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The Dark Side of the World (2 textes)

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Message  †ShAWn† Jeu 25 Déc 2008 - 14:04

u_u' Allez savoir pourquoi, je préfère les titres en anglais... Peut-être parceque la langue française ne m'inspire pas à ce niveau là?


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  • Noir… Tout est noir, je ne vois rien, je ne sens plus rien… Des bruits confus flottent autour de moi, je n’arrive pas à bouger… Que se passe-t-il? Je ne me souviens plus, rien, le vide total… Où suis-je ? Qu’ai-je fait ? Je ne sais pas. Tout défile devant moi, comme un film… Tout ce que j’ai vécu jusqu’ici mais il manque ce passage, pas moyen de me souvenir…

    Je suis né un certain hiver, en décembre, le jour de noël. Quel cadeau! J’étais pas voulu, non, j’étais arrivé comme ça sans que mes parents ne me souhaitent… Je ne me souviens pas de mes trois premières années de vie, juste que j’étais comme un fantôme dans la maison, on ne faisait pas attention à moi, ma mère me donnait juste à manger, lorsqu’elle n’oubliait pas, et on me laissait me débrouiller, un rare bain de temps en temps peut-être. Je trouvais ça normal, je n’avais pas connu autre chose, comment pouvais-je penser qu’ils ne se comportaient pas correctement avec moi ? Puis vint le jour où, pour la première fois, on m’a envoyé à l’école maternelle. Et là j’ai appris, j’ai observé, j’ai commencé à comprendre en voyant les autres avec leurs parents attentionnés, je me suis douté que quelque chose n’allait pas, bien que je fusse encore trop jeune pour raisonner correctement. Ma mère oubliait souvent de venir me chercher à la sortie, je devais attendre, des heures parfois, avant de la voir débarquer comme si de rien n’était, comme si son oubli était tout à fait normal. Pendant quatre ans le scénario s’est répété, répété, répété sans vouloir s’arrêter, puis ma sœur est arrivée, elle non plus n’était pas désirée. Diagnostiquée autiste très tôt, enfermée dans son monde, et mes parents qui ne s’en occupaient pas. À sept ans je devais m’occuper de moi et de ma sœur, me débrouiller seul. Ma mère ne rentrait quasiment pas, ou très tard le soir, j’ai appris par la suite qu’elle passait ses journées dans des bars et ses soirées dans des bordels. Mon père lui, ne rentrait que vers dix-neuf ou vingt heures, il ne semblait même pas nous connaître, il nous regardait de haut sans jamais nous témoigner la moindre touche d’affection, nous parler un peu, ne serait-ce que pour nous dire bonjour. À peine de retour, il se vautrait devant la télévision et n’en décrochait pas avant au moins minuit. Nous, on n’ y avait pas le droit, à la télé, d’après lui on était trop stupides pour pouvoir la regarder.
    La journée, pendant que j’étais à l’école, j’enfermais ma sœur dans une pièce sans risques, où elle, autiste, pourrait se déplacer en sûreté. Le soir, en rentrant, j’allais la voir et m’occupais d’elle. Elle arborait toujours un regard triste, un peu comme les épagneuls bretons, je voulais qu’elle l’abandonne, je ne voulais plus la voir me fixer ainsi, l’air perdue, seule, attristée. Mais je ne pouvais pas faire grand chose. Le temps passait et, même si ce n’était qu’un peu, son autisme s’atténuait, résultat de mes efforts ? Je n’en savais rien, elle prononçait quelques mots et commençait à sortir de son monde intérieur, progressivement. Ce changement me réjouissait, peut-être pourrait-elle être heureuse un jour ? Mais rien n’était moins sûr… Comment être satisfait d’une vie pareille ?
    Un jour de janvier, alors que la neige tombait, ballottée par les rafales de vent, je l’ai trouvé. Maigre et affamé, au milieu du trottoir. Je l’ai emmitouflé dans mon manteau et l’ai ramené à la maison. Je l’ai mis dans ma chambre, devant ma sœur qui faisait de grands yeux ronds, ne semblant pas vraiment comprendre ce que c’était. La petite bête blanche miaula avant d’aller se blottir sur ses genoux, ronronnant tel un moteur de voiture. Ma petite sœur avait d’abord affiché un air surpris, puis avait commencé à le caresser, mouvement machinal allant de la tête à l’arrière-train du chaton. . Je les ai laissés là, au milieu de la pièce, l’une assise avec l’autre sur ses genoux au comble du bonheur, enfin, c’est ce que je pensais.
