Verte pousse
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Verte pousse
Verte pousse
Une lame te saigne
Qui jamais ne s’émousse,
Et des larmes t’étreignent
Ô toi pure et si douce.
Maintes douleurs me tiennent
Lorsque ton cœur s’égrène,
Sublime, verte pousse…
Des anges sur la Terre,
En souffrance, incarnés,
Ne peuvent subsister
Qu’à travers les misères,
Mais l’Amour est l’église
De leur âme soumise
À un habit de chair.
Tu en es, et voici
Qu’un mal s’est immiscé
En ton être écorché
Jusqu’à ton corps meurtri.
Et alors s’élevèrent
Les affres d’un enfer
Chassant ton paradis…
La Parque n’eut encore
Sectionné mon filin,
Tomba sur moi le sort :
Un spectre, je devins
À ton regard d’azur ;
Fantôme de brisures,
Invisible chagrin…
Où sont ces doux instants
Qu’aux jours tu me donnais ?
Ta joie qui m’embrasait,
Toi ma Muse du Temps ?
Quand ta voix de sirène
Etait la gardienne
De mon âme d’enfant…
Il pleure sur mon cœur
Une sombre eau de tristesse ;
Par cette pluie, je meurs…
Ce qui fut allégresse
En moi, s’en est allé...
Ne peux-tu me sauver
Me baignant de liesse ?
Ô toi douce,
Verte pousse…
Une lame te saigne
Qui jamais ne s’émousse,
Et des larmes t’étreignent
Ô toi pure et si douce.
Maintes douleurs me tiennent
Lorsque ton cœur s’égrène,
Sublime, verte pousse…
Des anges sur la Terre,
En souffrance, incarnés,
Ne peuvent subsister
Qu’à travers les misères,
Mais l’Amour est l’église
De leur âme soumise
À un habit de chair.
Tu en es, et voici
Qu’un mal s’est immiscé
En ton être écorché
Jusqu’à ton corps meurtri.
Et alors s’élevèrent
Les affres d’un enfer
Chassant ton paradis…
La Parque n’eut encore
Sectionné mon filin,
Tomba sur moi le sort :
Un spectre, je devins
À ton regard d’azur ;
Fantôme de brisures,
Invisible chagrin…
Où sont ces doux instants
Qu’aux jours tu me donnais ?
Ta joie qui m’embrasait,
Toi ma Muse du Temps ?
Quand ta voix de sirène
Etait la gardienne
De mon âme d’enfant…
Il pleure sur mon cœur
Une sombre eau de tristesse ;
Par cette pluie, je meurs…
Ce qui fut allégresse
En moi, s’en est allé...
Ne peux-tu me sauver
Me baignant de liesse ?
Ô toi douce,
Verte pousse…
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Verte pousse
Si je ne m'abuse cela parle de pédophilie. Sujet à la mode, quasi une raison pour ne pas le lire (Am I so mean if I dare and declare success is tried upon compassion? ). Ce qui me gêne, à patr la longueur et donc le manque de percussion sur le sujet, c'est" le mal qui s'immisce". Le Mal comme corps étranger qui entrerait dans l'être comme un sale virus, comme un Lucifer. Et qui donc transforme l'auteur du mal en victime d'un mal "plus pire" encore. Coupable mais pas responsable parce que victime.
Double peine donc: un poétique qui peine à me ravir et une ideologique air-du-temps qui me peine.
J'aimerais me tromper.
Double peine donc: un poétique qui peine à me ravir et une ideologique air-du-temps qui me peine.
J'aimerais me tromper.
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