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Le Miroir et la Porte.

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Le Miroir et la Porte. Empty Le Miroir et la Porte.

Message  Chocobo Ven 11 Avr 2008 - 1:16

Voila une histoire qui me tiens à coeur. Je vous poste la première partie, n'hésité pas à critiquer

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Le Miroir et la Porte.



I.

La nuit étoilée reflétait sa lumière froide et argentée sur une plage déserte. Allongé sur celle-ci, un corps semblait reposer sans vie à quelque mètre de la grève. Le vent soufflait avec force, et les cheveux de l’individu, bien que taillé plutôt court, voltigeait comme pour s’échapper de cet endroit. Un long moment s’écoula avant qu’il n’ouvre les yeux. Face aux cieux, ses yeux noisette restèrent à contempler les étoiles durant quelques minutes, dans un silence religieux. Il se remit difficilement sur pied, et chancela légèrement avant de reprendre une parfaite maîtrise de son corps. Toujours sans un mot d’étonnement, son regard retourna retrouver les astres de la nuit.
Au loin, cachés derrières les fourrés délimitant l’entrée de la forêt, une multitude de pairs d’yeux le scrutaient intensément. D’une manière inconnue de lui-même, l’individu se sentit de suite observé, et se retourna brusquement. Tout ce qu’il pu voir furent les fourrés bougé, et bientôt le calme habituel régnait à nouveau sur la plage.
La surprise passée, il analysa de nouveau les étoiles, le ciel de manière général. Celui-ci resplendissait de toute sa splendeur, et il du reconnaître n’avoir jamais vu autant d’étoiles recouvrant la voûte céleste auparavant.
_Ou suis-je… ? Et pourquoi suis-je la ? Ces interrogations furent les premiers mots qui sortirent de sa bouche.

En vérité, seule la deuxième question avait de l’importance. Du moins à l’heure actuel. Le pourquoi importait bien plus que le comment. Pourquoi ce jeune homme, d’apparence tout ce qu’il y a de plus ordinaire, se retrouvait-il projeté sur une plage déserte. Lentement, il fit appel à ses souvenirs. Ce fut pénible, car son subconscient était encore embrouillé par toutes ses nouvelles perspectives ouvertes d’un seul coup.
Il ne supportait plus la vie, mais ne voulait pas pour autant s’en séparer. C’est ce dilemme qui le poussa à remettre l’expérience, et à aller jusqu’au bout cette fois… Nombre de fois, il avait songé au suicide. Se libérer de ce monde qu’il ne supportait plus… Mais pour aller ou ? Et surtout, pourquoi ? Pourquoi devoir mourir pour se sentir libre ? Il prit donc une décision, il ne succomberait pas sous le poids de tous ces enfoirés, mais partirais le plus loin possible. C’est à ce moment la qu’il se rendit compte, que lui, pouvait partir bien plus loin que n’importe qui.

Il revint sur sa situation actuelle. Scrutant le plus loin possible l’horizon, il ne pu voir que la mer droit devant lui et du sable à perte de vue sur ses cotés. Derrière lui, la densité de la forêt empêchait toute observation. Il se laissa choir sur le sol, et croisa ses jambes en tailleur. Le temps de prendre une première décision importante arrivait déjà. Après quelques secondes seulement, il se remit debout. Il s’aventurerait dans la forêt, aussi sombre soit-elle. Cela dit, il se fit la réflexion qu’une nuit sur la plage ne serait pas si mal avant que le soleil ne se lève. Il se recoucha donc de tout son long sur l’étendue de sable fin, et fixa une fois de plus son regard sur le ciel rayonnant d’une lumière froide.

Il dormit peu. La grève étant rugueuse et remplie de petites pierres, son dos le fit souffrir quand il tenta de se relever. Il y arriva tout de même, et plaçant ses deux mains derrière celui-ci, le fit craquer d’un mouvement brusque vers l’arrière. Son regard se posa sur l’océan, toujours aussi insondable. Le soleil entamait tout juste sa course à travers le ciel, et son ombre se projetait loin derrière lui. Il se tourna vers la pénombre de la forêt, et s’y engouffra.


Comme il l’avait supposé lors de son arrivée, la forêt était plutôt sombre et très dense. Aucune sorte de route ou de chemin de terre ne semblait tracer sur le sol. Il commença donc sa découverte en traversant les branchages à la manière d’un singe. Cette traversée semblait d’ailleurs l’amuser, et il en oublia jusqu'à la raison de sa venue. Plus rien, sauf cette forêt magnifique, n’avait d’importance. Les arbres semblaient pouvoir lécher le ciel, et les plantes ici et la prenaient des formes qu’il n’avait jamais pu observer auparavant.
Cet émerveillement naïf continua de plus belle lorsqu’il aperçu la première créature vivante peuplant les bois de cet étrange endroit ou le Destin l’avait fait atterrir. Sautillant d’une branche d’arbre à une autre, une sorte de petit singe gesticulant s’agitait frénétiquement à la vue du jeune garçon. Leur regard se rencontrèrent et ce simple fait sembla effrayé l’animal d’une façon démesurée. Sans demander son reste, il fila à toute vitesse.

Ce n’était pas tant le jeune garçon, mais plutôt l’éclat étrange émanant de ses yeux, qui avait inspiré la surprise et la crainte de la bestiole gesticulante. Bien sur, il était impossible pour un individu de croiser son propre regard sans eau, miroir, ou surface réfléchissante. Il resta donc intrigué par la réaction de l’animal, mais poursuivit néanmoins son chemin, traversant toujours les branchage avec la même ardeur.
_Hum… ? Voila un visiteur bien étrange…
La voix le figea sur place quelques secondes. Délicate tout en étant autoritaire, elle ne semblait pas particulièrement agressive. Il chercha en vain sa provenance quant-il l’entendit à nouveau tinter dans l’air.
_Que viens-tu donc faire dans cet forêt, étranger ?
_… Qui es la ? Et ou êtes vous ?!
Pour la première fois, le jeune garçon paraissait légèrement agité. Tournant dans tout les sens pour entrevoir quelque chose, il ne remarqua même pas la présence qui venait de glisser derrière lui. La voix retentit de nouveau.
_Hum… Ici étranger, je suis ici.
Il se retourna d’un mouvement brusque, et lorsqu’il posa son regard sur le propriétaire de la voix, il ne pu d’abord pas se faire à l’idée qu’elle lui appartenait. Il resta donc béa, tirant une mine curieuse en dévisageant la créature posté tranquillement à ses pieds. Un chat d’une taille considérable, qui ne semblait pas manqué de nourriture.

L’animal le fixait d’un air niais, les deux yeux semblant clos, un grand sourire à la bouche. Une pipe d’un style ancien lui pendait au bouts des lèvres, et il en recrachait d’énormes nuages de fumée, qui finissaient inévitablement et inlassablement leur course de la même façon, aspirés par l’air ambiant.
_Hum… Pas mal, n’est-ce pas ?
Le gros chat regardait sa pipe avec fierté, la reversa pour en faire tomber les cendres, et fouilla d’une main hasardeuse dans l’énorme musette de cuir qui lui encerclait le corps. Sa main, ou sa patte plus précisément, en ressortit une petit boite de fer. L’ouvrant avec précaution tout en scrutant les alentours, il en tira une boulette de tabac et rembourra sa vieille pipe avec ardeur.
_Alors, quelle est donc la raison qui amène un étranger comme toi dans cette forêt… Hum ?
Le jeune garçon n’en croyait toujours pas ses yeux, mais finit par se rendre à l’évidence. Ce chat sauvage non seulement parlait, mais fumait la pipe comme un grand père ! Il se demanda un instant ou ce drôle de chat avait pu trouver une pipe et du tabac, puis en conclu que s’était sans grande importance. Il examina le chat précautionneusement, le dévisageant d’un regard qui montrait l’envie de percer un secret inexplicable. Le chat parlant, en plus de sa musette, portait sur la tête un vieux chapeau de cuir tanné, orné d’une plume rouge flamboyante.

