Discussions autour de nos textes
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Re: Discussions autour de nos textes
Encore merci Pussicat !
D’une Saint-Valentin, est née Valentin
Au bout de neuf mois, le chiffre est arrondi.
Entre les petits siens, mon doigt se boudine.
Réflexe anodin, mais bonheur inédit.
Sans mot dire, sa voix brute me fascine,
Ce petit bout de rien tout à coup s'écrie.
Je ne comprends pas mais dans ses yeux devine :
Tu demandes celle qui sait donner vie.
Elle est là, fatiguée, heureuse, étourdie,
Découvre sous tes paupières alourdies
Des auréoles bleues et un peu de nuit.
Tu t’endors aussitôt dans ses bras blottie,
Veillant de si près, je vis au ralenti,
Heureux, effrayé, que ton cœur fasse bruit.
D’une Saint-Valentin, est née Valentin
Au bout de neuf mois, le chiffre est arrondi.
Entre les petits siens, mon doigt se boudine.
Réflexe anodin, mais bonheur inédit.
Sans mot dire, sa voix brute me fascine,
Ce petit bout de rien tout à coup s'écrie.
Je ne comprends pas mais dans ses yeux devine :
Tu demandes celle qui sait donner vie.
Elle est là, fatiguée, heureuse, étourdie,
Découvre sous tes paupières alourdies
Des auréoles bleues et un peu de nuit.
Tu t’endors aussitôt dans ses bras blottie,
Veillant de si près, je vis au ralenti,
Heureux, effrayé, que ton cœur fasse bruit.
JI- Nombre de messages : 202
Age : 35
Date d'inscription : 23/09/2011
Nie placz
A propos de Nie Placz, c'est "ne pleure pas". Oui, les camps, mais comme si le pouvoir de la musique, comment dire : une ré-surrection. Et toi, tu écoutes, tu vois, et tout ce monde sort de ton champ de vision, à son pas; s'échappe. Ou t'enfonce. Nie Placz (c'est très difficile à prononcer, on dit niyé pwadch), c'est écrit sur les murs d'une cellule par une jeune femme juive en 1942 (?). Henri Goretski, qui a écrit un mouvement de symphonie sur cet écrit: Moma, Moma, nie placz" dit qu'avant de mourir on devrait chanter ou écrire son désespoir, ou sa révolte. Là non, c'est un chant de consolation; à sa mère. Quand j' écoute ce chant, sa mère, je deviens, sa mère
'toM- Nombre de messages : 278
Age : 68
Date d'inscription : 10/07/2014
pour ' toM
Merci, c'est tout de suite plus clair. Peut-être devrais-tu mettre une note de traduction pour le titre: sans expliquer tout, cela orienterait un peu le lecteur?
obi- Nombre de messages : 553
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Discussions autour de nos textes
Je pourrais le faire. Mais je pense devoir ne pas le faire. Je crois que l'écriture en poésie doit garder une part d'intimité, ouverte à qui voudra la pénétrer par sa propre recherche, la lecture en poésie. Quelle porte tu décides d'ouvrir. Quelle archéologie. Quels égarements nécessaires, magiques, souvent. Cette démarche d'appropriation qui fera de ta lecture un souvenir. Et je préfère trois lectures et un passage en mémoire que cinquante oubliées. J'ai très peur de l'oubli. Pas de l'oubli de l'écrivant, mais de l'écrit.
Si ce texte est édité, avec d'autres -ce qui se dessine-, il y aura un chapitre de notes, mais au bout du livre, surtout pas en bas de page.
Si ce texte est édité, avec d'autres -ce qui se dessine-, il y aura un chapitre de notes, mais au bout du livre, surtout pas en bas de page.
'toM- Nombre de messages : 278
Age : 68
Date d'inscription : 10/07/2014
Première fois
Ah So-Back, comme tu es prévisible...!So-Back a écrit:t'es la Jeanne Mas du forum
tu n'as pas pu t'empêcher de la faire celle-ci.
lis un peu plus attentivement le texte - et sa forme, (rimes embrassées et nombre de pieds pour danser dessus...) et reviens vers moi... ce ne sera pas la : Toute première fois ... parce que... quel dilemme tout de même ! quelle voie doit-il choisir, cet homosexuel ; alors qu'il est prêt à se marier avec euh..., me souviens plus de son nom... il rencontre cette belle suédoise, là ?! quel dilemme tout de même ! non ? tu trouves pas ?
ah, tu pensais à la chanson de Jeanne Masse-moi : toouutoooouuute première fois... toutoooouute pre...
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
désolée... c'est pas une chanson ma référence, c'est un film.Pussicat a écrit:ah, tu pensais à la chanson de Jeanne Masse-moi : toouutoooouuute première fois... toutoooouute pre...
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Jours de mer
Salut,
Merci à Pussicat et hi wen d'avoir ajouté quelques mots à la suite de Jours de mer
Merci à Pussicat et hi wen d'avoir ajouté quelques mots à la suite de Jours de mer
Re: Discussions autour de nos textes
Bonjour David, je viens de le relire et il contient toujours et encore cette part de mystère (comprendre ou pas, je m'en fiche) qui me fait aimer la poésie... et ton texte est un bijou de musicalité...
à mes yeux, un texte ne doit pas se donner comme ça, sinon on écrit des chansons...
et encore, lire Ferré ou Thiéfaine me met parfois les neurones en surchauffe... à bientôt de te lire,
à mes yeux, un texte ne doit pas se donner comme ça, sinon on écrit des chansons...
et encore, lire Ferré ou Thiéfaine me met parfois les neurones en surchauffe... à bientôt de te lire,
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Les joyeux éboueurs des âmes délabrées
Se vautrent dans l'algèbre des mélancolies
Traînant leurs métastases de rêve karchérisé
Entre les draps poisseux des siècles d'insomnie
Ça sent la vieille guenille & l'épicier cafard
Dans ce chagrin des glandes qu'on appelle l'amour
Où les noirs funambules du vieux cirque barbare
Se pissent dans le froc en riant de leurs tours
J'ai volé mon âme à un clown
Un cloclo mécanique du rock&roll cartoon
J'ai volé mon âme à un clown
Un clone au coeur de cône du rêve baby baboon
J'ai volé mon âme à un clown
...
trouvée sur un sujet où un lycéen appelle à l'aide pour commenter une telle chanson :-D
http://www.etudes-litteraires.com/forum/topic2782-hubertfelix-thiefaine-confessions-dun-never-been.html
L'Aube éternelle ou l'amant inconsolable (version)
Bonjour David... Jean-Luc lui a bien mâché le travail... lui reste à bosser sur le langage, les images, les métaphores, là il y a du boulot mais c'est super intéressant, je lui conseillerai de lire une dizaine de textes de HFT avant de commencer, histoire de se familiariser avec son écriture...David a écrit:Les joyeux éboueurs des âmes délabrées
Se vautrent dans l'algèbre des mélancolies
Traînant leurs métastases de rêve karchérisé
Entre les draps poisseux des siècles d'insomnie
Ça sent la vieille guenille & l'épicier cafard
Dans ce chagrin des glandes qu'on appelle l'amour
Où les noirs funambules du vieux cirque barbare
Se pissent dans le froc en riant de leurs tours
J'ai volé mon âme à un clown
Un cloclo mécanique du rock&roll cartoon
J'ai volé mon âme à un clown
Un clone au coeur de cône du rêve baby baboon
J'ai volé mon âme à un clown
...
trouvée sur un sujet où un lycéen appelle à l'aide pour commenter une telle chanson :-D
http://www.etudes-litteraires.com/forum/topic2782-hubertfelix-thiefaine-confessions-dun-never-been.html
Revenons à nos moutons électriques à L'Aube éternelle ou l'amant inconsolable (version)
C'est l'effet recherché... un mot qui sorte de la phrase pour se fasse entendre, c'est tout a fait cela ; assez puissant dans sa lecture (d'où le son "crrr") pour correspondre aux douleurs du manque.David a écrit:
La "craille" se fait bien entendre assez tôt, je n'ai pas pensé aussitôt au cri de la corneille, si c'est bien ça. C'est un mot très oral en tout cas, comme une onomatopée, alors que la strophe, mis à part le "gueule" est assez "littéraire" ("mes chairs" par exemple, j'appelle ça "littéraire" car ça ne vient jamais dans une conversation, c'est moins vrai pour style, fortune, seigneur, idole mais bon c'est pour illustrer le ton de l'ensemble).
Le premier quatrain - de facture plutôt classique, en alexandrins - fait les présentations : le personnage féminin du poème et sa situation, c'est à dire sa soumission au dieu Héroïne (sa dépendance).David a écrit:
Ensuite, il y a des passages refrains, comme cette première strophe d'ailleurs ainsi que "Combien d'amis n'ai-je laissé,/combien d'amours... " mais ça ne gardera pas ce ton de chanson, déjà le passage plus long où s'enchainent les "Il faut sortir" fait bien poème mais ça non plus ne durera pas, la fin au "Elle est là demi-nue" n'est plus trop allusive, je reconnaissais le décor d'une scène de drogue assez nettement.
Les deux passages commençant par : Combien d'amis n'ai-je laissé, / combien d'amours... caractérise un état de confort, d'après visite à son dieu. Elle est lucide, amère peut-être, mais elle vit dans le passé, un passé qui la rassure : Je me souviens de tes yeux clairs /de tes miroirs brisés de verre /et de tes cils papillon/m'effleurant soudain m'effleurant.
Oui il faut sortir, vaincre ses peurs et affronter le danger tracer l'esquisse d'une issue pour "pécho" ce dont elle a besoin, ce qui lui est vital.
Et le second quatrain en alexandrins qui ne laisse place au doute est là pour fermer ce premier volet vu et vécu par le personnage féminin.
Ensuite vient la partie II
C'est une scène, un tableau, vu et vécu par le personnage masculin, et le lecteur se rendra compte à la fin des liens qui unissent les deux héros de ce texte.
