Exo en direct le vendredi 12 août 2011 : 20 heures

Yali :
Rassure-toi, Yali, moi je la lirai, ton épitaphe. Le plus tard possible naturellement, et en compagnie de quelques flacons aussi choisis que les mots que tu emploies. Ton texte pulse à mort. Si je puis dire...

Coline Dé

T'as raison Coline, sale teint banque. Et avec humour encore, manquerait plus que ça ! Fait plaisir de retrouver ta prose déjantée et tes trouvailles tordues.

Trop mignon Mentor, joli comme tout avec la petite touche d’humour en prime qui va bien.

Yali quand je te lis je boude… Mais pas mon plaisir !

Et dis Coline déconne pas, comment j’éclate de rire si tu sors ? Je l’aime moi ton jeu des mots.

Très joli Phylisse, tout en finesse et en douceur, j’aime !

Gobu : voir Yali

Merci pour l’exo Carcasse mais faut s’y coller maintenant :-)

Je me suis régalée à vous lire, c'est vraiment sympa de découvrir les différentes inspirations.

J'ai été scotchée par ta rapidité Mentor ! Ecrire un sonnet comme ça au pied levé, chapeau... Et j'ai bien ri !

Yali, j'ai adoré la chute.

Pareil pour Coline, je ne voyais pas trop où allait ton texte et c'est seulement en lisant les derniers mots que j'ai fait le rapprochement avec le thème, joli !

Elea, quelle imagination ! Ça se déguste, jusqu'à la fin...

Merci Mentor, pour le thème ajouté, et le commentaire.:-)
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Phylisse :

Ta prose n'est pas si lisse, Phylisse. Y a de l'idée et du jus dans cette histoire de rencontre post-mortem, même si l'artifice du jumeau m'a un peu déçu. Mais ça doit être parce que j'aime trop les histoires de fantômes...

Je suis impressionné par la qualité de vos textes !

Eléa :

Alors là j'en suis resté chocolat, comme on dit. Une histoire qui suinte la sensualité par tous les pores, avec un côté presque dérangeant dû à l'accumulation de précisions anatomiques. J'en reprendrais bien une tablette, mais je suis partial : je raffole du cacao sous toutes ses formes...

Commentaires demain, bonne nuit à toutes et tous, et rendez-vous semaine prochaine pour un autre exo que je lance de ce pas.
Merci Carc, c'était bien !

Gobu a écrit:Phylisse :

Ta prose n'est pas si lisse, Phylisse. Y a de l'idée et du jus dans cette histoire de rencontre post-mortem, même si l'artifice du jumeau m'a un peu déçu. Mais ça doit être parce que j'aime trop les histoires de fantômes...

C'est tout ce que j'ai trouvé quand j'ai vu qu'il était 21 h 57... C'est vrai que c'est un peu facile, j'aurais aimé trouver un truc plus surprenant ou moins "déjà vu".

Chouette texte que le tien, Gobu, quel humour ! Ça fuse dans tous les sens, c'est vivifiant de te lire, j'en aurais bien pris encore un peu, avec du chocolat, tiens oui, pourquoi pas...

mentor a écrit:

Carcasse a écrit:Oui maître !

Dans l'intimité, tu peux m'appeler mon mentor

Dis donc je l'avais laissé passer, celle là. Pas d'accord, mon Mentor : j'avais déposé le copyrigth. J'ai bien envie de refiler le dossier à mon vieil ami Maître Marronnasse ! :0)

Merci Carcasse, oui, car moi qui n'écris plus depuis un moment et qui tentait ce premier exercice, je viens de découvrir que je suis encore capable de produire quelque chose...

Bonne fin de soirée à tous.

Tentais... C'est mieux.

Gobu a écrit:

mentor a écrit:

Carcasse a écrit:Oui maître !

Dans l'intimité, tu peux m'appeler mon mentor

Dis donc je l'avais laissé passer, celle là. Pas d'accord, mon Mentor : j'avais déposé le copyrigth. J'ai bien envie de refiler le dossier à mon vieil ami Maître Marronnasse ! :0)

Oups !


Oui, mais toi c'est mon Mentor avec majuscule.
Là j'ai offert l'extension avec minuscule.
Plus de droits

Bonsoir, une retardataire peut elle encore poster un texte? Je nai pas pu etre au rdv...

Rym Nuage a écrit:Bonsoir, une retardataire peut elle encore poster un texte? Je nai pas pu etre au rdv...

Bien sûr !
Aucun souci

John dispersa quelques notes grinçantes et discordantes sur le trottoir tandis que Pierre contemplait sa note d’un air furieux. Ok ok il avait voulu tester ce petit restaurant où l’on servait du pigeon et des pâtes aux truffes et elles étaient salées !

