Animale
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Animale
Georges a déchiqueté mon cœur et je ne sais pas comment le raccommoder.
J’ai rassemblé le puzzle et tout recollé avec des rustines mais il se dégonfle tout le temps, malgré les soupirs que je souffle dedans.
J’y tenais pourtant, je l’avais fait de mes mains, patiemment, douloureusement, jusqu’à ce qu’il tienne à peu près les chocs.
Georges me l’a détricoté d’un coup de canine.
Le lendemain je lui ai rabioté les crocs. En guise de représailles il a griffé mon cuir chocolat sur toute la longueur. On aurait dit un marbré.
La semaine suivante j’avais fini de limer le dernier doigt quand il a rempli ma botte comme un vase, se soulageant dedans. Il a eu beau se frotter aux murs pour arracher sa couche, j’avais bien serré les élastiques. Il ne pouvait même plus remuer la queue.
Il a groumpfé toute la nuit, à travers la muselière, je l’entendais depuis la cave et malgré les boules de coton dans les oreilles.
À force de se cogner partout, et de tirer sur sa chaîne, il m’a salopé toute la tapisserie. C’est vrai que je ne le sors plus, le collier est devenu trop petit depuis qu’il a forci, soi-disant parce que je l’ai castré. Et il tirait trop sur la laisse, comme enragé.
J’ai fini par le piquer et par l’enterrer dans le jardin.
Certains se sont inquiétés de sa disparition, surtout le petit voisin qui aimait tant jouer au ballon avec lui. Il a collé des affichettes de recherche dans tout le quartier. Il voulait aller voir la police mais ses parents lui ont dit qu’il regardait trop les séries policières et que Georges avait tout simplement dû s’enfuir parce que j’aboyais trop fort sur lui.
Le gamin n’était pas dupe, il savait bien qu’il ne serait pas parti sans lui dire au revoir. Ce n’est pas faux, Georges adorait les enfants, il en réclamait depuis longtemps, je refusais : il ne fallait personne entre mon cœur et lui.
C’était avant qu’il ne le brise.
J’ai rassemblé le puzzle et tout recollé avec des rustines mais il se dégonfle tout le temps, malgré les soupirs que je souffle dedans.
J’y tenais pourtant, je l’avais fait de mes mains, patiemment, douloureusement, jusqu’à ce qu’il tienne à peu près les chocs.
Georges me l’a détricoté d’un coup de canine.
Le lendemain je lui ai rabioté les crocs. En guise de représailles il a griffé mon cuir chocolat sur toute la longueur. On aurait dit un marbré.
La semaine suivante j’avais fini de limer le dernier doigt quand il a rempli ma botte comme un vase, se soulageant dedans. Il a eu beau se frotter aux murs pour arracher sa couche, j’avais bien serré les élastiques. Il ne pouvait même plus remuer la queue.
Il a groumpfé toute la nuit, à travers la muselière, je l’entendais depuis la cave et malgré les boules de coton dans les oreilles.
À force de se cogner partout, et de tirer sur sa chaîne, il m’a salopé toute la tapisserie. C’est vrai que je ne le sors plus, le collier est devenu trop petit depuis qu’il a forci, soi-disant parce que je l’ai castré. Et il tirait trop sur la laisse, comme enragé.
J’ai fini par le piquer et par l’enterrer dans le jardin.
Certains se sont inquiétés de sa disparition, surtout le petit voisin qui aimait tant jouer au ballon avec lui. Il a collé des affichettes de recherche dans tout le quartier. Il voulait aller voir la police mais ses parents lui ont dit qu’il regardait trop les séries policières et que Georges avait tout simplement dû s’enfuir parce que j’aboyais trop fort sur lui.
Le gamin n’était pas dupe, il savait bien qu’il ne serait pas parti sans lui dire au revoir. Ce n’est pas faux, Georges adorait les enfants, il en réclamait depuis longtemps, je refusais : il ne fallait personne entre mon cœur et lui.
C’était avant qu’il ne le brise.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Animale
Bonsoir,
Surpris ... je n'ai pas trop compris, il faut dire que je ne suis pas très "animal" ...
Amicalement,
midnightrambler
Surpris ... je n'ai pas trop compris, il faut dire que je ne suis pas très "animal" ...
Amicalement,
midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Animale
Oh, ça j'adore !
Enfin des relations de couple décomplexées !
Quel sale môme, quand même !