    Le chaton, j’avais voulu l’appeler Snow, je trouvais ça plutôt classe et puis c’était l’occasion de me servir du peu de vocabulaire que j’avais appris en anglais. Mais, chaque fois que je l’appelais ainsi, ma sœur tirait une drôle de tête, apparemment mécontente du nom… Du peu de mots qu’elle connaissait, qu’elle avait retenu, du peu qu’elle parlait, elle me fit comprendre que May serait désormais le prénom de la boule de poils blanche. Je trouvais ce nom affreux mais pour une fois qu’elle était contente et arborait un micro sourire, je ne voulus pas la contredire.
    Depuis l’arrivée de May à la maison, ma sœur se portait de mieux en mieux, émergeant chaque jour un peu plus de son autisme. Puis, alors qu’elle commençait à pouvoir se débrouiller à peu près seule, enfin, ayant moins besoin d’être surveillée sans cesse, un soir d’été, il ne resta du chat plus qu’un cadavre gisant au milieu de la route, un camion était passé alors qu’il traversait et lui avait pris la vie. Il suffit parfois d’un rien pour briser le fil qui nous maintient en ce monde. Cette mort eut de fortes répercussions sur l’état de ma sœur, son autisme reprit le dessus et son monde se referma, l’emprisonnant à nouveau derrière des barreaux invisibles. Son regard était à nouveau vide et je ne pouvais plus la laisser seule comme avant, tout recommençait, comme s’il ne s’était rien passé, comme si May n’avait jamais existé. Et moi, malgré ça, je continuais à vivre comme je le devais, le collège la journée, et m’occuper de ma sœur le reste du temps. Pas de sorties avec les amis, je pouvais pas, non, je pouvais pas la laisser seule à la maison le soir… Impossible !
    Le temps passait, du collège j’arrivais au lycée, je ne rentrais que peu, m’étant finalement résolu à laisser ma petite sœur seule, quelques soirs, pendant que moi j’allais traîner dans la ville passant de bar en bar avec d’autres dont certains que je ne connaissais même pas. Je buvais, de plus en plus, sans pouvoir m’arrêter. Pourquoi ? Je me suis souvent posé la question, pour oublier peut-être, pour effacer la vie de m***e que je menais, ne plus penser à l’irresponsabilité de mes parents et à leurs conneries, au malheur de ma petite sœur, pour échapper à la réalité… Le peu d’argent que je gardais de côté y passait, bouteille par bouteille.
    Puis je me suis mis à fumer, un pote m’en a proposé une et j’ai accepté, j’ai trouvé ça dégueulasse, pourtant j’ai continué, sans savoir pourquoi, pour faire comme eux ? Comme les autres ? Pour les imiter ? Pour me sentir plus libre alors que j’étais à présent prisonnier de la drogue? De simples cigarettes c’est passé à de drôles de mélanges d’herbe et d’on ne sait quoi, j’ignorais ce que je fumais réellement mais je m’en fichais. Sans m’en rendre compte, je devenais comme mes parents, comme la plupart des gens de la planète, un gamin paumé qui n’a trouvé que l’alcool et la drogue pour passer le temps. Délaissant ma sœur, rentrant de plus en plus tard, parfois à six heures du matin, ne faisant plus attention au reste. Mes résultats scolaires ont chuté, j’ai redoublé, mais je m’en fichais, j’en avais rien à faire, c’était pas important.
    Un soir, alors que je rentrais chez moi, il devait être aux environs de deux heures du matin, j’étais un peu ivre et ne faisais plus attention à grand-chose. J’ai pas regardé, j’ai pas fait gaffe, j’ai traversé et elle est arrivée, cette voiture grise, je sais pas si elle a essayé de freiner, je pense que oui, peu importe de toute façon elle m’a percuté. Ça a fait un énorme choc, j’ai pas tout de suite compris ce qui m’arrivait, je me suis retrouvé au milieu de la route, étalé, sentant mon sang se déverser…

