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Une dernière bière

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bertrand-môgendre
UneDernièreBière
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Message  UneDernièreBière Lun 28 Sep 2009 - 19:13

J'aimerais écrire un recueil sur les nuits. Je ne sais même pas si elles auraient un rapport entre elles. Auriez-vous la gentillesse de me donner votre avis sur cette nuit ? Merci.


Nuit 1.

Nous sommes des pages lues et tournées par un Dieu aveugle qui nous effleure. Braille de nos corps. Ce Dieu aveugle qui me toucha, me déchiffra, je trichai avec lui, en ajoutant sous ses doigts, des trous, pour former des motifs fabuleux. Il se peut qu’il fût leurré. Certains moments de ma vie furent vrais, d’autres non. Peut-être. La vie réelle que je vécus fut tourmentée et percée par des moments imaginaires, par l’ivresse et ma pensée. Les mêmes événements, les mêmes faits, furent différents à chaque fois puisque l’imaginaire continuait dans mon esprit en y puisant le fard pour maquiller mon existence et la rendre irréelle. Un spectateur n’aurait vu qu’une monotone succession de soirées identiques tandis que moi, qui buvait et attendait l’ivresse, dans le même endroit, dans la même position, vivait milles vies qui m’amenaient ailleurs, vers un monde meilleur, ensoleillé d’alcool, de femmes et d’amour.
Que mon corps fut entre les mains de ce Dieu aveugle et qu’il le lut minutieusement, cherchant patiemment à atteindre mon âme, désireux de me sauver, tâtonnant dans le noir, cherchant les vides, je le crus longtemps avant de prendre conscience que j’étais malheureusement seul au monde, affreusement seul, et que le corps transpercé était fait, non pas pour l’absolu, mais pour la pourriture, la moisissure de la terre, la rosée, le soleil, la croissance lente, la chaleur, la soif et l’apaisement.

