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La solitude du pénis

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Message  Calvin Lun 30 Mai 2011 - 23:44

LA SOLITUDE DU PÉNIS


Tragi-comédie écrite par MM. Paul COMMODE et Louis BOUSSOLE
Avec l'aimable participation de Mlle Marine CHEVREFEUILLE


Spoiler:

C'est une pièce aux murs de songeries, aux murs de palmes mauves brisés par le visage d'une fenêtre, un visage vieux comme le monde. Nuit et jour se profilent dehors comme des portraits inexplicables, le temps est un étranger qui ne parle pas la langue des poètes, ici l'horloge c'est Margarine, la seule, la belle, Margarine. L'horloge solitaire. Celle qui se cache dans toutes les mémoires. TIC TAC. Désir. C'est le nom de Margarine. Ou l'inverse.
Et son corps se débat dans chaque mot.
La sècheresse a vidé tous les puits des larmes.

BOULBI: l'originel, l'éternel, la substance
PAUL: un oiseau migrateur
LOUIS: un oiseau très noble de haute altitude
LA ROSE MÂLE: une rose
MARGARINE: le désir, les hiboux femelles sous nos peaux humides
LA PHILOSOPHEUSE: aux traits de poussières
LA FOLIE: une gentille bête
LE PRETRE: un éclectique spirituel


SCENE 1

PAUL: je meurs de soif, je suis un brasier inextinguible.

LOUIS: mon corps réclame de l'eau
(regarde par la fenêtre)
la rivière a disparu au profit d'un serpent de sable inanimé.

PAUL: Je vieillis d'attendre ici dans la frustration des gouttes du robinet. J'ai soif d'eau fraiche. L'attente, voilà qui ne convient qu'au robinet. Il semble une patience au désir asséché, un sexe en érection qui s'est durcis de n'avoir jamais éjaculé. Une goutte par minute: c'est le sablier de mon existence, je me meurs, je me confond avec la lèvre sèche des vieillard, je n'embrasserais plus Louis tu entends, le robinet m'a pénétré finalement.

LOUIS: L'univers a la forme de ton nombril ce matin. Et je ne suis pas le ventre ta mère. Ravale donc ta misère, et grave ma patte d'ours sur ton petit torse fragile. Tes pleurs ont la faiblesse des pluies hésitantes. Je te méprise. (il lui plante un couteau au milieu du ventre)
(cri de douleur)


PAUL: J'ai un serpent au creux du ventre! Il me visite, il me dévice, il me bande, il m'embue, il m'aurore. Qu'est-ce! Une immense flaque rouge a surgi dessous l'étage de nos corps.

LOUIS: C'est la fontaine du malheur. La fontaine des amours. Elle a la couleur des poètes, elle vomi avec eux du monde, pleurons, et faisons de nos gouttes de sanglots les cavernes mystiques de l'Art.

PAUL: je ne sais pas. Je ne t'aime que de loin. Ton monde est plein de cris déchirant.

Paul boit le sang et il devient sangsue il gonfle il gonfle et ronfle enfin comme un moteur d'avion. Le sommeil l'a pris dans ses bras pures. Dors petit garçon.


LOUIS: déchirer le voile de l'oubli, voilà notre seul horizon, les mines d'or sont la richesse des médiocres, l'éternité est la notre. Conquistadores du temps et des sommeils.

BOULBI: drapons nous du crime et des massacres, violons les femmes, buvons les menstruations de leur désespoir, pillons leur seule richesse: le creux de leur sexe qui brule comme un phare et nous appelle dans leurs ports de charmes et de douceurs. Saisissons l'éternité qui se cache dans leurs vagins extasiés; alors seulement nous serons poètes.

LOUIS: l'amour physique me dégoute il dégouline de sperme et de vase. Oh voilà Margarine!

BOULBI: je ne mange pas de ce pain là.

PAUL (il se réveille): je mangerais bien de ce pain ci.

LOUIS : je n'ai pas faim.

BOULBI : tu n’as jamais faim, cadavre.

MARGARINE : et je suis belle.