Mon projet n'était pas d'écrire une chanson, loin de là, peut-être un jour... j'ai voulu écrire deux textes miroir, féminin/masculin, où l'action se concentrait sur la 1ère partie, la partie féminine. C'est elle qui agit, l'homme est passif, impuissant face au forces attractives de ce dieu - l'héroïne. Et en toute fin, il ne lui rien reste rien d'autre que le décor de cette vie dévorée... et un choix qui va au-delà de la simple interrogation : vivre ou mourir ? continuer à vivre ou la rejoindre ?
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Quelle bécasse je fais... le sujet date de 2007 !!! j'espère qu'il lui aura donné envie de l'écouterDavid a écrit:Bonjour David... Jean-Luc lui a bien mâché le travail... lui reste à bosser sur le langage, les images, les métaphores, là il y a du boulot mais c'est super intéressant, je lui conseillerai de lire une dizaine de textes de HFT avant de commencer, histoire de se familiariser avec son écriture...
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Oui, le sujet était ancien, je lui souhaite de ne plus être en première S :-D mais ça ne change rien, l'intérêt était dans l'exemple.
Pour "L'aube éternelle" je n'avais pas senti le changement de personnage, je retrouve le "elle est à demi nue... " mais j'ai du prendre ça pour une narration, une sorte de voix off, peut-être. Je ne m'étais pas attardé sur le découpage aussi, les deux parties, les étoiles.
Pour "L'aube éternelle" je n'avais pas senti le changement de personnage, je retrouve le "elle est à demi nue... " mais j'ai du prendre ça pour une narration, une sorte de voix off, peut-être. Je ne m'étais pas attardé sur le découpage aussi, les deux parties, les étoiles.
Fols Coquelicots
@Armor
« Impression étrange de deux styles, » :quels sont ces « styles » qui seraient doubles ?
« Une chute plutôt inattendue. Du flou. » : l'intention appelle une cause, la cause est son amant... après avoir tissé des vers des années durant, après les avoir offerts au vent des lecteurs... elle veut les garder pour son amant
Sur la page encor vierge et blanche de vos seins : sa poitrine
ou pour elle, rien que elle
Sur la page encor vierge et blanche de vos seins : la page d'un cahier, l'écran blanc du pc
j'attends des précisions Armor
merci pour votre passage
@Annie
Tu connais mon écriture, tu devrais être sevrée j'ai appris à ne pas lire n'y commenter en frontal à mon travail, trop réducteur... la vie n'est que « violence », du cri de l'enfant qui naît, aux souffrances des peuples qui meurent, à la mère qui s'en va dans le silence, seule, oubliée des siens... merci pour ton passage et la dernière phrase +++
@hi wen
si l'horoscope guide tes pas... je ne peux rien pour toit
l'envie c'est le désir d'avoir, d'obtenir.. le désir c'est une force qui pousse...
« je sens plus de l'envie que du désir. » ouche ! direct ! un des sept péchés capitaux : l'envie !
attention là, la frontière est ténue...
définition de « désir » selon Le Littré : « Envie d'obtenir, d'avoir quelque chose. »... et puis il y a le bon désir conforme à l'Eglise, et le « désir ardent »... blabla... j'aimerais que tu développes un peu plus ta pensée sur "envie et désir".
« la lumière est un peu trop criarde à mon gout. », mais c'est un chant d'amour ! Les Coquelicots rouge écarlate !
Que veux-tu ? Une fadasse... le Coquelicot est devenu la fleur symbole des soldats qui sont allés se faire exploser la gueule et le reste sous la mitraille de tous bords...
le sang ?
ils en avaient plein leurs vestons boueux caca d'oie... alors la lumière des shrapnels dans la nuit française, allemande, c'est vrai que ça fait un trop « criard »...
mais là c'est du tout doux, j'comprends pas "la lumière est un peu trop criarde" ?
éclaire-moi hi wen... et merci pour ton passage
« Impression étrange de deux styles, » :quels sont ces « styles » qui seraient doubles ?
« Une chute plutôt inattendue. Du flou. » : l'intention appelle une cause, la cause est son amant... après avoir tissé des vers des années durant, après les avoir offerts au vent des lecteurs... elle veut les garder pour son amant
Sur la page encor vierge et blanche de vos seins : sa poitrine
ou pour elle, rien que elle
Sur la page encor vierge et blanche de vos seins : la page d'un cahier, l'écran blanc du pc
j'attends des précisions Armor
merci pour votre passage
@Annie
Tu connais mon écriture, tu devrais être sevrée j'ai appris à ne pas lire n'y commenter en frontal à mon travail, trop réducteur... la vie n'est que « violence », du cri de l'enfant qui naît, aux souffrances des peuples qui meurent, à la mère qui s'en va dans le silence, seule, oubliée des siens... merci pour ton passage et la dernière phrase +++
@hi wen
si l'horoscope guide tes pas... je ne peux rien pour toit
l'envie c'est le désir d'avoir, d'obtenir.. le désir c'est une force qui pousse...
« je sens plus de l'envie que du désir. » ouche ! direct ! un des sept péchés capitaux : l'envie !
attention là, la frontière est ténue...
définition de « désir » selon Le Littré : « Envie d'obtenir, d'avoir quelque chose. »... et puis il y a le bon désir conforme à l'Eglise, et le « désir ardent »... blabla... j'aimerais que tu développes un peu plus ta pensée sur "envie et désir".
« la lumière est un peu trop criarde à mon gout. », mais c'est un chant d'amour ! Les Coquelicots rouge écarlate !
Que veux-tu ? Une fadasse... le Coquelicot est devenu la fleur symbole des soldats qui sont allés se faire exploser la gueule et le reste sous la mitraille de tous bords...
le sang ?
ils en avaient plein leurs vestons boueux caca d'oie... alors la lumière des shrapnels dans la nuit française, allemande, c'est vrai que ça fait un trop « criard »...
mais là c'est du tout doux, j'comprends pas "la lumière est un peu trop criarde" ?
éclaire-moi hi wen... et merci pour ton passage
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
aussi bien dans le texte que dans le commentaire et le lien, il y a beaucoup d'intersubjectivité, d'incitation à l'action. le personnage, le lecteur, le commentateur, toute la smala, est sommée de réagir, de s'expliquer, d'éclairer etc. comme si l'interlocuteur était pris dans les rêts du langage, du seul fait de l'adresse à. et ça ça m'fatigue....
hi wen- Nombre de messages : 899
Age : 27
Date d'inscription : 07/01/2011
Re: Discussions autour de nos textes
je ne comprends pas... je t'ai blessé ?... pourquoi cette agressivité ?hi wen a écrit:aussi bien dans le texte que dans le commentaire et le lien, il y a beaucoup d'intersubjectivité, d'incitation à l'action. le personnage, le lecteur, le commentateur, toute la smala, est sommée de réagir, de s'expliquer, d'éclairer etc. comme si l'interlocuteur était pris dans les rêts du langage, du seul fait de l'adresse à. et ça ça m'fatigue....
toute la smala, est sommée de réagir, de s'expliquer, d'éclairer etc. ???
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Fols Coquelicots
Les commentaires de jfmoods sont d'une redoutable précision ; à chaque fois, j'éprouve cette impression d'être déshabillée, mise à nue, et c'est pourquoi jfmoods est unique : il réunit les qualités de lecture et d'analyse essentielles à la compréhension d'un texte... la question qui pourrait se poser est : l'auteur et les lecteurs ont-ils besoin, envie, de lire tels commentaires ? je dirais que jfmoods donne un éclairage subjectif, comme chacun de nous, peut-être un peu plus poussé, mais oui, cent, mil fois oui ! j'en veux !!!
grand merci à toi.
grand merci à toi aussi Annie d'être repassée par là,
bonne journée à vous deux,
grand merci à toi.
grand merci à toi aussi Annie d'être repassée par là,
bonne journée à vous deux,
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Mes éclaircissements sur ces Fols Coquelicots:)
« Impression étrange de deux styles, » :quels sont ces « styles » qui seraient doubles ?
Oui ressenti à la lecture première de deux styles ou tournure avec quelque chose de classique plutôt avec « Ces coquelicots fous, je les veux décliner
Encore » ainsi que les rimes et certains vers comme : « Au-delà des portées que le bouquet s'honore
De garder prisonniers. Ô papillons sonores » par exemple et avec «Ces années...........cordelière à lier cent vers, » et le rythme qui résonne à mon oreille humble plus contemporain. Mais ce n'est qu'un ressenti intérieur.
Jfmoods le dit très bien et très clairement du coup ! Je me permets de le citer « La construction, disséminée, signale une discontinuité, des soubresauts, le caractère impromptu d'une pensée, à l'image d'un temps vécu qui ne serait pas lisse, étale, mais devrait se concevoir dans un jeu irrégulier de fractures ».
« Une chute plutôt inattendue. Du flou. » : ok pour les explications qui répondent à cette question du flou, en fait, j'étais un peu déroutée par le « vous » de la fin d'où cette sensation de flou. Oui pour l'inattendu de la chute, je ne sais si c'est la formule ou le point d'exclamation, il me semblait que ce morceau de vers : « mais quel fol dessein ! formait un contraste plus léger avec le reste, ce qui m'a surprise dans ma lecture.
J'espère avoir été à peu près claire !:)
En tout cas, j'aime beaucoup et je le redis, ce « «Ces années...........cordelière à lier cent vers » est très beau.
« Impression étrange de deux styles, » :quels sont ces « styles » qui seraient doubles ?
Oui ressenti à la lecture première de deux styles ou tournure avec quelque chose de classique plutôt avec « Ces coquelicots fous, je les veux décliner
Encore » ainsi que les rimes et certains vers comme : « Au-delà des portées que le bouquet s'honore
De garder prisonniers. Ô papillons sonores » par exemple et avec «Ces années...........cordelière à lier cent vers, » et le rythme qui résonne à mon oreille humble plus contemporain. Mais ce n'est qu'un ressenti intérieur.