L’animal constata après un court instant l’admiration relative que lui vouait le jeune étranger.
_Hum… Impressionnant, n’est-ce pas ? Je suis sur que tu n’as jamais vu un chat de l’Est paré d’une manière aussi parfaite, hum… ?
_Un… Chat de l’Est ? Demanda le jeune garçon d’une voix encore mal assuré.
_Bien sur ! Je suis sur que tu n’as jamais vu un chat de l’Est comme moi, hum, hum !
Le drôle d’animal se rapprochait fortement, et se dandinait comme de contentement autour du jeune garçon. Celui-ci trouvait cette créature de plus en plus étonnante.
_Mais qu’est ce qu’un chat de l’Est ? Demanda t-il une nouvelle fois.
Le gros chat s’arrêta de dandiner. Il se retourna vers l’étranger, et pour la première fois depuis le début de la conversation, adopta un air sérieux, plutôt déroutant.
_Mais dis-moi, étranger, tu viens forcément de la cité de l’Est, hum ?
_Eh bien… Non, pas tout à fait…
_Hum… Hum… Hum…. !
_Hum… ?
Le jeune garçon semblait de plus en plus dérouté par l’étrange créature qui lui faisait face. Celle-ci semblait maintenant réfléchir intensément à quelque chose d’ancien, d’enfoui dans sa mémoire. Il passa une de ses grosse patte sur sa tête, et se la frotta avec vigueur. Après presque une minute de murmure, il se retourna et fit face.
_Toi… D’où viens-tu ?
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Message  Invité Ven 11 Avr 2008 - 10:43

Beaucoup de maladresses et de fautes d'orthographe, le début est trop long (assis, debout, assis, couché, debout...), j'ai failli m'ennuyer avec ce jeune homme qui contemple son nombril.
L'histoire démarre vraiment lorsque l'homme entre dans la forêt, j'aime le personnage du chat mystérieux (un mélange du Cheshire cat et de Sherlock Holmes...). Il y a une suite ?

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Message  Chocobo Ven 11 Avr 2008 - 12:26

Oh oui, il y a une suite^^
Je trouve aussi le début trop "lent", mais j'ai pas vraiment trouvé comment le rendre plus attractif... (Et apparement le perso du chat est plutot apprécié, ca fais plaisir car moi aussi je le trouve funny ) Bon bah la suite alors. Merci de ta lecture.

----



II.

Les rayons du soleil semblaient s’acharner à percer la densité de la foret, comme pour tenter d’intercepter la moindre bride d’information s’échangeant alors entre le jeune garçon et le chat parlant. Ce dernier venait d’adopter, pour la première fois, une mine sérieuse et déroutante. Ces longues moustaches sillaient dans l’air, et sa plume flamboyante se laissait emporter au gré du vent, sans jamais rompre avec le chapeau de cuir.
_Hum… Hum… Commençons par le commencement, étranger… Quel est donc ton nom ?
Cette question, pour le moins saugrenue dans la bouche d’un chat, le laissa une nouvelle fois sans voix pendant quelques secondes. Il scruta de nouveau l’animal de haut en bas, avant de se souvenir d’une chose élémentaire. Venant d’atterrir dans un endroit inconnu, la moindre des choses à faire était de donner son nom si quelqu’un le demandait. Même si ce « quelqu’un » s’avérait être un chat.
_Jake… Jake Kossuth!
_Hum... Jake... Kossuth?! Hum... Hum...!
Le chat semblait visiblement troublé par la réponse du jeune garçon. Plus particulièrement par son nom de famille. Du moins, c’est ce que celui-ci venait de supposer.
_Et bien… C’est le nom de mon père, pour sur. Répondit-il d’une voix plus assurée.
_Jake… Hum… Alors dis moi, Jake Kossuth, que viens tu donc faire ici ?

Une discussion, animée par les manie du chat parlant, débuta entre ces deux interlocuteur, apparemment fort soucieux d’en savoir plus l’un de l’autre. Le gros matou ne laissait pratiquement aucune ouverture dans la conversation, et c’est ainsi que ce ne fut qu’après quelque minute que le garçon pu satisfaire à sa première curiosité, qui en réalité, lui brûlait les lèvres depuis qu’il entendait ce gros chat s’exprimer.
_Hum… Hum… Alors comme ça, tu ne sais pas vraiment toi-même comment tu es venu ici et t’es réveillé sur une plage… Hum… Mystérieux… Mystérieux… Hum…
L’étrange animal laissa pour la première fois une coupure dans ses élans de questions. Jake lui, n’en attendait pas moins.
_Et toi, quel est donc ton nom, tu en a un ?
_Bien évidemment ! Pour qui me prend-tu ?! Hum… Le gros chat semblait vexé, mais ses attitudes trahissaient un certain amusement.
_Je ne voulais pas te vexer… Mais de part chez moi, les chat n’ont pas de nom… Il s’arrêta un moment puis reprit. D’ailleurs, il ne parle et ne fume pas…
_Hum ! Bien sur, je suis S.P.E.C.I.A.L ! Hum Hum ! Entonna t-il d’une voix mélodieuse.
_Je veux bien le croire… Rétorqua Jake, surpris et amusé.
_Veux tu connaître mon nom, Jake, voyageur d’Autre Part ?
_Pour sur, je le veux ! Répondit-il, encore une fois mélangé entre la surprise et l’amusement.
_Le nom du chat le plus rayonnant de toute la Foret Des Songes n’est autre que… S.A.L.A.N.D.R.A ! Hum Hum !

L’étrange palabre continua, et au fils de celle-ci les deux protagoniste semblait se lié d’un certain attachement l’un pour l’autre. Jake pensa à combien il aimait les animaux, et trouvait les humains bêtes et cruel. Une vision lui revint, comme si une balle de souvenir se logeait d’un coup dans son crâne. Un chien… Non, un chiot… Du sang, une barre de fer… Puis plus rien.
_Te sens-tu bien, Jake ? Demanda le gros chat.
_Oui, je vais bien. Ravi de faire ta connaissance, Salandra ! Ton nom sonne bien, il me plait !
_Hum…Hum ! Le tiens aussi à bien y réfléchir, Jake !
Leur longue palabre s’éternisa des heures entière. Principalement, ils parlèrent de tout et de rien. L’un intriguant l’autre, et ce à tour de rôle. Jake demanda alors plus de précision sur ce que Salandra avait appelé « les chat de l’Est ». Si l’Est, comme le pensait Jake, désignait la direction géographique, peut-être qu’une ville s’y trouvait. Il ne pensait pas si bien déduire.
_A l’Est de cette foret se trouve une immense cité. Une des dernière, pour ce que j’en sais, dirigée par les hommes et prospérant plus ou moins à travers l’Epoque. Cela dit, je n’y ai jamais mis les pieds, et la seule chose que j’en ai vu sont ces muraille de pierre… Hum… Hum… Cependant, je ne pense pas avoir raté grand-chose, les chats de l’Est ne m’arrive probablement point à la cheville !
Le jeune garçon fut une fois de plus surpris et amusé d’entendre un chat parlé de la sorte. Un autre souvenir lui revint, mais de façon classique cette fois. Il revoyait le vieux chat de l’orphelinat ou il avait passé une bonne partie de sa vie, sur le radiateur. « Miaou, Miaou ! » Se contentait-il de dire. ronronner, dormir et manger, voila quelles étaient ces seules activités. Tout le contraire de Salandra, semblait-il.

_Voudrais-tu m’accompagner vers cette cité, Salandra ?
La demande de Jake laissa le gros chat coi. Et d’après lui, il en fallait beaucoup. Les moustaches de Salandra vibrèrent, comme si l’aventure qu’il attendait tant venait enfin de pointer le bout de son nez. Il garda la silence encore quelques secondes, avant de répondre, de sa voix mélodieuse ;
_Voila une proposition inattendue, Jake, mon nouvel ami ! Mettons nous donc en route pour la cité de l’Est, si tel est votre bon désir ! Mettons nous donc en R.O.U.T.E !
Cette fois Jake pouffa de rire sans retenue. Salandra l’imita, et après s’être tendu une main amicale, ils se mirent tout deux en route vers la cité de l’Est.


