Sur le quai

Sur le quai


Sur le quai un vent léger
sifflote un air d’aventure
Les rails luisent au soleil
courent vers leur point de fuite
perspective Liberté

Rayon de soleil coquin
la verrière a un clin d’œil
pour un ailleurs qui m’attend
là-bas…

Espoir insensé, évasion rêvée

Le cœur bat, le pouls s’affole,
l’œil rond sur la ronde horloge
fixe l’aiguille fébrile
terrible désir d’envol

Vite, vite, vienne l’heure
du départ imaginé
que ma dépouille demeure,
âme grise, sur le quai.

très léger et très agréable à lire !

quand partir n'est pas mourir un peu mais ... revivre !

Mychelc

L'impatience du départ pour les promesses d'une nouvelle vie est bien traduite. Une euphorie contagieuse.

Belle réalisation, surtout ce passage qui m'a touché "Rayon de soleil coquin/la verrière a un clin d’œil/pour un ailleurs qui m’attend/là-bas…"

J'aime beaucoup, d'expérience, l'idée de laisser derrière ce qui encombre, le dépouillement, que le grain de folie devienne réalité.

sur le quai ou point de fuite...

Je me demande si ce découpage, cette disposition, sont ce qui met le mieux le texte en valeur; je n'en suis pas sûre mais je respecte bien entendu le choix de l'auteur. Jointes, unies, ces phrases mises en longueur donneraient plus de profondeur au texte, je crois. A voir.
Parce que c'est un voyage dans lequel on se laisse volontiers embarquer.