Le jour se lève ( écriture automatique )

Le jour se lève et j'ai froid dans mon corps dans ma fièvre, dans mes élans et dans mes retentissement. J'ai froid dans le garage dans le lit derrière la porte, j'ai froid sous mon pull sous la laine, sous les étoiles en tas, sous des pluies invincibles.

J'ai peur du froid, du froid de l'âme, du coeur et des entrailles, du froid que ça fait en moi quand je ne suis pas là, quand il est trop tard pour dire, trop tôt pour penser, trop tard
pour faire ou pour décider.

J'ai mal où j'ai froid, j'ai mal dans ce ventre qui n'a rien porté, rien aimé. J'ai mal parce que la mort, parce que le sens de la vie et parce que la contradiction.

Je suis contradictoire parce que j'ai mal et aussi je me sens bien quand je retrouve des bribes d'être dans l'immensité. Des bouts de phrases, des images et des idées.

Je reviens quand je reviens à la vie, quand je vois que je suis ici, qu'il n'y a pas de temps à perdre, non non non, parce que la société n'attend pas et il faut la suivre.