D'une main enchevêtrée

d'une main enchevêtrée
la tienne, au coton tiède,
à toi
aux parfums de ton corps

à mon plaisir,
en abstraction des sons
d'une pure musique,
décharné de pensée, écervelé, juste d'émotion
tu es ma phrase ineffaçable
celle d'une poésie d'inutile amour
qui n'a besoin de rien d'autre
parce que l'embrasement
est curieusement
salives mêlées, d'animaux qui se vautrent

après,
amante, qui tout me donne et qui se tait
après,
aimante, que j'abandonne et qui me hait

Frédéric Prunier a écrit:d'une main enchevêtrée

D’une main enchevêtrée
Il déroule une aurore
Incertaine
Elle glisse encore
Des ombres l’hêtraie
Aux brumes en détour

D’un matin à coeur chevillé
Il déroule une aube frêle
Et nos peines
Sens-tu le jour
Qui appelle

Prunier, je préfère vos aurores.

marve....
heureusement, parce que ce poème est écrit pour les filles ! ! ! ! ! ! ! ! !

amitié

Ahah, bon alors, avis en tant que fille...


Je te préfère dans le mystère, et aussi je voudrais, par exemple, que l'on me fasse ressentir l'abstraction des sons plutôt que de la lire.
Cela dit j'aime bien le "vautrent" qui vient mettre un peu de bordel là-dedans :0)

J'ai vraiment aimé cette tendresse !...

Bien amicalement
Mu