Je partageais déjà l'opinion de Swift qui professe que quelqu'un qui déteste les enfants ne peut pas être complètement mauvais..., mais tu vas plus loin : l'homme est traité enfin comme il le mérite, ce qui prouve que non seulement tu n'es pas complètement mauvaise, mais que tu fais partie de cette élite lucide et courageuse seule capable de rendre à la société des valeurs morales moins hypocrites !
J'ai bien noté le verbe groumpfer, dont l'absence au dictionnaire laissait un vide préjudiciable.
Seul point légèrement confus :
A un circonflexe près, le titre était pris (mais en poésie, je crois, un jour de rogne !)
Enfin des relations de couple décomplexées !
Quel sale môme, quand même !
Je partageais déjà l'opinion de Swift qui professe que quelqu'un qui déteste les enfants ne peut pas être complètement mauvais..., mais tu vas plus loin : l'homme est traité enfin comme il le mérite, ce qui prouve que non seulement tu n'es pas complètement mauvaise, mais que tu fais partie de cette élite lucide et courageuse seule capable de rendre à la société des valeurs morales moins hypocrites !
J'ai bien noté le verbe groumpfer, dont l'absence au dictionnaire laissait un vide préjudiciable.
Seul point légèrement confus :
où il y a un flottement sur qui est à la cave, mais on rétablit vite la logique ...je l’entendais depuis la cave
A un circonflexe près, le titre était pris (mais en poésie, je crois, un jour de rogne !)
Invité- Invité
Re: Animale
Moi aussi, j'adore ! Aucune faille dans le déroulé, tout se tient, tu maîtrises le sujet sur le bout de tes ongles de sorcière castratrice :-)
C'est excellent, elea, parfaitement réjouissant, on sent que chaque mot est pesé (d'ailleurs j'ai relevé aussi "groumpfer", qui me plaît bien), d'une cruauté drôle, comme masque à la vulnérabilité, à la fragilité de la narratrice.
C'est excellent, elea, parfaitement réjouissant, on sent que chaque mot est pesé (d'ailleurs j'ai relevé aussi "groumpfer", qui me plaît bien), d'une cruauté drôle, comme masque à la vulnérabilité, à la fragilité de la narratrice.
Invité- Invité
Re: Animale
Je n'ai pas été conquise cette fois ci elea, sans doute n'ai-je pas su lire entre les lignes. Je n'ai pas été happée par le texte, suis restée sur le seuil. Et me pose encore des questions :-)
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Animale
Il voulait aller voir la police mais ses parents lui ont dit qu’il regardait trop les séries policières et que Georges avait tout simplement dû s’enfuir parce que j’aboyais trop fort sur lui.
bref ils sont tous les deux chiens.
bref ils sont tous les deux chiens.
hi wen- Nombre de messages : 899
Age : 27
Date d'inscription : 07/01/2011
Re: Animale
On dirait du Coline !!!
C'est un compliment, ne te trompe pas...
Moi aussi j'ai aimé ce chemin de traverse. Tu t'es bien amusée à l'écrire, non ?
Parfois, c'est un peu confus, j'ai eu du mal à tout visualiser (comme déjà relevé, passage dans la cave). Mais globalement, un texte jouissif, n'ayons pas peur des mots ! Bravo !
C'est un compliment, ne te trompe pas...
Moi aussi j'ai aimé ce chemin de traverse. Tu t'es bien amusée à l'écrire, non ?
Parfois, c'est un peu confus, j'ai eu du mal à tout visualiser (comme déjà relevé, passage dans la cave). Mais globalement, un texte jouissif, n'ayons pas peur des mots ! Bravo !
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Animale
Un texte étrange, plutôt cynique, qui flirte avec le gore. Car si je ne fais pas un contresens, nous avons là une épouse qui règle ses comptes d'une façon radicale. On retrouve un peu l'univers macabre de M-arjolaine. Dommage que le texte soit si court car tu aurais pu instiller davantage une ambiance poisseuse.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Animale
Lu plusieurs fois déjà, je trouve toujours cela excellent, sans pouvoir ajouter quelque chose (même pas une petite faute d'orthographe ou de typographie à se mettre sous la dent, en plus !). Bien vu.
Invité- Invité
Re: Animale
Ce texte repose entièrement sur des ambiguïtés et des figures métonymiques, avec lesquelles il joue adroitement.
Georges est un prénom d’homme, pourtant il désigne un être ambigu ; à la fois au propre et au figuré, il est un animal : un chien.
Le « cœur » aussi est équivoque, objet gonflable, siège peut-être au sens propre, mais aussi siège des sentiments. Ce cœur n’est pas simplement brisé, mais, de façon plus ambiguë et plus violente, « déchiqueté ». Il s’agit alors de se redonner du cœur, mais le courage manque, et l’on se « dégonfle » sans cesse.