PAUL : oui, tu es belle et laisse-moi te montrer ces chansons qui le disent si bien avec des paroles qui perlent des mots, c’est une sorte de rosier très spécial.
(il lui prend la main)

MARGARINE : c’est étrange ce que je vois en ton visage.

PAUL : le tien a un air bien connu.

LOUIS : non, c’est étrange ce que je vois dans les vôtres. Oh les parfait miroirs !

BOULBI (il crache par terre) : médiocres.

PAUL : taisez-vous.
(il embrasse Margarine)

BOULBI : regarde le imiter mes gestes.

LOUIS : nous sommes tes dépouilleurs, tes voleurs, ta fripouille. Nous sommes tes ombres multiples, celles qui imitent tes mots la nuit, pour mieux trahir au lendemain, car nous n’admettons à part celui de notre corps nul cadavre. Et Paul aussi me vole mes gestes et moi, je mange ses mots, et quand il aime c’est mon cœur qui enfle et quand il embrasse Margarine je goute ses lèvres. Légère, légères, douces, serpents, doux.

BOULBI : je n’aime que ce que touche mon regard, voit comme sont nombreux mes yeux. Tu sens le froid. Jamais tu ne te libèreras. Car tu es une prison bâtie de tes propres os. Et je rigole.

MARGARINE : vous n'avez pas la légèreté de mes fleurs. Je vous vois plein de la suie menteuse du théâtre, et je suis la seule contemplatrice de l’oiseau libre, parce que les noirceurs n’ont pas posé sur moi leur trace.

LOUIS :vrai, tu es belle.

PAUL : vrai, elle est belle. Et mes mains se tordent si je veux te prendre car je ne sais pourquoi mais je m’enfuis.

LOUIS : cesse cette parodie d’amour.

PAUL : j’ai appris d’un sage ancien le gout du théâtre, quand j’habitais dans l’œil d’un lion dans la savane africaine. Je tutoyais les volcans en songe. C’est là que mon corps à mûri !

MARGARINE : je peux briser tes chaines.

PAUL : mais comment ?

MARGARINE : vois, à tes lèvres mes baisers sont la clef d'une serrure. Je t’ouvre… il suffit de me suivre.

PAUL : et ma montre se dérègle… je me perds dans un brouillard… je garde l’œil sur le pilote de mes poètes, c’est par eux que je retrouve mon cœur. Il est ici !

MARGARINE : regardez moi : quelle joyeuse rédemptrice !

LOUIS : on dirait des chants d’innocence. Je me sens seul.

LES MIROIRS : pédé.

MARGARINE : Toi tu sembles un verre intouchable, c’est triste ton long visage… sais–tu que pour rire je t’appelle vieil homme ? Mais je lis dans tes mains, cartes que mon troisième œil sait voir, que tu emprunteras des chemin autres.

PAUL : elle a raison.

LOUIS : c’est curieux… quand elle t’embrasse je sens son souffle sur mes lèvres.

PAUL : ne nous regarde plus.

LOUIS : je ne regarde pas, je contemple, je ne suis pas tout à fait moi. L’amour est un bien abstrait qui nie tout ce qui n’est pas lui-même. Je ne me détacherais plus de mon amour. Ou ce n’est plus l’amour.
(il regarde un miroir)
Ce n’était pas lui.

LE MIROIR : pédé.

PAUL : MARGArine tu retardes ma montre, tic tac, tu as fait ton nid dans cette horloge, jette toi luis luis luis du haut d’un pont c’est ton œil gris. Regarde Margarine il est tard dans mon cœur, il est tard mon cœur. Tic tac. Il serait temps de m’envoler.

BOULBI (sarcastique) : et où comptes-tu partir ?

PAUL : plus haut, là où les oiseaux trouvent nid dans une calvitie de nuages, là où s’est jeté le premier œil, la première solitude, au dessus de la Terre où mûrissent les chants comémorateurs, qui redescendent pour habiter une voix, un corps, une bouche. C’est là où l’oiseau est né… Le premier de nos volatiles poétiques. Et là, il y a des Montagnes, Margarine est une montagne, en haut de son sommet loge mon cœur.

