôt penser à un Haïku qui ne s'assume pas.

On dirait que ça m'a plu.
Très émue même... Cela ne s'explique pas.

On dirait une sorte de chanson.
Peut-être que les répétitions des débuts de vers sont là pour faire une musique,
étant donné qu'on n'a pas la musique des rimes ?
Ça se lit gentiment.

Merci pour vos avis, même s'ils ne sont pas très positifs. Celà démontre en tout cas combien l'émotion suscitée par un poème diffère de l'un à l'autre. Mon poème ne vient pas d'une réflexion intellectuelle de la juriste que je suis, mais de la personnalité sensible qui a laissé sa plume exprimer une émotion telle qu'elle coulait spontanément du coeur en quelques mots simples. J'ai envie de comparer ce poème à de la peinture naîve, peinture qui touche précisément par son côté enfantin.Je.vous signale que ce poème a été primé par l'association "les adex" parmi environ 300 autres textes.
J'ai aussi le plaisir de vous informer que vers le 10 mai je sors un recueil de poèmes aux éditions deslivresernous sous le titre "nostalgies".
Vos avis sont toutefois intéressants car ils m'indiquent une autre voie que je pourrais explorer dans l'écriture, une voie où
la réflexion intélectuelle prendrait le pas sur l'écriture de source. Merci à vous de m'avoir lue.

En fait il faut mêlé les deux, réflexion et flot sentimental : )
Je suis d'accord avec ce qui a été dis (ça n'apporte pas grand chose mais enfin je ne vois pas ce que je pourrais rajouter)

"une voie où
la réflexion intélectuelle prendrait le pas sur l'écriture de source"

Surtout ne vous engagez pas dans cette voie. C'est la meilleure façon de tuer la poésie. Si je puis me permettre une suggestion, ce serait de réfléchir quant à votre style, d'identifier clairement les images qui vous habitent en permanence jusqu'à ce que votre univers poétique puisse surgir spontanément, dans toute sa complexité, chaque fois que vous écrivez. Arriver à réfléchir en images et à imager sa réflexion. Le conseil que je vous donne est celui que j'applique pour moi-même, faites en ce que vous voulez... entendu que je ne connais de vos écrits que celui ci-dessus. A ce sujet, l'équilibre entre réflexion et lyrisme, je ne saurai trop vous recommander " l'art poétique " de Boileau. Et félicitations pour votre parcours!

P.S: Je sais pas si j'suis vraiment clair. 'fin bon...