Le jeune garçon, après s’être arrêté pour la palabre la plus insolite de son existence, reprit donc son chemin, avec cette fois une destination précise. Il lança un regard furtif vers Salandra, et sourit d’un étrange contentement. Il avait toujours été solitaire, mais plutôt par défaut. Grandir dans un orphelinat n’avait pas facilité les choses, et les rares amitié qu’il avait eu (ou cru avoir) avaient toute fini par s’ébranler, le replongeant dans le noir de la solitude.
_A quoi pense tu donc, Jake ? Hum… ? Demanda le gros chat, voyant l’air songeur de son nouvel ami.
_Oh… A rien de particulier… Répondit-il.
Mais il mentait. Même si ce n’était qu’un chat, et il se demandait d’ailleurs si c’était bel et bien le cas, ce gros matou venait de devenir son compagnon. Lui qui avait passé tant de temps seul dans un monde qu’il jugeait pourri, venait déjà de trouver quelqu’un pour marcher à ses cotés. C’est bien ici qu’est ma place, pensa t-il en accélérant le pas.
_Hey, Jake, ralentis ! Ralentis te dis-je !
En se retournant, il aperçu Salandra essoufflé, la main posée sur son ventre bien rond. Il s’était mit à courir sans même s’en apercevoir. Après avoir ralentit la cadence, le chat, soufflant à grande peine, regagnait sa hauteur.
_Jake ! On dirait qu’un Djima te colle au fesses ! Nous avons tout notre temps, quelle est donc la raison de ton impatience ? S’enquit celui-ci en haletant.

Les deux acolyte s’arrêtèrent donc sous la demande de Salandra. Celui-ci s’assis mollement sur un tronc d’arbre à la renverse, fouilla dans sa musette de cuir, et en sortit sa petite boite fétiche. Une boulette de tabac bien fraîche vint remplacer les cendres consumées dans sa pipe, lui pendant lascivement au bout des lèvres.
_Nous approchons de la sortie de ces bois, Jake, au delà, la Forêt des Songes laisse la place à un paysage bien moins florissant. Il montra l’Est du bout de la patte.
_Qu’est ce qu’un Djima ? Demanda Jake.
_Hum… ? Et bien, je pense qu’il est préférable que tu continue de l’ignorer…
_Pourquoi devrais continuer de l’ignorer ? Insista t-il habillement.
_Hum… Si tu tiens tant à le savoir, les Djima sont les démons qui prennent le contrôle des animaux de la foret. De bien vils créatures, et j’ose espérer que nous n’en croiserons point.
_Je l’espère comme toi… Somme nous loin de cette cité, la cité de l’Est ?
_Sortit de cette foret, et nous le somme presque, il ne reste plus des masses de chemin… Cela dit, le paysage risque de changer de manière surprenante… Lança Salandra tout en se remettant sur pattes.
_Pourquoi le paysage est-il si différent, là-bas ?
_Hum Hum Hum ! Tu pose beaucoup de question ! Dit-il, visiblement amusé. Si les paysages change, c’est que les époques changent, mais les hommes eux, restent les même… Ajouta t-il, avec cette fois une note d’amertume dans la voix.
Ils s’étaient tout deux remit à marcher, et Salandra regardait fixement devant lui.
_Je ne comprend pas. Finit par dire Jake.
_Malheureusement, tu comprendra bien assez tôt, nous arrivons…
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Message  Invité Ven 11 Avr 2008 - 13:40

A l'Est du nouveau ....

Le côté sympathique du matou se confirme... et les maladresses aussi. J'indique juste celle-ci, impossible de la laisser passer :

bride d’information , je crois que tu voulais dire "bribes".

En relisant tu devrais pouvoir gommer beaucoup de fautes et de répétitions.

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Message  Chocobo Ven 11 Avr 2008 - 15:29

Je croyais qu'on pouvait dire "bride"... Mais même c'est pas très clair c'est vrai. Je viens d'y penser, mais quelqu'un avait lu le texte en relevant les fautes! Donc je le poste en le corrigeant, enfin du mieux que je peux

Voila, je me rend compte du nombres de coquilles que je viens d'enlever... J'ai aussi une question, celle qui à souligné mes fautes, elle écrit "put" et moi "pu". Mais mon Word le reconnait même pas comme un mot avec le "t" :S Pourrais-tu m'assurer de la conjugaison du verbe pouvoir?

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III.

Comme le lui avait prédit Salandra, Jake constata bien vite le contraste impressionnant qui opposait la forêt, vaste étendue sauvage, au paysage s’étendant sous ses yeux. Les arbres qui se tendaient toujours péniblement vers le ciel pouvaient maintenant se compter sur les doigts d’une main. Plus qu’abîmée, la terre en cet endroit semblait avoir été mutilée en de nombreuses occasions. Les crevasses dans le sol s’éparpillaient un peu partout, obligeant nos deux comparses à faire quelque détours quelques peu contraignants.
_Que s’est-il donc passé ici… ? Demanda Jake.
_Hum… Je t’ai dit tout à l’heure que cette cité était l’un des dernier endroit dirigé par les hommes, n’est-ce pas ?
Le jeune garçon acquiesça d’un signe de tête.
_Tu as sous les yeux une idée de quel en fut le prix… Regarde par là-bas, nous arriverons bientôt aux portes de la cité.
Salandra montra une fois encore l’Est de l’index, et Jake pu cette fois apercevoir les contours encore flous des énormes murailles de pierre qui entouraient leur destination.
_Je vois… Répondit-il simplement.
Et il « voyait ». La guerre et les conflits étaient les seules explications d’un tel Chaos. Bien qu’âgé d’à peine une petite douzaine d’années, il reconnaissait parfaitement cette terre dévastée par le conflit. Dans son monde, dans son monde sans intérêt, les conflits ne s’arrêtaient que pour mieux reprendre. Lui, était né au beau milieu d’un des conflits les plus longs et indécis que son pauvre monde ait connu. Des couches culottes à l’époque ou les enfants des autres pays allaient tranquillement à l’école, insouciants, lui n’avait connu que le bruit lourd de menace des bombardements. Jusqu’au jour ou cet homme le sortit de la…
Finalement, Les Terres Dévastées existent dans tout les mondes, pensa t-il bizarrement.

Les remparts fortifiés leur apparaissaient maintenant sous la forme d’une solide bande grisâtre barrant l’horizon. Une courte marche plus tard, ils étaient tous deux aux portes de la cité. A la grande surprise de Jake, celles-ci furent grandes ouvertes, et ils n’eurent qu’à se mêler à la foule pour s’engouffrer dans l’enceinte de la ville. Mais alors que Salandra se faufilait habillement à travers commerçants et charrettes, Jake lui, n’avançait plus d’un pas, figé au beau milieu de l’entrée. La bouche entrouverte, le jeune garçon dévisageait les passants comme si c’étaient tous des extra-terrestres… Et quelque part, c’était bien le cas.
_Qu’est ce que tu fiches, Jake ?! Dépêche-toi donc ! Le pressa Salandra tout en regagnant sa hauteur.
_J’arrive pas à y croire… Je crois…
Jake prononça ces mots dans un souffle d’admiration. Il se souvenait encore avoir regardé l’adaptation cinématographique de «The Lord Of The Rings » , le chef d’œuvre de Tolkien, quelques jours avant d’être « projeté » sur cette plage. La diversité d’aspect des passants, ou des créatures, défilant devant ses yeux le renvoyait indéniablement à cette adaptation cinématographique qui l’avait particulièrement marqué. Sans bouger son corps, ses yeux continuèrent d’admirer avidement le type de personnes résidants dans ce monde.
_Viens par la !