Le cœur, figuré, métonymique, avait été patiemment composé, tricoté ; au sens de l’affectivité, il a été rétabli, endurci à tous crins, mais à tous crocs il n’a pas résisté.
Nouvelle ambiguïté : le cuir griffé ; à la fois le fauteuil en cuir par métonymie, et cuir de la cuirasse, carapace protectrice de la sensibilité.
D’autres passages du texte laissent penser que Georges est un chien au sens propre :
« tirer sur sa chaîne… je ne le sors plus, le collier est devenu trop petit… il tirait trop sur la laisse, comme enragé. J’ai fini par le piquer et par l’enterrer dans le jardin.»
On en oublie son humanité pour ne le considérer que dans son animâlité, afin de nous surprendre à nouveau : « Georges adorait les enfants, il en réclamait depuis longtemps, je refusais ». Il serait donc un homme ! L’ambiguïté prend-elle fin ?
Eh bien, pas vraiment. Une nouvelle ambiguïté apparaît qui concerne cette fois la narratrice : « Georges avait tout simplement dû s’enfuir parce que j’aboyais trop fort sur lui. ». La narratrice est-elle humaine ? Elle aboie, n’appartiendrait-elle pas, elle aussi, à l’espèce canine ? N’est-elle pas l’ « animale » qui donne son titre au récit ? Mais le verbe « aboyer » est aussi ambigu et peut s’utiliser en un sens figuré. La narratrice semble alors humaine et inhumaine, humaine et non-humaine, de même que Georges.
De plus, castratrice, elle supprime la virilité de Georges, elle tue le mâle et l’animal, de sorte qu’il ne subsiste plus que l’ « animale ».
S’agit-il d’un meurtre passionnel, « par amour » comme on dit ? « il ne fallait personne entre mon cœur et lui ». Cet amour-passion est exclusif, même des enfants. Mais on ne tue pas par amour, on tue par jalousie, ce qui n’est pas la même chose. Qu’est-ce qui a pu constituer un accroc dans la relation du couple ? Qu’est-ce qui a « déchiré » leur union ? Qu’est-ce qui a « brisé le cœur » de la narratrice ? Il ne peut s’agir que d’une infidélité, ou du soupçon d’une infidélité de Georges.
Entre humains alors, l’on ne se fait pas seulement des « vacheries », mais aussi des « chienneries ».
Chienne de vie !
Le texte, par ses ambiguïtés, semble dire les difficultés des rapports au sein d’un couple, où chacun peut se comporter de façon inhumaine, comme un chien. On est entre chien et loup, ou plutôt, faudrait-il dire, entre chien et homme, mais chacun avec son caractère de chien.
Bravo Elea.
Georges est un prénom d’homme, pourtant il désigne un être ambigu ; à la fois au propre et au figuré, il est un animal : un chien.
Le « cœur » aussi est équivoque, objet gonflable, siège peut-être au sens propre, mais aussi siège des sentiments. Ce cœur n’est pas simplement brisé, mais, de façon plus ambiguë et plus violente, « déchiqueté ». Il s’agit alors de se redonner du cœur, mais le courage manque, et l’on se « dégonfle » sans cesse.
Le cœur, figuré, métonymique, avait été patiemment composé, tricoté ; au sens de l’affectivité, il a été rétabli, endurci à tous crins, mais à tous crocs il n’a pas résisté.
Nouvelle ambiguïté : le cuir griffé ; à la fois le fauteuil en cuir par métonymie, et cuir de la cuirasse, carapace protectrice de la sensibilité.
D’autres passages du texte laissent penser que Georges est un chien au sens propre :
« tirer sur sa chaîne… je ne le sors plus, le collier est devenu trop petit… il tirait trop sur la laisse, comme enragé. J’ai fini par le piquer et par l’enterrer dans le jardin.»
On en oublie son humanité pour ne le considérer que dans son animâlité, afin de nous surprendre à nouveau : « Georges adorait les enfants, il en réclamait depuis longtemps, je refusais ». Il serait donc un homme ! L’ambiguïté prend-elle fin ?
Eh bien, pas vraiment. Une nouvelle ambiguïté apparaît qui concerne cette fois la narratrice : « Georges avait tout simplement dû s’enfuir parce que j’aboyais trop fort sur lui. ». La narratrice est-elle humaine ? Elle aboie, n’appartiendrait-elle pas, elle aussi, à l’espèce canine ? N’est-elle pas l’ « animale » qui donne son titre au récit ? Mais le verbe « aboyer » est aussi ambigu et peut s’utiliser en un sens figuré. La narratrice semble alors humaine et inhumaine, humaine et non-humaine, de même que Georges.
