Trois quatrains

les sources captives
le béton armé
piéton des deux rives
nais-tu alarmé ?

le vent te querelle
la nuit te surprend
que sais-tu sorelle
de ce qui t’attend ?

les codes-barrières
écartent les dieux
veilleurs des clairières
chantez silencieux

trois quatrains sur quatre
quatre chemins accueillent
cueille donc les mures
du roncier sauvage

ce poème n'a pas plu, soit
j'aimerais qu'on me dise ce qui lui manque pour retenir l'attention...
ou ce qu'il de repoussant, mais à vrai dire je ne le pense pas
c'est plutôt l'indifférence qui se manifeste.

hélas l'indifférence s'ancre dans les us, comme les masques avec covid

merci So-Back

Bonjour danie,

Ce n'est pas l'indifférence, c'est le dépeuplement. J'ai pris le temps d'apprécier votre poème, merci pour ce partage.

J'aime :
"les codes-barrières
écartent les dieux"

Bon dimanche,

Antoine

j'ai remanié légèrement ce poème, et changé son titre, est-ce mieux ainsi ?

quatrains du temps présent

le vent te querelle
la nuit te surprend
que sais-tu sorelle
de ce qui t’attend ?

les sources captives
le béton armé
piéton des deux rives
que sert d’affirmer ?

les codes-barrières
écartent les dieux
veilleurs des clairières
chantez silencieux

le jour et la nuit sur nos têtes
et les saisons comme un trésor
que gardent les girouettes
le temps présent – au coffre fort

le présent correspond bien à l'immédiateté de l'image décrite

Bonjour danie.
Je préfère la seconde version, qui me paraît moins saccadée et plus harmonieuse à l'oreille; les mots s'enchaînent avec plus de fluidité, même si de ci de là encore quelques cassures.
Le souci dans le premier était peut-être ce besoin de vouloir rimer à tout prix, qui se faisait trop sentir avec des sonorités pas toujours bien ficelées. Simple avis perso bien sûr.