Un petit moineau
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Un petit moineau
Il y a aurore, qui chante et claque des doigts dans le couloir - ce qui me gène
un peu, donc me pousse à écrire,
elle chante le non-sens, et du goldman, complètement perchée,
là-haut,
dans les enfers.
il y a aussi
cyrille
qui traîne ses charentaises en riant,
mais d'un rire qui signifie: au secours aidez-moi
au
secours,
de ce rire qui vient juste avant le passage
à l'acte, parce qu'il n'y a plus rien d'important, de sérieux - et ça me gène
un peu,
donc me pousse à écrire.
les infirmières quant à elles, sont occupées à faire la toilette d'un homme sanglé, nuit et jour, à son pieu, car il avait cassé des assiettes et quelques
verres, et qu'il refusait
de prendre son traitement
il est présentement trop shooté pour crier
- mais sa présence
me gène un peu, (j'éprouve de la pitié)
ce qui me pousse,
encore,
à écrire,
voilà,
l'écriture est pour moi: un moyen d'éliminer les problèmes, d'écarter ce qui me gène, de transformer l'insupportable
en un petit moineau sautillant sur un balcon.
Re: Un petit moineau
Bonjour,
Pas envie de tout relire, mais j'ai bien l'impression que nous avons eu deux fois le même texte ...
Cela fait beaucoup, me semble-t-il !
Amicalement,
midnightrambler
Pas envie de tout relire, mais j'ai bien l'impression que nous avons eu deux fois le même texte ...
Cela fait beaucoup, me semble-t-il !
Amicalement,
midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Un petit moineau
Pas mal.
Sur la forme, je ne comprends pas du tout ces retours ligne tout à fait erratiques, à mon sens.
Pour faire genre ? Pour faire poétique ? Un besoin ?
Sur la forme, je ne comprends pas du tout ces retours ligne tout à fait erratiques, à mon sens.
Pour faire genre ? Pour faire poétique ? Un besoin ?
Re: Un petit moineau
Une espèce de grâce, de légèreté dans cet univers qui en manque tant ; ça doit être le moineau sautillant, oui c'est bien ça, comme tu le décris.
Invité- Invité
Re: Un petit moineau
Moi ce qui me gêne ( avec un accent circonflexe!), c'est le " (j'éprouve de la pitié)", je le trouve inutile, et il dénote je trouve.
Sinon j'aime plutôt bien ("là-haut dans les enfers" , pas mal!)
Sinon j'aime plutôt bien ("là-haut dans les enfers" , pas mal!)
Lamarjo- Nombre de messages : 77
Age : 47
Localisation : marjobonne51@laposte.net
Date d'inscription : 27/11/2011
Re: Un petit moineau
Très bien, jusqu’à la fin : pas besoin de préciser ce qu’est l’écriture pour le narrateur, c’était déjà dit et parfaitement compréhensible en lisant le texte.
Maintenant, si tu le supprimes, le moineau sautillant disparaît, ce qui me semble inimaginable, alors peut-être simplement changer la forme de ce « voilà, l’écriture est pour moi » qui tranche trop avec le reste pour moi et gâche, à la toute fin, ce qu’il y avait de touchant dans le texte.
Maintenant, si tu le supprimes, le moineau sautillant disparaît, ce qui me semble inimaginable, alors peut-être simplement changer la forme de ce « voilà, l’écriture est pour moi » qui tranche trop avec le reste pour moi et gâche, à la toute fin, ce qu’il y avait de touchant dans le texte.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Un petit moineau
Pour moi, vous vous faites poseur et bavard ici. Opinion personnelle.
– « Il y a aurore » : « Aurore » (majuscule) ;
– « - ce qui » : pour marquer l'incise, il convient d'employer le tiret demi-cadratin « – » (Alt + 0150) ou cadratin « — » (Alt + 0151) ;
– « ce qui me gène » : « gêne » ;
– « et du goldman » : majuscule ;
– « cyrille » : idem ;
– « qui signifie: » : espace avant les deux-points ;
– « - et ça me gène » : tiret demi-cadratin au moins pour l'incise, « gêne » ;
– « les infirmières quant à elles, sont occupées » : virgule après « infirmières » ;
– « - mais sa présence » : tiret demi-cadratin ;
– « me gène un peu » : … ;
– « un peu, » : pourquoi cette virgule avant les parenthèses ? ;
– « est pour moi: » : espace avant les deux-points ;
– « ce qui me gène » : « gêne », donc.