De plus, castratrice, elle supprime la virilité de Georges, elle tue le mâle et l’animal, de sorte qu’il ne subsiste plus que l’ « animale ».
S’agit-il d’un meurtre passionnel, « par amour » comme on dit ? « il ne fallait personne entre mon cœur et lui ». Cet amour-passion est exclusif, même des enfants. Mais on ne tue pas par amour, on tue par jalousie, ce qui n’est pas la même chose. Qu’est-ce qui a pu constituer un accroc dans la relation du couple ? Qu’est-ce qui a « déchiré » leur union ? Qu’est-ce qui a « brisé le cœur » de la narratrice ? Il ne peut s’agir que d’une infidélité, ou du soupçon d’une infidélité de Georges.
Entre humains alors, l’on ne se fait pas seulement des « vacheries », mais aussi des « chienneries ».
Chienne de vie !
Le texte, par ses ambiguïtés, semble dire les difficultés des rapports au sein d’un couple, où chacun peut se comporter de façon inhumaine, comme un chien. On est entre chien et loup, ou plutôt, faudrait-il dire, entre chien et homme, mais chacun avec son caractère de chien.
Bravo Elea.
Louis- Nombre de messages : 458
Age : 69
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Animale
Voilà plusieurs fois que je lis ton texte et j'ai du mal à le commenter. Pourquoi? Parce que d'un côté il me plaît par cet humour noir ( on peut dire ça comme ça je pense), l'idée de la maîtresse psychopathe, on imagine des scènes atroces, le pauvre George qui se débat, cherche à fuir, retombe entre ses griffes... ça fait film d'horreur. J'aime beaucoup aussi certaines expressions ( le cuir chocolat transformé en marbré, par exemple, George castré qui ne peut même plus remuer la queue hem! le pauvre...)
Cela dit, je crois justement que je suis un peu gênée quand je suis "obligée" de relire plusieurs fois un texte. Je déteste ne pas comprendre, ou avoir l'impression de ne pas comprendre, ou ne pas être sûre de comprendre. bref, je dirais que selon moi ( c'est tout personnel, d'ailleurs ça ne semble pas avoir gêné les autres), l'ambiguïté est peut-être poussée un peu trop loin, je crois que j'aurais aimée avoir la possibilité de pencher plus dans un sens ou dans l'autre, histoire de mieux apprécier la métaphore.
Cela dit, je crois justement que je suis un peu gênée quand je suis "obligée" de relire plusieurs fois un texte. Je déteste ne pas comprendre, ou avoir l'impression de ne pas comprendre, ou ne pas être sûre de comprendre. bref, je dirais que selon moi ( c'est tout personnel, d'ailleurs ça ne semble pas avoir gêné les autres), l'ambiguïté est peut-être poussée un peu trop loin, je crois que j'aurais aimée avoir la possibilité de pencher plus dans un sens ou dans l'autre, histoire de mieux apprécier la métaphore.
Lamarjo- Nombre de messages : 77
Age : 47
Localisation : marjobonne51@laposte.net
Date d'inscription : 27/11/2011
RE : Animal
Attachant ton texte, mais à mon avis il manque un contrepoint, de l'espace, ce qui se passe autour sans en avoir l'air, ainsi pour éviter de trop focaliser sur le sujet (rapport avec un animal) et alors peut-être donner un peu plus d'impact à ton propos, le rendre moins subjectif... mais tout cela aussi de ma part est subjectif alors... Bravo quand même.
Raoulraoul- Nombre de messages : 607
Age : 63
Date d'inscription : 24/06/2011
Re: Animale
Bonsoir,
Je partage en tout point de vue l'opinion de Lamarjo.
À ceci prêt que, j'aime beaucoup lire un texte. Ne pas tout comprendre. Me poser des questions. Relire. Lire les commentaires. Peu à peu être éclairée. Et BAM comprendre, lire entre les lignes, pfffiou! quel soulagement. Là, parfois on se dit "finalement je suis déçue" ou au contraire "c'est extra!" et là, pour ce texte, c'est extra!
Je partage en tout point de vue l'opinion de Lamarjo.
À ceci prêt que, j'aime beaucoup lire un texte. Ne pas tout comprendre. Me poser des questions. Relire. Lire les commentaires. Peu à peu être éclairée. Et BAM comprendre, lire entre les lignes, pfffiou! quel soulagement. Là, parfois on se dit "finalement je suis déçue" ou au contraire "c'est extra!" et là, pour ce texte, c'est extra!