Jfmoods le dit très bien et très clairement du coup ! Je me permets de le citer « La construction, disséminée, signale une discontinuité, des soubresauts, le caractère impromptu d'une pensée, à l'image d'un temps vécu qui ne serait pas lisse, étale, mais devrait se concevoir dans un jeu irrégulier de fractures ».
« Une chute plutôt inattendue. Du flou. » : ok pour les explications qui répondent à cette question du flou, en fait, j'étais un peu déroutée par le « vous » de la fin d'où cette sensation de flou. Oui pour l'inattendu de la chute, je ne sais si c'est la formule ou le point d'exclamation, il me semblait que ce morceau de vers : « mais quel fol dessein ! formait un contraste plus léger avec le reste, ce qui m'a surprise dans ma lecture.
J'espère avoir été à peu près claire !:)
En tout cas, j'aime beaucoup et je le redis, ce « «Ces années...........cordelière à lier cent vers » est très beau.
Re: Discussions autour de nos textes
Armor a écrit:Mes éclaircissements sur ces Fols Coquelicots:)
« Impression étrange de deux styles, » :quels sont ces « styles » qui seraient doubles ?
Oui ressenti à la lecture première de deux styles ou tournure avec quelque chose de classique plutôt avec « Ces coquelicots fous, je les veux décliner
Encore » ainsi que les rimes et certains vers comme : « Au-delà des portées que le bouquet s'honore
De garder prisonniers. Ô papillons sonores » par exemple et avec «Ces années...........cordelière à lier cent vers, » et le rythme qui résonne à mon oreille humble plus contemporain. Mais ce n'est qu'un ressenti intérieur.
c'est bien vu, et bien lu ! j'ai pris comme modèle "L"Après-Midi d'un Faune" de Mallarmé, d'ailleurs le premier vers est pastiche grossier de ce poème qui atteint le perfection poétique - à mes yeux.
"Ces nymphes, je les veux perpétuer.
..........................................................Si clair,"
la suite est une déclinaison poétique du Coquelicot sur le thème de l'écriture.
J'ai volontairement mêlé un style néo-classique et contemporain et fait ressortir le travail, le temps que j'ai passé à écrire ce poème en cassant le vers, comme une jambe fracturée qui demande du temps à se consolider,
puis encore se casser pour encore se solidifier, et encore, et encore...
je ne voulais pas que le lecteur lise un texte en bloc impeccable bien lissé, au carré, je voulais des marches, des fractures en escaliers comme autant de marches que j'ai gravi pour écrire ce texte.
je comprends ce que tu veux dire par "léger" sur : mais quel fol dessein ! , pourtant la langue est la même, le ton se veut léger, comme une réponse naïve d'un amant un peu idiot adressée à son amante qui lui écrirait des vers... imaginons un monologue qui se terminerait par cette interjection volontairement légère.
à moi de te demander si j'ai été assez claire, sans blesser quiconque toi en premier, après ce retour de qualité qui me sert ; tous les commentaires me sont précieux, mais mes adresses sont parfois mal interprétées, aussi prends-je des précautions... sont-ce des maladresses, c'est possible ; je suis un peu frontale, parfois... grand merci Armor.
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Merci Pussicat. C'est ce que j'aime dans ce texte justement, ce mélange et sa manière de n'être pas lisse et carré, d'avoir des heurts et des mystères d'emblée, j'aime parce qu'il faut aller chercher à l'intérieur.
Et oui tu es claire, et pas de souci pour le frontal en général c'est une matière avec laquelle on peut travailler et qui fait avancer, qui décale le regard, c'est ce qu'on fait ici en confrontant nos avis et nos textes.:)
Et oui tu es claire, et pas de souci pour le frontal en général c'est une matière avec laquelle on peut travailler et qui fait avancer, qui décale le regard, c'est ce qu'on fait ici en confrontant nos avis et nos textes.:)
Re: Discussions autour de nos textes
Hop, pour les nouveaux qui ne l'ont pas remarqué, c'est ici que ça discute et répond, merci.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Mouton noir re : à Pussycat
Gypoete à Pussycat à propos de son commentaire relatif à "Mouton noir"
Merde, vérifié, lois de Mendel et non Mandel, bravo, mea culpète, pourtant je vérifie toujours (enfin j'en étais certain ...) mes infos ...
C'est un assez vieux texte en effet, et j'ai eu du mal à résister à la tentation de mettre Sarcoco au lieu de Makoko ... donc le texte date de la campagne électorale de 2006 / 2007, cqfd.
Qu'il ne déclenche pas ton allégresse éclatante, c'est normal : si le pasticheur (j'ai commis des centaines de pastis, notamment dans cette période, et notamment une quinzaine de sonnets issus de l'immortel Du Bellay qui écrivit "Les Regrets" ensuite de sa fréquentation de la Cour du pape à Rome - la douceur poitevine pour Ségo etc. ) admire les chefs d'œuvre qu'il détourne, c'est qu'ils lui sont supérieurs. Le pastis est un genre mineur, la copie n'est (presque) jamais à la hauteur de l'original.
Presque, car il y a Henri Bellaunay, pasticheur professionnel : "Petite anthologie imaginaire de la Poésie française", et "Nouvelle anthologie imaginaire de la Poésie française", époustouflantes, un Maître, mon maître.
Bon appétit !
gypoete barbu
Merde, vérifié, lois de Mendel et non Mandel, bravo, mea culpète, pourtant je vérifie toujours (enfin j'en étais certain ...) mes infos ...
C'est un assez vieux texte en effet, et j'ai eu du mal à résister à la tentation de mettre Sarcoco au lieu de Makoko ... donc le texte date de la campagne électorale de 2006 / 2007, cqfd.
Qu'il ne déclenche pas ton allégresse éclatante, c'est normal : si le pasticheur (j'ai commis des centaines de pastis, notamment dans cette période, et notamment une quinzaine de sonnets issus de l'immortel Du Bellay qui écrivit "Les Regrets" ensuite de sa fréquentation de la Cour du pape à Rome - la douceur poitevine pour Ségo etc. ) admire les chefs d'œuvre qu'il détourne, c'est qu'ils lui sont supérieurs. Le pastis est un genre mineur, la copie n'est (presque) jamais à la hauteur de l'original.
Presque, car il y a Henri Bellaunay, pasticheur professionnel : "Petite anthologie imaginaire de la Poésie française", et "Nouvelle anthologie imaginaire de la Poésie française", époustouflantes, un Maître, mon maître.
Bon appétit !
gypoete barbu
gypoete barbu- Nombre de messages : 105
Age : 76
Localisation : Albertville Savoie
Date d'inscription : 13/09/2015
à gypoete barbu
Vous vous dévalorisez par excès de talent... vanité ?
J'attends de vous lire à nouveau, le pastis est un genre que j'affectionne pour en avoir commis quelques uns, un reste de mon exil volontaire en Provence je suppose, et certains sont présents dans la bibliothèque de V.E... un jour, peut-être, en sortirai-je un ou deux du frigo pour vous les soumettre sur ce fil... humblement,
à bientôt,
J'attends de vous lire à nouveau, le pastis est un genre que j'affectionne pour en avoir commis quelques uns, un reste de mon exil volontaire en Provence je suppose, et certains sont présents dans la bibliothèque de V.E... un jour, peut-être, en sortirai-je un ou deux du frigo pour vous les soumettre sur ce fil... humblement,
à bientôt,
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Pussicat's frigo
Pussicat a écrit:Vous vous dévalorisez par excès de talent... vanité ?
J'attends de vous lire à nouveau, le pastis est un genre que j'affectionne pour en avoir commis quelques uns, un reste de mon exil volontaire en Provence je suppose, et certains sont présents dans la bibliothèque de V.E... un jour, peut-être, en sortirai-je un ou deux du frigo pour vous les soumettre sur ce fil... humblement,
à bientôt,
Je préfère la vanité (:|) Voyons, surtout pas de fausse modestie ...
Tes fonds de frigo m'attirent, voyons ... Je fusillerai à ma manière ... humblement.
gypoete barbu
gypoete barbu- Nombre de messages : 105
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Localisation : Albertville Savoie
Date d'inscription : 13/09/2015
à gypoete barbu : Le salut de P.
- Spoiler:
- Salut de Mallarmé
les rimes sont restées au fond des verres du pasticheu
Rien, cette écume, vierge vers
A ne désigner que la coupe ;
Telle loin se noie une troupe
De sirènes mainte à l'envers.
Nous naviguons, ô mes divers
Amis, moi déjà sur la poupe
Vous l'avant fastueux qui coupe
Le flot de foudres et d'hivers ;
Une ivresse belle m'engage
Sans craindre même son tangage
De porter debout ce salut
Solitude, récif, étoile
A n'importe ce qui valut
Le blanc souci de notre toile.
Le Salut de P.
Bien, cet élan signe le vers
Que je dessine et que je coupe ;
Tel est mon choix, suivre ma troupe
D'images pincées à l'envers.
Je créé, laisse et reprends divers
Projets, idées, là sur la poupe
Alors que j'avance, que je coupe
A flux tendus rimes d'hivers :
Folie se lit, tout mettre en gage
Et laisser passer le tangage ;
De l'esprit garder le salut !
Image, feu, soleil, étoile,
A toi, à tout ce qui valut
Je te désigne, blanche toile.
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
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Date d'inscription : 17/02/2012
à gypoete barbu : Teint de déesse, mes deux fessées
- Spoiler:
- "C'est fait de mes Destins" de Tristan L'Hermite
C'est fait de mes Destins ; je commence à sentir
Les incommodités que la vieillesse apporte.
Déjà la pâle mort, pour me faire partir,
D'un pied sec et tremblant vient frapper à ma porte.
