Ses lèvres sont une absence

J'ai adoré. Tout.

Yeees, c'est bon !

Juste une question:
"d'immenses", au pluriel, ou "d'Immense" tout seul ?

"et ces marées soudaines
assourdissant les seuils
qui nous rongent d'immense
et de profonds
muets"

J'aime beaucoup ces vers, ces "profonds muets".

Beaucoup d'élégance, un rythme quasi-irréprochable, j'adore ce style rythmique !

"Il y a ces forêts
qui isolent nos êtres
jusqu'aux nœuds coulants
de l'alphabet"
Là encore un joli rythme associé à des images assez palpables:
"ces forëts qui iseolent nos êtres", et d'autres un peu moins: "les nœuds coulants de l'alphabet."

J'ai bloqué sur le "tactile" des nuages, par contre...
Mais je salue la découpe des vers, qui donne envie de continuer à lire.

j'ai beaucoup aimé, et même plus, j'aime tout, le rythme, les images, le choix de la forme, la phrase découpée coule de source, l'entame et la fin "l'aube", "ta bouche plus blanche que la mort, que l'oubli "... j'aime tout... très beau texte !



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Cette réponse est donc replacée au bon endroit.
Merci.
La Modération >

Très beau texte, superbe ! j'aime tout ! les images, le rythme, l'écriture, la phrase découpée coule de source... merci pour cette lecture...

J'ai ressenti en lisant ce très beau poème un mélange inouï de violence et de douceur et je ne sais pourquoi j'ai trouvé le dernier mot "drame" trop violent, justement. J'aurais bien aimé à cet endroit le mot "absence" du titre. Mais vu le travail que vous avez magistralement effectué sur chaque terme, je suppose que ce choix a été pesé ! Bravo pour toutes les images fortes et inventives. Les "profonds muets" m'ont laissée pantoise. Beaucoup aimé "les noeuds coulants de l'alphabet" et tout et tout. Une magnifique lecture.

j'aime bien, très bien

juste à la fin

La douceur des ombres
endort-elle les soleils
tactiles des nuages ?

ma logique me force un peu à l'inverse

la douceur des ombres
tactiles des nuages
endort-elle les soleils

(là, je comprends mieux et la poétique est toujours présente, non ?)

Quand ta bouche plus blanche
que la mort, que l'oubli
précipite la chute

et laisse flamber
le drame

pour la toute fin,
même si j'ai compris la course du jour tout au long du poème
au niveau de la compréhension de la lecture
pour accrocher le lecteur lambda
j'aurai bien vu un élément supplémentaire qui me placerait plus clairement cette fin comme élément de paysage