Caresser des légendes

La dernière fois que j'ai caressé un conte il m'a fichue dehors pour trouble de l'ordre privé, depuis je " mords dans le familier " avec un dentier en plastique.

Envoûtant ! Je me suis laissée entraîner par ce texte foisonnant, qui remue des choses souterraines.
Bravo pour :
"C'est le poil qui frémit quand l'oreille attentive entend le cri, suave et indélébile, se répandre sur le bonheur d'un jour"

Une remarque :
"quelle torture à laquelle on se livre" (l'inversion sujet-verbe me paraît burlesque dans cette construction).

Pas facile comme lecture mais après un petit effort il faut avouer qu'il y a dans ce texte de fort belles choses , comme ceci par exemple :

quand la route parfaite tracée à la règle se voit pleurer son goudron sur les campagnes qui la bordent.

Et puis ton dernier paragraphe qui se suffirait presque à lui tout seul.
Beau texte
vraiment

Génial !

Chapeau bas...

et rien d'autre à dire !

:-)

Voilà qui caresse la cruauté et la douceur de la légende et sait nous plonger dans le monde effrayant et rassurant du conte sans pour autant en nommer un seul. Belle suggestion!

v.

je n'adhère pas à tout
mais ce texte est un aimant noir qui attire
il faut que je revienne,
on n'entre pas dans certains textes comme dans une auberge espagnole
il faut se déchausser de ses préjugés avant......
a tout soudain

Le sang. On l'essuie après, lentement, comme des larmes perdues dévalant en cascade des petites joues rondes d'enfant. Et on le retrouve, assis, notre bon vieil esprit empestant l'incertitude, déchaîné de ses chaînes car à la marge de tout, se voyant mourir et s'enfoncer dans le sol. Puis, ses pupilles se retournent pour s'adresser au seul coupable : lui-même.

Exactement.

Pour un public averti ce texte très fort et très beau.
Il manque un peu de ponctuation je pense.
Obligé de relire 2 fois et c'est son défaut je crois.

Je suis jaloux de ton style



Comme d'habitude, ce texte m'ensorcelle littéralement. Voilà maintenant je suis stone. Ce que tu exprime est si bouleversant, j'en ai mal au ventre tellement tu sais manipuler les mots, une façon d'écrire tout bonnement extraordinaire.

Je sais que ce n'est pas un scoop, loin de là même mais...

Voilà je ne trouve pas les mots pour désigner ce sentiment.
Peu importe, puisses tu l'avoir compris, continues de poster jusqu'à ce que tu ais 70 ans personnellement je continuerais à lire.
Si tu publies un ouvrage, préviens nous.

Un très beau texte Luk ! Beaucoup de poésie mais aussi une ambiance très particulière, feutrée et mystérieuse d'un côté, ouverte vers de multiples interprétations d'autre part.
J'ai notamment apprécié cette manière qu'a ce texte de se dérouler autour d'un fil conducteur qu'il enlace et tortille, en le suivant et en lui donnant quelques coups de talon pour prendre ses propres directions.
Bref, j'ai aimé, je le redis !

toujours ces pleines lunes mal supportées par les esprits fragiles

Oh ! comme ceci me parle !! Que de perspicacité dans cette phrase !

D'ailleurs, je suis abasourdie par l'esprit d'analyse dont tu fais montre avec ce texte. Complètement épatée - non seulement par la riche poésie du propos mais par le propos même. Une grande maturité dans tes mots lu-k.

Reviendrai lire ce texte. Ce que j'aime, dans ton écriture, c'est qu'elle ne se donne pas. Tu ne te laisses jamais aller ( ou bien, je n'ai pas été vigilante ! ^^ ) à la facilité. C'est là, une belle qualité parmi toutes celles que recèle ton écriture.