Ainsi que le soleil sur la fin de son cours
Paraît plutôt tomber que descendre dans l'Onde ;
Lorsque l'homme a passé les plus beaux de ses jours
D'une course rapide il passe en l'autre Monde.
Il faut éteindre en nous tous frivoles désirs,
Il faut nous détacher des terrestres plaisirs
Où sans discrétion notre appétit nous plonge.
Sortons de ces erreurs par un sage Conseil ;
Et cessant d'embrasser les images d'un songe,
Pensons à nous coucher pour le dernier sommeil.
Teint de déesse, mes deux fessées
(reprise des rimes du texte original, et pour le fun, essai de lecture du titre original à l'envers : lire à compter de « fessées »)
La fessée bien frappée tu ne la peux sentir
Que leste et magistrale, en douce elle t'apporte
Ce renouveau rougi qui peut faire partir
Ces hivers rigoureux qui toquaient à ta porte.
Comme un poisson dans l'eau tu remontes le cours
De tes années perdues ; agile tu fends l'onde
Et reviens à la source au premier de tes jours,
Celui qui murmurait : "Il faut croire en ce Monde".
Jouissons du temps présent, kidnappons nos désirs.
Apprenons, maîtrisons, domptons tous ces plaisirs
Qui nous sont inconnus avant que l'on s'y plonge.
Il n'y pas d'issue et pas d'autre conseil
Que celui d'embrasser le plus beau de nos songes
Et de se réveiller d'un plein et long sommeil.
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re : à Pussicat, sur les 2 poèmes envoyés et leurs originaux
Bravo, super, j'aime. Ton frigo est pas mal pourvu ...
La reprise des rimes est un travail, je 'ai jamais fait, pas pensé à faire ça.
En retour, dans mon congélateur (un gros, qui pèse 1 To) qui contient pas loin de 20 ans de mémoire, mon Grand Œuvre mais aussi des photos de famille (nous avons 3 marmots, 5 petits gn'enfants, 30 cousins germains et j'en passe), des docs officiels et administratifs, d'innombrables vidéos, etc., j'ai extrait 2 sonnets en contrepoint, que voici. Contrapuntique (je suis aussi musicien amateur) signifie qu'on peut les lire horizontalement et verticalement. Comme le vers est divisé en 3 parties, ça nous fait 4 sonnets pour le prix d'un seul. 2 sonnets = 8 sonnets ..
C'est une déclaration que je t'offre, et les titres sont éloquents, AVANT et APRES. Avant et après quoi ? Pas très sioux à deviner ... Ch'teu dipas l'temps passé à l'ouvrach. Bonne réception
gypoete barbu
AVANT
O amour au secours o désir plein de flamme
Une femme un brasier une ardeur que je sens
Me languit me soumet conduit mon jeune sang
A la mort aux tourments au plus profond d’un drame.
O amour O discours courez vite à ma dame
Adressez racontez montrez comme pressants
A son cœur à son front à ses yeux tout puissants
Mes passions mes tracas les douleurs de mon âme,
Exposez faites voir forcez sa résistance
Sa beauté sa rigueur et sa fière inconscience
A plaindre à ignorer à voir d’un œil moqueur
Les douleurs les ennuis les extrêmes supplices
Que j’ai que je nourris que je tiens pour délices
En mourant en aimant en désirant son cœur.
APRES
Oh ton cœur oh ton ventre oh ton âme vaincue
Par ses cris par ses pleurs par le feu de l’étreinte
Me saisit me ravit me chante la complainte
De vigueur de bonheur d'extrême joie vécue.
Oh ton cœur oh ton sein oh beauté convaincue
Clame haut presse fort ne te sens pas contrainte
A mes sens à ma main à entendre ma plainte :
Ta chaleur ton ardeur ta passion évacue.
Ma douleur ma langueur mon antique supplice
Que je crois que je sais causé par ta malice
Révolue disparue car tu finis vainqueur.
Persiste continue ne deviens hésitante
Si tu nies si tu fuis oh ne sois inconstante,
Mon amour à jamais tu règnes sur mon cœur.
gypoete barbu
Paraphrasé et inspiré d’un sonnet contrapuntique d’Estienne DURAND (1586-1618)
La reprise des rimes est un travail, je 'ai jamais fait, pas pensé à faire ça.
En retour, dans mon congélateur (un gros, qui pèse 1 To) qui contient pas loin de 20 ans de mémoire, mon Grand Œuvre mais aussi des photos de famille (nous avons 3 marmots, 5 petits gn'enfants, 30 cousins germains et j'en passe), des docs officiels et administratifs, d'innombrables vidéos, etc., j'ai extrait 2 sonnets en contrepoint, que voici. Contrapuntique (je suis aussi musicien amateur) signifie qu'on peut les lire horizontalement et verticalement. Comme le vers est divisé en 3 parties, ça nous fait 4 sonnets pour le prix d'un seul. 2 sonnets = 8 sonnets ..
C'est une déclaration que je t'offre, et les titres sont éloquents, AVANT et APRES. Avant et après quoi ? Pas très sioux à deviner ... Ch'teu dipas l'temps passé à l'ouvrach. Bonne réception
gypoete barbu
AVANT
O amour au secours o désir plein de flamme
Une femme un brasier une ardeur que je sens
Me languit me soumet conduit mon jeune sang
A la mort aux tourments au plus profond d’un drame.
O amour O discours courez vite à ma dame
Adressez racontez montrez comme pressants
A son cœur à son front à ses yeux tout puissants
Mes passions mes tracas les douleurs de mon âme,
Exposez faites voir forcez sa résistance
Sa beauté sa rigueur et sa fière inconscience
A plaindre à ignorer à voir d’un œil moqueur
Les douleurs les ennuis les extrêmes supplices
Que j’ai que je nourris que je tiens pour délices
En mourant en aimant en désirant son cœur.
APRES
Oh ton cœur oh ton ventre oh ton âme vaincue
Par ses cris par ses pleurs par le feu de l’étreinte
Me saisit me ravit me chante la complainte
De vigueur de bonheur d'extrême joie vécue.
Oh ton cœur oh ton sein oh beauté convaincue
Clame haut presse fort ne te sens pas contrainte
A mes sens à ma main à entendre ma plainte :
Ta chaleur ton ardeur ta passion évacue.
Ma douleur ma langueur mon antique supplice
Que je crois que je sais causé par ta malice
Révolue disparue car tu finis vainqueur.
Persiste continue ne deviens hésitante
Si tu nies si tu fuis oh ne sois inconstante,
Mon amour à jamais tu règnes sur mon cœur.
gypoete barbu
Paraphrasé et inspiré d’un sonnet contrapuntique d’Estienne DURAND (1586-1618)
gypoete barbu- Nombre de messages : 105
Age : 76
Localisation : Albertville Savoie
Date d'inscription : 13/09/2015
Re: Discussions autour de nos textes
"Ch'teu dipas l'temps passé à l'ouvrach", je veux bien vous croire ; quel tour de force, doublé d'une cohérence dans le projet et d'une écriture de haute volée. Chapeau bas ! et merci pour le cadeau...
Maintenant, je pense qu'il vaut mieux en rester là dans l'échange de nos textes réciproques, afin de ne pas encombrer ce fil. Il n'est pas dédié à ce genre de correspondance(s)
Je pense que vous le comprenez... à bientôt de vous lire gypoete barbu,
au fait, d'où tenez-vous ce pseudo ?
L'avez-vous présenter dans le fil idoine : votre pseudo nous intéresse, qq chose comme ça... je vais voir
Maintenant, je pense qu'il vaut mieux en rester là dans l'échange de nos textes réciproques, afin de ne pas encombrer ce fil. Il n'est pas dédié à ce genre de correspondance(s)
Je pense que vous le comprenez... à bientôt de vous lire gypoete barbu,
au fait, d'où tenez-vous ce pseudo ?
L'avez-vous présenter dans le fil idoine : votre pseudo nous intéresse, qq chose comme ça... je vais voir
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Et votre pseudo, il vient d'où ? gypoete barbu
C'est cela gypoete barbu : "Et votre pseudo, il vient d'où ?" dans le fil "Conversations"... vous ne vous êtes pas présenté : ni sur votre avatar, ni sur votre pseudo.
On ne choisit pas un avatar et un pseudo par hasard...
On ne choisit pas un avatar et un pseudo par hasard...
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
A propos de l'enfant qui cherchait la mer
Merci aux commentatrices. Les com's sont très fouillis oui, mais c'est la spontanéité qui en fait la richesse. Polixène, ta lecture, même si tu y vois un contresens de ma part, est juste. Après tu garderais la part "esthétique" du texte, mais je m'attache à la poétique de la construction des écrits, à leur architecture plus ou moins visible. Ce que tu déplores de "l'Amour et la Mort" est le point de départ. Pas en fonction du thème de l'Amour et du thème de la Mort, mais parce que le ton en est suranné, emphatique. C'est Dr Faust qui parlerait. Et de ça on lui propose de se laver. Comme dit Senghor, "Lave le sel, toute eau repentie".
Donc plutôt que de nettoyer le texte de la partie qui te chagrine, la rendre plus juste vis à vis de l'intention d'écrire, mérite que je charge encore un peu plus la barque. Fluctuat nec mergitur...
Le titre, tu as raison était à ch....
A la va-vite, comme souvent.
Je ne suis pas sûr que celui-ci vaille beaucoup mieux.
Merci pour le regard sur la dernière ligne, construite avec des mots d'enfants, des chutes recousues après les avoir longuement étudiées.