Salandra venait d’attraper le bras droit du jeune garçon, et le tira péniblement hors du passage qu’empruntaient les différentes créatures entrant et sortant de la ville. Quelques individus se retournèrent pour observer la paire que formaient Jake et le gros chat. Les regards finirent par retourner à leur préoccupation première, celui de Jake, lui, ne cessait de lorgner les passants, semblant avoir du mal à croire ce que ses yeux lui indiquaient comme réel.
Des Nains, des Elfes, des Hommes… Des… Qu’est-ce donc que cette étrange créature ? Se demanda t-il en observant maintenant ce qui s’apparentait à une sorte de lézard immense, planté fièrement sur ses deux pattes postérieurs.
_Jake, ne restons pas là, au beau milieu du passage ! Trouvons une auberge, j’ai le bas du dos qui réclame un repos bien mérité…
_D’a… D’accord… Souffla t-il, en dissipant enfin le magnétisme qui forçait ses yeux à scruter les passants.
Tous deux se mirent donc en route, et commencèrent leur traversée de la cité. Bien vite, Jake remarqua que le centre de celle-ci était impossible d’accès, ou tout du moins en avait farouchement l’air. Seule sa périphérie était accessible aux voyageurs, une autre muraille entourant le centre de la ville, avec les portes bien fermées cette fois. Deux énormes colosses se tenaient devant la lourde porte, vêtus chacun d’une armure qu’on imaginait aisément presque impossible à porter… Sans compter bien sur la taille et la corpulence des gaillards cachés en dessous. Chacun mesurait facilement deux mètres cinquante, et Jake n’avait jamais vu un homme aussi large d’épaules.
_Pourquoi le centre de la ville n’est-il pas accessible ? Demanda t-il en se tournant vers Salandra.
_Hum, pourquoi ? A vrai dire, je n’en sais rien. Je suppose que les hommes dirigeant cette cité se trouvent derrière ces remparts. Si tu veux le savoir, je pense que l’auberge sera le moyen le plus sur de glaner des informations…
_Va pour l’auberge, moi non plus je ne cracherais pas sur une nuit de repos.


La façade extérieure du bâtiment n’invitait pas spécialement à y pénétrer, et pourtant, Salandra lui assura que les rares fois ou il avait bu de l’alcool, et de qualité, c’était ici. Jake passa sur le fait que ce drôle de chat, en plus de fumer la pipe, avait déjà pris une cuite, et décida de rentrer à l’intérieur. Quand sa main se posa sur la poignée de la porte, une question pour le moins saugrenue lui traversa l’esprit. Venait-il vraiment de décider d’entrer dans cette auberge à l’allure peu avenante ? Question ridicule, conclu t-il tout en tournant la poignée et en pénétrant d’un pas légèrement hésitant à l’intérieur.
L’auberge faisait aussi office de bar, lui apprit Salandra. Cependant, Jake l’eut bien vite remarqué par lui même… Un large comptoir dominait le fond de la salle, juste à coté des escalier menant aux chambres. Eparpillées ça et là, une dizaine de table accueillaient n’importe qui désirant se remplir le gosier ou l’estomac.
_Installons-nous là !
Salandra sauta d’un mouvement fluide, et retomba sur une chaise couverte d’un coussin moelleux. D’un mouvement de tête, il invita Jake à en faire autant. Après une légère hésitation, le jeune garçon s’assit en face du gros chat. La pensée d’être à table avec un chat lui traversa l’esprit, et se dissipa aussi vite une fois qu’il eut parcouru la pièce du regard.
Seulement trois table, sans compter la leur, étaient occupées. Dans un coin de la salle, un groupe d’hommes mystérieux trinquaient à la santé de ce qui semblait avoir été une réussite, tous habillés de façon rudimentaire et presque identique. A quelques mètres, une autre table servait apparemment de lieu de rendez-vous entre deux hommes importants. Contrastant autant par leur accoutrement que par leur attitude avec les quatre hommes situés non loin d’eux, ils ne semblaient tout simplement pas appartenir au même monde. Les deux hommes, habillés de façon très classieuse, discutaient à voix basse et à visage fermé, d’un sujet qui paraissait d’une plus haute importance. Son regard se posa sur la troisième table, mais ne s’y attarda pas. Un homme se tenait seul à cette table, et Jake ne pu soutenir son regard bien longtemps. Une sueur lui coula dans le dos, cet homme venait de l’effrayer, pour une raison que lui-même ignorait.
_Je peux vous servir quelque chose, messieurs ?

Une jeune femme coupa court à sa frayeur, tout en le surprenant de plus belle. Il lui fallut reprendre ses esprits pour reconnaître la serveuse qui venait simplement prendre leur commande. C’était une très jolie femme. Ses cheveux couleur or coulaient délicatement le long de son dos, et ses yeux vert se posèrent avec affection dans ceux de Jake.
Intimidé, il ne répondit pas de suite. Les moustaches de Salandra s’agitèrent légèrement, et son sourire fit remonter sa pipe.
_Une spéciale maison pour moi ! Et quelque chose de soft pour l’enfant ! Ricana le gros chat.
_Je vous apporte ça de suite.
La jolie serveuse fit volte face, et se dirigea vers le bar. C’est en suivant sa démarche chaloupée qu’il la remarqua. Assise, ou plus exactement prostrée sur un des tabourets du bar, une jambe à demi sur le comptoir, et une cigarette fumante au coin des lèvres. Son regard fut attiré inexorablement par cette femme assise au bar. Elle se retourna pour faire face à la table occupée par Jake et Salandra. Ses cheveux d’une couleur émeraude qui fit fondre ses iris volèrent au gré du mouvement, et retombèrent légèrement devant ses yeux baissés. Quand elle leva la tête pour le dévisager à son tour, il tomba sous le charme. Sous « son » charme. Elle était belle, très belle, mais ce n’était pas ça.
Ce fut ce moment particulier que choisirent cinq loubards robustes pour ouvrir la porte de l’auberge avec une force non nécessaire.
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Message  mentor Ven 11 Avr 2008 - 16:34

Allez, je m'y colle. A ce texte là. Les autres, tu verras avec ton correcteur habituel, à condition qu'il se munisse des bons ouvrages pour vérifier quelques petites choses, car ici, tu verras tout ce que j'ai mis en rouge, il en reste tout de même encore pas mal, des fautes...
Au fait, si tu t'y mettais toi aussi, à regarder d'un peu plus près ce souci, non ? ;-)


Chocobo a écrit:III.

Comme le lui avait prédit Salandra, Jake constata bien vite le contraste impressionnant qui opposait la forêt, vaste étendue sauvage, au paysage s’étendant sous ses yeux. Les arbres qui se tendaient toujours péniblement vers le ciel pouvaient maintenant se compter sur les doigts d’une main. Plus qu’abîmée, la terre en cet endroit semblait avoir été mutilée en de nombreuses occasions. Les crevasses dans le sol s’éparpillaient un peu partout, obligeant nos deux comparses à faire quelque détours quelques peu contraignants.
- Que s’est-il donc passé ici… ? Demanda Jake.
- Hum… Je t’ai dit tout à l’heure que cette cité était l’un des derniers endroits dirigé par les hommes, n’est-ce pas ?
Le jeune garçon acquiesça d’un signe de tête.
- Tu as sous les yeux une idée de quel en fut le prix… Regarde par là-bas, nous arriverons bientôt aux portes de la cité.
Salandra montra une fois encore l’Est de l’index, et Jake put cette fois apercevoir les contours encore flous des énormes murailles de pierre qui entouraient leur destination.
- Je vois… Répondit-il simplement.
Et il « voyait ». La guerre et les conflits étaient les seules explications d’un tel chaos. Bien qu’âgé d’à peine une petite douzaine d’années, il reconnaissait parfaitement cette terre dévastée par le conflit. Dans son monde, dans son monde sans intérêt, les conflits ne s’arrêtaient que pour mieux reprendre. Lui, était né au beau milieu d’un des conflits les plus longs et indécis que son pauvre monde ait connu. Des couches-culottes à l’époque où les enfants des autres pays allaient tranquillement à l’école, insouciants, lui n’avait connu que le bruit lourd de menace des bombardements. Jusqu’au jour où cet homme le sortit de là
Finalement, Les Terres Dévastées existent dans tous les mondes, pensa-t-il bizarrement.

