Exo du jeudi 8 septembre 20h30

Yali a écrit:
Eugène :
au 4ème ? ‘Tain, heureusement que je t’ai pas en cours toi.

Et c'est pour cela que tu voulais te mettre dans une colère noire hier ?..... pour si peu ?
Naaaaaaaaaaan.... dis la vérité !

Eugène, les contraintes sont surtout l'art de les contourner, voire de les détourner, si ce n'est de les éviter

Mais c'est p'tet pour ça que je suis le seul qui ne parle pas du temps qu'il fait dehors ! Haaaaa l'intuitioooooooon ! Quant à les omettre carrément, ou en partie, je vois pas l'intérêt de créer des exo. Et de nous donner du mal !

Et merci pour les corrections de forme, mais comme j'tai déjà répondu la dernière fois. Suis incurable. Moi je trouve super joli ça: "!?" , on dirait un monsieur et une dame qui se rencontrent, ou plutôt qui ce sont rencontrés....il y a neuf mois. Y a une ambiguïté dans cette forme là. ou celle là "?!", mais là "elle" fait la gueule. Il me semble le voir écrit tellement souvent pourtant.

Ha, oui, au fait, j'ai bien utilisé un plan de St Malo, ça me paraissait tellement une évidence de situer l'action dans St Malo. Mais un peu court pour tout décrire du bonhomme aussi, normal. Donc sentiment bien légitime.

Eugène Bricot a écrit:

Yali a écrit:Eugène :
au 4ème ? ‘Tain, heureusement que je t’ai pas en cours toi.

Et c'est pour cela que tu voulais te mettre dans une colère noire hier ?..... pour si peu ?
Naaaaaaaaaaan.... dis la vérité !

Du tout

(petit reportage sur Saint-Malo à la télé)

Yali
Beaucoup aimé le passage sur la grêle, les ours, les baleines, tout ça. Et les successions de trois sont sympathiques mais je n’ai pas bien compris le Léo/Léon, un truc doit m’échapper et ça m’a un poil sortie du texte.
Encore merci pour la soirée, animée de main de maître !

Lyra
Plein de trucs sympas, entre les phasmes, les troupeaux de sous sautillants et le wouhouatage, mais l’ensemble fait un peu décousu. Pourquoi pas si on se dit qu’on est dans des pensées, c’est souvent décousu aussi ces trucs-là.

Abstract
Très joli, émouvant. L’ambiance est là, prenante, et le parallèle avec l’autre machine, celle qui broie, celle du travail à la chaîne, est évoqué tout en finesse, par petites touches sensibles.

Marine
Eh bé, ça a dû jaillir sous les doigts à la vitesse de la lumière ! J’ai eu du mal à entrer dedans, beaucoup de détails et de descriptions, ça contribue à instaurer une certaine ambiance ceci dit. Mais alors quelle ambiance, lourde, noire, lugubre même. Dans le temps imparti ce n’était sans doute pas possible mais je crois qu’il faudrait reprendre ce texte pour l’élaguer un peu, le resserrer, et ôter au passage quelques redites. Une fois taillé, ce pourrait être un joli bijou.

Eugène
Le texte porte bien son titre, on se balade à St-Malo et un peu moins avec le bonhomme. Mais cela ne manque pas d’humour et de chien !
(MC c’est méchante contrainte ! Non : maître de cérémonie.)

Rebecca
Marrant et enlevé, j’ai bien aimé les chansons et leur choix judicieux, même si je ne te remercie pas pour « vent frais » que tu viens de me coller en tête pour la soirée ! Et au début, le vacarme des enfants est très bien rendu, à avoir besoin d’air aussi.

Kilis
J’aime le texte pour ce qu’il contient en si peu, c’est une minuscule tranche de vie, un instant volé et pourtant le bonhomme existe, tu l’as rendu vivant, tu lui as donné du corps et de l’âme.

Gobu
En fait y a qu’une REGION, en France
Pour chipoter, j’aurais plutôt mis les majuscules à « UNE ». Fallait bien que je trouve un truc parce que pour le reste rien à dire, se boit comme du petit lait au beurre salé.

Chako
Me suis un peu perdue entre tes deux personnages masculins mais c’était marrant et bonne idée de donner un copain à notre homme.

Coline : chouette texte, pas super joyeux, on peut même dire que ton héros à une vie de merde mais je l’admire ce type à qui est tellement au bout du rouleau qu’il ne peut lui arriver que quelque chose de positif. C’est doux-amer et ça me plait.

