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Ô Cécile, ma chair !

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Ô Cécile, ma chair ! Empty Ô Cécile, ma chair !

Message  Artnow Dim 12 Déc 2010 - 11:37

ô Cécile, ma chair !



Dans la pluie, ô ciel
Couve le nid frêle hirondelle !

Dans le vent, ô ciel
Souffle encore quelques ritournelles.

Le battement de ses cils
S’envole par les cimes
Sur la brise légère
Se déploie, éphémère.
Chrysalide d’un soir
Quand le temps n’a de prise
Une courbure dessine
ô Cécile, ma chair !

Sur la page en coton
Posée comme papillon
Sur un Cyrus mouton
Des trames papyrus
Entravent le chemin
D’un parchemin en ruine
Hiéroglyphes devine
Les traces se sont tues.

Dans la pluie, ô ciel
Couve le nid frêle hirondelle !

Dans le vent, ô ciel
Souffle encore quelques ritournelles.

Dans ses habits de soie
Un cocon, blanc flocon
Dans sa parure d’un soir
De fils, fins d’espoir
Déroule et rembobine
Le film d’une vie
Défile et déshabille
Nue ma chair, ô Cécile !

Le battement de Cécile
ô ma chair, débattant
Quand la toile tissée
Araignée approchant
Les paupières, ô mes cils
A présent sont fermées
Un futur indicible
S’échappant sous mes pieds…

ô Cécile, ma chair !




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Message  Celeron02 Dim 12 Déc 2010 - 14:53

j'aurais écrit Cyrus, cirrus

sinon l'étalement vertical du poème me parle moins qu'une construction plus horizontale...
plus de matière dans le vers me semble important
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Message  Celeron02 Dim 12 Déc 2010 - 14:53

surtout pour un poème "long" (un quatrain... c'est différent)
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Message  Artnow Dim 12 Déc 2010 - 16:41

cirrus

dommage que la matière ne vous ait pas atteint
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Message  Invité Dim 12 Déc 2010 - 18:27

Je ne suis pas allé au bout. Les premiers vers ont suffi à orienter ma lecture et à la gâcher complètement : images passe-partout, rimes faciles dont on ne comprend pas très bien l'alternance, etc. Tout cela mérite d'être retravaillé.
Je ne parle même pas de l'agacement que me procure le "Ô...". Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé. Cela ne m'empêche pas de vous souhaiter la bienvenue ici !

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Message  Invité Dim 12 Déc 2010 - 19:00

J'ai bien aimé la strophe sur la plage en coton. le reste, non, cela m'a paru très cliché, déjà vu. Désolé

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Message  Hellian Dim 12 Déc 2010 - 19:04

Je trouve votre poème quelque peu maniéré, "comme pour faire poésie ", donnant une impression d’esbroufe, voire d’artifice.
Pardonnez moi de vous suggérer un peu plus de sobriété, moins de mots récupérés de la panoplie du parfait petit poète : hirondelle, ritournelle, éphémère, chrysalide, papyrus, etc...

Le tout offrant le goût d'un galimatias assez bourratif. Quel sens, par exemple à ceci :

Sur la page en coton
Posée comme papillon
Sur un Cyrus mouton
Des trames papyrus
Entravent le chemin
D’un parchemin en ruine
Hiéroglyphes devine
Les traces se sont tues.


Quand bien même abandonnerait-on toute attente de sens, la métaphore, elle-même est tellement alambiquée qu'elle perd toute force évocatrice pour devenir quasi nauséeuse. Si, en poésie, une image tire sa force de son originalité, c'est sous condition de sa simplicité...

Bref, vous devriez pouvoir mieux faire.
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Message  Artnow Dim 12 Déc 2010 - 19:36

De vincentM : « J'ai bien aimé la strophe sur la plage en coton. le reste, non, cela m'a paru très cliché, déjà vu. Désolé »

Je vous serez gré d’agrémenter le détail des clichés, si le temps vous le permets. Votre compréhension du texte m’intéresse, notamment les clichés. Et il ne s’agit pas d’une plage.. mais d’une page..

De alex : « Je ne suis pas allé au bout. Les premiers vers ont suffi à orienter ma lecture et à la gâcher complètement : images passe-partout, rimes faciles dont on ne comprend pas très bien l'alternance, etc. Tout cela mérite d'être retravaillé. »

Voici votre com de votre propre poème « attention ça va faire mal »

« Je ne souhaite pas m'étendre davantage sur ce texte raté. A priori, je ne sais pas du tout si je reprendrai la poésie pour la clarifier à l'occasion ou non... A voir, mais probablement pas.
Aussi, j'aimerais qu'il ne remonte plus après ce commentaire. »

Me voilà rassuré quant à la personne me conseillant de travailler mes textes.. sourire



De hellian :

« Le tout offrant le goût d'un galimatias assez bourratif. Quel sens, par exemple à ceci :

Sur la page en coton
Posée comme papillon
Sur un Cyrus mouton
Des trames papyrus
Entravent le chemin
D’un parchemin en ruine
Hiéroglyphes devine
Les traces se sont tues.

Quand bien même abandonnerait-on toute attente de sens, la métaphore, elle-même est tellement alambiquée qu'elle perd toute force évocatrice pour devenir quasi nauséeuse. Si, en poésie, une image tire sa force de son originalité, c'est sous condition de sa simplicité...