Wieviel Uhr ist es
(l’enfant qui cherchait le bruit de l’enfance)
…
Il a démonté un vieux réveil et dédoublé les engrenages de l’entraînement de façon à ce que les deux aiguilles tournent dans un sens inverse l’une l’autre il a choisi que celle des heures tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre ainsi chaque fois qu’il regarde l’heure il doit redéfinir la position de la petite aiguille dans l’hémisphère cérébral qui lui sert à surveiller le temps
C’est une fatigue,
enfant autrefois appelé Invente
et demandant à l’orange
simple et ronde et posée,
dehors sur une table de bois
« - Parle-moi de l’Amour et de la Mort »
A la surface microscopiquement il y a des troupeaux paisibles dans la plaine et au loin des villes incendiées « - Cours, encore si tu le peux» dit l’orange
…
Invente et quitte
chemin creux, temps fossé
Invente et fuis
temps boueux, mâché
Invente et saute talus,
griffe chemise et genoux et cherche
le bruit de la mer
Champs d’herbages mais la rumeur
champs de grains mais la rumeur
- Elle
qui te noue la pensée t’enserre les chevilles
les poignets la gorge
Brillante lourde insensible ignorante étrangère
qui te néglige puis t’étrille entre sables et galets
épuise en toi toute résistance te corrompt
t’énerve te domine t’épouse
- noces elle te nuit
Son chant est profond et adverse
elle t’arrache t’éprouve
elle te solde une survie contre mille révoltes naissantes
te jette aux oiseaux de mer et leurs cris
allonge ton ombre jusqu’à la dissoudre
Te nomme « Marin »
Puis s’en retourne, rasant les digues, et c’est
la nuit, et c’est rumeur.
Heureux les poissons barbus et leur roi sans serviteur
Donc plutôt que de nettoyer le texte de la partie qui te chagrine, la rendre plus juste vis à vis de l'intention d'écrire, mérite que je charge encore un peu plus la barque. Fluctuat nec mergitur...
Le titre, tu as raison était à ch....
A la va-vite, comme souvent.
Je ne suis pas sûr que celui-ci vaille beaucoup mieux.
Merci pour le regard sur la dernière ligne, construite avec des mots d'enfants, des chutes recousues après les avoir longuement étudiées.
Wieviel Uhr ist es
(l’enfant qui cherchait le bruit de l’enfance)
…
Il a démonté un vieux réveil et dédoublé les engrenages de l’entraînement de façon à ce que les deux aiguilles tournent dans un sens inverse l’une l’autre il a choisi que celle des heures tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre ainsi chaque fois qu’il regarde l’heure il doit redéfinir la position de la petite aiguille dans l’hémisphère cérébral qui lui sert à surveiller le temps
C’est une fatigue,
enfant autrefois appelé Invente
et demandant à l’orange
simple et ronde et posée,
dehors sur une table de bois
« - Parle-moi de l’Amour et de la Mort »
A la surface microscopiquement il y a des troupeaux paisibles dans la plaine et au loin des villes incendiées « - Cours, encore si tu le peux» dit l’orange
…
Invente et quitte
chemin creux, temps fossé
Invente et fuis
temps boueux, mâché
Invente et saute talus,
griffe chemise et genoux et cherche
le bruit de la mer
Champs d’herbages mais la rumeur
champs de grains mais la rumeur
- Elle
qui te noue la pensée t’enserre les chevilles
les poignets la gorge
Brillante lourde insensible ignorante étrangère
qui te néglige puis t’étrille entre sables et galets
épuise en toi toute résistance te corrompt
t’énerve te domine t’épouse
- noces elle te nuit
Son chant est profond et adverse
elle t’arrache t’éprouve
elle te solde une survie contre mille révoltes naissantes
te jette aux oiseaux de mer et leurs cris
allonge ton ombre jusqu’à la dissoudre
Te nomme « Marin »
Puis s’en retourne, rasant les digues, et c’est
la nuit, et c’est rumeur.
Heureux les poissons barbus et leur roi sans serviteur
'toM- Nombre de messages : 278
Age : 68
Date d'inscription : 10/07/2014
Re : à Pussicat, la bien pseudo nommée
quel tour de force, doublé d'une cohérence dans le projet et d'une écriture de haute volée. Chapeau bas ! et merci pour le cadeau...
Maintenant, je pense qu'il vaut mieux en rester là dans l'échange de nos textes réciproques, afin de ne pas encombrer ce fil. Il n'est pas dédié à ce genre de correspondance(s)
Je pense que vous le comprenez... à bientôt de vous lire gypoete barbu,
Allons, allons, pas d’affolement, pas d’égarements. Amoureuse brusquement ? On ne maîtrise pas ses sentiments ! Absolument ! Donc, pour le moment : une main sur l’épaule chastement, un baiser sur le front effrontément. Larme inopinément ? : cadeau en supplément, lis ci-dessous calmement, un texte (long) tout récent (point final posé il y a 10 mn, définitivement) … pas de craintement, on va vers l’été, maintenant …
Gypoete barbu
On va vers l’hiver …
La planète réchauffe, et c’est un vrai désastre !
Mais où sont passés, prof, les thons bleus … Dans les astres ?
La marée nous inonde, et les ruisseaux nous tuent !
Mais où donc va ce monde, et tout est bien foutu ?
Les glaciers s’interrompent ou est-ce qu’on nous trompe ?
Les banquises s’estompent, ou bien on nous les pompe ?
Bécasses et colverts, les chasseurs exterminent,
Echasses et piverts … Enfer, ils récriminent !
La météo rugit ses présages pourris,
Et ses avis rougis : gare aux intempéries !
Tous ces effets pervers …
Ciel, on va vers l’hiver …
Yes, de fric et de toc ! Oui, l’époque est de banque.
Mais la dette est de stock et l’Etat est de manque !
La crise éteint, pliante, un appel à la planque,
Mais elle ouvre, chiante, un retour vers le franck.
Polaire ou pull-over, autres effets d’hiver,
Gaz ambre ou vétiver, coco et faits divers,
Elle trotte au trottoir ou bien, nue comme un vers,
Rime at home à l’endroit, une maille à l’envers.
Lui roule en Volkswagen, charriot su comme un ver
Luisant ses gaz piquants sur des voies sans devers,
Va au diable Vauvert !
Diable, on va vers l’hiver …
Quant aux papistes, islamistes, sectaristes, communistes et frontistes,
Tous ces théistes qu’on dépiste, qui insistent, qu’on les compiste !
Satanés pédophildeferistes, prêcheurs de terroristes, tous semeurs de morts !
Où est le latin dans le sacré, la ferveur dans le péché, la douceur des vieux curés ?
Sans être alarmiste, Kalachs, nitro, surins et révolvers, tout va de travers,
Jupiter, on va vers l’hiver …
La mort ?
On va vers elle, la grande faucheuse de danse macabre à la Bergman (cf. Fårö-dokument) !
Question la plus importante de la vie ! Tous on va vers l’hiver de sa vie.
« Spasmes de crue ou secs, mais super-jouissifs,
Grande et petite Mort nous tuent super-pensifs … » (gypoete barbu)
L’atmosphère réchauffe et c’est un vrai bonheur !
Se lève une voix off, celle d’un grand trappeur :
« Il frémit, il arrive, il faut le trompeter ?
Encore un bon quart d’heure, on pourra le fêter !» !
Oiseaux de resurgir, belles de se sortir,
En shorts et petits hauts, crinières au zéphyr …
Crédits de repartir, polos bleues de mugir,
Alcôves de s’emplir de désirs, de plaisirs …
Je décloue mon volet … Il est de beaux matins !
Passe une jouvencelle aux yeux fiers et hautains …
Blonde, en plus elle était !
Zeus, on va vers l’été !
Je souris. Fin des clips, foin de l’Apocalypse !
gypoete barbu - octobre 2015
[/i]
Maintenant, je pense qu'il vaut mieux en rester là dans l'échange de nos textes réciproques, afin de ne pas encombrer ce fil. Il n'est pas dédié à ce genre de correspondance(s)
Je pense que vous le comprenez... à bientôt de vous lire gypoete barbu,
Allons, allons, pas d’affolement, pas d’égarements. Amoureuse brusquement ? On ne maîtrise pas ses sentiments ! Absolument ! Donc, pour le moment : une main sur l’épaule chastement, un baiser sur le front effrontément. Larme inopinément ? : cadeau en supplément, lis ci-dessous calmement, un texte (long) tout récent (point final posé il y a 10 mn, définitivement) … pas de craintement, on va vers l’été, maintenant …
Gypoete barbu
On va vers l’hiver …
La planète réchauffe, et c’est un vrai désastre !
Mais où sont passés, prof, les thons bleus … Dans les astres ?
La marée nous inonde, et les ruisseaux nous tuent !
Mais où donc va ce monde, et tout est bien foutu ?
Les glaciers s’interrompent ou est-ce qu’on nous trompe ?
Les banquises s’estompent, ou bien on nous les pompe ?
Bécasses et colverts, les chasseurs exterminent,
Echasses et piverts … Enfer, ils récriminent !
La météo rugit ses présages pourris,
Et ses avis rougis : gare aux intempéries !
Tous ces effets pervers …
Ciel, on va vers l’hiver …
Yes, de fric et de toc ! Oui, l’époque est de banque.
Mais la dette est de stock et l’Etat est de manque !
La crise éteint, pliante, un appel à la planque,
Mais elle ouvre, chiante, un retour vers le franck.
Polaire ou pull-over, autres effets d’hiver,
Gaz ambre ou vétiver, coco et faits divers,
Elle trotte au trottoir ou bien, nue comme un vers,
Rime at home à l’endroit, une maille à l’envers.
Lui roule en Volkswagen, charriot su comme un ver
Luisant ses gaz piquants sur des voies sans devers,
Va au diable Vauvert !
Diable, on va vers l’hiver …
Quant aux papistes, islamistes, sectaristes, communistes et frontistes,
Tous ces théistes qu’on dépiste, qui insistent, qu’on les compiste !
Satanés pédophildeferistes, prêcheurs de terroristes, tous semeurs de morts !
Où est le latin dans le sacré, la ferveur dans le péché, la douceur des vieux curés ?
Sans être alarmiste, Kalachs, nitro, surins et révolvers, tout va de travers,
Jupiter, on va vers l’hiver …
La mort ?