LOUIS : tu ne sais pas. Ne te heurte pas contre ces falaises. Elles pourraient

BOULBI: ne lui dit pas la fin.

PAUL : quoi ?

LOUIS : rien.

Paul s'en va.
Trois heures passent comme des années. On les as regardé aller vêtues en bédouins, caravane d’ennui et de mort.



SCENE 2

(Paul revient)
LOUIS : alors ?

PAUL : La falaise, elle m’a heurté. Je m’y suis brisé. Puis je l’ai vue.

LOUIS : et alors ?

PAUL : Elle s’est réduite en caillou.

LOUIS : Et alors ?

PAUL : je l’ai avalé.

LOUIS : ah ! et puis ?

PAUL : Je n’en veux plus. Je n’aime que ce que je n’ai pas, ce qui devient ruisseau entre mes fleuves, échappe à mon empoigne, et fuit. Autrefois légère comme un oiseau, la proximité emplombe le désir. Je l’ai goutée, je l’ai perdue. Elle dit je t’aime, cela veut dire qu’elle ne m’a jamais aimé…

BOULBI: c’est parce que vous restez toujours dans l’étroitesse du même corps, que vos gestes sont si minces qu’à peine commencés vous en voyez toute la courbe. Regardez moi, mon corps est imprenable. Ma bouche impalpable. Personne ne sait à quoi ressemble mon visage. Je ne suis pas ici, je suis ailleurs.

PAUL : alors qu’es tu donc ?

BOULBI : une simple projection de ton surmoi. AHAHA ! Docteur Freud ! En route. Fouette cocher !
(il s’enfuit en laissant des cadavres de chauves-souris)


PAUL : Nous aimons comme des cadavres. Oui vraiment ! Je crois que je n'aimerais plus. Vivons dans ce théâtre.

LOUIS : je connais trop de rôles, mais pas le mien.

PAUL : tu rêves d'un absolu qui n'existe pas, que tu pleures et que tu détruis.

LOUIS : j'appelle cela l'amour. Car voilà le secret : il faut toujours s'épancher plus qu'il ne faut ; il faut toujours aimer plus que l'on peut ; il ne faut rêver que d'absolu ; car tout ce que nous avons est provisoire, et il nous passe entre les doigts, sitôt que nous l'étreignons ; il fuit. Alors si nous le plaçons haut, loin au-dessus de nos ailes, nous ne saurons le vider. Mais pour cela, il faut MENTIR ! Il faut que personne ne le sache ! Car le regard des autres sali tout ce que j'aime ; aime tout ce que je sali.

PAUL : je ne veux plus de paroles, je veux des gestes qui sont des couteaux pointus comme un désir.

(boulbi revient)
BOULBI: le désert est mon maître. silence, pantin ! tu te dépasses. tu ne veux plus rien. salut, épave. nuit, nuit, nuit. l'aurore est bien loin, et la caravane. ah ah ! les châmeaux porteurs de boites à biscuit. le mal au pied. déchausse, déchausse ta douleur, pantin. tu es plein de cadavres. tu es pourri.

LOUIS : je vais me chercher des solitudes.

BOULBI : c’est cela, va pourrir.
(il disparait)

PAUL : chantons. Je chante très pur

LOUIS : je chante moins pur que toi

PAUL : je chante très haut

LOUIS :je chante moins haut que toi

PAUL : que sais-tu faire ?

LOUIS : Mentir. Et toi ?

PAUL : j’invente des miroirs de douleur et je les mange, et après, je cherche une amie qui m’en console. Peut-être que c’est cela qu’il ne faut pas oublier, voilà, celà. Mais je ne pourrais jamais arrêter de chanter.

LOUIS : c'est beau quand tu chantes. il te faudrait plus de douleurs.

PAUL : je ne sais pas. je préfère plier les corps de près. tu ne sais les tordre que de loin.

LOUIS : sans doute. Je ne crois plus qu’aux distances, c’est dans leur creux que je mûris. Mais regarde ; voici notre mère la nuit qui approche. Réfugions nous sous sa cape noire… il nous faut veiller le soleil que nous porterons jusqu’au jour.