Les remparts fortifiés leur apparaissaient maintenant sous la forme d’une solide bande grisâtre barrant l’horizon. Une courte marche plus tard, ils étaient tous deux aux portes de la cité. A la grande surprise de Jake, celles-ci furent grandes ouvertes, et ils n’eurent qu’à se mêler à la foule pour s’engouffrer dans l’enceinte de la ville. Mais alors que Salandra se faufilait habillement à travers commerçants et charrettes, Jake lui, n’avançait plus d’un pas, figé au beau milieu de l’entrée. La bouche entrouverte, le jeune garçon dévisageait les passants comme si c’étaient tous des extra-terrestres… Et quelque part, c’était bien le cas.
- Qu’est-ce que tu fiches, Jake ?! Dépêche-toi donc ! Le pressa Salandra tout en regagnant sa hauteur.
- J’arrive pas à y croire… Je crois…
Jake prononça ces mots dans un souffle d’admiration. Il se souvenait encore avoir regardé l’adaptation cinématographique de « The Lord Of The Rings » , le chef d’œuvre de Tolkien, quelques jours avant d’être « projeté » sur cette plage. La diversité d’aspect des passants, ou des créatures, défilant devant ses yeux le renvoyait indéniablement à cette adaptation cinématographique qui l’avait particulièrement marqué. Sans bouger son corps, ses yeux continuèrent d’admirer avidement le type de personnes résidant dans ce monde.
- Viens par la !

Salandra venait d’attraper le bras droit du jeune garçon, et le tira péniblement hors du passage qu’empruntaient les différentes créatures entrant et sortant de la ville. Quelques individus se retournèrent pour observer la paire que formaient Jake et le gros chat. Les regards finirent par retourner à leur préoccupation première, celui de Jake, lui, ne cessait de lorgner les passants, semblant avoir du mal à croire ce que ses yeux lui indiquaient comme réel.
Des Nains, des Elfes, des Hommes… Des… Qu’est-ce donc que cette étrange créature ? Se demanda t-il en observant maintenant ce qui s’apparentait à une sorte de lézard immense, planté fièrement sur ses deux pattes postérieures.
- Jake, ne restons pas là, au beau milieu du passage ! Trouvons une auberge, j’ai le bas du dos qui réclame un repos bien mérité…
- D’a… D’accord… Souffla-t-il, en dissipant enfin le magnétisme qui forçait ses yeux à scruter les passants.
Tous deux se mirent donc en route, et commencèrent leur traversée de la cité. Bien vite, Jake remarqua que le centre de celle-ci était impossible d’accès, ou tout du moins en avait farouchement l’air. Seule sa périphérie était accessible aux voyageurs, une autre muraille entourant le centre de la ville, avec les portes bien fermées cette fois. Deux énormes colosses se tenaient devant la lourde porte, vêtus chacun d’une armure qu’on imaginait aisément presque impossible à porter… Sans compter bien sûr la taille et la corpulence des gaillards cachés en dessous. Chacun mesurait facilement deux mètres cinquante, et Jake n’avait jamais vu un homme aussi large d’épaules.
- Pourquoi le centre de la ville n’est-il pas accessible ? Demanda t-il en se tournant vers Salandra.
- Hum, pourquoi ? A vrai dire, je n’en sais rien. Je suppose que les hommes dirigeant cette cité se trouvent derrière ces remparts. Si tu veux le savoir, je pense que l’auberge sera le moyen le plus sûr de glaner des informations…
- Va pour l’auberge, moi non plus je ne cracherais pas sur une nuit de repos.

La façade extérieure du bâtiment n’invitait pas spécialement à y pénétrer, et pourtant, Salandra lui assura que les rares fois où il avait bu de l’alcool, et de qualité, c’était ici. Jake passa sur le fait que ce drôle de chat, en plus de fumer la pipe, avait déjà pris une cuite, et décida de rentrer d'entrer à l’intérieur. Quand sa main se posa sur la poignée de la porte, une question pour le moins saugrenue lui traversa l’esprit. Venait-il vraiment de décider d’entrer dans cette auberge à l’allure peu avenante ? Question ridicule, conclut-il tout en tournant la poignée et en pénétrant d’un pas légèrement hésitant à l’intérieur.
L’auberge faisait aussi office de bar, lui apprit Salandra. Cependant, Jake l’eut bien vite remarqué par lui même… Un large comptoir dominait le fond de la salle, juste à côté des escaliers menant aux chambres. Eparpillées ça et là, une dizaine de tables accueillaient n’importe qui désirant se remplir le gosier ou l’estomac.
- Installons-nous là !
Salandra sauta d’un mouvement fluide, et retomba sur une chaise couverte d’un coussin moelleux. D’un mouvement de tête, il invita Jake à en faire autant. Après une légère hésitation, le jeune garçon s’assit en face du gros chat. La pensée d’être à table avec un chat lui traversa l’esprit, et se dissipa aussi vite une fois qu’il eut parcouru la pièce du regard.
Seulement trois table, sans compter la leur, étaient occupées. Dans un coin de la salle, un groupe d’hommes mystérieux trinquaient à la santé de ce qui semblait avoir été une réussite, tous habillés de façon rudimentaire et presque identique. A quelques mètres, une autre table servait apparemment de lieu de rendez-vous entre deux hommes importants. Contrastant autant par leur accoutrement que par leur attitude avec les quatre hommes situés non loin d’eux, ils ne semblaient tout simplement pas appartenir au même monde. Les deux hommes, habillés de façon très classieuse, discutaient à voix basse et à visage fermé, d’un sujet qui paraissait d’une plus haute importance. Son regard se posa sur la troisième table, mais ne s’y attarda pas. Un homme se tenait seul à cette table, et Jake ne put soutenir son regard bien longtemps. Une La sueur lui coula dans le dos, cet homme venait de l’effrayer, pour une raison que lui-même ignorait.
- Je peux vous servir quelque chose, messieurs ?

Une jeune femme coupa court à sa frayeur, tout en le surprenant de plus belle. Il lui fallut reprendre ses esprits pour reconnaître la serveuse qui venait simplement prendre leur commande. C’était une très jolie femme. Ses cheveux couleur or coulaient délicatement le long de son dos, et ses yeux vert se posèrent avec affection dans ceux de Jake.
Intimidé, il ne répondit pas de suite. Les moustaches de Salandra s’agitèrent légèrement, et son sourire fit remonter sa pipe.
- Une spéciale maison pour moi ! Et quelque chose de soft pour l’enfant ! Ricana le gros chat.
- Je vous apporte ça de suite.
La jolie serveuse fit volte face, et se dirigea vers le bar. C’est en suivant sa démarche chaloupée qu’il la remarqua. Assise, ou plus exactement prostrée sur un des tabourets du bar, une jambe à demi sur le comptoir, et une cigarette fumante au coin des lèvres. Son regard fut attiré inexorablement par cette femme assise au bar. Elle se retourna pour faire face à la table occupée par Jake et Salandra. Ses cheveux d’une couleur émeraude qui fit fondre ses iris volèrent au gré du mouvement, et retombèrent légèrement devant ses yeux baissés. Quand elle leva la tête pour le dévisager à son tour, il tomba sous le charme. Sous « son » charme. Elle était belle, très belle, mais ce n’était pas ça.
Ce fut ce moment particulier que choisirent cinq loubards robustes pour ouvrir la porte de l’auberge avec une force non nécessaire.

N'étant pas infaillible, loin de là, j'ai peut-être encore laissé passer des détails...
Volontaires ? :-)))

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Message  Reginelle Ven 11 Avr 2008 - 16:42

j'avais commencé et j'osais pas mettre en ligne ... voilà qui est fait... mais seulement pour l'orthographe, en espérant ne rien avoir oublié. Faudrait travailler aussi sur la construction en elle-même.


Chocobo a écrit:Voilà une histoire qui me tient à coeur. Je vous poste la première partie, n'hésitez pas à critiquer

----


Le Miroir et la Porte.



I.