Yali : j’aime bien le jeu autour du chiffre trois, comme dans une comptine. Bon, la fin est loin d’être morale, mais elle est parfaite (mais pourquoi me reproches-tu de ne pas avoir parlé des quatre enfants alors que toi tu en oublies deux...en plus tu les abandonnes :-))

Elea : j’ai trouvé que c’était un peu bavard, dans la première partie l’action a du mal à décoller, mais j’ai bien aimé le portrait de la vieille rombière de casino, c’est bien rendu, il y a en plein sur les paquebots de croisière . Et je ne comprends pas la dernière phrase

Lyra : c’est un peu confus cette histoire, le coup du phasme est intéressant, mais noyé dans le reste de l’aquarium. Il y a un truc que je ne comprends pas du tout, le mec qui joue c’est devenu une femme dans ton texte ?

Marine : j’ai eu l’impression que tu voulais en faire trop, du coup la quantité nuit un peu à la qualité (il y a vraiment beaucoup de répétitions), mais tu as un univers personnel qui est bien en place

Eugène : je n’ai pas vraiment accroché, le texte est très linéaire (il fait ça puis ça et encore ça) et je n’ai pas ressenti une atmosphère particulière.

Rebecca : j’ai bien aimé ceci :

Dehors la mer était démontée et la leur n’allait pas tarder à remonter .

Le reste nettement moins, t’étais fatiguée et ça se sent (enfin ça se lit surtout)

Kilis : c’est du bon, il y a un style, une atmosphère, mais vraiment trop court, on est à peine installés que c’est déjà fini.

Gobu : le maître absolu de l’exo live en action. J’aime beaucoup ta description de la Bretagne, je n’y ai été qu’une seule et unique fois, mais ton texte a ravivé mes souvenirs. La Bretagne est un pays fabuleux, quand tu en reviens t’arrives même à trouver qu’en Belgique le temps n’est pas pourri.

Chako : j’ai été complètement perdue dans les personnages, pas moyen de savoir qui était qui, du coup je suis incapable de te commenter car j’ai vraiment trop peu d’éléments en mains pour me faire une idée.

Commentaires (part one)


Coline : en grande forme et ça donne un chouette texte truffé de pépites.
« Ouais, j’ai une femme en mitoyenneté avec le préparateur en pharmacie du Mouchoir Vert. »
« Nino, il était déjà là quand je me suis mis avec Sandra . Et le deuxième, Matis, on l’a mis au four tellement vite que je me demande s’il était bien cuit en sortant. Ou s’il datait pas de la fournée d’avant. »

Yali : tu n’écris pas tu jongles. Tours, détours et retours retors. À la fois simple et très élaboré. Ça me plaît.

Elea : Un envol un rien laborieux mais qui fait d’autant plus goûter le voyage. Un état d’esprit et une ambiance bien rendus. La dernière phrase m’a déroutée.

Lyra : On perçoit des idées, du style, du talent mais comme noyés dans un brouillard. On voudrait bien qu’il se dissipe pour déceler une évidence.

Abstract : ton texte me séduit absolument. Aussi je dis comme toi :
« étoile, étoile, étoile comme c’est assourdissant. »

commentaires (part two)


Marine : Bravo. Comme dis Yali plus haut, on sent que tu as un solide potentiel. Je veux dire : le goût des mots, la sensibilité, le sens d’évoquer les sentiments et de créer des ambiances. Je pense également que tu devrais essayer de rendre la même atmosphère, dans un texte beaucoup plus court et que, de la sorte, l’impact en serait augmenté.

Eugène : Cette balade à Saint-Malo ne m’a pas vraiment passionnée. Pour moi, tu t’attaches un peu trop à l’itinéraire au dépens de l’atmosphère et il n’émane pas grand chose de ton personnage.

Rebecca : Bon, lors d’un exo, on est en forme ou pas, j’en sais quelque chose. Tout ça pour dire que je n’ai pas retrouvé tes qualités habituelles d’écriture dans ce texte-ci.

Gobu: J’ai trouvé ta participation un poil moins savoureuse cette fois-ci. Faut dire qu’à force d’excellence tu rends ton lecteur exigeant et donc j’ai envie de faire la fine bouche.
J’ai beaucoup aimé la réaction de ta Jeannine : « Tirons-nous vite, j’crois qu’on a bousillé leur sacrée machine. »

Chako : Désolée Chako, je n’ai rien compris. Me manque sans doute les références des personnages mis en scène pour apprécier ton texte.

