Dealer de sentiments...

Pourquoi errer seul dans la vallée des regrets,
Quand la passion chaque jour nous lie,
Par le partage, l'échange qui en nous éblouit,
Transcrit l'allegresse qu' autrui nous transmet.

Les exaltations c'est à vous que je les dois,
Ces tasses de remèdes , dans lesquelles chaque jour je me noie.
Je vous dois tout; tout n'est pas assez mais le rez de chaussée,
Pour la batisse, ce sommet par vos mains, érigé.

Père, Mère, ces quelques lignes sont dues,
Pour pallier les actes manqués d'un enfant égaré.
Digne hommage à l'amour par lequel j'ai bu
Consacrer quelques instants à vos actes, adulés.

Vous êtes auteurs du sentiment publié, la promise,
Imprimé en moi depuis tant d'années.
Aux personnes qui m'entoure et qui en moi lise,
La sève , l'encre des sourires et des larmes versées.

A chaque versets son style , ce soir les sens je balise,
Que les poucets détachés voient leur bévues fléchées.
Si en ce monde je n'ai quelques projets,
Seront ils sans doutes, de l'ordre de l'indiscret.

Palper le fond, la forme des écrits de vos vies.
M'en inspiré, souligné les erreurs , ces tragédies,
Qui endurssissent l'écriture, endolorit la mélodie,
Ô amour! rien qu' un souffle d'harmonie.

Que l'orchestre de l'émotion joue désespérément,
Divertissant la haine, en adoucisse les actions.
Clamant aux enfants, non western mais union,
Que faire quand je serai grand..?..Dealer de sentiments...

Désolé, je n'ai pas accroché.

Tout d'abord, pour le fond : j'ai bien peur de ne pas avoir compris. De quoi vouliez-vous parler. L'expression est alambiquée, limite précieuse, mais la forme est bancale : il y a bien des rimes, mais chaque vers`possède les syllabes qu'il veut, on ne s'y retrouve pas niveau rythme. Il aurait mieux valu, à mon avis, des vers libres et une expression plus simple.

Vincent, à vous lire, je m'interroge sur ce que vous appelez "vers libre"...

zenobi a écrit:Vincent, à vous lire, je m'interroge sur ce que vous appelez "vers libre"...

Refus de la rime et ruptures de rythme.

Ce n'est pas exactement la définition la plus courante.
Aquien, par ex. rappelle qu'on a longtemps appelé ainsi les vers mêlés de La Fontaine, puis cite Morier "les maîtres du vers libre n'ont pas un instant renié la prosodie classique. Seuls quelques principes de tolérance, certains effets nouveaux ont contribué à dérouter la critique." Enfin, il définit: "les vers libres sont des vers de rythmes et de longueurs variables; ils ne sont pas obligatoirement reliés par la rime, mais obéissent à des appels d'assonances et d'allitérations à l'intérieur du vers, ou optent pour des systèmes divers d'homophonies finales(...)".
Un peu différent de ce que vous nous en dites, non ?

Je retrouve ça, dans mes notes de lecture: (Traité du style, Meschonnic & Dessons)
Le vers libre : le principe de Polivanov
« Polivanov distinguait dans chaque métrique un principe canonique et des choses non prescrites (qui étaient donc de l’ordre du discours). Pour l’alexandrin classique, le principe canonique était qu’il avait douze syllabes, une césure à la sixième, (coupure et accent métrique) et des règles d’élision. Accent à la douzième, et dans le cas d’une treizième inaccentuée, elle ne comptait pas dans le mètre. Règles accessoires, celles concernant la rime, ses degrés, (pauvre suffisante ou riche), son alternance (accentuées, dites « masculines » ; inaccentuées, dites « féminines »).
Pour le reste, son rythme accentuel interne, son rythme prosodique interne, tout ce qui en somme relevait du discours, c’était le principe non-canonique. »
Le vers libre est « l’inversion du principe de Polivanov : un abandon, graduel, partiel, ou total, du principe canonique, et l’attention première accordée au rythme et à la prosodie, laissés « libres » dans le principe classique, et qui deviennent l’objet d’une attention prédominante dans le vers symboliste »
P 106 : « En fait, le « beau », pour un vers, ressortit à la fois au second principe de Polivanov : tout ce qui n’est pas prescrit par une métrique »… et « le beau en poésie ne peut provenir que d’une pensée poétique ». Parallèle entre la métrique et la grammaire : elles ne réfèrent qu’à la correction !

@ Zénobi : ok, je suis un béotien. Je n'ai jamais étudié la littérature, et je n'ai jamais écrit de poèmes, mais des chansons. Vous faites bien de préciser ce qu'est le vers libre. J'ai employé ce terme en confondant avec celui de "poésie libre", que j'ai déjà vu employé pour parler d'un texte qui prend plus de liberté vis à vis du rythme et de la rime.

Ceci dit, et en dépit de mon inculture, moi, j'ai commenté ce texte, et vous, vous avez posté à trois reprises sous le texte d'une tierce personne et n'avez pas une seule fois parlé de la poésie proposée. C'est très frustrant pour un auteur, surtout nouveau sur ce site, de voir qu'il a obtenu beaucoup de commentaires, et qu'en réalité il n'y en a pas un seul qui parle de son texte. Donc, svp, les précisions littérairem, dans un autre fil, ou très succinctement ici, et commentez ce texte, svp.

vincent M. a écrit:@

Ceci dit, et en dépit de mon inculture, moi, j'ai commenté ce texte, et vous, vous avez posté à trois reprises sous le texte d'une tierce personne et n'avez pas une seule fois parlé de la poésie proposée. C'est très frustrant pour un auteur, surtout nouveau sur ce site, de voir qu'il a obtenu beaucoup de commentaires, et qu'en réalité il n'y en a pas un seul qui parle de son texte. Donc, svp, les précisions littérairem, dans un autre fil, ou très succinctement ici, et commentez ce texte, svp.

Vous, vous êtes un mec bien, et moi, je suis un gougnafier. (Je reprends et explicite vos pronoms doublés, si, d’aventure, « on » n’avait pas compris…). En ce qui me concerne, vous avez, hélas, probablement raison.
Pour ce qui est des précisions littéraires, il s’agissait seulement de correction langagière, selon moi nécessaire à la pertinence de la critique. Me trompe-je ? (Et, oui, j’ai bégayé, j’aurais dû tout envoyer d’un coup. Mea maxima culpa !)
Vous avez raison pour ce qui est de la frustration, mais mon silence est en soi commentaire (ce que vous soulignez d’épaisse façon) ; par ailleurs, j’ai horreur des ordres et, de ce fait, tendance, fâcheusement, certes, à leur répondre par des doigts d’honneur ou, selon l'humeur, le silence.
Mes excuses, redskiin


< Ce genre d'échange n'a pas lieu d'être ici. Il existe des sujets spécifiques dans la partie "Conversations" du forum. Merci.
La Modération >
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Palper le fond, la forme des écrits de vos vies.
M'en inspiré(er), souligné(er) les erreurs , ces tragédies,
Qui endurssissent (endurcissent) l'écriture, endolorit (endolorissent) la mélodie,
Ô amour! rien qu' un souffle d'harmonie.

D'accord avec vous sur le principe mais justement, par pitié, faites-vous corriger orthographe et grammaire qui nuisent énormément à une lecture fluide de vos écrits dont les idées paraissent déjà suffisamment brouillonnes pour n'avoir pas à affronter ce handicap technique supplémentaire !
Désolée d'être aussi négative mais j'espère vraiment vous lire dans de meilleures conditions qui me donneraient envie de m'intéresser à ce que vous avez voulu dire.