La nuit étoilée reflétait sa lumière froide et argentée sur une plage déserte. Allongé sur celle-ci, un corps semblait reposer sans vie à quelques mètres de la grève. Le vent soufflait avec force, et les cheveux de l’individu, bien que taillés plutôt courts, voltigeaintt comme pour s’échapper de cet endroit. Un long moment s’écoula avant qu’il n’ouvre les yeux. Face aux cieux, ses yeux noisette restèrent à contempler les étoiles durant quelques minutes, dans un silence religieux. Il se remit difficilement sur pied, et chancela légèrement avant de reprendre une parfaite maîtrise de son corps. Toujours sans un mot d’étonnement, son regard retourna retrouver les astres de la nuit.
Au loin, cachés derrières les fourrés délimitant l’entrée de la forêt, une multitude de paires d’yeux le scrutaient intensément. D’une manière inconnue de lui-même, l’individu se sentit de suite observé, et se retourna brusquement. Tout ce qu’il put voir fut les fourrés bouger, et bientôt le calme habituel régnait à nouveau sur la plage.
La surprise passée, il analysa de nouveau les étoiles, le ciel de manière générale. Celui-ci resplendissait de toute sa splendeur, et il dut reconnaître n’avoir jamais vu autant d’étoiles recouvrant la voûte céleste auparavant.
_ suis-je… ? Et pourquoi suis-je ? Ces interrogations furent les premiers mots qui sortirent de sa bouche.

En vérité, seule la deuxième question avait de l’importance. Du moins à l’heure actuelle. Le pourquoi importait bien plus que le comment. Pourquoi ce jeune homme, d’apparence tout ce qu’il y a de plus ordinaire, se retrouvait-il projeté sur une plage déserte ? Lentement, il fit appel à ses souvenirs. Ce fut pénible, car son subconscient était encore embrouillé par toutes ses nouvelles perspectives ouvertes d’un seul coup.
Il ne supportait plus la vie, mais ne voulait pas pour autant s’en séparer. C’est ce dilemme qui le poussa à remettre l’expérience, et à aller jusqu’au bout cette fois… Nombre de fois, il avait songé au suicide. Se libérer de ce monde qu’il ne supportait plus… Mais pour aller ? Et surtout, pourquoi ? Pourquoi devoir mourir pour se sentir libre ? Il prit donc une décision, il ne succomberait pas sous le poids de tous ces enfoirés, mais partirait le plus loin possible. C’est à ce moment- qu’il se rendit compte, que lui, pouvait partir bien plus loin que n’importe qui.

Il revint sur sa situation actuelle. Scrutant le plus loin possible l’horizon, il ne put voir que la mer droit devant lui et du sable à perte de vue sur ses cotés. Derrière lui, la densité de la forêt empêchait toute observation. Il se laissa choir sur le sol, et croisa ses jambes en tailleur. Le temps de prendre une première décision importante arrivait déjà. Après quelques secondes seulement, il se remit debout. Il s’aventurerait dans la forêt, aussi sombre soit-elle. Cela dit, il se fit la réflexion qu’une nuit sur la plage ne serait pas si mal avant que le soleil ne se lève. Il se recoucha donc de tout son long sur l’étendue de sable fin, et fixa une fois de plus son regard sur le ciel rayonnant d’une lumière froide.

Il dormit peu. La grève étant rugueuse et remplie de petites pierres, son dos le fit souffrir quand il tenta de se relever. Il y arriva tout de même, et plaçant ses deux mains derrière celui-ci, le fit craquer d’un mouvement brusque vers l’arrière. Son regard se posa sur l’océan, toujours aussi insondable. Le soleil entamait tout juste sa course à travers le ciel, et son ombre se projetait loin derrière lui. Il se tourna vers la pénombre de la forêt, et s’y engouffra.


Comme il l’avait supposé lors de son arrivée, la forêt était plutôt sombre et très dense. Aucune sorte de route ou de chemin de terre ne semblait tracés sur le sol. Il commença donc sa découverte en traversant les branchages à la manière d’un singe. Cette traversée semblait d’ailleurs l’amuser, et il en oublia jusqu'à la raison de sa venue. Plus rien, sauf cette forêt magnifique, n’avait d’importance. Les arbres semblaient pouvoir lécher le ciel, et les plantes ici et prenaient des formes qu’il n’avait jamais pu observer auparavant.
Cet émerveillement naïf continua de plus belle lorsqu’il aperçut la première créature vivante peuplant les bois de cet étrange endroit le Destin l’avait fait atterrir. Sautillant d’une branche d’arbre à une autre, une sorte de petit singe gesticulant s’agitait frénétiquement à la vue du jeune garçon. Leurs regards se rencontrèrent et ce simple fait sembla effrayer l’animal d’une façon démesurée. Sans demander son reste, il fila à toute vitesse.

Ce n’était pas tant le jeune garçon, mais plutôt l’éclat étrange émanant de ses yeux, qui avait inspiré la surprise et la crainte de la bestiole gesticulante. Bien sûr, il était impossible pour un individu de croiser son propre regard sans eau, miroir, ou surface réfléchissante. Il resta donc intrigué par la réaction de l’animal, mais poursuivit néanmoins son chemin, traversant toujours les branchages avec la même ardeur.
_ Hum… ? Voilà un visiteur bien étrange…
La voix le figea sur place quelques secondes. Délicate tout en étant autoritaire, elle ne semblait pas particulièrement agressive. Il chercha en vain sa provenance quant-il l’entendit à nouveau tinter dans l’air.
_Que viens-tu donc faire dans cette forêt, étranger ?
_… Qui est ? Et êtes-vous ?!
Pour la première fois, le jeune garçon paraissait légèrement agité. Tournant dans tous les sens pour entrevoir quelque chose, il ne remarqua même pas la présence qui venait de glisser derrière lui. La voix retentit de nouveau.
_ Hum… Ici étranger, je suis ici.
Il se retourna d’un mouvement brusque, et lorsqu’il posa son regard sur le propriétaire de la voix, il ne put d’abord pas se faire à l’idée qu’elle lui appartenait. Il resta donc béat, tirant une mine curieuse en dévisageant la créature postée tranquillement à ses pieds. Un chat d’une taille considérable, qui ne semblait pas manquer de nourriture.

L’animal le fixait d’un air niais, les deux yeux semblant clos, un grand sourire à la bouche. Une pipe d’un style ancien lui pendait au bout des lèvres, et il en recrachait d’énormes nuages de fumée, qui finissaient inévitablement et inlassablement leur course de la même façon, aspirés par l’air ambiant.
_Hum… Pas mal, n’est-ce pas ?
Le gros chat regardait sa pipe avec fierté, la reversa pour en faire tomber les cendres, et fouilla d’une main hasardeuse dans l’énorme musette de cuir qui lui encerclait le corps. Sa main, ou sa patte plus précisément, en ressortit une petit boite de fer. L’ouvrant avec précaution tout en scrutant les alentours, il en tira une boulette de tabac et rembourra sa vieille pipe avec ardeur.
_Alors, quelle est donc la raison qui amène un étranger comme toi dans cette forêt… Hum ?
Le jeune garçon n’en croyait toujours pas ses yeux, mais finit par se rendre à l’évidence. Ce chat sauvage non seulement parlait, mais fumait la pipe comme un grand père ! Il se demanda un instant ce drôle de chat avait pu trouver une pipe et du tabac, puis en conclut que c’était sans grande importance. Il examina le chat précautionneusement, le dévisageant d’un regard qui montrait l’envie de percer un secret inexplicable. Le chat parlant, en plus de sa musette, portait sur la tête un vieux chapeau de cuir tanné, orné d’une plume rouge flamboyante.