Bref, vous devriez pouvoir mieux faire. »


Laissez aller votre imaginaire, et sortez du mot. Ca ira sans doute mieux en relisant peut être ? ?
Si ce n’est pas simple et parlant, c’est que cette poésie ne vous est pas destinée.

J’espère quant même que vous avez été en mesure de comprendre ou d’entrevoir qq passages quand même.



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Message  Invité Dim 12 Déc 2010 - 19:41

Oui, mon dernier texte est raté. Cela doit-il me discréditer dans mes commentaires ? Je ne crois pas ! Je suis encore apte à donner mon avis, merci bien.
Ce genre d'étroitesse d'esprit a vraiment tendance à m'agacer. Recevez mon commentaire comme vous le souhaitez, après tout. En attendant, le poème m'a semblé creux, maniéré, sans poésie ; en tant que lecteur, à moins que vous m'en empêchiez par la suite, il est de mon droit le plus strict de le signaler.

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Message  Invité Dim 12 Déc 2010 - 19:47

Au fait, le titre de mon texte, fût-il raté, est "Attention, ça fait mal". Merci de ne plus l'écorcher à l'avenir.

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Message  Modération Dim 12 Déc 2010 - 20:24

Artnow, il n'est pas usuel sur VE qu'un auteur guide les commentateurs dans leur lecture, sauf s'ils le demandent. Vous êtes ici sur un atelier d'écriture où chacun réagit avec sa sensibilité propre dans le but de vous aider à progresser. Il ne tient pas à l'auteur d'expliquer le pourquoi et le comment de son texte.
Il est par ailleurs complètement déplacé de pointer du doigt les éventuelles faiblesses dans le(s) texte(s) d'un auteur en retour d'un commentaire peut-être peu flatteur sur votre propre texte ; le fait de préciser l'innocuité de votre remarque n'enlève rien au caractère inconvenant d'une telle pratique.

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Message  Hellian Dim 12 Déc 2010 - 20:28

Je comprends votre désarroi, Arnow, mais ne prenez pas les choses en mauvaise part. Vous avez couru le risque de publier sur un site où la critique est libre, parfois acerbe, mais souvent pertinente. Nous avons tous, ici, à apprendre les uns des autres. La poésie, vous le savez, est un art de grande difficulté. Il faut, pour le pratiquer, beaucoup d'exercice, « cent fois sur le métier remettre son ouvrage» ce qui suppose humilité et courage.

Lorsqu'un poème n'est pas très bon, ou n'est pas bon du tout, ce qui nous arrive à tous, il faut en accepter l'évidence, prendre à son compte les critiques, suggestions et recommencer… Mais il faut surtout, s'abstenir de vouloir convaincre le lecteur qui est seul juge, de la qualité de ce que l'on a écrit.

Vous avez, manifestement, la possibilité d'écrire de beaux textes, acceptez que l'on vous dise les choses, même si cela peut vous paraître dur, et vous deviendrez égal à vous-même.
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Message  Artnow Dim 12 Déc 2010 - 23:30

De helliane :

« Vous avez couru le risque de publier sur un site où la critique est libre, parfois acerbe, mais souvent pertinente. »

Je n’ai vu aucune pertinence de propos et je suis habitué aux coms en tous genres et de tous poils, sur poésie ou autres.

J’ai lu pour ce simple poème :

« panoplie du parfait petit poète », « esbroufe », « artifice », « nauséeuse », « clichés », «galimatias assez bourratif », « images passe-partout », « rimes faciles », etc..

et cela sans aucune justification, démonstration, ni analyse probante.

Ce poème a déjà été largement commenté, et j’avoue plus richement développé que vos farces de commentaires faits sur le pouce. Donc ce fut décevant de vous lire, non pour le contenu, mais le vide de contenu.
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Message  Invité Lun 13 Déc 2010 - 0:02

Clichés : ce ô ciel, pour commencer
la frêle hirondelle !
le vent où soufflent des ritournelles
Le battement des cils
la brise "forcément" légère qui rime avec éphémère.

La strophedu milieu, je vous ai dit que j'ai préféré, parce que je la trouvais plus originale, mais il est vrai qu'elle ne veut pas dire grand chose (et désolé pour la "plage" -> le L était une faute de frappe. Ceci dit, le problème étant que vous auriez dit "plage en coton" ça aurait eu le même effet. Mais il y a quelque chose tout de même dans cette strophe)

Je continue les clichés :
Les habits de soie
les blancs flocons
le terme "parure"

Sinon, les "phrases" ne sont pas très bien agencées au niveau grammatical.

Ceci dit, il est vrai que comparer les battements de cils à ceux d'une hirondelle ça peut être mignon, un peu eau de rose mais mignon, le problème étant que ça a déjà été fait mille fois depuis le Moyen-Age et l'époque du roman courtois, et que rimer "cil" avec "Cécile", Nougaro s'en est déjà chargé.

Voilà. J'espère avoir été plus clair, cher monsieur. Je ne voudrais cependant pas être tout à fait négatif, il y a de jolies alitérations sur ce poème, et un vrai sens de la construction. Donc, j'espère vous relire, si vous le voulez bien. Merci

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Message  Hellian Lun 13 Déc 2010 - 0:34

Bon, eh bien pour être tout à fait franc, puisque vous le prenez sur ce ton, et que vous n'êtes pas fichu de faire acte de la moindre modestie :

Votre poème est ... sans intérêt, nul et, à l' image que vous semblez vouloir donner de vous à force de commentaires stupides, sot et prétentieux. Il ne présente vraiment aucune réelle qualité littéraire et, oui, c'est un galimatias de clichés et d'images tape-à-l'œil et tordues qui donnent la nausée.

