Coeur de Lion

Coeur de Lion

C’est notre anniversaire et tu ne sembles pas te souvenir. La mémoire était ce qu’il nous restait et même notre histoire s’est éloignée. Quelquefois, l’amour part en promenade et même le remémorer est si lointain qu’il semble ne laisser aucune trace.
Amour, j’aimerais rencontrer celui qui te ressemble. Le bleu de tes yeux. Ce bleu, si bleu. Cette voix qui n’est plus. Celle qui chantait Brassens, Forestier et bien d’autres chanteurs français. Cette émotion qui était la tienne. J’aimerais bien rencontrer cet homme. Je serais là, à l’écouter. Ce n’est pas grave si je retrouve celui qui te ressemble. Je suis seule ce soir. C’est l’automne. L’automne de notre amour. J'avais espéré que tu verrais mon visage et que tu te rappellerais que pour moi, ce n'est pas fini. Tu te caches derrière les murs de la maladie tandis que je suis en pleine lumière. Derrière cette souffrance je suis invitée à recevoir tes ombres. Je ne pouvais rester à l’écart pour lutter. Mais que puis-je faire ? Mes bras sont lourds. A vingt ans, j’avais espéré que cet amour dure éternellement.
Je vais retrouver quelqu’un qui te ressemble car je ne souhaite rien d’autre. A vingt ans le cœur est grand. Les années ont passées et mon amour est aussi intense. Nous étions nés et élevés dans une brume de l’automne lié par la surprise de nos jours de gloire. Sur les chemins de randonnée où semble-t-il tu n’iras plus, je cherche au loin quelqu’un qui te ressemble. Je ne souhaite rien d’autre que le meilleur pour toi aussi. Des yeux si profonds je n’en vois pas à l’horizon. Sais-tu que le temps s’échappe ? Ta douleur fait aussi mal que tes mots amers. Que n’avons-nous pas surmonté ? L’acidité me couvre le corps et aujourd’hui je me lave de tout cela.
Je cherche quelqu’un qui te ressemble.
Il pleut sur nos amours. Tu as laissé tomber mon cœur. Il fait sombre et j’ai regardé l’averse couler sur mon visage. Elle criait ton nom. Je sens et j’entends tes souffrances que tu veux me faire partager. Je ne les ignore pas. Elles sont SI. Tes mots sont si acides à mon égard. Ils sont SI.
Je cherche quelqu’un qui te ressemble.
Je pourrai lui dire et il pourrait se souvenirs qu’hier n’était pas loin. Tu es là, je te regarde et tu chantes une chanson. Quelle voix et quelles sensations tu me laisses ?
Je cherche quelqu’un qui te ressemble. Pourrais- je le trouver ? Suis je si loin de lui ? Suis-je si loin de toi ?

Oui.
C'est réussi, je trouve, et surtout, ce n'est pas larmoyant malgré la douleur douce qui soustend tout le texte.
S'il fallait le retravailler un peu, j'enlèverais tout ce qui dit trop la souffrance, ou l'émotion, tout ce qui explique inutilement, car les mots du texte suffisent tout à fait :
Cette émotion qui était la tienne.
de la maladie (il me semble inutile d'employer le mot maladie, on a compris)
de cette souffrance, idem
Je ne pouvais rester à l’écart pour lutter. Mais que puis-je faire ?
Je sens et j’entends tes souffrances que tu veux me faire partager.
et aussi : ce bleu si bleu (cliché)
et enfin je m'arrêterais après ça : Tu es là, je te regarde et tu chantes une chanson. , je trouve la suite inutile !

bref, je ferais un petit élagage et le crois que cela gagnerait encore en émotion
Mais vraiment, très touchant, et beau

Merci Janis pour vos remarques. Peut-être que j'ai un peu trop prononcé certains mots par des répétitions. Je vais le revoir et certainement qui gardera autant d'intensité en retrirant certains mots ! Pas de répétition pour ce qui est évident, mais quand on écrit c'est vrai que l'on ne s'en rend pas compte ! Ce site est très bien pour cela et les gens sont sympas. merci !!! et bon week-end... Il fera beau !!!


< Comme pour tout auteur, on demande de patienter pour avoir plusieurs commentaires et y faire des réponses groupées, afin d'éviter de faire remonter son propre texte à chaque réponse, ceci au détriment des textes des autres auteurs.
Merci de votre compréhension.
La Modération >
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j'ai trouvé ça un peu lourd. Les phrases et les images trop appuyées. le texte gagnerait à être allégé et beaucoup élidé.

Absolument d'accord avec les commentaires précédents, et chapeau pour le côté
tendrement lancinant et vivant de ce texte !