Remus- Nombre de messages : 2098
Age : 34
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Animale
Merci pour vos lectures, impressions et commentaires.
Je note que ce n’est pas d’une grande limpidité pour plusieurs d’entre vous en général et concernant la phrase de la cave en particulier. Ce n’est pas vraiment voulu, du moins pas à ce point.
d'une cruauté drôle, comme masque à la vulnérabilité, à la fragilité de la narratrice.
Merci pour ça Easter, je ne sais pas trop pourquoi (quoi que) mais ça m’a touchée.
Je ne me suis pas vraiment amusée à l’écrire Lizzie, mais si toi tu t’es amusée à le lire, c’est bien l’essentiel.
Je suis fière de n’avoir aucun mauvais point Alex, on place sa fierté où on peut ! :-) D’un autre côté sur du si court…
Beau décorticage Louis, comme toujours, si fin, si juste…
Merci à tous.
Je note que ce n’est pas d’une grande limpidité pour plusieurs d’entre vous en général et concernant la phrase de la cave en particulier. Ce n’est pas vraiment voulu, du moins pas à ce point.
d'une cruauté drôle, comme masque à la vulnérabilité, à la fragilité de la narratrice.
Merci pour ça Easter, je ne sais pas trop pourquoi (quoi que) mais ça m’a touchée.
Je ne me suis pas vraiment amusée à l’écrire Lizzie, mais si toi tu t’es amusée à le lire, c’est bien l’essentiel.
Je suis fière de n’avoir aucun mauvais point Alex, on place sa fierté où on peut ! :-) D’un autre côté sur du si court…
Beau décorticage Louis, comme toujours, si fin, si juste…
Merci à tous.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Animale
Je n'arrive pas non plus à imaginer un commentaire pour ce texte, je ne sais pas dire si je l'ai aimé ou pas - oui, j'aime toujours cette écriture, mais je suis restée un peu à la porte, et la dernière phrase qui dramatise me gêne.
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Animale
J'adore la fin :
il ne fallait personne entre mon cœur et lui. C’était avant qu’il ne le brise.
Précis, concis. Joli.
il ne fallait personne entre mon cœur et lui. C’était avant qu’il ne le brise.
Précis, concis. Joli.
roro- Nombre de messages : 202
Age : 42
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 15/09/2008
Re: Animale
Ça pour de la décomplexion ! La dernière phrase me gêne un peu aussi, mais la cascade de coups entre la femme et son chien : régalade !coline Dé a écrit:Enfin des relations de couple décomplexées !
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Animale
Chien-homme ? Homme-chien ? Toujours est-il que je me suis régalée de cette lecture. Ce ton tranquille pour exprimer tant de cruauté m'a paru très jouissif !
Invité- Invité
Re: Animale
Ce qui est sûr, c'est que cette femme est une sacrée chienne ^^
Lamarjo- Nombre de messages : 77
Age : 47
Localisation : marjobonne51@laposte.net
Date d'inscription : 27/11/2011
Re: Animale
[quote="midnightrambler"]Bonsoir,
Surpris ... je n'ai pas trop compris, il faut dire que je ne suis pas très "animal" ...
Amicalement,
midnightrambler[/quote]
Moi non plus je n'ai pas trop saisi le sens de ce texte. Qui est la narratrice ? Georges est un chien, ça on le devine, mais c'est tout.
Surpris ... je n'ai pas trop compris, il faut dire que je ne suis pas très "animal" ...
Amicalement,
midnightrambler[/quote]
Moi non plus je n'ai pas trop saisi le sens de ce texte. Qui est la narratrice ? Georges est un chien, ça on le devine, mais c'est tout.
Hadé- Nombre de messages : 32
Age : 33
Date d'inscription : 18/09/2010
Bluffé !
Un joli morceau d'humour absurde, de raccourcis qui tuent, de mauvaise foi évidente, de minimalisme redoutablement efficace.
Bluffé, je suis.
Merci.
Ubik.
Bluffé, je suis.
Merci.
Ubik.
Re: Animale
Voilà des " rapports " qui méritent bien qu'on les peigne à l'envers. Bien vu et surtout jolie glissade sur la métaphore effilée...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Animale
J'ai beaucoup aimé, pour l'humour, le décalage, et l'ironie à la fois cruelle et légère qui déplombe ce "coeur brisé". En fait j'y ai trouvé même quelque chose de drôle, je ne sais pas si c'est très normal...j'espère que j'ai compris en tout cas....! Mais pour trouver à y redire je me sens encore trop "bleue".
Invité- Invité
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