Le commentaire précédent de Vincent M. est à cet égard fort éloquent.

Que voulez-vous que l'on vous dise d'autre ? Que votre œuvre est géniale et qu'à côté de vous Rimbaud est un apprenti ? C'est agaçant à la fin !

Si l'ensemble de votre ouvrage est de ce niveau, mieux vaudrait vous consacrer à l'élevage de lapins.
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Message  Artnow Lun 13 Déc 2010 - 23:13

Tout d’abord je remercie vincent M pour son effort et temps pris pour expliciter ses observations.

Ensuite vous avez écrit :


« Ceci dit, il est vrai que comparer les battements de cils à ceux d'une hirondelle ça peut être mignon, un peu eau de rose mais mignon, le problème étant que ça a déjà été fait mille fois depuis le Moyen-Age et l'époque du roman courtois ».

En fait, déjà là, je m’aperçois que vous êtes passé à côté du texte. Je le dis naturellement, mais il n’est jamais question d’oiseau dans ce texte.. donc pas de battements de cils pour des battements d’hirondelle.. donc pas de Moyen age.

Et cela ce confirme ici :

De VincentM : « La strophe du milieu, je vous ai dit que j'ai préféré, parce que je la trouvais plus originale, mais il est vrai qu'elle ne veut pas dire grand chose… Ceci dit, le problème étant que vous auriez dit "plage en coton" ça aurait eu le même effet. Mais il y a quelque chose tout de même dans cette strophe »

Le sens global du texte ne vous est pas parvenu.

En fait ce texte dit beaucoup de choses, pas forcément pour tout le monde et pareil, mais tout a un sens.


De même force est de constater qu’helliane n’a pas compris ou ça ne lui a pas parlé (ce que je conçois aisément). On ne peut pas plaire à tout le monde, et tout art est suggestif.

De helliane :
« Le tout offrant le goût d'un galimatias assez bourratif. Quel sens, par exemple à ceci :

Sur la page en coton
Posée comme papillon
Sur un Cyrus mouton
Des trames papyrus
Entravent le chemin
D’un parchemin en ruine
Hiéroglyphes devine
Les traces se sont tues.

Quand bien même abandonnerait-on toute attente de sens, la métaphore, elle-même est tellement alambiquée qu'elle perd toute force évocatrice pour devenir quasi nauséeuse. »



Fort à propos, helliane avait fait par de cela :

« Mais il faut surtout, s'abstenir de vouloir convaincre le lecteur qui est seul juge ».



Pour répondre en partie aux demandes de sens formulées, et puisque les lecteurs sont seuls juges, je ne mettrais alors pas une explication complète de ce texte, juste faire part de qq autres lectures, sur le même texte, et qui m’ont semblé particulièrement pertinentes, fouillées, et exprimant davantage sur le fond du texte.

Cela pourra peut être donner des clés, des ouvertures de lecture.


N°1

« En vrac dans ma première lecture j'ai pensé à un père... qui se remémore son enfant... dans le temps... Celle ci prête à son envol, le temps qui passe et qui ne revient pas, la mémoire elle est toujours là, et se souvient des anciennes ritournelles... référence à l'enfance dans mon ressenti.

Je devine même une larme quand les paupières se ferment, pour cacher l'émotion. Par contre dans ma seconde lecture j'ai pensé plus noir je l'avoue... à cause peut être du futur indicible... mais en même temps, tous parents est frileux de voir partir sa progéniture, faire son propre tracé, son chemin.

En tout cas le tout emprunte du vocabulaire qui semble léger, entre les flocons, la chrysalide, le papillon, le cocon, mais il y a derrière ces images l'araignée... j'ai pensé aux parques qui tissent la toile de la vie, et il y en a une qui tient le ciseau... pour couper le cordon.

Des métaphores qui m'ont parlé ici. Un texte où l'on voit l'auteur grave et serein, entre deux temps, celui où il pouvait encore graver l'innocence et celui où il lui faut accepter que le temps de laisser partir. En filigrane l'on peut voir aussi la vie éphémère, et encore une fois le temps qui passe, inexorable, ne nous laissant que la mémoire et les souvenirs... Mais la vie continue... différente certes, mais là aussi...

Merci pour ces précisions... ***** un élément révélé ****
Mais ce qui est amusant, c'est que malgré tes explications, je reste sur mon impression première... un rapport de père à enfant... comme si tu t'adressais peut être alors à cette part que tu dis féminine, une part de toi, ta chair, très proche.

et j'ai aimé cette manière d'écrire, un peu grandiloquente mais aussi avec une sorte d'ironie, sans doute du au regard que l'on peut parfois avoir sur soi... sans concession...

J'avais vu le jeu de mots de "mes cils" là aussi sourire... on ne relève pas forcément tout ensuite dans le com...


N°2

Ouf, heureusement que j'arrive quand l'explication de texte est effacée.. en expliquant, tu nous prives du bonheur de la découverte, du mystère, de l'émotion, de la recherche de sens... et cætera

J'ai lu avec un immense plaisir ces mots très légers, très aériens, tournés et retournés dans tous les sens, comme pour chercher le sens, justement, de cette araignée de mauvais augure, qui fait se fermer les paupières, retournés encore (les mots : nu, cils, chair, Cécile) comme pour redonner vie.

