Une aventure sans lendemain
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Une aventure sans lendemain
Alain s’inspecta dans le miroir du vestibule. Une trace de rouge à lèvres déformait sa bouche. Il la fit disparaître et pénétra dans le séjour.
— Chérie, je suis là !
Silence.
— Diane ? insista-t-il.
Il se dirigea vers la chambre et y découvrit sa femme allongée sur le lit. Elle portait une nuisette qui mettait en valeur ses courbes parfaites. Elle lui offrit un sourire coquin et se passa sensuellement la main dans les cheveux.
— Pourquoi ne m’as-tu pas répondu ? s’enquit Alain, hermétique aux charmes de son épouse.
— Je voulais te faire une surprise…
— Qu’est-ce qu’il y a pour dîner ? demanda-t-il en tournant les talons.
Diane se leva d’un bond et enfila le peignoir de satin négligemment jeté au pied du lit. Elle déboula dans le salon en rage.
— C’est tout l’effet que je te fais ?
Alain se servait un verre de gin. Il répondit sans même la regarder :
— Je t’en prie, chérie. Epargne-moi une scène. Je suis crevé.
Il se laissa tomber dans le fauteuil et savoura une lampée de Gordon’s.
Diane lui fit face, les mains sur les hanches, le regard perçant.
— Tu devrais te ménager, mon chéri. Tu travailles trop !
— Oui, je bosse beaucoup. C’est ce qui te permet de t’habiller Haute couture, d’avoir ta voiture, d’aller en croisière avec tes amies… Je continue ? demanda-t-il avec condescendance.
Diane poussa un soupir exaspéré.
— Très bien, fit-elle d’une voix déterminée en repartant vers la chambre.
Il l’entendit relever le volet et ouvrir la porte-fenêtre qui donne sur le balcon.
Intrigué, il décida d’aller voir.
Quand il entra dans la chambre, Diane était en train de parler avec un homme. Stupéfait, Alain lâcha son verre qui explosa sur le sol et se précipita sur l’inconnu en vociférant. Le type eut le temps d’esquiver Alain qui se prit les pieds dans le tapis et s’étala de tout son long.
— File, Arnaud ! intima Diane à l’homme qui ne se fit pas prier.
Alain se releva péniblement et se mit à sa poursuite, mais il s’effondra derechef. Une vive douleur au pied l’empêchait de continuer. Diane ne put réprimer un petit sourire satisfait face au spectacle pitoyable que lui offrait son mari.
— Et en plus ça te fait marrer ! fulmina-t-il en se tortillant.
Diane se plaqua la main sur la bouche et pouffa.
— Si tu te voyais, mon pauvre chéri, toi aussi tu serais mort de rire !
Il parvint tant bien que mal à se redresser et s’assit à même le sol.
— Ça dure depuis longtemps ?
Diane feignit de réfléchir et décocha sa flèche :
— Depuis que tu couches avec Catherine Laporte.
— Alain resta coi, puis hasarda :
— Ce n’est qu’une aventure sans lendemain. Tu ne vas pas en faire tout un plat !
— Tout un plat ? Je n’ai rien dit. C’est toi qui t’es emporté !
— Il y a de quoi, tu ne trouves pas ?
— Non, je ne trouve pas, car pour moi aussi ce n’est qu’une aventure sans lendemain.
Alain leva les bras en signe de défaite.
— C’est bon, tu as gagné. Dès demain je romps. Tu en fais autant ?
Diane acquiesça d’un hochement de tête.
Le lendemain, elle téléphona à Arnaud.
— Le pauvre s’est fait une entorse à la cheville mais la mise en scène a fonctionné. Merci encore.
— Je t’en prie. Mon compagnon a bien rigolé quand je lui ai raconté !
— Chérie, je suis là !
Silence.
— Diane ? insista-t-il.
Il se dirigea vers la chambre et y découvrit sa femme allongée sur le lit. Elle portait une nuisette qui mettait en valeur ses courbes parfaites. Elle lui offrit un sourire coquin et se passa sensuellement la main dans les cheveux.
— Pourquoi ne m’as-tu pas répondu ? s’enquit Alain, hermétique aux charmes de son épouse.
— Je voulais te faire une surprise…
— Qu’est-ce qu’il y a pour dîner ? demanda-t-il en tournant les talons.
Diane se leva d’un bond et enfila le peignoir de satin négligemment jeté au pied du lit. Elle déboula dans le salon en rage.
— C’est tout l’effet que je te fais ?
Alain se servait un verre de gin. Il répondit sans même la regarder :
— Je t’en prie, chérie. Epargne-moi une scène. Je suis crevé.
Il se laissa tomber dans le fauteuil et savoura une lampée de Gordon’s.
Diane lui fit face, les mains sur les hanches, le regard perçant.
— Tu devrais te ménager, mon chéri. Tu travailles trop !
— Oui, je bosse beaucoup. C’est ce qui te permet de t’habiller Haute couture, d’avoir ta voiture, d’aller en croisière avec tes amies… Je continue ? demanda-t-il avec condescendance.
Diane poussa un soupir exaspéré.
— Très bien, fit-elle d’une voix déterminée en repartant vers la chambre.
Il l’entendit relever le volet et ouvrir la porte-fenêtre qui donne sur le balcon.
Intrigué, il décida d’aller voir.
Quand il entra dans la chambre, Diane était en train de parler avec un homme. Stupéfait, Alain lâcha son verre qui explosa sur le sol et se précipita sur l’inconnu en vociférant. Le type eut le temps d’esquiver Alain qui se prit les pieds dans le tapis et s’étala de tout son long.