SCENE 3.

PAUL : je suis beau parce que j’ai aimé un cadavre, je le voyais baigner dans l’eau. J’ai bu à sa source.

LOUIS : tu as donc soif ?

PAUL : l’eau n’a jamais atteint mon corps. Ma bouche est troueuse.

LA ROSE MALE :bonjour.

PAUL : bonjour la fleur.

LOUIS : bonjour mon cœur. Tu brilles comme un orgueil au milieu d’une solitude.

PAUL : non, ce n’est que parure, tu vois bien. Elle a une autre compagne que le désert.

LOUIS : sans doute. Ah !ah ! ah ! à qui se fier.

PAUL : je suis emprunt d’un voile très pur. Je me sens qui vole. La douleur m’a purifié. Un fruit pousse ! la chose étrange.

LOUIS : Oui, c’est un fruit qui ne pousse qu’en des déserts de désir gâchés de solitude. Porte ta main à son galbe incomparable ; repais toi de sa chair ; repose toi sous son ombre ; fortifie toi de l’écorce ; Il est temps sans doute. Vois, cette fille s’est incrustée un masque de ton visage. Allons, déchire la à pleine dents : elle ne sait dire que merci.

PAUL : je vaincrais ou mourrais !
(il s’en va)

LOUIS : encore un masque. Décidément, à force de me recouvrir, j’oublierais mon visage.

LES MIROIRS : pédé.

LOUIS : ferme ta grande gueule. Tout ceci est un océan de misère et de puanteur. Je vois pourtant un trait d’innocence qui subsiste.

(Margarine arrive)
MARGARINE : On m’a trahi.

LOUIS : Ces choses arrivent.

MARGARINE : je ne comprends pas. Je montais dans un ciel de joyaux, nous allons toucher la Porte… la porte… La Porte du Plaisir… Et, lui ! s’est reculé ! a basculé ! est tombé ! Je pourrais le hair, mais je le sais seulement malhabile…

LOUIS : il arrive qu’un oiseau ne fasse plus confiance à ses ailes, mais tu es un papillon de verre qui règne sur la gravité en impératrice.

MARGARINE : où sont tes ailes ?

LOUIS : Je les aies coupées. Va, je ne suis pas habileté à te parler.

MARGARINE : Pourquoi, petit homme ?

LOUIS : parceque j’ai perdu ma langue… au chat ! ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! Dieu, ce que je suis stupide. Et BOULBI brille comme un soleil noir...

PAUL (surgissant du désert) : Je le suis aussi. Méfions nous des mots.

MARGARINE : vous êtes stupides, mais je suis belle.

PAUL : A perte de vue s'étend un champ de stupidité.

LOUIS : Et au milieu, le belvédère du bonheur.

LE PRETRE: preums !

LOUIS : Qui est-il ?

PAUL : un fou. Le berger des moutons gris...

PRÊTRE : N'entendez-vous pas les agneaux bêler ? Nous allons pâtre dans un champ de bêtise.

LA ROSE MÂLE : Venez pâtre près de moi ; il y a des toboggans pour l'action.

LOUIS : Soit.

PAUL (ricanant) : C'est toute une ménagerie.


Des âmes s'en vont. Une seule noble reste ; je ne révélerais pas son nom. Alors elle soliloque. C'est toi lecteur, et je déverse ma joie dans tes yeux gris...


SCENE 4

Ils sont tous dans la caravane, pour le pays de la fleur.


BOULBI : je vous dépasse tous en un mot : crime

MARGARINE : mes jolis idiots, je ne ménagerais jamais mes ailes.

LE PRÊTRE : La route est encore longue.

LA ROSE MÂLE : Il est vrai. Nous devrions jouer à un jeu !

LOUIS (crachant) : un jeu !

PAUL : Ce n'est pas le bon masque ce matin.

LOUIS : Rose, rose, rose, toison de femme jamais éclose, que nous attend-t-il dans ton pré ?