Il travaillait dans la banque au coin de la rue , celle là même devant laquelle John, gauche, gaucher et gauchiste se faisait fort d’interpeller les clients, volontaires pour aller se faire plumer mais jamais disponibles pour profiter des envolées lyriques de sa plume ! Assis à l’encoignure de l’agence, il déclamait ses textes à qui voulait l’entendre mais ne recevait pour solde de tout conte que mépris et désintérêt . Il posa sa gratte, orateur désabusé, tandis que Pierre se grattait le menton, ces restaurateurs abusaient…

L’hurluberlu, le saltimbanque, le cas, la tâche qui ne mérite pas la cravate pour le pendre s’accorda une petite pause… dans sa timbale, trois pièces ! Le costume cravate trois pièces attaché case ligoté banque sortit sa carte Gold pour payer. Il ne laissa pas de pourboire. De toute façon il n’avait pas de liquidités. Quoique… Hic, il sortit en titubant chic. Il l’avait bien descendue sa bouteille de vin fin.

John qui avait faim but une bière. Les temps étaient durs… On aurait dit que la société en général complotait pour le mener à la banqueroute.
La Société Générale, hic, se porte comme un charme, si je n’ai la berlue, c’est bien là tout son charme, se dit au même moment Pierre, s’apprêtant à rejoindre sa rentable et austère entreprise. Hic, tiens plus de zique !

Il buta sur le hurluberlu… Depuis le temps qu’il avait envie de le buter ! De le liquider…
Il en avait des démangeaisons à chaque fois que John réinventait à l’aide de sa gratte sa condition de SDF : do mi si la do re. Cherchez la faille !
Défaillant et s’affalant sur le poète musicien, il reçut sur son impeccable costard de chez « Dior j’adore » quelques éclaboussures de blonde… Pierre qui roule amasse mousse…

John accusa le choc et le chic, flegmatique comme un British de la City mais inspiré comme un poète maudit. Il lui jeta en sus et en sussurant : Vous qui passez par là, attendiez-vous qu’on me mette en bière pour me voir ?
Qu’on me dépose sur une civière pour savoir ?
Vous qui allez sans mots dire ?
Cesserez-vous de me maudire ?
Puis il plaqua quelques accords sur ces paroles en l’air.
Lalalalalala lalala lalalère et s’attendit à la riposte.

Contre toute attente, Pierre se plaqua au sol, il en avait plein le do, et c’était pas rien de le dire ! Elle serait séduisante la fille de l’air, fa si la mi ré, ça le changerait des hôtesses de l’air et autres blondes
toujours blondes. Hic… mais courant d’air
En un éclair, il se vit déposer sa vie d’avant sur un compte courant. Arrêter de courir. De se dépenser en vain. Il s’imagina penser en vin. Cloturer le temps qui est de l’argent.
Il avait du coffre et se mit à chanter.

Tandis que Jo pinçait ses cordes tendues à l’extrême, Pierre n’exprimait aucun désaccord, et son air pincé se faisait la belle ! Il se mit à sourire.
La belle qui passait par là, lui rendit la monnaie de sa pièce.
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Mentor, coline De j'ai adoré vos ecrits...
Ok... Je vais me lancer alors

A demain ou plus tard, tutti !
Et merci au MC Carcasse !

Yali je te tire mon chapeau et puis tiens je te tire une taffe , une taffe de la cigarette du con damné.

Merci à toutes et à tous d'avoir été là !

De mon côté, la soirée aura été pauvre en inspiration.
J'en suis confus.


Merci encore,
Bonne soirée :-)

coline te suicides pas ! (tu manques pas un peu d'assurance toi?)
Te suicides pas avant d'avoir pris une assurance vie à mon nom ! Quoi ça marche pas en cas de suicide ? Assurance banques même combat !
Tu m'as bien fait rire quand même .
Alors finalement, arsenic ou revolver ?

Rebecca :

Ben mon fieu, ça valait le coup de l'attendre, ta contribution, Reb. J'sais pas pourquoi les banques en ont inspiré plusieurs ce soir, mais toi t'as tapé dans le mille...que dis-je, dans le million ! Un vrai régal, ta petite fable pas si fa si la ciseler. Et j'ajouterais : pas un bémol dans ce ré si. Mon chouchou de ce soir, même si le niveau était plutôt relevé.

Petite inspiration.


Sujet choisi, la quête de la beauté.

"Beauté sabottée"

Elle se regarde, s'admire... Tant de beauté
Chirurgie, bistouris... Un éclat gâché
À chaque reflet, un arrêt... Maquillage ajusté
Magazines de mode, fringues... Aux fesses que des jeans griffés
Eternelle insatisfaite... La démesure la guette
Son miroir en main, s'il pouvait parler... Mais en vain
La vérité... À trop chercher la perfection, on s'enlaidit
Pour modéle, que de mannequins amaigris
Superficielle, elle prend les "L" pour se rendre belle

C'est dommage, sa tignasse, son teint naturel la rendraient rebelle
Les canons de beauté, sa bible, sa bataille
Elle finira, je crois, par trouver son trésor caché du fond de ses entrailles.


Bonne fin de soirée a tous.

Oups un seul "t" à "sabotée"

Phyllisse un récit quasi onirique et bien construit. Même si moi aussi j'eusse préféré que l'on reste en suspens dans le surnaturel.
Elea , un récit fondant à souhait avec quand on croque à coeur une note acidulée qui est ta marque de fabrique. Marque de qualité.