— File, Arnaud ! intima Diane à l’homme qui ne se fit pas prier.
Alain se releva péniblement et se mit à sa poursuite, mais il s’effondra derechef. Une vive douleur au pied l’empêchait de continuer. Diane ne put réprimer un petit sourire satisfait face au spectacle pitoyable que lui offrait son mari.
— Et en plus ça te fait marrer ! fulmina-t-il en se tortillant.
Diane se plaqua la main sur la bouche et pouffa.
— Si tu te voyais, mon pauvre chéri, toi aussi tu serais mort de rire !
Il parvint tant bien que mal à se redresser et s’assit à même le sol.
— Ça dure depuis longtemps ?
Diane feignit de réfléchir et décocha sa flèche :
— Depuis que tu couches avec Catherine Laporte.
— Alain resta coi, puis hasarda :
— Ce n’est qu’une aventure sans lendemain. Tu ne vas pas en faire tout un plat !
— Tout un plat ? Je n’ai rien dit. C’est toi qui t’es emporté !
— Il y a de quoi, tu ne trouves pas ?
— Non, je ne trouve pas, car pour moi aussi ce n’est qu’une aventure sans lendemain.
Alain leva les bras en signe de défaite.
— C’est bon, tu as gagné. Dès demain je romps. Tu en fais autant ?
Diane acquiesça d’un hochement de tête.
Le lendemain, elle téléphona à Arnaud.
— Le pauvre s’est fait une entorse à la cheville mais la mise en scène a fonctionné. Merci encore.
— Je t’en prie. Mon compagnon a bien rigolé quand je lui ai raconté !
Frédéric M- Nombre de messages : 29
Age : 53
Date d'inscription : 04/10/2011
Re: Une aventure sans lendemain
Même pas une vraie salope ! Les femmes ne sont plus ce qu'elles étaient...
Bon, trêve de plaisanterie. Ok pour la fin qui vient relever l'ensemble. Mais pour tout ce qui précède, j'ai grincé non stop. Que de clichés dans l'écriture, mon dieu ! Et vu mon allergie au genre, ça ne pouvait pas passer. Cela dit, un plus pour la rédaction soignée.
Désolée de la critique peu amène, j'espère que les suivantes te seront plus clémentes...
Bon, trêve de plaisanterie. Ok pour la fin qui vient relever l'ensemble. Mais pour tout ce qui précède, j'ai grincé non stop. Que de clichés dans l'écriture, mon dieu ! Et vu mon allergie au genre, ça ne pouvait pas passer. Cela dit, un plus pour la rédaction soignée.
Désolée de la critique peu amène, j'espère que les suivantes te seront plus clémentes...
Invité- Invité
Re: Une aventure sans lendemain
On dirait un script pour un Marc Dorcel, vous savez, les inter-scènes en forme d'historiettes entre deux saucissonnages . Vous savez pas ? Et bien tant-pis.
Invité- Invité
Re: Une aventure sans lendemain
Quel dommage que cette écriture de belle facture se contente de raconter une petite saynète sans intérêt ! Je n'en rajoute pas, inutile d'enfoncer le clou.
- « Epargne-moi » : « Épargne » (accent sur la majuscule, Alt + 144) ;
- « de t’habiller Haute couture » : pourquoi la majuscule ?
- « Epargne-moi » : « Épargne » (accent sur la majuscule, Alt + 144) ;
- « de t’habiller Haute couture » : pourquoi la majuscule ?
Invité- Invité
Re: Une aventure sans lendemain
Merci à tous pour vos précieux commentaires.
Je tiens à préciser que ce texte a été rédigé pour un jeu sur un autre forum. Le thème était "Quelle aventure", il devait y avoir au moins une scène d'action et le tout en 3300 signes maximum.
Easter : merci pour "la rédaction soignée". Si l'histoire est peu intéressante, cela me fait plaisir que tu aies apprécié le soin apporté à la rédaction.
Alex : Même merci qu'à Easter : me dire que j'ai une écriture de belle facture me comble. J'ajoute que je te voue une infinie reconnaissance pour les raccourcis clavier ! Haute couture avec majuscule car j'ai regardé dans deux dictionnaires différents et il y en avait une.
Coline Dé : ;-)))
pandaworks : Merci pour ta franchise...
Je tiens à préciser que ce texte a été rédigé pour un jeu sur un autre forum. Le thème était "Quelle aventure", il devait y avoir au moins une scène d'action et le tout en 3300 signes maximum.
Easter : merci pour "la rédaction soignée". Si l'histoire est peu intéressante, cela me fait plaisir que tu aies apprécié le soin apporté à la rédaction.
Alex : Même merci qu'à Easter : me dire que j'ai une écriture de belle facture me comble. J'ajoute que je te voue une infinie reconnaissance pour les raccourcis clavier ! Haute couture avec majuscule car j'ai regardé dans deux dictionnaires différents et il y en avait une.
Coline Dé : ;-)))
pandaworks : Merci pour ta franchise...
Frédéric M- Nombre de messages : 29
Age : 53
Date d'inscription : 04/10/2011
Re: Une aventure sans lendemain
Afin d'éviter de faire remonter votre fil indûment, la discussion peut se poursuivre ici : http://www.vosecrits.com/t9766p280-discussions-autour-de-nos-textes-prose-poesie#286705
Je vous ai laissé là-bas un petit mot pour répondre à votre objection.
Je vous ai laissé là-bas un petit mot pour répondre à votre objection.
Invité- Invité
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