LA ROSE MÂLE : Oh, seulement la Philosopheuse.

PAUL : L'étrange nom.

LOUIS : Oui, on dirait une pute grecque.

LA ROSE MÂLE : Bêtiseurs.

LE PRÊTRE : Bien, jouons ! Action ou vérité ?

LA FOLIE : Vous ne direz que des Vérités.

PAUL : Bien, je commence : je n'aspire qu'à vivre, mais je ne sais pas le chemin de ma vie.

LOUIS : Je n'aspire qu'à la mort, mais j'ai grand dégoût pour le suicide.

MARGARINE : Je n'aspire qu'au bonheur, et quand je souffle, ça fait des bulles.

LE PRÊTRE : Je viole le Christ pour oublier.

BOULBI: Je suis le Commencement Eternel, le Verbe Dynamiseur qui a mû vos frêles âmes. Même ceux d'entre vous qui m'ignorent portent ma trace... Mais je vous déserte, car je suis appelé à de plus hauts Calculs.

LA ROSE MÂLE : Je ne suis qu'une rose.

PAUL : je voudrais un corps qui se développe le long des hémisphères, qui aille embrasser jusqu'au pôle nord.

MARGARINE : tu peux m'embrasser moi.

PAUL : je...

BOULBI : oh, pardon, j'ai oublié de lui rendre son corps.

PAUL : voleur.

MARGARINE : je t'attendrais.

PAUL : elles disent toutes ça.

MARGARINE : pas moi. je suis un papillon et ma race ne peut promettre qu'une fois par an, sinon je meurs.

PAUL : je ne sais pas. une moitié de ton visage m'attire et l'autre me dégoute. c'est étrange.

LOUIS : c'est parce qu'il y a une partie que tu n'as pas goûté.

MARGARINE : je vous méprise. vous parlez mais vous ne saurez jamais agir. je me réserve le seul théâtre. coupez vos ailes si ça vous chante. Paul, je perds mon temps en t'attendant. Mais je t'attends. J'en fait la promesse à la pureté.

PAUL : tu es l'Horloge universelle, mais tu n'es pas reglée sur mon coeur. je ne suis pas en rythme.

MARGARINE : ça ne t'empêche pas de parler.

PAUL : ça m'empêche d'étreindre.

MARGARINE : ça ne t'empêche pas d'aimer.

PAUL : je ne t'aime que dans la nuit, quand tu sommeille dans tes draps de repos et moi dans mes draps de solitude. je t'aime quand tu ne m'aimes pas, quand tu me tues dans tes songes.

MARGARINE : tout ça me fatigue.

PAUL : moi aussi.

MARGARINE : tu veux un oeuf dur ?

PAUL : oui.
(ils s'embrassent)

LA ROSE MÂLE : je ne suis qu'une rose.

Passèrent trois jours et puis trois nuits, dans la douleur et dans l'ennui. Finalement, le cortège arriva.




Je t'aime, Paul.


FIN DU PREMIER ACTE.

Calvin

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Message  bertrand-môgendre Mar 31 Mai 2011 - 13:23

Une petite remarque :
... PRÊTRE : N'entendez-vous pas les agneaux bêler ? Nous allons pâtre dans un champ de bêtise.

LA ROSE MÂLE : Venez pâtre près de moi ; il y a des toboggans pour l'action...


Est-ce le verbe paître ? Si oui, il suffit de le laisser à l'infinitif.
Si non, une ou deux virgules supplémentaires permettraient d'isoler le gardien de troupeau.
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Message  Invité Jeu 2 Juin 2011 - 0:46

juste pour te dire que le spoiler n'est pas utile, tu postes tu verras bien, comme je me suis sentie frustrée du texte effacé que je n'avais pas encore lu.

merci pour ton passage chez moi, ton commentaire me ravit.

(je ne lis pas la prose enfin si parfois, mais ne peut commenter, trop long je perds le fil en cours de lecture et comme je cherche à me détendre je ne vais qu'en pésie où là sur une plus courte distance, sur un concentré en principe bien orchestré, je fais le plein d'émotions)

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