Je sortais chaque soir et m’asseyais seul à la table d’un café. Pour moi, ces lieux gardent toujours la marque des tableaux de Hopper. Lieux vagues où un solitaire, dans un coin sombre, boit son ivresse à petites gorgées tandis qu’au comptoir, discutent un homme et une femme. Le temps semble figé. Non, à bien y réfléchir, ils ne discutent pas. Ils échangent seulement quelques paroles pour tenter de quitter leur solitude. Mais l’on sent bien, par l’atmosphère diffuse et triste qui se dégage de la toile, que ces deux êtres qui voudraient sortir de leur être, qui voudraient communier, ne le pourront pas. Ils pourront seulement, un instant, se regarder et se comprendre. Peut-être esquisseront-ils un geste retenu afin d‘aller vers cet autre de chair qui nous regarde et nous fait face. Peut-être s’effleureront-ils pour être certains que la chair est là, que l’autre est là, qu’ils ne rêvent pas, qu’ils ne se parlent pas à eux-mêmes. Pour sortir de leur rêve. Pour en être sûr. Pour se rassurer. Ils sont là, dans la faible lumière dont une lampe suspendue se débarrasse. Rien n’existe que leur présence. Ils sont là comme des choses dans cette lumière sale. Mais nous ne sommes pas dupes et nous savons bien que ce sont des hommes, des hommes et non des choses, dont l’âme éclabousse le monde de leur mélancolie. Et la nuit, incendie oublié, recouvre ces pauvres, comme un drap de cendre. Etouffés, ils respirent leurs peines, leurs difficultés de vivre, les partagent comme du pain. Ils ferment les yeux pour se laisser aller, pour se noyer dans ce courant de charbon, pour s’abandonner… Ils vont capituler… Et l’autre est là… Ils se raccrochent… Viens me chercher, je t’appelle, tu es mon dernier recours et ma dernière respiration. Viens. Le courant m’aspire et je n’ai plus de force. Montre-moi seulement ta vie et je saurai que je ne suis plus seul. Et ils sont là, courbés devant leur verre comme un accord plaqué. Ils regardent vaguement devant eux. L’harmonie est mineure. Leurs pensées s’entrelacent, timidement.
Dans ce petit café, dans une ruelle de traverse, avec ce mobilier ancien et cette triste atmosphère, je m’installais dans un coin, d’où je pouvais étendre mon regard en attendant avec confiance le temps de l’amour et de la passion. J’étendais mon regard comme du linge lavé, balancé par le vent, dans un jardin de banlieue avec des senteurs de terre humide et de racines déracinées et il séchait en oscillant, en chancelant, en suivant les dépressions. Pour un instant, je retrouvais mon enfance avant de sombrer. J’embrassais l’espace de cette salle et voulais, par ce baiser, me sortir de ma solitude. Souvent, les tables, les chaises étaient en bois. Tableau de Hopper. Un bois ancien, vernis et patiné. J’aimais ce bois. Son contact doux sous mes doigts comme celle de la chair. Souvent, un homme entrait, s’accoudait au comptoir et créait, élément par élément, la toile que j’avais dans l’esprit. Puis venait la femme. Elle entrait, radieuse et se plaçait au centre de la scène. Je préférais alors celle aux cheveux roux qui brûlait la toile, la trouait et laissait le réel faire irruption dans cette misérable pièce. Lumière de la femme, irradiante tel l’uranium, je mutais, me transformais. Etait-ce la bière qui commençait à agir ? La mousse était blanche et peu à peu, ses bulles crevaient. Et le monde suivait en sombrant, en s’abîmant, en se résolvant en poussière. Je respirais cet air nouveau, ces notes microscopiques mortes, avant d’avoir chanté. Je respirais aussi cette femme et je revivais. Je respirais ses yeux. Je respirais sa peau et mettais à nu son âme. Je respirais sa chair. Je respirais ses poumons. Quelquefois, elle souriait à un homme qui lui offrait à boire. Ô qu’elle était belle ! Je caressais la surface de la table en lampant ma bière qui n’était plus qu’un liquide ensoleillé qui me réchauffait. Je fermais les yeux pour l’engloutir. Je l’enfermais dans un monde sans amour. Je l’enfermais dans ma solitude. Epuisé par des nuits sans sommeil, nerveusement, je me mettais à pleurer et à sangloter. Mes larmes tombaient dans mon verre. Ma bière salée renouvelait ma soif dans laquelle je voulais découvrir mon ivresse et ma tristesse. Je la cherchais alors, lumineuse, à la surface de mon verre comme un ciel reflété. Je scrutais mon verre et ses couleurs d’aube nouvelle. Mon verre, mon ami présent, mon témoin. Je l'emmenais dans le tableau et le monde, qui n’appartenait pas à cette composition imaginaire, se réduisait alors à une lisière et à un cadre. La table à côté, le serveur, l’escalier, la rumeur, les cuivres ternes, les lampadaires extérieurs, tout cela formaient la frontière de la scène dont elle était le centre palpitant et l’unique vie.
La plupart du temps, l’homme restait seul, debout et parlait au serveur. La femme ne venait pas et il restait accoudé au comptoir, perdu, abandonné dans le halo faible de lumière grise et sale. Alors, son soleil à lui, comme le mien, c’était son verre à la couleur d’ambre. C’était ce geste de saisir une cacahouète unique pour la mastiquer longuement, comme si nous avions saisi une étoile afin que nos dents la réduisent en poudre avant d’investir notre corps. Il comptait. Il transformait en trésor ces boules insignifiantes. Il transformait ses secondes en matière précieuse. Et je faisais de même. Je demandais alors une bière en avance, que je plaçais devant moi, comme si j’attendais une personne qui ne venait pas. Et souvent, elle ne venait pas. Le temps passait alors, lentement, comme une couleur, pour atteindre une durée abrutissante et sans éclat.
Et pourtant, cette fois, une femme vint. Accoudé à la table, du fond de ma nuit, je ne la vis pas s’approcher. J’entendis seulement une voix proche me demander doucement pourquoi je pleurais. Je me rappelle n’avoir pas même été surpris - je devais être déjà très saoul - ; je levai la tête, une femme était assise en face de moi, derrière la bière qui n’attendait plus.
Elle me murmura : « Seras-tu seul lorsque viendra la mort ? »
Je la dévisageais et ne comprenais pas. Désemparé, je me répétais ses paroles comme un disque raillé pour en reprendre le sens et la mesure. « Seras-tu seul lorsque viendra la mort ? Seras-tu seul lorsque viendra la mort ?... »
Et le monde changea. L’espace entre nous se transforma en un champ de bataille, où se mirent à combattre, ma mélancolie de vivre et sa phrase énigmatique. Je luttais de toutes mes forces mais elle gagnait. Je luttais avec mes alliés, ma bière bien aimée, la nuit qui m’entourait, mes souvenirs heureux, ma détresse, mes habitudes, mais, lentement, sa phrase s’approchait. Je ne savais pas si la mort dont elle parlait était la mienne ou non. La mort ? Elle viendra… Mais ma mort… Et seul… Une peur incontrôlable commença à m’envahir… Seul… Seul… Je me répétais ce mot qui s’emmêlait à la bière. Seul… Et je continuais à boire. Seul. Il fallait que je boive.
Je la contemplais, flamme vivante qui venait à moi. Je capitulai en sentant sa brûlure pénétrer ma peau, infiltrer mes muscles, couler dans mes veines comme du plomb fondu et se mêler à l’ivresse qui m’emplissait déjà. Je bus alors une autre chope de bière pour me lier plus intimement à elle. Je buvais et buvais de nouveau car je voulais me perdre mais ne parvenais pas à l’égarer, elle qui restait et m’attendait.
Elle me dit qu’elle s’appelait Karine.
Je continuais à boire en la regardant.
Karine, Karine... Sa chevelure rousse d’incendie éclaboussait le bar et découpait la nuit. Il me sembla que l’image du réel disparaissait, brûlant, se consumant, se recroquevillant, attirant à elle l’espace dans sa beauté irradiante et lumineuse. Ses yeux étaient noirs, voilés de gris clair, souvenirs de brouillard et de fumée du brasier. Il me sembla que le réel devenait réel car marqué du signe d’un autre lieu qui surgissait, échappant à ce monde et transcris par lui. Je voyais son sang rayonner sous sa peau comme une pulsation et la blancheur de son visage me sembla faire écho à la transparence que je pressentais sous son corsage, imaginant voir son cœur à nu, muscle central, foyer de vie aspirant celle du monde pour se concentrer en ce point précis et deviné. Elle condensait l’espace et, dans un même mouvement, irradiait sa beauté merveilleuse dans l’espace environnant. Cet instant où l’espace sembla être attaché et soumise à sa chair, lié à ses gestes, dura quelques secondes.
Je secouai la tête. Je me levai et je vacillai. Tout chavira. Je fus obligé de m’arrêter un instant en m’appuyant sur les tables. Je fermai les yeux et le monde continuait à exister en dansant. J’ouvris les yeux et je fixai la flamme comme un point de repère. Je marchai lentement et suivis une brisure imaginaire qui lézardait la terre. Une immense fatigue commençait à m’envahir et j’aurais voulu dormir. Dormir là. Les yeux éclairés par cette chevelure rousse en devinant le corps de cette mystérieuse inconnue. Dormir pour ne plus sentir ni mon âme ni mon corps, mais le monde qui viendrait à moi en me hantant. Karine alors me pris la main et me conduisit comme un enfant. Elle me fit traverser la mer des chaises. Elle ouvrit la mer. Moïse nouvelle. Pourquoi le messager de Dieu ne serait-il pas une femme ? Je suivis sa chevelure comme un phare.
Karine me soutint. Elle me sembla forte. Je m’appuyai sur elle, m’abandonnant. Nous sortîmes du café. Je n’arrêtai pas de répéter que je ne l’aimais pas, qu’elle m’était indifférente, que je n’avais pas besoin de son aide. Elle ne me répondit pas. Puis, je me tus dans un silence comateux. Elle me traînait dans la nuit. Je roulais et tanguais comme un bateau accroché à une ancre. Plusieurs fois, elle me demanda où j’habitais et plusieurs fois, je me trompai dans mes indications. Je ne reconnaissais plus les rues, avais oublié leur nom. Chaque fois, patiemment, elle fit demi-tour. Comment pouvait-elle être si gentille ? Je me rappelle m’être posé cette question. Je me rappelle m’être dit qu’elle était sûrement un ange. Elle me reconduisait chez moi. Elle acceptait ma condition. Enfin, nous arrivâmes, pauvres dans cette nuit. Elle m’ouvrit la porte. Me déshabilla. Se déshabilla. Me coucha. Se coucha. Et complètement abruti par l’alcool, je me laissai sculpter. Mon dernier souvenir fut la sensation d’être étouffé de joie et de fatigue.

