Entre deux âges

Entre deux âges

Ce silence qui nous précède

Qui nous succède

Ce silence me hante et m’obsède

Puis vient le tintamarre de nos vies
Qui commence par un vilain cri

Ce bric-à-brac de cliquetis
Ce tohu-bohu de jours et de nuits
Est-ce donc ça la vie
Et à quoi ça nous mène
A la couleur mate de nos insomnies
Au bruit chiasseux du réveil
Le même boucan que la veille
Et puis le goût âpre de l’aurore
Annonçant un petit jour encore
Avec ses mots perdus d’avance
A limer nos dents au temps
A cracher au bassinet d’aisance
Nos pensées de pipi rance
Nos pensées faites de l’air du vent


Alors pour conjurer le mauvais sort
Pour annihiler l’odeur de la mort
Et vivre à la va comm’j’te pousse
Avec au coin des lèvres
Cette salive qui mousse
Et au creux de la plèvre
La peur viscérale
Le mal

On rit
On explose de rires
Des milliers d’éclats
On se met dans tous ses états

Tous ces éclats de rire
S’éteindront dans un soupir

Tous ces éclats de rire
S’éteindront dans un soupir


On poste au rythme de un texte par semaine en prose et en poésie. "Né d'une trace" a été posté cette semaine (le 06/06), celui-ci sera donc déverrouillé demain, lundi 13. Merci de votre compréhension.
La modération

Désolé, la fonction flash ne fonctionne pas !!!

Les "nouveaux" pourraient quand même faire l'effort de lire au moins une fois, et attentivement, le texte de la page d'accueil.
;-)

Les raisons que tu évoques prouvent que les hédonistes ont raison et possèdent la Raison.
Il ne faut pas se laisser envahir par les rituels, quels qu'ils soient, sinistres de la vie.
Sauf s'il s'agit de rituels servant l'amour
Amitié

Orbel a écrit:Les raisons que tu évoques prouvent que les hédonistes ont raison et possèdent la Raison.
Il ne faut pas se laisser envahir par les rituels, quels qu'ils soient, sinistres de la vie.
Sauf s'il s'agit de rituels servant l'amour
Amitié

Alors .......
Amen

Amen ! Surtout pas

J'acquiesce au fond, pas à la forme.

Quelle aigreur dans ce poème , bien transcrite, par contre enlevez moi ce vers que je ne peux pas lire :

Qui commence par un vilain cri

le reste dénote une oreille sélectivement mal appareillée (en fait votre poème se tient tout à fait, fond et forme, sauf que j'adhère pas du tout au fond)