La grande vague
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La grande vague
La grande vague
La vague déploie sa ligne
que le vent contre les brisants pulvérise
que le mouvement de l’eau
sur le moindre coquillage émoustille
Où est la limite
entre le sable et la moiteur qui fuse
entre la raison et la folie
entre la rage qui sculpte l’onyx
et la matière qui se prête ?
- Camille fait voler son burin -
Où est la limite
entre la puissance de la vague
et la vulnérabilité humaine
quand jaillissent les tentacules d’écume
devant le Mont Fuji impassible ?
- Hokusaï dompte les forces obscures –
Horizontalement
la silice du sable-buvard absorbe
l’humidité de la vie
Verticalement
le bleu de Prusse se jette à l’assaut
de l’espace-feuille si pur
et
la vague
comme un grand pétale élance ses arcanes
Des baigneuses insouciantes dansent
dans la main verte d’une somptueuse vague
Des pêcheurs dans leur embarcation
suivent le rythme d’une symphonie marine
Ce qui vibre dans le cœur de l’artiste
joue sa partition sur l’échiquier de l’univers
Tandis que le sol rampe sous la mer
les ailes de l’albatros l’élèvent
loin de l’épicentre de la douleur.
Eau, écorce, feu !
Soleil caché au noyau de l’orange
où sommeille la puissance…… à la périphérie
se cherche la limite entre toi et moi
Je porte terre en mon âme
L’épreuve de mon visage révèle le souvenir
de l’empreinte de tant de sourires
mais la ligne a déchiré de ses griffes
toutes les présences
ne laissant que lambeaux éparpillés
et des parfums
que les années ne parviennent pas à dissoudre
Ces dilutions infinitésimales concentrent la joie
sans jamais atteindre l’extrême pointe
de la vibration du rien absolu
Une ligne de sel sur mes joues dessine les résilles des jours évanouis
Quand viendra-t-il le temps qui jamais ne se refermera ?
À jamais l’instant reste suspendu à la crête d’une vague que l’artiste a figée
.
La vague déploie sa ligne
que le vent contre les brisants pulvérise
que le mouvement de l’eau
sur le moindre coquillage émoustille
Où est la limite
entre le sable et la moiteur qui fuse
entre la raison et la folie
entre la rage qui sculpte l’onyx
et la matière qui se prête ?
- Camille fait voler son burin -
Où est la limite
entre la puissance de la vague
et la vulnérabilité humaine
quand jaillissent les tentacules d’écume
devant le Mont Fuji impassible ?
- Hokusaï dompte les forces obscures –
Horizontalement
la silice du sable-buvard absorbe
l’humidité de la vie
Verticalement
le bleu de Prusse se jette à l’assaut
de l’espace-feuille si pur
et
la vague
comme un grand pétale élance ses arcanes
Des baigneuses insouciantes dansent
dans la main verte d’une somptueuse vague
Des pêcheurs dans leur embarcation
suivent le rythme d’une symphonie marine
Ce qui vibre dans le cœur de l’artiste
joue sa partition sur l’échiquier de l’univers
Tandis que le sol rampe sous la mer
les ailes de l’albatros l’élèvent
loin de l’épicentre de la douleur.
Eau, écorce, feu !
Soleil caché au noyau de l’orange
où sommeille la puissance…… à la périphérie
se cherche la limite entre toi et moi
Je porte terre en mon âme
L’épreuve de mon visage révèle le souvenir
de l’empreinte de tant de sourires
mais la ligne a déchiré de ses griffes
toutes les présences
ne laissant que lambeaux éparpillés
et des parfums
que les années ne parviennent pas à dissoudre
Ces dilutions infinitésimales concentrent la joie
sans jamais atteindre l’extrême pointe
de la vibration du rien absolu
Une ligne de sel sur mes joues dessine les résilles des jours évanouis
Quand viendra-t-il le temps qui jamais ne se refermera ?