L’animal constata après un court instant l’admiration relative que lui vouait le jeune étranger.
_Hum… Impressionnant, n’est-ce pas ? Je suis sûr que tu n’as jamais vu un chat de l’Est paré d’une manière aussi parfaite, hum… ?
_Un… Chat de l’Est ? Demanda le jeune garçon d’une voix encore mal assurée.
_Bien sur ! Je suis sûr que tu n’as jamais vu un chat de l’Est comme moi, hum, hum !
Le drôle d’animal se rapprochait fortement, et se dandinait comme de contentement autour du jeune garçon. Celui-ci trouvait cette créature de plus en plus étonnante.
_Mais qu’est ce qu’un chat de l’Est ? Demanda t-il une nouvelle fois.
Le gros chat s’arrêta de se dandiner. Il se retourna vers l’étranger, et pour la première fois depuis le début de la conversation, adopta un air sérieux, plutôt déroutant.
_Mais dis-moi, étranger, tu viens forcément de la cité de l’Est, hum ?
_Eh bien… Non, pas tout à fait…
_Hum… Hum… Hum…. !
_Hum… ?
Le jeune garçon semblait de plus en plus dérouté par l’étrange créature qui lui faisait face. Celle-ci semblait maintenant réfléchir intensément à quelque chose d’ancien, d’enfoui dans sa mémoire. Il passa une de ses grosse patte sur sa tête, et se la frotta avec vigueur. Après presque une minute de murmure, il se retourna et fit face.
_Toi… D’où viens-tu ?
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Message  Reginelle Ven 11 Avr 2008 - 16:46

je viens d'en voir une autre : aucune sorte de route ou de chemin de terre ne semblaient tracés...

d'ailleurs à propos du verbe "sembler"... il faudrait en revoir les répétitions...
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Message  Chocobo Ven 11 Avr 2008 - 16:54

Ouah... Merci...
Je suis heureux et malheureux en même temps :'(
Heureux de voir la peine que vous prenez pour souligner mes horribles fautes, malheureux de constater que j'écris comme un troll en rute :S
Fin voila pas mal de correction qui s'annonce, j'ai de quoi faire xD

So, je posterais le prochain qu'après l'avoir corrigé au maximum (mais ca veux malheureusement pas dire parfaitement :S ) J'ai toujours été un cancre à l'école, mais pourtant je lis "beaucoup" et on m'a toujours dit que c'était le meilleur moyen d'améliorer son ortographe... Comme quoi, faudra que j'en empile encore pas mal des bouquin :p

(Mentor> Bien sur que j'essaye moi même de régler ce probleme, mais parfois j'ai beaucoup plus facile à repérer les fautes chez les autres que chez moi... Mais crois-moi bien qu'aussi improbable que cela puisse paraitre, j'ai déja évolué mais d'un niveau considérable... Je te donne un exemple, avant j'écrivais "je suis pose que" au lieu de " je suppose que" ... Sans commentaires :p )
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Message  mentor Ven 11 Avr 2008 - 17:01

Reginelle a écrit:je viens d'en voir une autre : aucune sorte de route ou de chemin de terre ne semblaient tracés...
ha ! désaccord ! je laisserais au singulier moi
une règle svp ?

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Message  mentor Ven 11 Avr 2008 - 17:03

Chocobo a écrit:parfois j'ai beaucoup plus facile à repérer les fautes chez les autres que chez moi...
ça c'est souvent ! sans doute parce que tu ne fais pas les mêmes fautes que les autres ;-)

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Message  mentor Ven 11 Avr 2008 - 17:07

Chocobo a écrit:Heureux de voir la peine que vous prenez pour souligner mes horribles fautes, )
on les SOULIGNE mais pas pour te montrer du doigt, tu l'as compris, c'est pour que tu t'améliores, et donc bravo pour tes efforts et ton évolution
et on peut effectivement toujours faire mieux, toi comme nous

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Message  Chocobo Ven 11 Avr 2008 - 17:12

Mdr...
Et donc vous me confirmez que c'est "put" "dut" ... Pourquoi mon */***/ de Word m'indique ca comme une faute? lui il me dit de mettre "du" pu" ...

Sinon comme je le disais, je vais essayer de limite le maximum de fautes, mais mon "correcteur officiel" c'est juste une fille qui a bien voulu me donner un peu d'son temps, mais elle va et elle vient quoi

(Et bien sur, je le prend pas mal, si je poste sur internet, c'est justement pour essayer de m'améliorer, et qui sait, dans le futur, arriver à écrire avec un style clair, dégagé et concis, sans faute d'ortographe! D'ailleurs ca fait pas si longtemps qu'on m'a expliqué la règles pour les "a" "à" ... :S Avant j'avais aucune idée du pourquoi du comment certain avait un accent... Et ca tombe sous le sens, au fait :p )
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Message  Reginelle Ven 11 Avr 2008 - 17:30

mentor a écrit:
Reginelle a écrit:je viens d'en voir une autre : aucune sorte de route ou de chemin de terre ne semblaient tracés...
ha ! désaccord ! je laisserais au singulier moi
une règle svp ?

ben ... en fait... je crois que tu as le choix...

ou bien c'est "aucune sorte" sujet et alors c'est "ne semblait tracée"

ou alors il y a accumulation de sujet avec route et chemin de terre... donc pluriel "ne semblaient tracés"

finalement... ni pluie, ni vent, ne bat la terre (dans l'idée : ni pluie, ni vent, = "rien" ne bat la terre) ou alors ni pluie, ni vent, ne battent la terre... (dans l'idée ni la pluie ni le vent = les deux ne battent la terre)

je vais chercher !!!!!!!!!!
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Message  Invité Ven 11 Avr 2008 - 19:44

Réginelle a raison, il faut le singulier parce que outre le fait qu'ici "aucune sorte" distribue "route" et "chemin de terre", "aucun" est singulier de toute façon. Et je pense même que c'est la même chose pour "ni", même si là c'est plus intuitif que raisonné.

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Message  Invité Ven 11 Avr 2008 - 20:25

Mentor et Réginelle ont fait respectivement les textes 3 et 1, je fais donc le 2


[quote]
II.

Les rayons du soleil semblaient s’acharner à percer la densité de la forêt, comme pour tenter d’intercepter la moindre bribe d’information s’échangeant alors entre le jeune garçon et le chat parlant. Ce dernier venait d’adopter, pour la première fois, une mine sérieuse et déroutante. Ses longues moustaches cillaient dans l’air, et sa plume flamboyante se laissait emporter au gré du vent, sans jamais rompre avec le chapeau de cuir.=> pas sûre du sens ici...
_Hum… Hum… Commençons par le commencement, étranger… Quel est donc ton nom ?
Cette question, pour le moins saugrenue dans la bouche d’un chat, le laissa une nouvelle fois sans voix pendant quelques secondes. Il scruta de nouveau (répétition) l’animal de haut en bas, avant de se souvenir d’une chose élémentaire. Venant d’atterrir dans un endroit inconnu, la moindre des choses à faire était de donner son nom si quelqu’un le demandait. Même si ce « quelqu’un » s’avérait être un chat.
_Jake… Jake Kossuth!
_Hum... Jake... Kossuth?! Hum... Hum...!
Le chat semblait visiblement troublé par la réponse du jeune garçon. Plus particulièrement par son nom de famille. Du moins, c’est ce que celui-ci venait de supposer.
_Eh bien… C’est le nom de mon père, pour sûr. Répondit-il d’une voix plus assurée.
_Jake… Hum… Alors dis moi, Jake Kossuth, que viens- tu donc faire ici ?

Une discussion, animée par les manies du chat parlant, débuta entre ces deux interlocuteurs, apparemment fort soucieux d’en savoir plus l’un sur l’autre. Le gros matou ne laissait pratiquement aucune ouverture dans la conversation, et c’est ainsi que ce ne fut qu’après quelque minutes que le garçon put satisfaire sa première curiosité, qui en réalité, lui brûlait les lèvres depuis qu’il entendait ce gros chat s’exprimer.
_Hum… Hum… Alors comme ça, tu ne sais pas vraiment toi-même comment tu es venu ici et t’es réveillé sur une plage… Hum… Mystérieux… Mystérieux… Hum…
L’étrange animal laissa pour la première fois une coupure dans ses élans de questions. (à reformuler)Jake lui, n’en attendait pas moins.
_Et toi, quel est donc ton nom, tu en as un ?
_Bien évidemment ! Pour qui me prends-tu ?! Hum… Le gros chat semblait vexé, mais ses attitudes trahissaient un certain amusement.
_Je ne voulais pas te vexer… Mais de par- chez moi, les chats n’ont pas de nom… Il s’arrêta un moment puis reprit. D’ailleurs, ils ne parlent et ne fument pas…
_Hum ! Bien sûr, je suis S.P.E.C.I.A.L ! Hum Hum ! Entonna t-il d’une voix mélodieuse.
_Je veux bien le croire… Rétorqua Jake, surpris et amusé.
_Veux tu connaître mon nom, Jake, voyageur d’Autre Part ?
_Pour sûr, je le veux ! Répondit-il, encore une fois mélangé entre la surprise et l’amusement.
_Le nom du chat le plus rayonnant de toute la Forêt Des Songes n’est autre que… S.A.L.A.N.D.R.A ! Hum Hum !