– « Il y a aurore » : « Aurore » (majuscule) ;
– « - ce qui » : pour marquer l'incise, il convient d'employer le tiret demi-cadratin « – » (Alt + 0150) ou cadratin « — » (Alt + 0151) ;
– « ce qui me gène » : « gêne » ;
– « et du goldman » : majuscule ;
– « cyrille » : idem ;
– « qui signifie: » : espace avant les deux-points ;
– « - et ça me gène » : tiret demi-cadratin au moins pour l'incise, « gêne » ;
– « les infirmières quant à elles, sont occupées » : virgule après « infirmières » ;
– « - mais sa présence » : tiret demi-cadratin ;
– « me gène un peu » : … ;
– « un peu, » : pourquoi cette virgule avant les parenthèses ? ;
– « est pour moi: » : espace avant les deux-points ;
– « ce qui me gène » : « gêne », donc.
Invité- Invité
Re: Un petit moineau
Il y a quelque chose de poétique, de vivant, d'imagé dans ce texte. On 'visualise' les gens, le décor en très peu de mots.
Dommage d'insister sur 'pour cette raison j'écris', ça enlève le charme du texte, en ramenant vers la réalité.
Le texte me laisse une impression de vie, de mouvement, un certain regard sur la réalité, continuez à écrire et à explorer, vous trouverez petit à petit comment bien mettre en forme ces univers imaginaires.
Dommage d'insister sur 'pour cette raison j'écris', ça enlève le charme du texte, en ramenant vers la réalité.
Le texte me laisse une impression de vie, de mouvement, un certain regard sur la réalité, continuez à écrire et à explorer, vous trouverez petit à petit comment bien mettre en forme ces univers imaginaires.
roro- Nombre de messages : 202
Age : 42
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 15/09/2008
Re: Un petit moineau
J'aime la forme et cette espèce de légèreté relevé par chacun, pour autant je n'ai pas retenu une bribe du propos (qui passe donc au second plan), sauf les "il y a" qui me gênent toujours et un aspect poseur et bavard (au niveau du contenu) comme le relève Alex.
re : Un petit moineau
Ca me convient à bloc ton texte. Enfin on entend des réponses humbles et profondes aux raisons d'écrire.
Ca contraste avec parfois les réponses sentencieuses et péremptoires des "spécialistes"...
Juste également ta façon en quelques mots d'évoquer une atmosphère, un drame humain...
J'imagine que ton boulot te met en prise directe avec les urgences de la vie, et ainsi d'inspire une écriture idoine,
sans pathos, donc touchant sa cible...
Ca contraste avec parfois les réponses sentencieuses et péremptoires des "spécialistes"...
Juste également ta façon en quelques mots d'évoquer une atmosphère, un drame humain...
J'imagine que ton boulot te met en prise directe avec les urgences de la vie, et ainsi d'inspire une écriture idoine,
sans pathos, donc touchant sa cible...
Raoulraoul- Nombre de messages : 607
Age : 63
Date d'inscription : 24/06/2011
Un goût de trop peu...
On reste sur sa faim. Évocation de l’hôpital psy, ok. Il y aurait matière à dire bien plus que cela. On pourrait fouiller les personnages, s'appliquer à décrire d'avantage leurs différentes boucles comportementales.
Et ces retours à la ligne ? Pour quelle raison ?
Bref, il y a là un minimalisme qui laisse, au final, un goût de trop peu.
Et ces retours à la ligne ? Pour quelle raison ?
Bref, il y a là un minimalisme qui laisse, au final, un goût de trop peu.
Re: Un petit moineau
J'interprète les passages à la ligne fréquents et alléatoires comme une sorte de mimétisme de l'oiseau qui sautille. C'est pour donner plus de légèreté au texte. Non?
Lamarjo- Nombre de messages : 77
Age : 47
Localisation : marjobonne51@laposte.net
Date d'inscription : 27/11/2011
Re: Un petit moineau
j'aime la poésie engagée! c'est si beau!
levaran82- Nombre de messages : 145
Age : 42
Localisation : belgique
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: Un petit moineau
Il Faut des majuscules aux noms propres (Aurore, Goldman, Cyrille) Cela aurait mieux de trouver une expression pour définir le rire de Cyrille. La phrase, mais si elle est mise à la ligne, est vraiment trop longue et maladroite « et qu’il refusait… » Ce n’est pas sa présence qui te gêne, mais son état végétatif…
C'est bien vu cette obsession des coportements des autres en psy... et de s'évader... L'écriture vaut tous les anti-dépresseurs, je confirme.
C'est bien vu cette obsession des coportements des autres en psy... et de s'évader... L'écriture vaut tous les anti-dépresseurs, je confirme.
amelta- Nombre de messages : 27
Age : 110
Date d'inscription : 21/11/2012
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