J'aime bien ce personnage un peu passif, Coline, qui aime encore sa femme alors qu'il se sait cocu, qui prend la vie comme elle vient, voit le bon côté des choses, prépare une quiche, veut se faire un petit plaisir en mangeant des moules frites. C'est très intéressant, et je remercie Yali pour ça, de voir comment sont les vies des personnages juste avant de gagner, quand ils sont à mille lieux de s'imaginer qu'ils font gagner le gros lot. J'aimerais presque une suite à ton texte pour le découvrir. J'ai beaucoup aimé ton écrit car tu es presque la seule à ne parler du casino à la fin, comme un élément infime de sa vie, quelque chose qui arrive là complètement par hasard, comme si quelque chose le poussait vers là-bas sans qu'il l'aie vraiment voulu. Un excellent texte, vraiment.

Yali : tiens, c'est marrant, Louis, Léon, vos patrons de restaurant se ressemblent ! J'ai pas tellement accroché, sinon rien trouvé de particulier à ton texte, de transcendant, je veux dire.
Elea : "C’est mon truc les moules frites. Manger avec les doigts j’adore, me sucer sous les ongles le jus qu’a coulé, lécher les coquilles pour bien les nettoyer de toute la sauce, sentir le gras des patates m’adoucir le gosier et m’emplir la panse. Le pied."
Formidable phrase ! J'aime assez, sinon, j'ai retrouvé une ambiance de fête foraine dans le passage sur la dame et son pot de jetons, ça m'a plu.

Lyra : "Alors... c'est une expérience à vivre un soir d'orage. La moquette est douce et verte comme des vallées,"
Ce qui est fou c'est que ça suffit à instaurer l'ambiance !

Je continuerai plus tard dans la semaine, j'suis overbookée.

Spoiler:

Coline :

"Elle prenait encore la peine de le mouiller, ça voulait dire qu’elle m’aimait quand même un peu…"

J'aime beaucoup ça !
Sinon, ça roule, pas de problème. A part que peut-être, parfois, on est à la limite de trop d'apitoiement, même si amené sur le ton de l'humour.

Yali :

Beaucoup aimé, surtout les trois glaçons en rang et la pluie d'ours-morse-baleine, et aussi les trois dernières solutions, j'opterais aussi pour une des trois, après longue hésitation.

Elea :

j'aime bien ta manière de dire les choses, et aussi les 18h d'excuses… c'est pas faux tout ça, vrai que ça doit être bien épuisant ! Je pense que les traits de caractère ont tendance à être un peu trop forcés parfois,
"j'ai vraiment jamais eu de veine" est bienvenu, et j'aime bien le fait d'amener l'idée de faire ch.. les autres en ne jouant pas le jeu attribué d'office, à savoir : la vache à lait :0)

Abstract :

En fait c'est très visuel, j'aime beaucoup la dame à fleur, mais je suis restée en dehors je crois à cause du ton implacable, et qui comme ça en quelques lignes, n'arrive pas à être assez crédible à mes yeux, et aussi le parallèle homme machine qui me bloque, je ne sais pas vraiment pourquoi, peut-être parce que je n'ai pas le temps de respirer.

Marine :

il y a des formules qui fonctionnent, d'autres moins, mais surtout c'est trop dense, une profusion de détails qui empêchent de bien entrer dedans.

Rebecca :

Elle me fait rire la description de sa petite famille, je ne sais pas si toutes les paroles de chansons étaient nécessaires mais le vent dans les pins fonctionne bien, ça me fait rigoler et j'imagine bien pousser une famille à bout avec (et ça rappelle des souvenirs!). Sur la fin, la profusion des jeux de mots me rebutent un peu, comme souvent.


kilis :

Très beau "au petit bonheur la malchance"
"Si bien que je suis entre deux eaux" également.

j'aime bien ce texte court, clairsemé de quelques perles.

Chako :

j'aime bien ce petit texte, s. geffroy c'est assez drôle ! Une bar une fille, m'étonne pas que ça plaise à Yali :0))

Gobu :

Ahah c'est faux qu'il pleut tout le temps... :0))
D'ailleurs en juillet dans le finistère il a fait très beau (alors qu'ailleurs, nada!).
"le choix de l'embarras" j'aime beaucoup.
Bien écrit, ça coule. Bien que le trait breton est très forcé ;0))