Et j'avoue que je n'ai pas cherché à tout comprendre. Mais j'ai ressenti, au fur et à mesure de ma lecture, la tristesse s'insinuer, le ton devenir implorant.

Mélodie de ces mots tout en allitérations. Maladie, ou malheur, pour l'araignée qui arrive à la fin.

Maintenant, je peux dire que j'ai pensé naturellement à une enfant.

D' une part, à travers des mots comme chrysalide, ou cocon.

D'autre part, parce que le titre m'a immédiatement évoqué la "Céciiii - i - le, ma fi - i -lle", de Claude Nougaro. »


PS : ****élément révélé**** est une pierre centrale pour moi de cet écrit.
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Message  Ratz19 Lun 13 Déc 2010 - 23:59

Beurk !

Beurk à vos commentaires ! À quoi bon s'inscrire sur un site comme celui-ci si vous devez nous partager vos réfutations à chaque commentaires ? Si vous considérer votre poème comme un chef-d'œuvre à ce point, pourquoi ne pas le proposer à un éditeur ?

Surtout qu'il n'est pas si bon que ça... Outre ce que les autres ont dit, clichés et tout ça, que vous ne semblez pas vouloir accepter, vous maniérez votre texte avec ces mêmes clichés qui ne font pas toujours du sens.
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Message  Jean Mar 14 Déc 2010 - 3:37

Un très pâle ersatz des châteaux de Rimbaud et qui en plus se prend trop au sérieux.

Tout n'est pas à jeter, la maîtrise formelle est bien là et la musicalité aussi, mais le fond est trop consensuel et souffre d'un manque trop important d'originalité pour marquer vraiment. Et même si la sincérité et l'émotion m'ont bien l'air d'être présentes, elles sont masquées par tellement d'artifices qui font que le thème s'en trouve trop vaporeux pour qu'on en saisisse l'enjeu sans forcer l'interprétation (ou qu'on en aie l'envie).

Désolé d'être si dur, mais même si tout poète passe par là à ces débuts, il comprend habituellement très vite qu'il ne suffit pas d'écrire des "ô" et des mots doux, de maltraiter la syntaxe et de mettre des métaphores à tout va pour écrire de la poésie, et que tenter de dire les choses plus sobrement et sans tant d'ambages (ce qui ne signifie pas sans personnalité) peut souvent permettre au lecteur de pénétrer l'univers et ressentir le texte avec bien plus d'intensité.

Aussi, en vous répétant que tout n'est pas mauvais dans ce texte, je pense vraiment que vous y gagnerez beaucoup à être moins suffisant, accepter la critique et relire plus souvent vos classiques et pourquoi pas certains poètes du site pour vous améliorer.

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Message  Invité Mar 14 Déc 2010 - 5:44

Artnow a écrit:En fait ce texte dit beaucoup de choses, pas forcément pour tout le monde et pareil, mais tout a un sens.

Désolé, Ô maître, de ne point avoir compris votre message, je m'agenouille platement à vos pieds et vous les lèches humblement, moi pauvre larve rampante, ô prince des poètes, ô grand Baudelaire du XXième siècle, ô grand génie incompris !

Je vous assure que dorénavant je ne parlerai de vos texte que de manières élogieuses... Veuillez accepter mes bafouillles les plus humiliantes et mes courbettes les plus viles.

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Message  Modération Mar 14 Déc 2010 - 7:37

Artnow, il vous a déjà été indiqué qu'on n'attend pas ici des auteurs qu'ils fassent de longues explications de leur(s) texte(s) mais bien plutôt qu'ils respectent ce que le lecteur a compris ou pas, interprété à sa façon. Encore une intervention dans ce sens et votre texte sera verrouillé aux commentaires, quelles qu'en soient la provenance et la teneur.
Autre chose : il vous est demandé de veiller à la graphie des pseudos utilisés par les membres de ce site.

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Message  Rebecca Mar 14 Déc 2010 - 10:38

Eh bien je ne me risquerai pas à commenter votre texte puisque les réactions de lecteurs ici ne vous interessent manifestement pas et puisque vous poussez le culot jusqu'à nous écrire ce qu'il faut qu'on vous mette comme commentaire(sous prétexte d'ouvrir notre lecture) je suis morte de rire mais ravie de vous faire plaisir et recopie ces éloges pour vous ecrits en d'autres lieux (?) et dument estampillés seuls recevables par vous

N°1

« En vrac dans ma première lecture j'ai pensé à un père... qui se remémore son enfant... dans le temps... Celle ci prête à son envol, le temps qui passe et qui ne revient pas, la mémoire elle est toujours là, et se souvient des anciennes ritournelles... référence à l'enfance dans mon ressenti.

Je devine même une larme quand les paupières se ferment, pour cacher l'émotion. Par contre dans ma seconde lecture j'ai pensé plus noir je l'avoue... à cause peut être du futur indicible... mais en même temps, tous parents est frileux de voir partir sa progéniture, faire son propre tracé, son chemin.

En tout cas le tout emprunte du vocabulaire qui semble léger, entre les flocons, la chrysalide, le papillon, le cocon, mais il y a derrière ces images l'araignée... j'ai pensé aux parques qui tissent la toile de la vie, et il y en a une qui tient le ciseau... pour couper le cordon.