    Et voilà, maintenant j’en suis là, baignant dans ce liquide rougeâtre. Le type à qui appartient la voiture est en train de m’engueuler parce que j’ai abîmé sa carrosserie, et moi j’agonise, là, au milieu de la route, mais ça, tout le monde s’en fout. Moi aussi d’ailleurs, après tout je pourrais peut-être échapper à cette vie en mourant ? Une sirène retentit, une camionnette blanche déboule dans l’allée, des hommes en sortent, écartent celui qui conduisait la bagnole et s’avancent vers moi. Ils parlent entre eux, je comprends pas, trop sonné par le choc, puis ils me soulèvent doucement afin de m’embarquer. Incapable de parler, je les supplie mentalement de me laisser là, de m’abandonner à la mort, de la laisser m’empêtrer dans son filet noir, mais ils ont déjà fermé la porte, le moteur démarre et le véhicule quitte la rue. Je sens ma tête tourner de plus en plus jusqu’à sombrer dans l’inconscience.
    Je me réveille la nuit, dans une grande pièce tapissée de blanc, au milieu d’un lit aux draps blancs, tout est blanc, j’ai l’impression d’être dans un cauchemar. Mon ventre me fait mal, mes côtes aussi, mon corps entier me fait mal. Je tourne difficilement la tête sur la droite avant de la remettre dans sa position initiale. La vie ne vaut pas le coup d’être vécue, la mort n’a pourtant pas voulu de moi tout à l’heure. Non, c’étaient eux, ces hommes en blanc, eux qui m’avaient arraché à ses griffes pour me maintenir dans ce monde pourri. Je tends difficilement la main vers les fils qui me maintiennent en vie et, dans un dernier effort, les débranche, m’abandonnant à mon sort, un dernier souffle… c’est fini…
    « Allez mort, emporte-moi dans tes bras maléfiques, emmène-moi avec toi… »


