Le silence des sables...

C’est sur le grain blond de sa peau
D’opale
Que j’ai religieusement écouté
Le plus pur des Te Deum Laudatum
Et le plus beau des Miserere

Les vaguelettes d’alpha
Taisaient
Les murmures de l’océan
Les froissements des oyats

Les yeux jais persans de Marie
Pleuraient
Le vacarme des villes

Le minaret chantait

J’aimais l’ocre de Timimoun
Et la folie de Ghardaïa
Les cèdres du Liban

Un vent nomade affleura mon ventre

Et je me suis envolé

Faut-il être un grain de sable ou une fleur d'eau pour saisir toute la beauté de ces mots...là...je ne sais...mais elle EST...

Magnifique!

Lotus

Super !
Je mets la musique et je voyage
Tu m'emmènes...
Ai particulièrement apprécié :

Un vent nomade affleura mon ventre
Et je me suis envolé

Comme il me parle, ce silence !

Damy! Tu as fait fort, dans le beau.

trés beau
merci du partage

j'aime particulièrement l'action de la fin
ce vent qui s'envole et le sable et le je

Un texte qui me fait l'effet d'une brise douce

Cela se lit comme une douce musique, de la douceur, sérénité, le sable donne une impression d'éternité.

très joli champ sémantique, avecun tel choix de mots vous ne pouviez que nous transporter

J'ai savouré cet instant.
De la légèreté comme un vent doux.

Merci à chacun
Je ne me rappelais pas de ce texte
j'étais inspiré ...

Damy