La liberté

[Nechez]

La liberté



La liberté.

J'avais raté une virgule, tous l'ont rejetée. Aucun n'a osé rire. Içi, personne n'accepte de gribouillis, c'est le jardin de l'ordre et la sécurité. Pourtant, je crois, ça avait bien commencé, les verbes dansaient avec les adjectifs, formant des acrobaties, des accords palpitants murmurants des idées, des coloriages envoutants, oui, je le crois, ça avait bien commencé, soigneusement ça agitait les esprits, ça entrait dedans et on était moins lourd, on avait mangé un peu de vent, mais ici et maintenant, je, rate ma virgule. C'est fait, ça vient de lâcher. Tu as joué et tu as perdu, recule ! tout est foutu, tout va brûler. Je l'ai fait une fois, ça suffit pour l'éternité, elle, elle a raison, l‘évidence ne suffit pas, sans fin des problèmes de connexions, mais stop, soyez libre, sautez l’obstacle, même une montagne ; les sceptiques vous le diront : vous êtes ici, jamais les anges n’ont menti, mais prenez garde, il s’agit d’un jeu, vous revoilà prévenu....

Arraché du fin fond d'un rêve malade, il git par-ci et là, le soldat, le porc dansant, abominable trou du cul sodomisé de bêtise. Poussant dans les pays cochons, ceux déchargés de talent, il trace des traits et oublie les angles, prônant les racines à bord d'un avion. Colorié en vert, parfois en bleu, il s'affole dans le noir et cache le rouge. Jamais il ne se retourne, c'est un débutant, lorsqu'il s'entraine il régresse, c'est ça son astuce, il manque d'éducation, ça s'entend sur ses pas absents de saveur. Du fond de son gouffre il fait s'envoler les anges, seuls cornichons capables de le chialer. Il brule sans mourir tant il est endiablé par l'horizon, c'est ça son défaut ; il a peur du soleil. Personne ne lui a appris à chanter, c'est pourquoi il demeure légume, sa chair traverse, se contente de pourrir. Il n'arrive pas à grandir, ses particules prient pour le détachement, elles l'ont abandonnée, lui, l'enfant terrible qui continue à être triste.

Quand tu étais petit, en plein milieu de ta lèvre, un moustique te piqua, ça t'a empêché de sourire. Allons mon ami, debout, il n'y a aucune raison d'avoir peur, la liberté t'aime, ouvre les yeux, vois comme elle est belle, sens son amour infini, va-y essaye, fais un gribouillis sur ta feuille, tu verra comme c'est beau, tu seras enivré, totalement décolonisé d'ordre et la sécurité.

[Attila]

Le texte porte un message très honorable, et bien retranscris. Il y a quelques fautes d'orthographe, d'autres de forme (mais je me demande si ce n'est pas justement voulu). Certaines sont bien pensées (en tout cas en apparence), donc j'espère pour pas avoir l'air c** qu'elles ont vraiment été voulues! Le jeu sur le rythme est bien mené.
Avis positif, en resumidas cuentas.

[midnightrambler]

Bonsoir Nechez,

Une orthographe et une syntaxe redressées à coups de marteau sur les mots tordus : verbes, noms, adjectifs, pronoms, adverbes ... On sent qu'ils ne sont pas bien là où on les a fait rentrer, surtout les adverbes qui sont très grands ...
totalement décolonisé d'ordre et la sécurité... évidemment que je me prends pour un imbécile qui ne comprend rien ... mais je suis prêt à changer d'avis ...

Fais un gribouillis sur ta feuille ... le summun

Amicalement,
Midnightrambler

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