Exo en direct : dimanche 29 janvier 2012 - 20 heures 15

Janis : Quelle cruauté stupide tu instilles dans le portait du père ! J’aime ta façon de raconter sans brimer l’imagination du lecteur Tout en maintenant un certain suspens.
C’est très proche du cinéma, je trouve.

Anotherday : Une bonne histoire, prenante. Je trouve le dernier paragraphe un poil en dessous, une larme en trop. Et aussi, l’appellation « La vieille dame » m’a surpris, je ne l’avais pas vu si vieille au départ.

Yali : Y a rien à redire. Manière et contenu. Y a qu’à savourer.

Igloo :C’est un peu précipité, ça manque un peu de liant mais on comprend bien la situation. J’ai aimé te lire.

Rebecca : Très bonne idée, cette mise en situation . Le traitement pourrait être plus travaillé mais ça ne manque pas de qualités. Le choc des valeurs est visuel et savoureux. Un peu longuet la reprise de la chanson.
Et, j’ai adoré le final.

Coline : C’est plein de petits détails qui tuent. J’ai beaucoup apprécié le rythme un peu cahoteux qui rend bien l’état de contrariété de la narratrice.

elea : Pas en forme, toi … Il t’a pourtant fallu exécuter une belle gymnastique pour donner vie à cette improbable rencontre !

Lizzie : Jolie scène. Très visuelle. Tu sais installer une ambiance sans en faire trop et emporter ton lecteur. Ça m’a rappelé des moments de « De Marquette à Vera Cruz » de Jim Harrison, sans doute à cause de l’exotisme.

Marine : Eh bien ! Très étrange, ce texte. Déroutant et envoûtant à la fois. Pas tout à fait abouti cependant car il manque, à mon avis, une ligne de force pour que les effets ne paraissent pas gratuits. Ça vaudrait la peine de le peaufiner.

Iris : J’avoue avoir eu un peu de mal à cerner la situation de départ. Ça cafouille ci et là. Mais au final, le texte est drôle, ce qui le sauve à mes yeux.

Chrystie : J’ai pas toujours tout saisi du premier coup mais il y a des passages surprenants qui m’ont réjouie comme cette fameuse cour complètement démente où l’on teste les chaussures.

Polixène : On la sent quasi physiquement cette ambiance désolée du village en bord de route. Et les personnages sont bien campés. L’ébauche de relation entre les deux femmes, à cent lieues l’une de l’autre, est intéressante. La fin est peut-être un peu vite expédiée.

Bonjour à toutes et tous

C'est bien difficile d'ajouter quoi que ce soit sur vos textes, tout le pertinent a été dit, il ne me reste plus qu'à faire quelques remarques inutiles. Et comme on n'est jamais si bien (des)servi que par soi-même, j'avouerai que oui, j'ai bâclé la fin de mon texte parce que je tombais de sommeil !!!

Janis
On y est, dans cette vie triste comme un chant de betteraves. Mais même le plus noir nuage a toujours sa frange d'or.

Anotherday
La tension émotionnelle monte en une graduation parfaite.
Pour un coup d'essai!

Yali
Il m'a fallu deux lectures pour être au clair avec les personnages et les prénoms, la prochaine fois je me mettrai direct en mode "cinéma". Belle scène.

igloo
La scène est bien un peu éculée, mais on se laisse piéger avec plaisir.
belle entrée en scène sur VE, toi aussi!

Rebecca
Le choc de deux mondes...un vrai régal, même si un couplet ou deux auraient suffi...

Coline
Réjouissant!
J'ai adoré la distance prophylactique et le diabolus in musica.

Eléa
C'est du Buster Keaton avec le plaisir des mots en prime.
Qu'est-ce que ce serait si tu étais d'attaque!...

Lizzie
On a le goût, le son, les odeurs et l'ambiance, et ça fonctionne, même sans les couleurs. Ou peut-être justement à cause de leur absence.

Marine
Frappadingue comme j'aime, sans aucun bastingage où se raccrocher!

Iris
Les personnages manquent de contours mais la saynette est assez vive pour compenser.

Christie
J'ai bien aimé la chute en forme de blague, et l'atelier de mise à l'épreuve des godasses (qui mériterait d'être ré-exploité)

Kilis
Sympa, même si la description des lieux vole la vedette aux personnages. Bien vu, la phrase qui s'amenuise.

Je pense n'avoir oublié personne, et merci à toi, Coline, pour avoir animé cet atelier sympathique

Envie de redire combien j'ai été heureuse de participer à cet exo stimulant, façon jeté de dés: on secoue bien les consignes dans le cornet, pouf on jette, et on regarde comment ça atterrit sur le papier! C'est touchant de voir les déclinaisons d'atmosphères qui résultent de l'individualité de nos écrits, le tout dans l'urgence. J'aime le fait d'avoir à respecter ces consignes qui donnent un peu de fil à retordre et ne permettent pas de tricher à partir du top départ. Si j'avais su j'aurais relu, mais je signe d'avance pour une prochaine fois, même si c'est crevant, et que c'est du boulot de lire et commenter! C'est aussi extra pour découvrir le style de ceux qu'on ne connaît pas encore, et entrer directement dans l'univers de leur écritoire.

Iris :
un voisin déplaisant au possible pour une petite histoire bien enlevée, même si je n’ai pas réellement compris la relation qu’entretenaient ces deux-là. Ou alors si je l’ai compris et qu’il sont amants, j’ai peine à croire qu’il lui cause de sa femme de cette manière.

Chrystie :
texte à l’allure très vive qui mériterait un peu de remise en ordre. Je me suis un peu paumé.