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Message  Invité Lun 28 Sep 2009 - 19:25

C'est bien écrit mais je trouve le tout, dense, très dense, pesant. Cela met un temps fou à démarrer, quand il se passe enfin quelque chose, c'est presque trop tard j'ai commencé à décrocher. Pareillement le premier paragraphe me semble superflu, mais j'ai bien aimé l'écriture du suivant (jusqu'à "timidement").

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Message  Invité Lun 28 Sep 2009 - 19:27

Connais-tu "Le livre des nuits" de Sylvie Germain ? Et "Nuit d'Ambre" de la même ?

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Message  UneDernièreBière Lun 28 Sep 2009 - 19:34

Bonsoir Easter(Island),

Merci d'avoir lu mon texte même si il t'a semblé trop dense. J'aurais aimé que le style reflète une certaine ivresse, une errance... Mais bon, je prends note que cela peut être "lourd".
Je ne connais pas les livres que tu me cites mais je note leur titre. Merci.

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Message  Invité Lun 28 Sep 2009 - 20:03

Easter(Island) a écrit:C'est bien écrit mais je trouve le tout, dense, très dense, pesant. (...)
Je suis d'accord ; pour ma part, j'ai décroché assez vite, parce que le texte me paraît tourner en rond et, surtout, m'assène des considérations philosophiques que, en tant que lectrice, j'aurais préféré pouvoir induire de moi-même à partir de ce que le texte me donnait à voir. En une formule que je crois avoir lue chez Loupbleu : un texte plaisant montre et ne démontre pas ; au lecteur de tirer ses conclusions.