On va vers elle, la grande faucheuse de danse macabre à la Bergman (cf. Fårö-dokument) !
Question la plus importante de la vie ! Tous on va vers l’hiver de sa vie.
« Spasmes de crue ou secs, mais super-jouissifs,
Grande et petite Mort nous tuent super-pensifs … » (gypoete barbu)
L’atmosphère réchauffe et c’est un vrai bonheur !
Se lève une voix off, celle d’un grand trappeur :
« Il frémit, il arrive, il faut le trompeter ?
Encore un bon quart d’heure, on pourra le fêter !» !
Oiseaux de resurgir, belles de se sortir,
En shorts et petits hauts, crinières au zéphyr …
Crédits de repartir, polos bleues de mugir,
Alcôves de s’emplir de désirs, de plaisirs …
Je décloue mon volet … Il est de beaux matins !
Passe une jouvencelle aux yeux fiers et hautains …
Blonde, en plus elle était !
Zeus, on va vers l’été !
Je souris. Fin des clips, foin de l’Apocalypse !
gypoete barbu - octobre 2015
[/i]
gypoete barbu- Nombre de messages : 105
Age : 76
Localisation : Albertville Savoie
Date d'inscription : 13/09/2015
à gypoete barbu
Ah, ah, votre humour est aussi ravageur que la qualité de vos pastiches...
Essayez donc de trouvez le titre de cette chanson du "Fou chantant" qui se cache derrière ma revisitation...
je ne poste pas la musique, cela serait trop facile
Dis-moi Martin, où sont les cuillers
Il est déjà tard rien n'est encore prêt
Rassure-moi ce pain n'est pas d'hier
Il m'répond : « Darling, be cool sers-toi un express »
Dans la salle, c'est un vrai chantier
Une mère poule perdrait ses petits
Mais Martin dit de n'pas m'inquiéter
« Assieds-toi prends donc un p'tit Brandy »
Martin, dis-moi où sont passées les cuillers
J'ai cherché partout rien dans le buffet
Que des miettes de pain, des touffes de poussière
Comme toujours on ne fait bien que ce que l'on fait
Il faut que je retrouve, s'arrête la mascarade
Où ces cuillers se cachent, au fond de quels tiroirs
Il faut que je retrouve, cette famille de nomades
J'avoue, que ce jour-là j'ai mis le grand bazar
Dis, dis,
Dis-moi Martin, où sont les cuillers
Quoi, mais quelle idée ! vouloir me venger ?
Dans moins d'une heure on déjeune dans la clairière
Bordée de jonquilles que j'ai planté cet été
Mesures-tu dans quelle infortune
Tu me mets et j'en suis rouge de confusion
J'entends ma mère : « Il est con comme la lune ! »
Et j'me demande si elle n'a pas raison
Maintenant Martin, dis-moi où sont les cuillers
Il agrafe un sourire à faire tomber les filles
Puis il s'approche et me glisse tout fier
« Pussicat tu sais que j'aime les couverts qui brillent »
Il fallait que je trouve, dans cette maladresse
Le moyen d'en sortir, cela fait bien vingt ans
Que nous nous pratiquons, et nos histoires de fesses
Ne regardent que nous
Oui, mais, mais...
Dis, dis,
Dis-moi Martin, où sont les cuillers
Qu'elles brillent de mil feux, ça c'est bien joli
Cela m'dit pas ce que tu as pu en faire
" Je t'les rapporterai à l'arrivée d'nos amis »
Mon Martin est un grand poète
Toujours prêt à mettre mon cœur en émoi
Mais pour l'heure l'opération secrète
Me fiche des sueurs froides et mon cœur bat
Pour ceux qui veulent savoir où se cachent ce qui brille
Elles sont, vous les voyez, au cœur de ma chanson.
Elles sont plantées là tout près des jonquilles
Pour dresser la table il suffit de les cueillir
Pour dresser la table il suffit de les cueillir
Pour dresser la table il suffit de les cueillir
Essayez donc de trouvez le titre de cette chanson du "Fou chantant" qui se cache derrière ma revisitation...
je ne poste pas la musique, cela serait trop facile
Dis-moi Martin, où sont les cuillers
Il est déjà tard rien n'est encore prêt
Rassure-moi ce pain n'est pas d'hier
Il m'répond : « Darling, be cool sers-toi un express »
Dans la salle, c'est un vrai chantier
Une mère poule perdrait ses petits
Mais Martin dit de n'pas m'inquiéter
« Assieds-toi prends donc un p'tit Brandy »
Martin, dis-moi où sont passées les cuillers
J'ai cherché partout rien dans le buffet
Que des miettes de pain, des touffes de poussière
Comme toujours on ne fait bien que ce que l'on fait
Il faut que je retrouve, s'arrête la mascarade
Où ces cuillers se cachent, au fond de quels tiroirs
Il faut que je retrouve, cette famille de nomades
J'avoue, que ce jour-là j'ai mis le grand bazar
Dis, dis,
Dis-moi Martin, où sont les cuillers
Quoi, mais quelle idée ! vouloir me venger ?
Dans moins d'une heure on déjeune dans la clairière
Bordée de jonquilles que j'ai planté cet été
Mesures-tu dans quelle infortune
Tu me mets et j'en suis rouge de confusion
J'entends ma mère : « Il est con comme la lune ! »
Et j'me demande si elle n'a pas raison
Maintenant Martin, dis-moi où sont les cuillers
Il agrafe un sourire à faire tomber les filles
Puis il s'approche et me glisse tout fier
« Pussicat tu sais que j'aime les couverts qui brillent »
Il fallait que je trouve, dans cette maladresse
Le moyen d'en sortir, cela fait bien vingt ans
Que nous nous pratiquons, et nos histoires de fesses
Ne regardent que nous
Oui, mais, mais...
Dis, dis,
Dis-moi Martin, où sont les cuillers
Qu'elles brillent de mil feux, ça c'est bien joli
Cela m'dit pas ce que tu as pu en faire
" Je t'les rapporterai à l'arrivée d'nos amis »
Mon Martin est un grand poète
Toujours prêt à mettre mon cœur en émoi
Mais pour l'heure l'opération secrète
Me fiche des sueurs froides et mon cœur bat
Pour ceux qui veulent savoir où se cachent ce qui brille
Elles sont, vous les voyez, au cœur de ma chanson.
Elles sont plantées là tout près des jonquilles
Pour dresser la table il suffit de les cueillir
Pour dresser la table il suffit de les cueillir
Pour dresser la table il suffit de les cueillir
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
[quote="Pussicat"]Ah, ah, votre humour est aussi ravageur que la qualité de vos pastiches...
Essayez donc de trouvez le titre de cette chanson du "Fou chantant" qui se cache derrière ma revisitation...
Ouais ! Politique de l’autruche … Bien ce que je disais … Ce sera donc un secret …
Fastoche ; un jardin extraordinaire. Reviviscence du coup du samedi 26 octobre 2013 à 14h47 ? La vidéo associée même disparue constituait un indice … extraordinaire (Le j...) ! Hum, hum, y’a pas plus inédit et plus frais danl’frigo ? Et plus mystérieux, plus énigmatique, plus duraille à décrypter ? Pense au sphinx, la vie de ses clients en dépendait !
Allez, ch’teu fait’le coup : voici ci-dessous un pastiche de ma plume, non revêtu de sa source (normalement, je le fais toujours), voyons si tu résous le mystère ! Note bien le vers 8, c’est un de mes vers dont je suis le plus content … et surtout, cherche bien les mots (un par quatrain et tercet) clés, cachés, parfois à peine, parfois plus dur à déceler ... Pour cela il faut absolument LIRE à voix haute, et ça saute aux ovaires (je veux dire aux yeux verts). Bon ruminement, on verra le délai de réponse
Quant au pseudo et à l’avatar, of course que c’est pas par hasard, l’oiseau est aussi grand que le plus grand (l’aigle royal), il est barbu comme moi depuis toujours, et surtout il se nourrit exclusivement de vieux nonosses. Comme je vis à 90% sur des chefs d’œuvre que je mange, digère et ressort un poil différent, c’est mon estomac qui pastiche. CQFD.
AU SEPTIÈME CIEL (ou : MONT DE VENUS)
Par Vénus, je connais le secret du succès !
Comment diable embrasser le faîte de la gloire ?
Rien n’a changé depuis les aubes de l’histoire,
A l’exception pourtant de nos moyens d’accès.
Certains, se consumant en dangereux excès,
Tentent de pénétrer, en vain et sans y croire,
Les compromis obscurs des drogues les plus noires.
Crevez ce rêve creux comme on crève un abcès,
Il y a deux façons d’aller au Monticule :
Ou tenir le défi qui, sacrilège, accule
À grimper ses longs flancs, à risquer, à oser,
Ou tel l’oriental qui quitte sa carpette,
Sauter d’aéronef, compter de 1 à 7,
Ouvrir le parachute et s’y laisser poser…
gypoete barbu, source cachée pour Pussicat
Essayez donc de trouvez le titre de cette chanson du "Fou chantant" qui se cache derrière ma revisitation...
Ouais ! Politique de l’autruche … Bien ce que je disais … Ce sera donc un secret …
Fastoche ; un jardin extraordinaire. Reviviscence du coup du samedi 26 octobre 2013 à 14h47 ? La vidéo associée même disparue constituait un indice … extraordinaire (Le j...) ! Hum, hum, y’a pas plus inédit et plus frais danl’frigo ? Et plus mystérieux, plus énigmatique, plus duraille à décrypter ? Pense au sphinx, la vie de ses clients en dépendait !