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    TEXTE 2
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  • Il pleut… Les gouttes d’eau viennent frapper ma fenêtre comme si elles voulaient la briser. Je griffonne encore quelques mots sur ma feuille avant de refermer mon cahier. Je me lève, éteins la lampe de mon bureau et me laisse tomber sur mon lit, le regard fixé sur la vitre. J’observe les gouttelettes qui tombent dehors. La rue est déserte, pas un chat. Avec une telle averse ils doivent être tous bien au chaud à s’abrutir devant leur télé. Je ferme un instant les yeux, me laissant bercer par l’inlassable battement de la pluie.
    Ma mère m’appelle pour manger. Je sors de ma chambre et descends les escaliers. Mon assiette est pleine, posée sur la petite table ronde au milieu de la cuisine. De la soupe ! Comme si elle ne savait faire que ça ! Midi et soir c’est la même chose, tomates, pommes de terre, carottes… tous les légumes y passent, on ne mange que rarement autre chose. Elle m’en ferait aussi pour le petit-déjeuner si elle le pouvait. Je m’assieds à ma place et commence à manger. Seul, comme d’habitude. Mon père est encore au travail et ma mère est déjà partie se coucher. Je finis d’avaler le liquide chaud et essuie le fond de l’assiette avec un morceau de pain. Je range ma chaise contre la table et, pour une raison que j’ignore, je me dirige vers la porte. Je l’ouvre et sors sous le déluge, en T-shirt. Je laisse mes jambes me guider vers le parc à quelques minutes de marche de la maison. Je m’installe sur un banc en bois et lève la tête vers les nuages noirs qui emplissent le ciel. Je suis trempé, mes vêtements me collent à la peau, mes cheveux noirs, alourdis par le poids de l’eau, me tombent devant les yeux, et pourtant je reste là, sans bouger, à regarder le déluge s’abattre sur moi.
    Une sirène retentit derrière moi. Pompiers ? Flics ? Je n’en sais rien… À vrai dire je n’en ai rien à faire, des trucs comme ça y’en a des dizaines par jour, et tout le monde s’en fout. Un p’tit vieux s’appuyant sur sa canne passe devant moi, tentant désespérément d’empêcher son parapluie de s’envoler. Il tourne la tête vers moi, semblant se demander ce que je fais là, si peu vêtu, par un temps pareil, puis il continue sa route, sortant du jardin par le petit portail de fer. Mon regard se pose sur le parc à jeux. Le tourniquet tourne, poussé par le vent et les balançoires montent et descendent sous les rafales. C’est comme si l’endroit était occupé par des fantômes…
    Je me lève et continue ma route, sans but précis. Je déambule dans les rues, passant devant les magasins fermés. Une voiture me dépasse, m’aspergeant d’une eau marronâtre en roulant dans une flaque. La nuit se fait de plus en plus sombre et je commence à avoir froid. Pourtant, je ne rentre pas chez moi. Je croise la route d’un gamin qui tire sa mère par la manche pour courir se mettre à l’abri. Ils disparaissent au coin d’une rue. J’arrive dans une grande avenue dans laquelle quelques rares automobiles passent, ainsi que de rares piétons. Un crissement de pneus suivi d’un bruit sourd me fait me retourner en sursaut. J’ai juste le temps de voir la tête de l’homme frapper le pare-brise jusqu’à l’éclater en morceaux que tout est déjà fini. Au coin de la rue, un chat roux s’enfuit. Sur le capot, un liquide rougeâtre se déverse de la tête du conducteur. Je reste là, à observer la scène, sans pouvoir bouger un seul membre. Des gens se précipitent vers la voiture faisant mine d’ignorer que le type est mort, tentant de le ranimer, n’importe comment… Le sang se déverse de plus en plus abondamment du corps. Personne ne peut rien y faire, pourtant, tous essaient de trouver une solution alors que la vie s’est envolée depuis longtemps. De là où je me trouve, je peux voir la ceinture du chauffeur à sa place, bien rangée à côté du siège et non brisée par la violence du choc… Encore un imbécile qui pensait que ce n’était pas important, et qui maintenant en paie le prix. Une sirène retentit, encore une fois, et un camion rouge débarque derrière moi. Des hommes en sortent et écartent la foule agglutinée autour du cadavre. Ils l’embarquent sur un brancard après s’être assurés que la vie l’a bel et bien quitté et repartent comme ils étaient venus.
    La sirène résonne encore au loin, peu à peu remplacée par un cri énervé qui se fait de plus en plus présent.
    « À TABLE J’AI DIT ! »
    J’ouvre les yeux et constate que je suis de retour dans ma chambre, étendu sur mon lit. La pluie n’a pas cessé de tomber. Je me lève, encore troublé, et sors. J’éteins la lumière et ferme la porte, plongeant la pièce dans le noir. C’était un rêve, oui, c’était juste un rêve…

    Au loin une sirène retentit
    Au loin un homme est déclaré mort
    Au loin on emmène un cadavre dans un camion rouge
    Et dehors la pluie tombe toujours, nettoyant l’asphalte du sang qui s’y est déversé…
†ShAWn†
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Message  Invité Jeu 25 Déc 2008 - 14:22

Quelques clichés et style un peu simpliste.
Présentement, je n'ai pas trop le temps ; mais je repasserai sûrement plus tard pour une critique plus aboutie et plus constructive.

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Message  mentor Jeu 25 Déc 2008 - 20:28

il y a un lien entre ces 2 textes ?
les illustrations et les titres sont indispensables ?
tu postes pour recevoir des commentaires je suppose
si tu as des commentaires qui t'incitent à changer ceci ou cela, tu le ferais ?
je suis pas de la police, je me renseigne ;-)

sinon : c'est écrit correctement, c'est tout à fait académique, sans fautes d'ortho ni de syntaxe, et c'est déjà pas mal
mais sur le fond, je n'ai pas encore trouvé l'intérêt des textes
j'ai tout lu parce que tu es nouveau membre mais si toute ta prose est du même acabit, c'est-à-dire aussi peu étonnante ou originale, ben je me lasserai vite
à bientôt

mentor

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Message  †ShAWn† Sam 27 Déc 2008 - 11:51

mentor a écrit:il y a un lien entre ces 2 textes ?
Pas vraiment

mentor a écrit:les illustrations et les titres sont indispensables ?
Illustrations, non pas vraiment, mais les titres, on m'a toujours répété quer c'était mieux d'en mettre un...

