Résorption des contraintes

[Cerval]

je regarde mes pieds
il pleut mille fois dans ce ciel
la rue s'ouvre comme une chemise
la vie est très dégagée
toutes les joies seront permises
lorsque je serai moins âgé
printemps de vent et de cerise
se cache sous l'oreiller
je tue dieu puisqu'il en est ainsi
puissé-je prévenir les rêves
et je cueille à tes lèvres
ce soleil que voici

" "

là je t'ai fait un bisou

[Pussicat]

là je t'ai fait un bisou
le dernier vers dissout le titre, non, et tout ce qui précède... ?
j'aurais écrit :
et cueillir à tes lèvres
le texte joue sur le temps...
cela ressemble à un mille-feuilles

[Frédéric Prunier]

j'aime vraiment ce texte

mais pourquoi vouloir intellectualiser vos titres de la sorte
ça sonne un peu manifeste présomptueux, non ?

[Lucy]

Un mot peu usité m'a conduite à lire ce poème, et je ne le regrette en rien.

Par contre, je regrette le vers-bisou qui vient... comme un cheveu sur la soupe. On dirait un coucou au téléphone, une interruption dans la conversation avec le lecteur. Non ! Pas de bisou ! ^)^

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