Conte sur le bout des lèvres

j'ai lu avec plaisir ce petit remake d'une belle au bois dormant

la petite critique négative est
selon moi que
les jeux de mots façon mare elle n'apporte rien au texte
et même enlève le charme de masques et bergamasques, le précieux du bout des lèvres...

amitié

J'aime la musicalité, plus que le propos.
Je suis à tel point d'accord avec la remarque de Frédéric, qu'à la fin j'ai relu le texte avec un rythme et une énergie de rap et des images de film noir où la fille se dope et le gars la suit dans son trip, dans une ambiance mi "diva"- mi "subway"...
(le pire c'est que ça colle! désolée pour ce détournement qui n'enlève rien à ton texte)

D'accord avec de Montluçon pour la moins-valuante mare Elle. En revanche passé ce point de quasi décrochage, j'ai poursuivi en piqué et j'ai lu avec plaisir croissant. Et j'ai trouvé plus que de la Belle au bois charmant, de la Blanche de Neige (aiguille/sang perle au tapis + le réveil par un baiser), un rien du Joueur de Flûte de Hamelin* (un musicien preste/menuet/le chant frêle = flûte) et même un brin de chaperon ou de Marlaguette (elle garde son loup). Bref un univers où le baiser porte le souffle d'enfance.




* voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Joueur_de_fl%C3%BBte_de_Hamelin

La musique est bien belle sauf peut-être ce "Aussi joue en si un musicien preste"; est-ce pour faire entendre "Aussi joue ancien" ?

J'aime le conte, je reviendrai l'entendre un soir avant dormir ;-)

Quatre ... J'ai peut-être le droit de répondre ici (sinon à déplacer au lieu voulu. Merci).

Merci d'avoir senti la rythmique de ce texte, qui est avant tout fait pour ça.
Je revendique le "calembour" (mais ça reste un vice ;-) ). Merci Alphonse Allais.
Il y a bien Verlaine (Clair de lune) plus qu'on croit.
Il y a une histoire commune (la belle au bois dormant).
Il y a le reste : la belle ne se réveille pas : comme chez Verlaine on reste dans le faux semblant.
Les amants dévoilent leur visage à contretemps et dans le songe.
La pie (oiseau blanc et noir, donc sans nuances) est "voleuse" d'âme et non "volante".
Le fruit défendu est simplement effleuré.
La nuit n'est pas réelle. C'est l'antre de l'insomnie et du cauchemar ...

En fait une histoire sinistre (enfin j'espère pas trop "gauche :-))))))))))))))) ).
Le prochain sera plus rigolo ...

Sympa. Toujours agréable de te lire.