mentor a écrit:tu postes pour recevoir des commentaires je suppose
si tu as des commentaires qui t'incitent à changer ceci ou cela, tu le ferais ?
je suis pas de la police, je me renseigne ;-)
Bien sûr que je le ferai, sinon je ne posterai pas ici! =)

mentor a écrit:sinon : c'est écrit correctement, c'est tout à fait académique, sans fautes d'ortho ni de syntaxe, et c'est déjà pas mal
mais sur le fond, je n'ai pas encore trouvé l'intérêt des textes
j'ai tout lu parce que tu es nouveau membre mais si toute ta prose est du même acabit, c'est-à-dire aussi peu étonnante ou originale, ben je me lasserai vite
à bientôt
Personne n'est obligé d'aimer ce genre de texte, mais je vais tenter de diversifier un peu et de mieux rechercher les idées.
†ShAWn†
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Message  Sahkti Mer 21 Jan 2009 - 14:52

Ton écriture est soignée, on sent que tu as passé du temps à peaufiner tout cela. Pourtant, malgré une fluidité dans le récit et une certaine clarté sous ta plume, je n'arrive pas vraiment à entrer dans tes textes. Je me demande si ça ne tient pas à ce long/lent déroulement que tu nous exposes en détails. Au début, ça prend et puis peu à peu, je m'en sens exclue parce que tout se déroule sur le même ton et de manière linéaire.
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Message  Loreena Ruin Mer 21 Jan 2009 - 18:32

A peu près les mêmes remarques que Sahkti, j'y ajoute que, autant le premier texte ne m'a pas du tout emballée (en plus la fin est ULTRA classique, la première fois ça choque mais à force c'est d'un manque d'originalité...) autant le second m'a plutôt bien plu. J'ai tout de suite été plongée dans l'ambiance.

Je me demande juste dans quel genre tu te situes (parce que j'ai trouvé un petit côté SF...) ? Mais ce qui m'a le plus marqué c'est le côté très visuel et sensuel de tout cela, comme si c'était un manga ou un anime qui défilait devant mes yeux... Cependant la présentation m'a sans doute un peu influencée dans cette perception de l'ambiance, donc la prochaine fois évite les images, afin qu'on puisse ne juger que le texte, sans être influencé par autre chose ;-). D'autant que tu peux aisément t'en passer !

Bienvenu sur Vos Ecrits !

A bientôt sous tes lignes,
Ruin.
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Message  Alskay Mer 21 Jan 2009 - 19:51

Rien à ajouter en ce qui concerne l'écriture, mais en ce qui concerne les illustrations je trouve ça sympa, au contraire.

Tous les bouquins ont une couverture. Évidemment, tout le monde n'a pas l'opportunité d'illustrer ses récits, de quelque manière que se soit.

Hors j'ai trouvé sympathique d'ajouter à tes texte une couverture, en somme.

Bonne continuation à toi. =-)
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Message  Alskay Mer 21 Jan 2009 - 19:54

J'ajoute que je trouve la première illustration très réussie et bien réfléchie.

La pomme, suggestion directe de la fiction - on pense à blanche neige et la sorcière.
Ensuite l'éclairage sur un côté de la pomme, on imagine bien le soleil et/ou le luxe éventuel de cette partie du monde, encore situé par la pomme (rond comme une planète, qui tourne sur sa tige, suspendue à une branche et qui risque à tout moment de sombrer).