Gobu merci de poétiser à la sauvage. C'est ton destin de nous régaler à chaque fois.

Oulà c'est bien compliqué par ici. Je reprends à zéro demain matin.

Merci à Carcasse pour cet exo. Tu as réussi ton baptême de MC . Je me suis bien amusée même si j'ai longtemps cherché la muse :-))

Rebecca a écrit:Merci à Carcasse pour cet exo. Tu as réussi ton baptême de MC . Je me suis bien amusée même si j'ai longtemps cherché la muse :-))

Merci !
J'en suis ravi
Vous lire m'a fait du bien, ça fait du bien d'échanger dans la bonne humeur :-)

Après coup, je tente (non sans mal) d'évoquer une personne rencontrée...

Verres anonymes
Elle n’a pu créer dans la chair
Alors elle crie avec les mots.
On l’a mariée à un pêcheur
Lui a élevé sa marmaille
Mais le fretin quotidien
N’a jamais fait la maille.
Dans un coin de sa cahute
Elle lutte ; une rasade d’ouzo
Aplanit les récifs à l’horizon
Elle jongle avec les mots
Elle s’invente des ailleurs
Les mots fusent enchanteurs.
A jeun toujours ébouriffée
Elle retrouve son aplomb
Un ouzo dans le gosier.
Elle a pris le pli de satiriser
Derrière son rideau délabré
Tous les maux se débinent
les rimes se mettent en ligne.
Elle, la magicienne ignorée,
Elle aura juste laissé
Un poème mis en musique
Qui flotte sur les lèvres
A chacune de leurs fêtes.

Voilà comme j'aime VE !

Très chouette Rebecca, il pulse ton texte avec les mots qui tourbillonnent et jouent et emportent comme tu sais si bien le faire.

Rym Nuage : c’est pas mon truc la poésie donc sur la forme je ne dis rien mais sur le fond en quelques mots le cœur du sujet est abordé.

Chrystie12 : Toute une vie en quelques lignes, plutôt vivant et émouvant.

Rebecca a écrit:Merci à Carcasse pour cet exo. Tu as réussi ton baptême de MC . Je me suis bien amusée même si j'ai longtemps cherché la muse :-))

Et ça valait le coup qu'elle tarde à venir cette muse, car elle t'a inspiré un texte dont les jeux de mots sont réjouissants, une histoire très visuelle, et auditive que j'ai beaucoup appréciée.

Christie12, des mots bien choisis qui chantent une rencontre émouvante apparemment, un joli texte.

Carcasse, ton sujet semblait plutôt casse-tête.
A tous, j'ai eu plaisir à découvrir la richesse de vos créations.

chrystie12 a écrit:Carcasse, ton sujet semblait plutôt casse-tête.
A tous, j'ai eu plaisir à découvrir la richesse de vos créations.

Ouais, mais apparement il en faut plus pour les désarmer

Mentor : facile , facile, mais pas déplaisant.
Coline : j'adore l'angle, les deux points de vue, mais le traitement me laisse là, un brin à découvert, ou en retrait, c'est selon…

Phylisse : c'est bien emballé, c'est bien conté, me manque un truc, une gouaille, un style, un truc qui démarque ?

elea : y a bien un truc dans cette histoire, un truc bien. J'étais parti pour dire plein de trucs intelligents, puis non, puis oui : trop figuratif. C'est bien ça, "trop figuratif", c'est juste. Et aussi, l'érotisme ça se suggère, mais ça se démontre pas, mais ça se se raconte pas, mais ça se… C'est de l'abstrait. C'est de l'ellipse.
Et voici que se pointe la trame du prochain exo !

#poètes incompris : sommes-nous réellement écoutés de notre vivant ?

On ne m’écoute pas alors j’écris des mots qui seront lu en différé.
Personne mieux que moi ne peut savoir le secret que j’exécute.
Ce que je me propose dans mes textes aux rythmes mystérieux c’est de retrouver quelque chose d’essentiel dans cette langue. Le procédé pour donner vie à mes écrits est crée en même temps que la conception poétique de ma pensée.
Je suis un amoureux de la nature. Je cherche en elle son coté poétique, la symphonie de la forêt, du primitif. Je cherche l’expression pure. J’élimine tout ce qui n’est pas ce que je veux exprimer. Je prétends que le toucher, l’ouïe, la vue, l’odorat sont transmissibles dans l’agencement de mots, l’alpha et le bêta.
Je ne sais pas écrire, je ne veux pas savoir comment écrire. J’interprète sur le papier mes rêves et mes sentiments.

Parfois je poserai bien des alexandrins
La correctrice en aurait son tippex en grains
Qu'elle devrait lacérer son latex en brins

Quoi déjà ! encore personne pour m’écouter ... Je suis vraiment maudit d'avoir casser ma montre, compter le temps qui passe c'est décidément pas pour moi ...
Allez bonne nuit !