Il s'agit là, évidemment, de mes réactions propres en tant que lectrice, non de considérations à valeur absolue.

Quelques erreurs de langue que j'ai relevées :
"tandis que moi, qui buvais et attendais l’ivresse, dans le même endroit, dans la même position, vivais mille (et non "milles") vies"
"Que mon corps fût entre les mains de ce Dieu aveugle et qu’il le lût minutieusement"

Bienvenue sur Vos Ecrits, à vous lire bientôt !

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Message  bertrand-môgendre Lun 28 Sep 2009 - 20:32

Bien sûr la nuit est propice à la solitude, l'abandon, l'ivresse, la rencontre bien sûr.
Ton écriture paraît désunit, tantôt dans la précision du décor (premier mouvement) tantôt expéditive (dans la dérive des sentiments).
J'ai hâte de connaître très vite ce que t'inspire les autres nuits de ton recueil.
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Message  silene82 Mar 29 Sep 2009 - 9:22

Je n'ai pas réussi à tout lire. Ça m'a semblé étouffant et pas très intéressant; en tous cas pas assez pour que je persévère.
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Message  outretemps Mar 29 Sep 2009 - 10:09

Hopper, c’est pas ce qu’on fait de mieux comme « prozac » !
Ceci dit, je trouve que ton texte commence trop lentement. J’étais sur le point d’abandonner. Et puis se pointe la fesse, salvatrice ! Voila que déboulent Chandler, Mickey Spilane, William Irish, cadavres en moins, coté ambiance, polars du meilleur cinquante. La solitude de la mort, tu appuis peut-être un peu trop, mais c’est là, propos d’ivrogne, dans le texte ! Dieu sait qu’on est seul, bourré. Sauf à se bourrer plus, degré d’après atteint. Là, tout spleen dilué, on se sent « unique » ! Extrêmement moins déplaisant. Mais c’est rare qu’arrivé là, vous tombe un ange roux. On se pense alors souvent trop suffisant pour ça !
Le seul gravillon à m’avoir trébuché la lecture, c’est te voir t’étendre le « regard à deux reprises », presque coup sur coup. Le deuxième coup, tu te serais étendu sur la dame… j’aurais plus facile glissé sur la redite.Ceci dit, pour les choses de l’orthodoxie d’ « écriture », je pointe aux absents, bien que là, ça gêne. Mais pas grave, l’important reste, il me semble, serait de dégraisser le début, sans quoi on risque de pas aller au bout, ce qui serait dommage. J’ai vraiment bien aimé ! Il y a là dedans une de ces ambiances, on se croirait dans le tableau.
Continue la galerie, je sens que ça peut donner !
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Message  UneDernièreBière Mer 30 Sep 2009 - 18:59

Merci à tous pour vos remarques intéressantes.

Je vais retravailler mon texte. J'en prépare un autre en ce moment.
Il est vrai qu'un texte qui démontre trop n'est pas bon, ou du moins comme texte littéraire. C'est un écueil qu'il faut tenter d'éviter.

Des regards extérieurs sont vraiment une aide précieuse.

Encore merci et bonne soirée à vous tous,

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Message  Enyo Mer 30 Sep 2009 - 19:28

J'aime bien le caractère vague du récit mais j'irai dans le sens des autres, la forme déstabilise. Il serait bien de sauter des lignes, aérer l'ensemble pour faciliter l'approche visuelle (un bloc d'emblée ça décourage). Le gros problème de ce genre consistant à basculer dans le sable mouvant, n'hésite pas à élaguer ici et là. Le premier paragraphe, pour l'exemple, ne nous sert pas à avancer dans l'intrigue.

Il me semble qu'avec ce que tu interroges, le concept de l'anima de Jung pourrait éventuellement t'intéresser. (à peut-être lire L'âme et la vie donc)

J'espère pouvoir mieux apprécier la suite, ça peut devenir facilement prenant une fois que ton texte aura les cheveux courts. ^^
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Message  Sahkti Ven 23 Oct 2009 - 15:58

Il y a beaucoup de choses dans ton texte, sans doute un peu trop. Tu éprouves le besoin de décrire, d'expliquer, de vouloir à tout prix planter décor et atmosphère et tant pis si le lecteur n'a plus rien à faire et qu'il s'ennuie. Or j'image que la lassitude du lecteur n'est pas ce que tu recherches. Laisse-le bosser un petit peu, ne lui prémâche pas le boulot, même si je comprends ta volonté de vouloir insister sur la nuit et ce que l'on peut ressentir pendant cette période.
Allège certaines phrases, supprimes quelques précisions, joue-toi de l'ellipse et entretiens une certaine part de mystère... je pense que ton texte ne pourra qu'y gagner, d'autant plus que ton écriture est soignée et posée, ce qui en soi est plutôt agréable.
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