Et finalement, à l'opposé ton "dark side", non seulement plongée dans la noir puisqu'à contre jour mais en plus "croquée", mitée, attaquée.

bref j'ai aimé, je suis client! très réussie et encore une fois bonne continuation.
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Message  †ShAWn† Ven 23 Jan 2009 - 20:31

Merci pour vos réponses!
Ton écriture est soignée, on sent que tu as passé du temps à peaufiner tout cela. Pourtant, malgré une fluidité dans le récit et une certaine clarté sous ta plume, je n'arrive pas vraiment à entrer dans tes textes. Je me demande si ça ne tient pas à ce long/lent déroulement que tu nous exposes en détails.
En fait je n'ai pas vraiment tant peaufiné que ça, c'est sorti tout seul, le premier il me trottait dans la tête depuis bien longtemps, toujours la même histoire qui revenait alors le seul moyen pour moi de passer à autre chose était de l'écrire, mais je ne suis pas vraiment revenue sur beaucoup de détails après. (sauf quelques incohérences qui se dissimulaient ici et là) Après le deuxième a suivi, je voulais faire un peu différent tout en restant dans la même athmosphère. la longueur du déroulement est voulue, j'aime pas les trucs lents d'habitude mais je sais pas pourquoi j'arrivais pas à faire autrement cette fois, ça me bloquait donc j'ai laissé comme c'était.

Au début, ça prend et puis peu à peu, je m'en sens exclue parce que tout se déroule sur le même ton et de manière linéaire
J'aimerais tenter quelque chose de différent, ne pas garder le "même ton" mais je ne sais pas trop comment m'y prendre, j'ai pas trop d'expérience dans le domaine.

A peu près les mêmes remarques que Sahkti, j'y ajoute que, autant le premier texte ne m'a pas du tout emballée (en plus la fin est ULTRA classique, la première fois ça choque mais à force c'est d'un manque d'originalité...) autant le second m'a plutôt bien plu. J'ai tout de suite été plongée dans l'ambiance.
=]
C'est vrai que la fin du premier texte n'est pas très recherchée, il me semblait bien avoir vu ce genre de chose quelque part mais je n'était pas dûre alors j'ai laissé, mais j'y penserai la prochaine fois.

Je me demande juste dans quel genre tu te situes (parce que j'ai trouvé un petit côté SF...) ?
Je ne sais pas moi même... J'écris comme ça vient, sans rechercher un genre particulier alors je ne serais pas capable de définir celui de ces deux là.

Mais ce qui m'a le plus marqué c'est le côté très visuel et sensuel de tout cela, comme si c'était un manga ou un anime qui défilait devant mes yeux... Cependant la présentation m'a sans doute un peu influencée dans cette perception de l'ambiance, donc la prochaine fois évite les images, afin qu'on puisse ne juger que le texte, sans être influencé par autre chose ;-). D'autant que tu peux aisément t'en passer !
J'aime bien mettre des images avec les textes, la prochaine fois je les mettrai sous spoiler comme ça qui veut regarde ou ne regarde pas. =)

Spoiler:
Merci!

Rien à ajouter en ce qui concerne l'écriture, mais en ce qui concerne les illustrations je trouve ça sympa, au contraire.

Tous les bouquins ont une couverture. Évidemment, tout le monde n'a pas l'opportunité d'illustrer ses récits, de quelque manière que se soit.

Hors j'ai trouvé sympathique d'ajouter à tes texte une couverture, en somme.

Bonne continuation à toi. =-)
Merci bien! Comme je l'ai dit plus haut, je trouvais aussi plus sympathique d'agrémenter les textes avec des images, comme une couverture en quelques sortes. Mais après, chacun son point de vue, je comprend que certains puissent ne pas aimer. (enfin, ne pas trouver ça très approprié... euh... J'arrive pas à formuler, désolée, vous avez compris ce que je voulais dire je pense.)

J'ajoute que je trouve la première illustration très réussie et bien réfléchie.

La pomme, suggestion directe de la fiction - on pense à blanche neige et la sorcière.
Ensuite l'éclairage sur un côté de la pomme, on imagine bien le soleil et/ou le luxe éventuel de cette partie du monde, encore situé par la pomme (rond comme une planète, qui tourne sur sa tige, suspendue à une branche et qui risque à tout moment de sombrer).

Et finalement, à l'opposé ton "dark side", non seulement plongée dans la noir puisqu'à contre jour mais en plus "croquée", mitée, attaquée.

bref j'ai aimé, je suis client! très réussie et encore une fois bonne continuation.
Waw, j'avais pas pensé à tout ce que tu as énuméré en faisant la création! (quelques détails mais pas tout, or tout ce que tu dis colle bien à l'image, comme quoi... Parfois le hasard fait bien les choses! :])
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