Allez, ch’teu fait’le coup : voici ci-dessous un pastiche de ma plume, non revêtu de sa source (normalement, je le fais toujours), voyons si tu résous le mystère ! Note bien le vers 8, c’est un de mes vers dont je suis le plus content … et surtout, cherche bien les mots (un par quatrain et tercet) clés, cachés, parfois à peine, parfois plus dur à déceler ... Pour cela il faut absolument LIRE à voix haute, et ça saute aux ovaires (je veux dire aux yeux verts). Bon ruminement, on verra le délai de réponse
Quant au pseudo et à l’avatar, of course que c’est pas par hasard, l’oiseau est aussi grand que le plus grand (l’aigle royal), il est barbu comme moi depuis toujours, et surtout il se nourrit exclusivement de vieux nonosses. Comme je vis à 90% sur des chefs d’œuvre que je mange, digère et ressort un poil différent, c’est mon estomac qui pastiche. CQFD.
AU SEPTIÈME CIEL (ou : MONT DE VENUS)
Par Vénus, je connais le secret du succès !
Comment diable embrasser le faîte de la gloire ?
Rien n’a changé depuis les aubes de l’histoire,
A l’exception pourtant de nos moyens d’accès.
Certains, se consumant en dangereux excès,
Tentent de pénétrer, en vain et sans y croire,
Les compromis obscurs des drogues les plus noires.
Crevez ce rêve creux comme on crève un abcès,
Il y a deux façons d’aller au Monticule :
Ou tenir le défi qui, sacrilège, accule
À grimper ses longs flancs, à risquer, à oser,
Ou tel l’oriental qui quitte sa carpette,
Sauter d’aéronef, compter de 1 à 7,
Ouvrir le parachute et s’y laisser poser…
gypoete barbu, source cachée pour Pussicat
gypoete barbu- Nombre de messages : 105
Age : 76
Localisation : Albertville Savoie
Date d'inscription : 13/09/2015
Re: Discussions autour de nos textes
ces échanges et textes me ravisse
So-Back- Nombre de messages : 3652
Age : 100
Date d'inscription : 04/04/2014
Re : à So-Back : Un message comme j’aime.
So-Back a écrit:ces échanges et textes me ravisse
Un message comme j’aime. Pas seulement à cause du compliment (partiel, dans un échange, on est deux). Par ses qualités : court, précis, chaque mot compte et plonge le lecteur dans une nuée de réflexions et de prolongements. Du ravissement en effet …
Donc, commençons nos flashes par le début, késako ce So-back ? Le pseudo : ah, un fan de Jean Sébastien ? (aussi des messages ailleurs comme « parlons de musique » etc.) Intéressant, je suis un fan fervent de JS, c’est le plus Grand (et non Wolfgang-A, trop immature – sauf exceptions : Réquième, Messe en ut, Ave verum etc. et etc.), je le joue (Bach) (au cello, solo ou en formation) ou le chante (le motet BMW 217 entre autre, un de ses innombrables chefs d’œuvre) tous les jours … Ceci est vrai, je jure !
Le profil : fichtre, pas loin de moi, 92 berges et inscrit récent - en 14, et depuis 1180 messages ! Chapeau l’artiste
Le fond des messages enfin : pas mal du tout, cf. la discussion (parfois avec Pussicat) sur « Seule et nue » - Un superbe poème, Josy, je l’intègre dans ma biblio secrète …
Au final un personnage fréquentable. Donc fréquentons :
Heum, avant, encore une chose, SVP : si c’est possible (les règles du site ?) pourrais-tu me dire toi qui écrit beaucoup sur VE, les pseudos d’autres gens fréquentables (en dehors des webmaster et modérés, je les salue bien) selon les critères ci-dessus évoqués ?
Merci pour ce message, So-back ravi, toi qui a perçu et apprécié, en clair :
- pour les échanges - les méandres, incidences, non-dits, audaces, retraits, d’une « accroche » dans une relation humaine comme j’aime. Pas tous les jours que … en toute clarté, innocence, respect, sans réel objectif pervers, quoique … gneu gneu gneu ET surtout en public – sur un site (je salue encore bien bas webmaster & modérés) au sein duquel Pussicat peut lire ça … Les incidences sont vertigineuses ! Mais prudence et délicatesse sont les deux mamelles …
- pour les textes – nos meilleurs, je pense, peut-être, ceci d’entrée … Y’a du sens à ça, n’y a-t-il pas ? Suggérer, pas nommer (dixit Mallarmé, en substance) et la portée est dupliquée, étonnant, non ? (dixit Desproges).
- A propos de ma grimpette (je suis fondamentalement montagnard) « au 7 ème ciel » : 6 mois de boulot, 6 mots interdits suggérés, 1 (fausse) contrepèterie, 1 sonnet régulier, 1 vers réussi (le 8), 5 rimes qui riment à quelque chose, je n’ai pas pu faire mieux.
- A propos de mes ancêtres les Vikings, sonnet régulier en dépit du charme des mots déconstruits à la manière de Queneau (as-tu vu passer le drakkar vers 3), une série impressionnante de « on dit, il se dit, se disant, qui dit », une autre, c’est les dieux omniprésents (grecs, germaniques –Viking oblige, Astérix aussi), des mots franglais (cold pour called, fait froid à Elseneur, chexpir), des mots bizarres mais compréhensibles (flingaj, kcd), mon nom qui figure dans le texte (énigme qui reste à ce jour sans solution … pour tous), difficile d’en mettre plus.
- A propos de « Teint de déesse », de Pussicat, de l’audace, parler d’entrée de ses fantasmes de fessée, « (…) kidnappons nos désirs. Apprenons, maîtrisons, domptons tous ces plaisirs Qui nous sont inconnus avant que l'on s'y plonge. » Faut oser, chapeau !-
- A propos de « D’une Saint-Valentin, est née Valentin … », de Pussicat, je pense, mais je ne suis pas sûr, admirable portrait de jeune mère avec son bébé, séquence émotion, j’aime …
Well, j’arrête. Cependant ton message appelle un cadeau. Apprécies-tu le slam ? Moi j’aime le grand corps malade. Alors, pour toi tout seul :
À TABLE ou LE SLAM du PAL’FRENIER
(accessoire : une forte chaussure de montagne, pied droit pour les droitiers ...)
(déclamation : bien rythmer du pied avant chaque vers, sauf au dernier
et bien souligner tous les quatre pieds)
C’est pas l’ preMIER des pal’freNIERS à renfroGNER dedans l’éTABLE
C’est pas l’ premier des taverniers à ivrogner dessous les tables
C’est pas l’ premier des émeutiers à criailler dessus les tables
C’est pas l’ premier des financiers à envoyer des dessous d’ tables
C’est pas l’ premier des aumôniers à se cogner sur les retables
C’est pas l’ premier des égoutiers à s’asphyxier dans l’eau potable
C’est pas l’ premier des braconniers à s’esbigner indétectable
C’est pas l’ premier des long-courriers à frétiller dans l’air instable
C’est pas l’ premier des écoliers à rechigner sur son cartable
C’est pas l’ premier des prisonniers à trépigner lui l’indomptable
C’est pas l’ premier des flibustiers à resquiller cartes sur table
C’est pas l’ premier des jacassiers à envoyer des mots portables
C’est pas l’ premier des cap-horniers à contrarier l’vent redoutable
C’est pas l’ premier des bâtonniers à pinailler l’incontestable
C’est pas l’ premier des cavaliers à essayer l’siège éjectable
C’est pas l’ premier des officiers à ferrailler l’indiscutable
C’est pas l’ premier des jeun’ mariés à batailler l’impénétrable
C’est pas l’ premier des cuisiniers à crachouiller dessus la table
C’est pas l’ premier des associés à s’ nettoyer sur son comptable
MAIS C’EST L’DERNIER DES GOUGNAFIERS LE GRENADIER
QUI PÈTE À TABLE
gypoete barbu- Nombre de messages : 105
Age : 76
Localisation : Albertville Savoie
Date d'inscription : 13/09/2015
à So-Back sans voix ?
On en reste sans voix ?
Débordements = VOUS
A la crue descendante vous
Vase d’encombres et de larmes
A même les chaos vacarmes
Par un afflux sans rendez-vous
Quel diluvial saccage (vous
Savez, exhume mais sans charmes)
Problème une entre les alarmes
Ahurit là au garde-à-vous
Cela qui nauséabond flotte
Ceci qui fangeux caillebotte
Tout ce limon fin déployé
Dans l’onde si noire de haine
Absurdement aura noyé
Le rêve enfant d’une sirène.
Gypoete barbu,
d’après Stéphane Mallarmé – « Naufrage = TU »
En hommage aux victimes des inondations de Cannes, Mandelieu, du raz-de-marée du japon en 2011, et de bien d’autres …
Débordements = VOUS
A la crue descendante vous
Vase d’encombres et de larmes
A même les chaos vacarmes
Par un afflux sans rendez-vous
Quel diluvial saccage (vous
Savez, exhume mais sans charmes)
Problème une entre les alarmes
Ahurit là au garde-à-vous
Cela qui nauséabond flotte
Ceci qui fangeux caillebotte
Tout ce limon fin déployé
Dans l’onde si noire de haine
Absurdement aura noyé
Le rêve enfant d’une sirène.
Gypoete barbu,
d’après Stéphane Mallarmé – « Naufrage = TU »
En hommage aux victimes des inondations de Cannes, Mandelieu, du raz-de-marée du japon en 2011, et de bien d’autres …
gypoete barbu- Nombre de messages : 105
Age : 76
Localisation : Albertville Savoie
Date d'inscription : 13/09/2015
Re: Discussions autour de nos textes
tu reste bien armé, pour bâtir des mots, dont le ciment serait tes ancêtres , eux qui n'avaient peur de rien
suis-je fréquentable, sur ce site un peu élitiste, pas fastoche pour moi, j'ai même été banni
donc so-back le retour
pussicat a des exigences, la bougresse, mais comme dit la pub , elle le vaut bien
suis-je fréquentable, sur ce site un peu élitiste, pas fastoche pour moi, j'ai même été banni
donc so-back le retour
pussicat a des exigences, la bougresse, mais comme dit la pub , elle le vaut bien
So-Back- Nombre de messages : 3652
Age : 100
Date d'inscription : 04/04/2014
Re : à So-Back sur Mal Armé - Bien Armé
[quote="So-Back"]tu restes bien armé, pour bâtir des mots, dont le ciment serait tes ancêtres , eux qui n'avaient peur de rien (...)