L’étrange palabre continua, et au fil- de celle-ci les deux protagonistes semblaient se lier d’un certain attachement l’un pour l’autre. Jake pensa à combien il aimait les animaux, et trouvait les humains bêtes et cruels. Une vision lui revint, comme si une balle de souvenir (à reformuler)se logeait d’un coup dans son crâne. Un chien… Non, un chiot… Du sang, une barre de fer… Puis plus rien.
_Te sens-tu bien, Jake ? Demanda le gros chat.
_Oui, je vais bien. Ravi de faire ta connaissance, Salandra ! Ton nom sonne bien, il me plaît !
_Hum…Hum ! Le tien- aussi à bien y réfléchir, Jake !
Leur longue palabre s’éternisa des heures entière (superflu). Principalement, (superflu) ils parlèrent de tout et de rien. L’un intriguant l’autre, et ce à tour de rôle. Jake demanda alors plus de précision sur ce que Salandra avait appelé « les chats de l’Est ». Si l’Est, comme le pensait Jake, désignait la direction géographique, peut-être qu’une ville s’y trouvait. Il ne pensait pas si bien déduire.
_A l’Est de cette forêt se trouve une immense cité. Une des dernières, d'après ce que je sais, dirigée par les hommes et prospérant plus ou moins à travers l’Epoque. Cela dit, je n’y ai jamais mis les pieds, et la seule chose que j’en ai vu sont ces murailles de pierre… Hum… Hum… Cependant, je ne pense pas avoir raté grand-chose, les chats de l’Est ne m’arrivent probablement point à la cheville !
Le jeune garçon fut une fois de plus surpris et amusé d’entendre un chat parler de la sorte. Un autre souvenir lui revint, mais de façon classique (reformuler)cette fois. Il revoyait le vieux chat de l’orphelinat ou il avait passé une bonne partie de sa vie, sur le radiateur. « Miaou, Miaou ! » Se contentait-il de dire. Ronronner, dormir et manger, voilà quelles étaient ses seules activités. Tout le contraire de Salandra, semblait-il.

_Voudrais-tu m’accompagner vers cette cité, Salandra ?
La demande de Jake laissa le gros chat coi. Et d’après lui ("pour ça" ?), il en fallait beaucoup. Les moustaches de Salandra vibrèrent, comme si l’aventure qu’il attendait tant venait enfin de pointer le bout de son nez. Il garda le silence encore quelques secondes, avant de répondre, de sa voix mélodieuse ;
_Voila une proposition inattendue, Jake, mon nouvel ami ! Mettons- nous donc en route pour la cité de l’Est, si tel est votre bon désir ! Mettons -nous donc en R.O.U.T.E !
Cette fois Jake pouffa de rire sans retenue. Salandra l’imita, et après s’être tendus (pas sûre de l'accord ici, il faudra vérifier)une main amicale, ils se mirent tout deux en route vers la cité de l’Est.


Le jeune garçon, après s’être arrêté pour la palabre la plus insolite de son existence, reprit donc son chemin, avec cette fois une destination précise. Il lança un regard furtif vers Salandra, et sourit d’un étrange contentement. Il avait toujours été solitaire, mais plutôt par défaut. Grandir dans un orphelinat n’avait pas facilité les choses, et les rares amitiés qu’il avait eues (ou cru avoir) avaient toutes fini par s’ébranler (possibilité d'un autre verbe ?), le replongeant dans le noir de la solitude.
_A quoi penses- tu donc, Jake ? Hum… ? Demanda le gros chat, voyant l’air songeur de son nouvel ami.
_Oh… A rien de particulier… Répondit-il.
Mais il mentait. Même si ce n’était qu’un chat, et il se demandait d’ailleurs si c’était bel et bien le cas, ce gros matou venait de devenir son compagnon. Lui qui avait passé tant de temps seul dans un monde qu’il jugeait pourri, venait déjà de trouver quelqu’un pour marcher à ses côtés. C’est bien ici qu’est ma place, pensa t-il en accélérant le pas.
_Hey, Jake, ralentis ! Ralentis te dis-je !
En se retournant, il aperçu Salandra essoufflé, la main posée sur son ventre bien rond. Il s’était mit à courir sans même s’en apercevoir. Après avoir ralenti- la cadence, le chat, soufflant à grand- peine, regagnait sa hauteur.
_Jake ! On dirait qu’un Djima te colle au fesses ! Nous avons tout notre temps, quelle est donc la raison de ton impatience ? S’enquit celui-ci en haletant.

Les deux acolytes s’arrêtèrent donc à la demande de Salandra. Celui-ci s’assis mollement sur un tronc d’arbre à la renverse, fouilla dans sa musette de cuir, et en sortit sa petite boîte fétiche. Une boulette de tabac bien fraîche vint remplacer les cendres consumées dans sa pipe, lui pendant lascivement ](es-tu sûr de cet adverbe ?)au bout des lèvres.
_Nous approchons de la sortie de ces bois, Jake, au delà, la Forêt des Songes laisse la place à un paysage bien moins florissant. Il montra l’Est du bout de la patte.
_Qu’est ce qu’un Djima ? Demanda Jake.
_Hum… ? Et bien, je pense qu’il est préférable que tu continues de l’ignorer…
_Pourquoi devrais-je continuer de l’ignorer ? Insista t-il habilement.
_Hum… Si tu tiens tant à le savoir, les Djima sont les démons qui prennent le contrôle des animaux de la forêt. De bien viles créatures, et j’ose espérer que nous n’en croiserons point.
_Je l’espère comme toi… Sommes- nous loin de cette cité, la cité de l’Est ?
_Sortis de cette forêt, et nous le sommes presque, il ne reste plus des masses de chemin… Cela dit, le paysage risque de changer de manière surprenante… Lança Salandra tout en se remettant sur pattes.
_Pourquoi le paysage est-il si différent, là-bas ?
_Hum Hum Hum ! Tu poses beaucoup de questions ! Dit-il, visiblement amusé. Si les paysages changent, c’est que les époques changent, mais les hommes eux, restent les mêmes… Ajouta t-il, avec cette fois une note d’amertume dans la voix.
Ils s’étaient tout deux remis à marcher, et Salandra regardait fixement devant lui.
_Je ne comprends pas, finit par dire Jake.
_Malheureusement, tu comprendras bien assez tôt, nous arrivons

Tu es fâché avec les "s" !!

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Message  Chocobo Ven 11 Avr 2008 - 21:43

Ah ouais la c'est carrément repassé qu'il est mon texte :p C'est cool d'un coté, c'me permet de voir mes erreurs de styles, mes lourdeurs et tout ca.

Island> Les "s" et moi c'est une grande histoire d'"amour"...^^
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Message  Sahkti Mer 16 Avr 2008 - 14:16

Je ne reviens pas sur les nombreuses fautes et maladresses, d'autres l'ont (très) bien fait.

Pas mal de phrases me paraissent très, trop, chargées. Elles alourdissent le texte qui peine à démarrer et s'englue un peu, avec ce bonhomme qui se regarde, qui s'interroge, le tout dans un langage ni parlé ni oral... on ne pense pas comme ça.
Sinon pas mal d'idées dans ce conte fantastique, mais il mériterait d'être allégé pour justement mettre ces idées un peu plus en valeur mais aussi pour donner plus de consistance à ton personnage qui se retrouve noyé dans la masse d'infos que tu distilles.

Il y a une suite je suppose? Est-ce que ça fait partie d'un ensemble plus long?
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