Des métaphores qui m'ont parlé ici. Un texte où l'on voit l'auteur grave et serein, entre deux temps, celui où il pouvait encore graver l'innocence et celui où il lui faut accepter que le temps de laisser partir. En filigrane l'on peut voir aussi la vie éphémère, et encore une fois le temps qui passe, inexorable, ne nous laissant que la mémoire et les souvenirs... Mais la vie continue... différente certes, mais là aussi...

Merci pour ces précisions... ***** un élément révélé ****
Mais ce qui est amusant, c'est que malgré tes explications, je reste sur mon impression première... un rapport de père à enfant... comme si tu t'adressais peut être alors à cette part que tu dis féminine, une part de toi, ta chair, très proche.

et j'ai aimé cette manière d'écrire, un peu grandiloquente mais aussi avec une sorte d'ironie, sans doute du au regard que l'on peut parfois avoir sur soi... sans concession...

J'avais vu le jeu de mots de "mes cils" là aussi sourire... on ne relève pas forcément tout ensuite dans le com...


N°2

Ouf, heureusement que j'arrive quand l'explication de texte est effacée.. en expliquant, tu nous prives du bonheur de la découverte, du mystère, de l'émotion, de la recherche de sens... et cætera

J'ai lu avec un immense plaisir ces mots très légers, très aériens, tournés et retournés dans tous les sens, comme pour chercher le sens, justement, de cette araignée de mauvais augure, qui fait se fermer les paupières, retournés encore (les mots : nu, cils, chair, Cécile) comme pour redonner vie.

Et j'avoue que je n'ai pas cherché à tout comprendre. Mais j'ai ressenti, au fur et à mesure de ma lecture, la tristesse s'insinuer, le ton devenir implorant.

Mélodie de ces mots tout en allitérations. Maladie, ou malheur, pour l'araignée qui arrive à la fin.

Maintenant, je peux dire que j'ai pensé naturellement à une enfant.

D' une part, à travers des mots comme chrysalide, ou cocon.

D'autre part, parce que le titre m'a immédiatement évoqué la "Céciiii - i - le, ma fi - i -lle", de Claude Nougaro. »


PS : ****élément révélé**** est une pierre centrale pour moi de cet écrit.
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Message  Reginelle Mar 14 Déc 2010 - 13:08

4 ô ciel, 3 ô Cécile, 1 ô ma chair, ça fait beaucoup de ô, peut-être ce qui accentue l'aspect grandiloquent de ce poème. Pour le moins, qui y contribue.

Dans la pluie, ô ciel
Couve le nid frêle hirondelle !

Dans le vent, ô ciel
Souffle encore quelques ritournelles.

Ici, perso, je me demande ce que vient faire ce « ô ciel ». L'image de l'hirondelle qui couve son nid, sous la pluie, qui souffle ses ritournelles dans le vent se suffit à elle-même. De fait, avec cette invocation céleste, on pourrait se demander si ce n'est pas le ciel qui couve le nid et souffle les ritournelles.

Et de plus amène une certaine confusion (ou un confusion certaine) à la lecture du vers suivant : Le battement de ses cils : les cils de qui ? De l'hirondelle ?

Le battement de ses cils
S’envole par les cimes
Sur la brise légère
Se déploie, éphémère.
Chrysalide d’un soir
Quand le temps n’a de prise
Une courbure dessine
ô Cécile, ma chair !

Je déduis que les cils, sont les cils de Cécile... Le jeu de mots « ses cils » et Cécile est bien assez évident pour mettre sur la voie. Mais encore faut-il arriver au dernier vers de cette strophe.
Et puis, pas facile cette image du « battement des cils » qui s'envole, se déploie, etc. Pour renvoyer à un vol d'oiseau ? Un regard oiseau, dont les paupières seraient les ailes, et les cils les plumes ?
Et qu'est-ce qui est chrysalide d'un soir ? Le battement ? Cécile ?



Sur la page en coton
Posée comme papillon
Sur un Cyrus mouton
Des trames papyrus
Entravent le chemin
D’un parchemin en ruine
Hiéroglyphes devine
Les traces se sont tues.

Qu'est-ce qui est « posée comme papillon » ?


Quelle énumération de supports d'écriture :  page en coton, papyrus, parchemin ! Et chacun différent des autres : pape en coton : papier composé de pâte de chiffon de coton (pour l'anecdote, c'est celui utilisé pour les billets de banque), le papyrus : du nom de la plante utilisée, et le parchemin : peau animale... Pour souligner diverses étapes d'une évolution ? Encore eût-il fallu suivre une progression logique : le papyrus, le parchemin, et le papier coton. Pourquoi appuyer autant sur ça ? Qui ne fait que noyer l'image souhaitée.

Et Cyrus ? Que vient faire ici un ancien roi perse ? À moins qu'il ne s'agisse de l'astéroïde ? Mais non, je sais bien, il s'agit seulement de cirrus... ces nuages qui s'effilochent dans la troposphère. Si fins, si fragiles d'allure, mais qui, entre nous, ne rappellent ou n'évoquent en rien la laine bouclée et compacte d'un mouton.

Parchemin en ruine : j'aurais mis « en ruines » au pluriel. Et dans Hiéroglyphes devine, je ne parviens pas à comprendre ou déduire qui « devine » et moins encore le « quoi » à deviner, dans tout ça. Comme je ne comprends pas le pluriel à « hiéroglyphes » associé au singulier de « devine ».