Mal armé - Bien armé - Surarmé - etc.
Voyons, cela ne m'avait pas échappé, tu parles, (Stéphane est mon favori n° 2, après Victor)
Alors, voilà ci-dessous :
MAL ARMÉES
Surgi de la bouche et du mont
D’une Callipyge isomère
Sans tarir la vallée amère
Le bol altéré se corrompt.
Je crois bien que deux lèvres n’ont
Bu, ni mainte amante éphémère
Ni elle, à la pointe mammaire,
Jamais de si tendre façon !
Le doux fleuve de nul rivage
Dont l’imprévisible ravage
Eternise mais ne consent,
Furtif pisé de durs rougeâtres !
A rien exaucer annonçant
Une aurore des plus douceâtres.
DÉSARMÉ
Surgi de la souche et du front
D’un très vieux Victor tutélaire
Sans honnir l’effort solitaire
Le fol intérêt s’interrompt.
Je crois bien que deux bourses n’ont
Chu, ni maint amant littéraire
Ni lui, de l’exploit titulaire,
Jamais à si tristes tréfonds !
Le mol épieu sans nul orage
Dont l’inexhaustible givrage
Agonise mais ne consent,
Tardif blasé d’impurs emplâtres !
A rien exprimer prononçant
Un remords des plus opiniâtres.
SURARMÉS
Surgi de la croupe et du tronc
D’un Apollon de belvédère
Sans trahir le bosquet grégaire
Le col déterré fleure étron.
Je crois bien que deux globes n’ont
Vu, ni maint amant militaire
Ni lui, à la lutte orbitaire,
Jamais de si turgide affront !
Le gai combat sans nul otage
Dont l’irrésistible abordage
Electrise mais ne consent,
Massif frisé d’obscurs saumâtres !
A rien exhaler dénonçant
Une flore des plus brunâtres !
BIEN ARMÉS
Surgi de la troupe et du bond
De joyeux Amours impubères
Sans rougir des joufflus à l’air
Le vol éthéré erre en rond.
Je crois bien que deux ailes n’ont
Mû, ni maints amants adultères
Ni eux, à ces jeux dit pervers
Jamais de péchés si mignons !
Le vif congrès non sans tapage
Dont l’inextinguible ramage
Paillardise mais ne consent,
Naïfs baisers de purs folâtres !
A rien expliquer énonçant
Un accord des plus grand-théâtres.
D’après Stéphane MALLARMÉ
(« Vase de nuit… »)
Et en hommage au contrepoint bachique
(J.S. BACH, 1685 -1750)
Mal armé - Bien armé - Surarmé - etc.
Voyons, cela ne m'avait pas échappé, tu parles, (Stéphane est mon favori n° 2, après Victor)
Alors, voilà ci-dessous :
MAL ARMÉES
Surgi de la bouche et du mont
D’une Callipyge isomère
Sans tarir la vallée amère
Le bol altéré se corrompt.
Je crois bien que deux lèvres n’ont
Bu, ni mainte amante éphémère
Ni elle, à la pointe mammaire,
Jamais de si tendre façon !
Le doux fleuve de nul rivage
Dont l’imprévisible ravage
Eternise mais ne consent,
Furtif pisé de durs rougeâtres !
A rien exaucer annonçant
Une aurore des plus douceâtres.
DÉSARMÉ
Surgi de la souche et du front
D’un très vieux Victor tutélaire
Sans honnir l’effort solitaire
Le fol intérêt s’interrompt.
Je crois bien que deux bourses n’ont
Chu, ni maint amant littéraire
Ni lui, de l’exploit titulaire,
Jamais à si tristes tréfonds !
Le mol épieu sans nul orage
Dont l’inexhaustible givrage
Agonise mais ne consent,
Tardif blasé d’impurs emplâtres !
A rien exprimer prononçant
Un remords des plus opiniâtres.
SURARMÉS
Surgi de la croupe et du tronc
D’un Apollon de belvédère
Sans trahir le bosquet grégaire
Le col déterré fleure étron.
Je crois bien que deux globes n’ont
Vu, ni maint amant militaire
Ni lui, à la lutte orbitaire,
Jamais de si turgide affront !
Le gai combat sans nul otage
Dont l’irrésistible abordage
Electrise mais ne consent,
Massif frisé d’obscurs saumâtres !
A rien exhaler dénonçant
Une flore des plus brunâtres !
BIEN ARMÉS
Surgi de la troupe et du bond
De joyeux Amours impubères
Sans rougir des joufflus à l’air
Le vol éthéré erre en rond.
Je crois bien que deux ailes n’ont
Mû, ni maints amants adultères
Ni eux, à ces jeux dit pervers
Jamais de péchés si mignons !
Le vif congrès non sans tapage
Dont l’inextinguible ramage
Paillardise mais ne consent,
Naïfs baisers de purs folâtres !
A rien expliquer énonçant
Un accord des plus grand-théâtres.
D’après Stéphane MALLARMÉ
(« Vase de nuit… »)
Et en hommage au contrepoint bachique
(J.S. BACH, 1685 -1750)
gypoete barbu- Nombre de messages : 105
Age : 76
Localisation : Albertville Savoie
Date d'inscription : 13/09/2015
Re: Discussions autour de nos textes
a part béton armé il les a tous fait, mais le bâtiment, faut s'armer de courage car le temps
ne fait rien a l'affaire
ne fait rien a l'affaire
So-Back- Nombre de messages : 3652
Age : 100
Date d'inscription : 04/04/2014
La femme à l'enfant
Je vous remercie pour votre passage et les commentaires déposés.
Je ne peux faire autrement que me ranger et m'aligner, le déséquilibre est si flagrant entre la description du décor introductif et celle de "la femme à l'enfant", qu'il me saute aux yeux comme une farce de sa boîte.
Le texte est inspiré d'une photographie noir et blanc, format A4, de ma mère tenant un enfant dans ses bras... et cette pitchoune, c'est moije.
Vous avez toutes deux touché juste.
D'une part, je désirai peindre une scène empreinte de douceur et de nostalgie comme l'écrit isa, d'où la présence de ces couleurs absentes de la photographie, et de l'autre, que ce tableau rende compte à la fois, d'un présent fixé sur la pellicule, et d'un avenir - de l'instant décrit jusqu'à aujourd'hui.
D'accord avec toi Annie, la sauce ne prend pas. Je vais le retravailler, mais tout en gardant cette scène empreinte de douceur et de nostalgie que tu juge trop convenu, trop gentil, trop mignon , parce qu'elle fait partie du projet.
J'espère avoir répondu à ton interrogation sur la partie descriptive du décor isa, et je vais tenir compte de ta remarque sur les mots choisis... quant à la forme un peu compacte de la seconde version, je ne vois pas ce que entends par là.
Le texte contient assez d'espaces dont chacun porte sens :
distique / espace / monostiche / espace / suivi d'un quatrain contenant trois espaces intérieurs, le dernier vers est structuré en escalier avec espace intérieur / espace / puis monostiche final
à moinsse que tu veuilles d'un interligne entre chaque vers, je ne vois pas ce que tu veux dire.
Je ne peux faire autrement que me ranger et m'aligner, le déséquilibre est si flagrant entre la description du décor introductif et celle de "la femme à l'enfant", qu'il me saute aux yeux comme une farce de sa boîte.
Le texte est inspiré d'une photographie noir et blanc, format A4, de ma mère tenant un enfant dans ses bras... et cette pitchoune, c'est moije.
Vous avez toutes deux touché juste.
D'une part, je désirai peindre une scène empreinte de douceur et de nostalgie comme l'écrit isa, d'où la présence de ces couleurs absentes de la photographie, et de l'autre, que ce tableau rende compte à la fois, d'un présent fixé sur la pellicule, et d'un avenir - de l'instant décrit jusqu'à aujourd'hui.
D'accord avec toi Annie, la sauce ne prend pas. Je vais le retravailler, mais tout en gardant cette scène empreinte de douceur et de nostalgie que tu juge trop convenu, trop gentil, trop mignon , parce qu'elle fait partie du projet.
J'espère avoir répondu à ton interrogation sur la partie descriptive du décor isa, et je vais tenir compte de ta remarque sur les mots choisis... quant à la forme un peu compacte de la seconde version, je ne vois pas ce que entends par là.
Le texte contient assez d'espaces dont chacun porte sens :
distique / espace / monostiche / espace / suivi d'un quatrain contenant trois espaces intérieurs, le dernier vers est structuré en escalier avec espace intérieur / espace / puis monostiche final
à moinsse que tu veuilles d'un interligne entre chaque vers, je ne vois pas ce que tu veux dire.
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Terre à traire
Le message précédent : Erreur
Merci aux récents lecteurs, j'ai déjà répondu sur ce texte, ou plutôt sous, donc je crains les foudres de la modération si j'y retourne.
tumoriste comme coloriste ou terroriste
1° version ? 2° ? vu que les avis sont contradictoires...
je n'en suis pas bien satisfaite, mais je ne pense pas l'avoir mieux réussi après l'avoir retravaillé. Et comme je ne vois pas de solution, je passe à autre chose.
Sans regret.
Merci aux récents lecteurs, j'ai déjà répondu sur ce texte, ou plutôt sous, donc je crains les foudres de la modération si j'y retourne.
tumoriste comme coloriste ou terroriste
1° version ? 2° ? vu que les avis sont contradictoires...
je n'en suis pas bien satisfaite, mais je ne pense pas l'avoir mieux réussi après l'avoir retravaillé. Et comme je ne vois pas de solution, je passe à autre chose.
Sans regret.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
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