Exo live le mardi 21 juin 2011 à 20h30

Yali : un bar, une serveuse, Eros planqué derrière le comptoir et sa flèche foireuse, on reconnait ton univers , teinté ici d’amertume …. j’ai bien aimé l’amplification du mouvement de l’élastique…et puis l’astuce du prénom Sérafin pour conclure. Au fait la serveuse elle s’appelle Angélique ?

Lizzie : « Entre Joseph et Marie. Même qu’ils l’appellent Jésus, les stupides. » C’est vrai ils sont pas fins, Joseph et Marie mais ils me font rire. Ce que j’ai trouvé étonnant dans ton texte c’est ce décalage entre toutes ces indications horaires, la place centrale de l’horloge et cette impression que le temps, pourtant, est comme suspendu. On a l’impression d’un suspens et même d’un suspense, et en fait rien n’est décrit que le déroulement presqu’ordinaire d’une journée somme toute banale. Tu as su créer une atmosphère étrange, un peu déconcertante,comme si quelque chose allait dérailler avec ce mouvement de crescendo de la foule. Et puis le train train quotidien en descrescendo. C’est pas aujourd’hui que Josie ira s’échouer sur la grève, en compagnie des cormorans.

Elea : Je n’ai pas trouvé la contrainte de l’amplification ( on aurait pu imaginer qu’au lieu d’écrire le personnage soit obligé de crier de plus en plus fort ). Sinon, la chute eut été meilleure, me semble-t-il, si on était resté sur le chien télépathe. La justification par le rêve atténue le choc et affadit l’histoire à mon avis. Par contre l’ambiance bizarre est bien rendue.

Gobu : Excellent « à la façon de » avec ce mini remake réjouissant

Kilis : J’ai bien aimé que la scène soit très dialoguée, mais j’ai du mal à imaginer qu’elle puisse se dérouler ainsi. J’imagine qu’un homme à terre dans une bibliothèque ça attirerait du monde autour de lui et qu’il n’y aurait pas que la bibliothécaire qui chercherait à savoir s’il s’agit d’un malaise s’il a besoin d’aide s’il faut l’aider à se relever etc…Donc à partir du moment où l’on signale que l’on est dans un lieu public, j’ai du mal à croire à ce dialogue en tête à tête. Et puis le chien qui surgit de nulle part au bout d’un moment a accentué cette impression d’irréalisme. Du coup je ne suis pas trop rentrée dans l’histoire. Désolée pour cette fois ci.

Bertrand-môgendre : Une petite fable édénique pour nous démontrer que l’enfer c’est les autres :-))
Et que la surpopulation nous y ménera bien vite. Ne pas piller les ressources de la planète : la base de l’école logique. Le petit basané aurait pu tout aussi bien demander : c’est quand la fin de la faim ?
Sinon j’aime bien l’idée de l’Homme arrivé par hasard telle que tu la décris !
Remarque :« Ce que la surface ne peut plus donner à volonté, la terre retournée et ensemencée vient (EN) combler les manques »

Alschock : des maladresses dans l’expression et dans la description mais un climat étrange et oppressant bien amené, avec la musique qui envahit tout jusqu’au hurlement qui la couvre et ce mélange d’ images oniriques et réelles qui crée la confusion. Bravo pour ta première participation.

Sahkti :Le bus 13 celui qui porte malheur , celui qui nous emporte direct au terminus où tout le monde descend ! Mais c’est la grève au purgatoire, en attendant, il faut purger son ennui. Sur le chantier arrêté, les cadavres décomposés attendent qu’une bonne âme passe et s’émeuve de leur sort .
Pour notre revenant, revenu à lui, c’est « une heure perdue. Ou gagnée ». Selon que la station de fin s’appelle paradis ou enfer ?
Ton texte m’a bien fait délirer.

Easter : paroles paroles paroles…une déambulation solitaire à travers l’écriture pour en arriver à la conclusion que mieux vaut partager le silence avec un être charnel que remplir sa solitude de mots… En même temps « Celle qui chauffera mon lit et ma maison, Me fera des petits plats et lavera mes chaussettes » on comprend qu’elle préfère passer son chemin :-))