Alors, non, même si, ma foi, d'aucuns reconnaîtront une quelconque « musique » à ces quelques vers, pour ce qui est de leur sens, de ce qu'ils veulent « montrer », ce n'est pas encore ça ! Aussi nébuleux que les nuages.

Dans la pluie, ô ciel
Couve le nid frêle hirondelle !

Dans le vent, ô ciel
Souffle encore quelques ritournelles.

Répétition bien inutile pour moi, ici. Parce que je ne vois pas ce que ce rappel du ciel, du nid, de l'hirondelle, et etc. pourrait éclairer dans les vers qui suivent.

La suite étant du même style, j'arrête ici...

Il y a peut-être du matériau pour faire quelque chose de bien.
Encore faudrait-il savoir se remettre en question.

Je souligne qu'il est rare, très rare, que je commente un poème. Mais là... un peu agacée par la réaction de l'auteur, je l'avoue. C'est dommage.
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Message  CROISIC Mar 14 Déc 2010 - 14:26

ô Nougaro ? reviens !
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Message  Marvejols Mer 15 Déc 2010 - 0:07

Chers amis
Je le dirai sans flatterie:
Il en est ici
Assez
Dont la poésie
Me plaît
M'accompagne
Peut-être m'éclaire.

Mais je vous le dis
Point ne crierai
Avec les loups
Dussé-je en périr
Par des mots
Par vous.

Qui suis-je enfin
Et qui es-tu
Pour hurler
Sur un premier venu
Pour crier une fin?

Longtemps chasseur
Et tout souvent chassé
M'est passé le goût
De l'hallali, de la curée.

Ce texte d'Artnow
N'est pas à ce point sot
Qu'il vaille
Qu'ainsi et qu'autant
On le raille.
J'ai moi aussi arrivant
Sur VosEcrits
Eté surpris
De ce qu'on m'a dit.
Prompt à protester
Vif à pester,
J'ai hésité
A rester,
Ai réagi, rougi, rugi.
La modération fut moins aimable
Peut-être étais-je d'ailleurs
Et je demeure
Moins capable
Et faible ma valeur.

Mais revenons à lui
Dans lequel chacun
Peut entrevoir sa nuit.

D'autres l'ont chanté
Avant moi et bien mieux:
La bête blessée
Tantôt hurle et mord
Tantôt se terre
Qui entrevoit la mort.
Je ne veux point ici
Donner leçon
(Je suis pour cela sans don
Et me sentirai le con) :
Je crois du moins je me dis
Que lorsqu'on réagit
De suite et vite
Tout en critique
Supersonique
Parfois en suite
Quasi en meute
(Et bien que me plaise
L'émeute
En ce monde qui manque de braise),
Il arrive qu'on soit inique
Qu'on arme le bras
Qui alors crie "A moi!"
Et présente fier comme un fer
Ce qui chantant et doux et précieux
Lui est par nous
Chez nous
(Trop Nous)
Devenu enfer.

Oui il arrive qu'au nom
De la poésie
L'excès de dire nous saisie :
Qu'il nous soit encore permis,
Devant un chant qui ne nous die,
De nous taire.

Laissant
Sans être blessant
Le poète
Se refaire.
Et peut-être simplement
Se faire.

Le jour où je ne me tairai
Pas assez,
Où mes mots sans excès
Sans vouloir blesser
Ordinaires et spontanés
Feront pleurer
Un nouveau né
Encore malhabile
Au langage,
Je vous en prie:

Coupez-moi la langue.



Marvejols



Marvejols, une fois encore : sur VE on commente les textes, pas les commentaires. Tenez-le vous pour dit.
Votre avis, autre que sur les textes, n'intéresse personne, la Modération encore moins.


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Message  Invité Mer 15 Déc 2010 - 8:02

Bien casse-bonbons tout ça !

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Message  mentor Mer 15 Déc 2010 - 11:38

Marvejols a écrit:J'ai moi aussi arrivant
Sur VosEcrits
Eté surpris
De ce qu'on m'a dit.
Prompt à protester
Vif à pester,
J'ai hésité
A rester
,
Ai réagi, rougi, rugi.
La modération fut moins aimable
C'est d'un nul aussi ça...
Mais pourquoi donc rester sur un site qui te veut tant de mal, dis ?
Pardon de polluer ce sujet (mais il l'est déjà tellement !), et pardon aussi de commenter un commentaire.
Je me fouette.

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Message  eva1609 Mer 15 Déc 2010 - 19:17

Voilà un poème qui a le mérite, au moins, de faire parler de lui. En ce qui me concerne, je l'ai trouvé gentillet, sensible, maladroit, perfectible.
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Message  Artnow Jeu 16 Déc 2010 - 21:14

Que de réactions (et de révélations aussi..) pour un seul poème.

Souhaitant faire court et rester sur le fond et l’essentiel (la poesie). Les personnes, qui courageusement cachées derrière un avatar et un ordinateur, s’étant livrées à des jugements et attaques personnelles, pourront toujours se rendre à la page4, rédigée par Véronique Parayre (journaliste).

http://www.lulu.com/content/livre-%c3%a0-couverture-souple/le-fil-de-vie/9407240

Pour répondre, là encore en tachant d’être assez court, malheureusement, puisque la modération m’a indiqué qu’il ne fallait pas s’étendre sur les textes. Je répondrais juste, en partie du moins, sur l’intervention de Réginelle car plusieurs remarques sont justes et aussi des interrogations restées en suspend.
Qq éléments recouperont d’autres interventions.
Je la remercie de sa riche intervention et son commentaire de fond.