À jamais l’instant reste suspendu à la crête d’une vague que l’artiste a figée
.
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 70
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: La grande vague
Je vous livre ce poème, même si je suis consciente de ses imperfections. Les images intégrées ne sont que provisoires, je réaliserai un croquis perso pour illustrer ce poème.
Je ne peux pas faire mieux pour l'instant...je reprendrai ce poème, après avoir lu vos avis, au retour des vacances.
Merci.
Je ne peux pas faire mieux pour l'instant...je reprendrai ce poème, après avoir lu vos avis, au retour des vacances.
Merci.
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 70
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: La grande vague
J'ai toujours du mal avec tes poèmes, Carmen, en ce sens que pour moi philosophie et poésie ne font pas bon ménage. Je trouve qu'il y a trop d'idées dans tes poèmes, et d'idées qui ne naissent pas naturellement des images, mais que tu essaies de faire se frotter dans l'espoir que jaillisse l'étincelle...
Suis désolée de te dire ça, parce que j'aime bien tes idées
Suis désolée de te dire ça, parce que j'aime bien tes idées
Invité- Invité
Re: La grande vague
Possible que tu le perçoives ainsi Coline. Pour moi, ce ne sont pas des idées, mais vraiment des images, des sensatione et une émotion qui me rendent joyeuse...c'est cela que j'essaie de traduire. Apparemment ce n'est pas toujours réussi, mais comme je l'ai annoncé, je n'ai pas pu faire mieux.
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 70
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: La grande vague
Ton texte est intéressant, Carmen. Je sens bien ta passion, ton envie de dire, de communiquer ce que tu ressens, mais...
Je t'en parlerai sous peu.
Je t'en parlerai sous peu.
Invité- Invité
Re: La grande vague
Pourquoi moi, ta poésie m'emporte autant ?
Parce que tes mots vibrent en moi. Ils sont comme une évidence. Je lis, j'absorbe et je me sens bien.
Je te souhaite de bonnes vacances.
Bises
Parce que tes mots vibrent en moi. Ils sont comme une évidence. Je lis, j'absorbe et je me sens bien.
Je te souhaite de bonnes vacances.
Bises
Iloa Mys- Nombre de messages : 167
Age : 54
Localisation : France
Date d'inscription : 06/06/2011
Re: La grande vague
J'ai adoré tout simplement.
Pour tout ce que contient ce poème, ses images, écrites / inscrites, la perception des éléments, le déroulement, l'émotion, les questions, le tout dans un écrin de subtilités.
Si je devais citer des passages il y en auraient bcp, si je n'en cite qu'un ce serait :
« Horizontalement
la silice du sable-buvard absorbe
l’humidité de la vie
Verticalement
le bleu de Prusse se jette à l’assaut
de l’espace-feuille si pur
et
la vague
comme un grand pétale élance ses arcanes »
J'ai bien une réserve / remarque à faire, ça fallait s'en douter …
Il s'agit de la 1ere strophe que j'ai trouvée moins bien écrite que le reste.
Et j'en rajoute une, peut-être le titre : « la grande vague »??
Pour tout ce que contient ce poème, ses images, écrites / inscrites, la perception des éléments, le déroulement, l'émotion, les questions, le tout dans un écrin de subtilités.
Si je devais citer des passages il y en auraient bcp, si je n'en cite qu'un ce serait :
« Horizontalement
la silice du sable-buvard absorbe
l’humidité de la vie
Verticalement
le bleu de Prusse se jette à l’assaut
de l’espace-feuille si pur
et
la vague
comme un grand pétale élance ses arcanes »
J'ai bien une réserve / remarque à faire, ça fallait s'en douter …
Il s'agit de la 1ere strophe que j'ai trouvée moins bien écrite que le reste.
Et j'en rajoute une, peut-être le titre : « la grande vague »??
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 47
Date d'inscription : 12/12/2010
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