Kilis :
une phrase qui structure le texte, un bout de vie, du ridicule qui finalement trouve sa voie vers l’élégance et l’ensemble fonctionne très bien.

Polixéne :
quel dommage cette fin précipitée alors que le décors, les personnages étaient si bien campés.

Et merci MC Coline. On recommence quand ?

- Le Goulash....ahhhh ça c'est très très bon! C'est un plat tchèque je crois. Pour situer à peu près c'est une sorte de boeuf bourguignon sauf qu'à la place du vin il y a tomates & persil, et on le mange accompagné de pommes de terres vapeur, arrosé de crême fraîche tout juste sortie du frigidaire.
- les bouteilles de lait en verre n'existent plus bien sûr! Malheureusement, qui n'a pas fait l'expérience des bouteilles plastique bien actuelles qui savent aussi se briser le fond, de préférence au moment où il ne faut pas, et à l'endroit qu'il ne faut pas non plus...?

Yali a écrit:
Et au fait, comment fait-elle pour se prendre une giboulée en rejoignant le métro gare de Lyon ? Elle a l’air de connaître les lieux pourtant ?

Ah ça je ne sais pas moi, il faut lui demander à elle, je ne la connais pas cette fille! :-))))
En revanche si je reprends, corrige et développe cet exo pour en faire une prose sketchuelle, je ne manquerai pas de lui demander par quel détour elle est passée, c'est sûr!

Janis : Une atmosphère bien rendue je trouve, de désespoir maussade, avec cette rencontre sinistre sur un bas coté boueux dans une voiture démolie et ces rapports haineux. Bref tout est moche on est au bout du bout de la vie . Moi j’m’y suis crue .
Du coup le contraste avec la fin soudain pleine d’espoir me semble un peu outré. Mais bon vrai que parfois faut toucher le fond pour pouvoir donner le coup de pied qui permet de remonter . Et on a envie d’y croire.
Par contre ça existe encore les mecs qui portent des sabots ? J’me demande, je sors jamais de ma station balnéaire.

Anotherday : j’ai eu un peu de mal à visualiser l’ensemble de la scène , et je me demandais tout le texte où cette vieille dame (un détail étonnant) allait se donner en représentation. L’acolyte qui ne vient pas sans qu’elle en soit sure, hum, on n’y croit pas trop. Du coup se ballader dans la rue en costume oui je veux bien croire que ça ne passe pas inaperçu, mais que des poivrots gaspillent leur bière en la jetant vers quelqu’un, je suis un peu incrédule. Sinon j’aurai vraiment aimé en savoir plus sur ce show qu’elle est censée donner et du coup je suis un peu frustrée.
« son apparition en cumulo-nimbus dans une version revisitée du Lac des cygnes » : ça j’ai adoré !
Bon quand même très belle réactivité et écriture maitrisée. Pour un premier exo, bravo. Ce n’était pas facile et une heure ce n’est pas beaucoup. T’sais tout le monde de temps en temps triche un peu et prend plus

Yali : à la première lecture, je fronce les sourcils, pas sure de tout comprendre j’me demande qui dit quoi qui pense quoi qui est qui
A la deuxième tout est en place mais c’est bien sur ! Une narration en fait très structurée, mais une prise d’indices est nécessaire.
Bon reste une question: oui, pourquoi Rebecca, alors qu’il pourrait s’appeler Sarah ou Mireille ou Simone ? Ben p’tet parce qu’il a bon goût :-)

Igloo 26 j’avoue je me suis un peu perdue dans les va et viens du métro de façon que je n’ai pas compris les « cour saint Emilion » à deux reprises , c’est le nom d’une station , la narratrice se retrouve deux fois au même endroit ? Ce n’est pas ce que j’ai cru lire , elle descend du métro faire une course à la surface puis redescend continuer son voyage initial donc pourquoi passerait-elle deux fois cour saint Emilion à moins qu’elle n’ait fait demi tour ? Non quelque chose m’échappe. Ensuite l’histoire du lait renversé j trouve un peu tiré par les cheveux mais bon toi aussi t’as posté vite alors j’te félicite parce que t’as pas du avoir trop le temps de relire et qu’en plus les premières fois on a tendance à paniquer. Rassure toi, les autres fois aussi  . Et sache qu’en réalité quand on dit une heure si on veut on peut prendre plus.

Coline dé : bon toi tu vas voir quand un psy pour causer un peu de ta belle mère ? Oh puis non, sinon t’aurais plus besoin de t’acharner dessus pour notre plus grand amusement. J’aime bien cette phrase :
« Il y a des inflexions tellement nombreuses dans sa voix que je me demande si elle parle vraiment français. On y trouve un poil d’Oxford, quelques cuicui genre couvent des Oiseaux, des langueurs italiennes, et même un diabolus in musica ! »

Elea : une histoire dingue dingue dingue mais comme à ton habitude bien écrite et qui donne le sourire

Janis
Entre des sabots et des talons hauts, tout un monde sordide. Courir vers l'espoir...

Anotherday
Attachante cette Liz qui « court le cacheton » et qui essaie de rester digne face au duo alcolo.

Yali
Bien aimé l'alternance dialogues/ monologue intérieur.

igloo
Souvenir goulash merci. On s'y croirait, même si on rame un peu au début. Une belle chute.

Rebecca
Bien vu le supplice et bien campée la situation cocasse.

Coline
Une confrontation savoureuse. Et tu sais si bien raconter...

Eléa
Un rythme enlevé pour cette rencontre inversée et renversante de santiags et de spartiates.

Lizzie
Un décor très visuel et un récit prenant..

Marine
Atmosphère hallucinante!

Iris
J'aime le titre. Est-ce le supplice qui a suggéré la mise en boite ?

Kilis
Sobre et bien joué !