De Reginelle :

« 4 ô ciel, 3 ô Cécile, 1 ô ma chair, ça fait beaucoup de ô, peut-être ce qui accentue l'aspect grandiloquent de ce poème. Pour le moins, qui y contribue. »

Il était une part d’ironie dans cela, et donc le trait a été volontairement exagéré.

Ce fut relevé par une lectrice (N°1), sur ce texte :

« cette manière d'écrire, un peu grandiloquente mais aussi avec une sorte d'ironie »


de Réginelle :

« Ici, perso, je me demande ce que vient faire ce « ô ciel ». L'image de l'hirondelle qui couve son nid, sous la pluie, qui souffle ses ritournelles dans le vent se suffit à elle-même. »


Comme je l’avais déjà indiqué, il n’est jamais question d’oiseau dans ce texte.
Un nid n’est pas forcément que fait de brindilles. Une maison peut être un nid. Dans ce cas, l’hirondelle en devient femme. Le « o ciel » pouvant aussi se lire directement « au ciel » (sens primaire).

Cela aiguillera peut être votre questionnement suivant, (et par voie de conséquence peut être beaucoup du texte) :


De Réginelle :
« Et de plus amène une certaine confusion (ou un confusion certaine) à la lecture du vers suivant : Le battement de ses cils : les cils de qui ? De l'hirondelle ? »



puis de Réginelle :

« Quelle énumération de supports d'écriture : page en coton, papyrus, parchemin ! Et chacun différent des autres : pape en coton : papier composé de pâte de chiffon de coton (pour l'anecdote, c'est celui utilisé pour les billets de banque), le papyrus : du nom de la plante utilisée, et le parchemin : peau animale... Pour souligner diverses étapes d'une évolution ? Encore eût-il fallu suivre une progression logique : le papyrus, le parchemin, et le papier coton.

Pourquoi appuyer autant sur ça ? Qui ne fait que noyer l'image souhaitée. »


Votre remarque est très intéressante.

Sur le fond, il s’agit effectivement d’instaurer, notamment, une temporalité.

« la page en coton », pour moi, une douceur évoquée (pas de rapport d’argent mais merci pour l’anecdote).


De Réginelle :

« …, il s'agit seulement de cirrus... ces nuages qui s'effilochent dans la troposphère. Si fins, si fragiles d'allure, mais qui, entre nous, ne rappellent ou n'évoquent en rien la laine bouclée et compacte d'un mouton. »

J’ai effectivement une faute d’orthographe à cirrus, qui a échappé à pas mal de monde et moi le 1er, alors re merci à vous ainsi qu’à Celeron02. En plus elle est grosse, et parfois + c’est gros, moins ça se voit.

Sur le texte, dans mon association (dans mon esprit), cirrus est effectivement « nuages fins » puis s’associe une vision « plus haute » des nuages.
C’est le cas quand on prend l’avion par exemple, vus de dessus, les nuages forment un moutonnement.

Pour info, du dictionnaire, mouton = petit nuage floconneux. (cela étant un des nombreux sens et utilisations du mot, cf dictionnaire).

Avant de me faire taper sur les doigts, juste cela :

De Réginelle : « Répétition bien inutile pour moi, ici. Parce que je ne vois pas ce que ce rappel du ciel, du nid, de l'hirondelle, et etc. pourrait éclairer dans les vers qui suivent. »

Ici n’était pas mon but de rechercher à éclairer quoique ce soit.

Un poème pour moi, est aussi (et souvent) une musique.
Dans mon approche, il s’agira là « d’un refrain ».


Et pour finir :

De Reginelle :

« Je souligne qu'il est rare, très rare, que je commente un poème. Mais là... un peu agacée par la réaction de l'auteur, je l'avoue. C'est dommage. »


Personnellement, je trouve dommage que vous ne commentiez pas + souvent. Vous avez fait preuve de sincérité, de recherche de fond et de développement d’idées. Alors merci à vous. Et désolé pour l’agacement, très loin de mes pratiques habituelles, mais ce qui fut relevé par

Marvejols :

« Parfois en suite
Quasi en meute
(Et bien que me plaise
L'émeute
En ce monde qui manque de braise) »


n’est pas non plus dans mon quotidien (même si c’est le 3ème site de poésie que cela ou se rapprochant se manifeste..).
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Message  Reginelle Jeu 16 Déc 2010 - 23:37

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Personnellement je pense que, et surtout dans un poème, trop de métaphores tue la métaphore. En particulier quand elles sont un tantinet alambiquées et je crois très sincèrement que c'est le cas ici. J'ai lu ce poème dès posté, avant même qu'il soit commenté par l'un et l'autre, et cela a été mon impression première : trop...trop... trop... et tous ces "trop" finissent par distraire de l'essentiel.

Maintenant, je peux admettre que c'est aussi affaire de goût et j'avoue que je préfère de loin la simplicité. J'aime être portée par un poème, mais beaucoup moins devoir analyser chaque strophe, chaque vers, pour deviner la route à suivre. Si un poème se doit d'être, pour moi, vecteur d'émotion, j'en ressens beaucoup moins si je dois, pour trouver et suivre ce vecteur, disséquer ledit poème.(là, je ne sais pas si je suis très claire, mais bon...)

Pour ce qui est de "la meute", ce n'est pas vraiment le genre de la maison. Et il vous faut comprendre que cet agacement "général" que vous avez subi n'est dû qu'à vos toutes premières réactions. Réactions sans doute épidermiques, je le conçois très bien. Mais quand même... VE est très exigeant, c'est vrai. Mais pas volontairement méchant, ni gratuitement agressif. Voilà...

Je vous souhaite la bienvenue et... on efface tout ça, et on recommence.
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Message  Rebecca Jeu 16 Déc 2010 - 23:57

Oui je t'ai un peu charrié je te présente mes excuses .
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Message  Damy Sam 30 Juil 2011 - 16:08

Eh bien, quelle raclée !! J'ai zappé sur les commentaires que l'on vous a fait sur un autre sire (oui, tout est subjectif). Ici, le commentaire que j'ai trouvé le plus poétique, le plus juste, le plus humain à votre égard est celui de Marvejols.

Quant à moi, j'ose à peine dire que j'ai été ému par Cécile.
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Message  gaeli Sam 30 Juil 2011 - 19:14

Je ne comprends pas tout ce vacarme autour de cette poésie...

Pour ma part, en toute simplicité, je te dis que j'ai aimé ma lecture et surtout la dernière strophe qui a suscité en moi une grande émotion comme une tristesse de perdre quelque chose ou quelqu'un en le laissant aller dans un ailleurs qui fait peur.
Le battement de Cécile
ô ma chair, débattant
Quand la toile tissée
Araignée approchant
Les paupières, ô mes cils
A présent sont fermées
Un futur indicible
S’échappant sous mes pieds…
Beaucoup de sensibilité dans ce poème et je me suis revu jeune maman laissant partir ma fille pour l'école en pensant qu'elle ne reviendra jamais la même...une poésie en trois mouvements suggérés: un before joyeux, un temps d'arrêt angoissé et un after suggéré.
Voilà mon ressenti. Merci pour le partage.
Merci pour ce partage

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Message  Damy Sam 30 Juil 2011 - 19:49

Qui est Cécile ? Une femme, une enfant, une Elle d'hirond'aile, ou une ramure d'un chêne du même nom ?....
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Message  gaeli Dim 31 Juil 2011 - 12:37

Denis vient de me mettre sur une piste qui me semble aussi intéressante pour cette poésie:
``ou une ramure d'un chêne du même nom ?....``


La gangrène du chêne Cécile
Dans l’est de la France : des arbres malades de la forêt et des désordres climatiques, des espèces en mutation et une exploitation forestière peu scrupuleuse et sursitaire.


Spoiler:
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Message  Iloa Mys Dim 31 Juil 2011 - 17:01

Bonjour,
Je n'ai pas apprécié cette lecture.
A voix haute...elle accroche pour moi.

Iloa Mys

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Message  Artnow Dim 31 Juil 2011 - 20:17

Merci Denis t'avoir remonté ce fil, qui ne fut pas tjr glorieux... il m'en sera sans doute l'occasion de le clore...

La lecture appartient aux lecteurs et c'est bien ainsi, chacun lisant avec ses propres ressentis et s'il y a eu intérêt quelconque, une émotion, une question, c'est déjà bien.

Puisque vous m'interrogez sur le fond, Denis et gaeli, sur « qui est Cécile ? », j'en dis juste 2-3 choses.

Ce poème est un poème «expressif», dans le sens où il est écrit en devançant le conscient (+vite que la pensée construite et le raisonnement) pour exprimer des choses + lointaines et « profondes » que la conscience aurait tendance à modifier, freiner ou réprimer.

Il s'agit d'un fil de pensées / d'émotions / «visions », parfois à plusieurs ramifications (pensées associées ; 2 à 3 sur certains passages) mais toutes sur ce fil.

Le + souvent les gens y ont vu une femme que j'aurais perdue, ou parfois une enfant que j'aurais perdue.

Cécile n'est pas une personne à proprement parler.

Elle est une entité féminine.

Celle que je n'ai pas et celle que j'ai : ma part sensible, ma chair « femme », à nu, « nue ma chair, ô Cécile »...

C'est ce que tu as presque écrit gaeli pour la 2nde partie:

« ...la dernière strophe qui a suscité en moi une grande émotion comme une tristesse de perdre quelque chose ou quelqu'un en le laissant aller dans un ailleurs qui fait peur. »

juste que ce qn c'était mon inconscient qui s'est révélé et sa peur d'aller vers un ailleurs (un inconnu)...
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Message  Damy Dim 31 Juil 2011 - 21:27

Juste un dernier petit mot, excusez-moi (oui, j'aime avoir le dernier mot, c'est un travers purement Gascon).
Si la lecture appartient au lecteur, l'oeuvre appartient bel et bien à l'auteur, et quand on a la chance de pouvoir échanger avec lui, comme ici, eh bien on en comprends mieux le sens.
Qui pourrait dire qu'il comprend l'oeuvre d'Aragon, par exemple, s'il ne connait pas sa vie et l'histoire dans laquelle elle s'inscrit, s'il ne lit pas d'autres auteurs qui ont écrit sur lui ?
Une lecture intelligente est tellement plus savoureuse quand l'oeuvre interesse le lecteur.

Bien sûr, on peut toujours rêver sur Guernica.....
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